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Deux cents grands patrons de multinationales étaient réunis il y a quelques jours au château de Versailles pour la sixième édition de « Choose France », marquée par un montant record de 13 milliards d'euros d'investissements annoncés. Un sommet ayant pour thème : «investir pour un avenir durable». C’était l’occasion de nouvelles annonces d’investissements et de création d’emplois sur l’ensemble du territoire», avait fait savoir le palais présidentiel.

TRIBUNE : Après avoir accueilli 400 acteurs du monde de l'industrie à l'Elysée pour détailler les grandes lignes de la loi « industrie verte » et une visite à Dunkerque pour indiquer l'implantation d'usines dans la région, Emmanuel MACRON a poursuivi sa séquence « ré-industrialisation » avec la sixième édition du sommet « Choose France » le 15 mai à Versailles. Objectif: décrocher de nouveaux investissements étrangers dans l'Hexagone.

La France compte 16 800 entreprises étrangères sur son sol. Elle est le pays le plus attractif d’Europe avec 1 259 nouveaux projets d’investissements recensés en 2022 (+ 3 % par rapport à 2021). Ce record historique est significatif d’une politique économique volontariste d’attractivité et de ré-industrialisation menée par le président de la République depuis 2017.

Une brochette d’acteurs économiques reconnus était donc présente au château de Versailles. On cite Robert IGER, directeur général du Walt Disney Company, Nicolas DUFOURCQ, directeur général de Bpifrance, Yasir Al-RUMAYYAN, gouverneur du Fonds public d’investissement d’Arabie Saoudite, ou encore Mansoor bin EBRAHIM AL-MAHMOUD, directeur général du Qatar Investment Authority. On note au passage, des investisseurs reconnus uniquement pour leur puissance financière et non pour leur qualité dans l’industrie et les services… Va-t-on encore se soumettre aux dictats des grands argentiers ?

 

 

Un florilège de projets importants annoncé…

Ces investissements doivent redonner une indépendance industrielle à la France. Une parfaite illustration : l’implantation d’une usine de production de panneaux photovoltaïques à Sarreguemines, en Moselle. Pour le ministre de l’Industrie Roland LESCURE, cet investissement d’une valeur de 700 millions d’euros doit représenter 1 700 emplois : « Pendant des années, on a subventionné des panneaux photovoltaïques qui étaient faits au bout du monde, là on va avoir des produits made in France». L'usine de production de cellules photovoltaïques doit entrer en service en 2025 et disposer d'une capacité de cinq gigawatts à terme.

Le plus gros des projets annoncés cette année a d'ores et déjà été dévoilé par Emmanuel MACRON lors d'un récent déplacement à Dunkerque : 5,2 milliards d'euros pour une gigafactory de batteries de nouvelle génération du taïwanais Prologium, avec 3 000 emplois à la clé. Dans la même ville, le chinois XTC construira avec le français Orano une usine de composants et de recyclage de batteries pour 1,5 milliard d'euros. Mais, où est l’indépendance industrielle ?

 

 

L'exécutif mettra aussi en exergue des mesures contenues dans le projet de loi « Industrie verte » qui sera présenté en conseil des ministres, comme l'accélération des procédures d'autorisation pour les implantations de sites industriels ou la préparation de cinquante sites clés en main pré-aménagés. Nos généreux investisseurs sont-ils intéressés par le coûteux tapis rouge déroulé par nos gouvernants ?

Parmi les autres projets, le géant suédois de l'ameublement Ikea annonce 906 millions d'euros d'investissements en France d'ici 2026, dont la création d'un centre logistique près de Toulouse. Dans le secteur pharmaceutique, Pfizer injecte, comme l'an passé, 500 millions d'euros supplémentaires. L'américain explique dans un communiqué que grâce à ce nouvel investissement, il va « renforcer les capacités en matière d'essais cliniques en oncologie et de recherche traditionnelle ». A qui va profiter les découvertes ?

De son côté, le britannique GSK annonce 240 millions d’investissements sur trois sites de production à Évreux, Mayenne et Saint-Amand-les-Eaux, et plus de 150 millions pour la R & D (Recherche & Développement). Au total, les 28 projets annoncés devraient permettre la création de 8 000 emplois.

Les investissements présentés dans le cadre de « Choose France » ne représentent toutefois qu'une petite part des investissements directs étrangers (IDE) réalisés chaque année dans l'Hexagone. Selon l'agence Business France, 1 725 projets à capitaux majoritairement étrangers se sont implantés sur le territoire l'an dernier.

 

L’arbre « effet d’annonces » cache- t-il la forêt des « effets pervers » ?

 

La France est très attractive, en témoigne cette pluie de milliards investis et ces milliers de créations d’emploi à la clef ! Bien entendu, il faut attendre la réalisation concrète de tous ces projets mais l’histoire montre que depuis de nombreuses années les projets aboutissent.

Cependant, on est en droit de se demander pourquoi nos grandes entreprises continuent à se développer prioritairement hors de France, pourquoi elles n’interviennent pas dans les projets de ré-industrialisation nationale, pourquoi l’Etat Français ne favorise-t-il pas nos entreprises en jouant la carte d’un protectionnisme à l’américaine ? Les 5 285 multinationales françaises représentent plus de 45 200 filiales hors de France pour 2 368 milliards de chiffre d’affaires consolidé ! De facto, la double peine : moins de PIB pour la France et aggravation du déficit commercial par les importations provoquées !

Les multinationales françaises privilégient clairement l’implantation dans les pays étrangers aux dépens de la production en France et des exportations, à l’inverse des multinationales allemandes. Les implantations à l’étranger ont démontré l’amélioration de la productivité et conforté les actionnaires dans la perception des dividendes. Les coûts salariaux, les tentions sociales, un « Droit du travail » hypertrophié, les contraintes technocratiques imposés par l’Europe et surtout une fiscalité assez lourde ont irrémédiablement scellé le divorce entre nos grandes entreprises et l’Etat Français.

Mais, d’autres questions légitimes se posent : nos « gentils » investisseurs étrangers vont-ils rapatrier l’essentiel des bénéfices hors de France ? Quid des transferts technologiques de la France vers l’étranger ? Quid de la nationalité des équipes dirigeantes ? En cas de problème, quel avenir pour les sociétés françaises devenues des filiales étrangères ? En cas de liquidation des sociétés, exigeons-nous le remboursement de toutes les aides financières accordées ?

Si nous étions « mauvaise langue », nous pourrions nous demander si cette politique ne couvre pas une stratégie plus manichéenne. En effet, les intérêts financiers des multinationales profitent directement aux grands stratèges de la haute finance, comme la Banque Rothschild. N’existe-t-il pas une corrélation qui permettrait de supposer que notre Président ne prépare pas son avenir ? Mais nous ne le dirons pas…

A Versailles, la fête a eu lieu ! On peut aussi légitimement penser que ces grands patrons ne paieront pas les 2 700 euros requis pour assister à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de 2024, puisqu’ils seront nécessairement invités…

Jean-Paul ALLOU

 


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Déjà dix-huit mois passés à la présidence de l’association. Et, au vu du large sourire affiché lors de la pose photographique, elle a l’air de s’y plaire, la coordinatrice régionale de FETE (Femme Egalité Emploi) ! Sauf que là, dans le cas présent, Claire DUCHET joue sur un tout autre registre une partition institutionnelle qu’elle maîtrise à la perfection. Celle de responsable de RENOUER 89. Mercredi, il lui incombait d’ouvrir l’assemblée générale traditionnelle. Un évènement accueilli à la Grange de Beauvais…

 

VENOUSE : Avant qu’elle ne cède la parole à Isabelle JOAQUINA, la directrice d’une structure associative qui s’est fait une sérieuse réputation dans le milieu de l’insertion, la présidente de RENOUER 89, Claire DUCHET que les suiveuses du célèbre « Carrefour des Carrières au Féminin » connaissent bien, devait ouvrir le bal des réjouissances de cet exercice statutaire traditionnel, représenté par l’assemblée générale ordinaire. Une introduction liminaire où l’oratrice devait faire part de ses sentiments quant à la fonction qu’elle exerce.

« J’ai honneur de présider cette association, lancera-t-elle tout de go à une assistance composée de collaborateurs mais aussi de partenaires de l’entité, nous pouvons être fiers de ce très bel outil d’aide à l’insertion professionnelle. Un outil pérenne qui fonctionne depuis maintenant…35 ans ! ».

Trois décennies, voire même un peu plus, pourrait-on dire. Preuve que la réinsertion professionnelle destinée à remettre à flot sur les rails du travail un public en difficulté ne date pas d’hier. Fidèle à ses valeurs et à ses principes, plutôt vertueux, RENOUER 89 poursuit donc sa mission première au fil des ans ; à savoir accompagner du mieux possible des salariés en insertion pour les mener vers une situation professionnelle meilleure et plus aboutie.

« L’idée est de permettre à chacune et à chacun de retrouver la fierté de l’autonomie – elle est incarnée dans notre société par la valeur travail, quoique qu’on en dise -, en redonnant la confiance en soi, à celles et ceux qui en étaient jusque-là dépourvus… ».

 

Des éléments de satisfaction malgré une année 2022 morose…

 

Pourtant, ils étaient encore 568 personnes en difficultés sociales et professionnelles à avoir été accueillies l’année dernière. 568 « oubliées » temporaires de la vie à s’en remettre à une équipe d’encadrement et d’accompagnement qui travaille au quotidien avec ces salariés en transition professionnelle. L’objectif étant de développer leurs compétences à la construction, voire la reconstruction pour certains, de leur projet.

« Certes, affirme Claire DUCHET, RENOUER a beaucoup investi en 2022. Toutefois, ce fut un exercice extrêmement complexe pour la mise en œuvre des projets, loin d’être à la hauteur de nos ambitions… ».

Un coup de canif douloureux administré à cette belle machine, d’ordinaire bien huilée, notamment en termes de prestations vendues par le chantier d’insertion de Pontigny et celui de Cheny, du côté de la vente de légumes.

Inversement, des signes de satisfaction se sont manifestés dans ce paysage morose. Les six agences de l’association Intermédiaire ont quant à elles parfaitement remplies leur mission : offrir un maximum d’opportunités à ses salariés.

« Néanmoins, ajoute Claire DUCHET, très à l’aise en public, les coordinatrices et coordinateurs de l’emploi étaient souvent bien en peine pour trouver des profils ; en conséquence, certaines missions n’ont malheureusement pu être pourvues… ».

Puis, la présidente proposa de manière imagée une immersion sur l’un des sites de ces chantiers d’insertion, celui de Cheny. Une nouvelle parcelle a vu le jour en culture bio, alors que le site bénéficiait d’investissements supplémentaires affectés à l’achat d’un bungalow, l’installation d’un tunnel de 40 mètres, la pose d’une pompe, l’ajout d’un tracteur et d’un véhicule de transport, et même la construction d’une clôture.

 

2023 se présente sous de meilleurs auspices…

 

Nonobstant, le projet de développement aux dires de la présidente est loin d’être finalisé. Claire DUCHET fait-elle allusion à la possession d’un nouveau terrain qui mène à une superficie totale de trois hectares ?

Sans doute ! Elle le confirme un peu plus loin dans ses propos.

« Nous n’avons pas pu obtenir les résultats attendus en termes de légumes longue conservation en raison de la sécheresse imputable aux chaleurs caniculaires. Mais, il y avait aussi la difficulté de trouver un prestataire pour le forage donnant accès à l’eau, la perte d’un véhicule neuf et aussi le souci de stabilité rencontré au niveau de l’encadrement… ».

Puis, poursuivant sur une note optimiste, la responsable de l’association de rajouter que « 2022 s’était terminée avec de belles perspectives autour d’un jardin en pleine expansion et une année 2023 se présentant sous les meilleurs auspices ».

Toutefois, et malgré le soutien de Pôle Emploi, RENOUER, à l’instar des autres structures spécialisées dans l’insertion, éprouve de plus en plus de difficultés à toucher les demandeurs d’emploi sur les offres de travail qui sont proposées.

 

Un instant mémoriel en l’honneur de deux figures disparues…

 

Au bout du compte – il s’agit d’une première pour la structure icaunaise -, RENOUER a terminé l’année 2022 en enregistrant un résultat négatif, sur le volet comptable.

« Nous le déplorons, insiste Claire DUCHET, compte tenu des conditions délicates de cette année écoulée, il est bon de rappeler que le travail mené par l’ensemble des salariés a été très précieux, sans omettre l’engagement des bénévoles et la solidarité des partenaires ou des structures locales ».

Un flot de remerciements fut alors adressé à cette « clientèle » de partenaires qui fait fonctionner les rouages de ce mécanisme utile et profitable à tous. Le temps de s’émouvoir un bref instant autour d’une pensée mémorielle en l’honneur de deux fidèles d’entre les fidèles de la vénérable institution (Jean-François MARCK, ancien directeur de RENOUER décédé le 11 décembre 2022 et Yves GUIDON, disparu en début d’année) et Claire DUCHET mit fin à sa présentation, saluée par un tonnerre d’applaudissements comme il se devait.

Une présidente, heureuse et toujours très investie dans sa mission…

 

Thierry BRET

 

 

 


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C’était un peu le clou de la soirée. Le bouquet final d’une présentation, finement ciselée avec moult détails techniques et références historiques, avant d’officialiser de manière concrète ce projet de souscription. Deux paraphes couchés au bas de documents qui symbolisent le partenariat de la Ville d’Auxerre avec la Fondation du Patrimoine. Le coup d’envoi d’un chantier d’une décennie afin de rendre son éclat à un pur joyau de l’histoire auxerroise, l’Abbaye Saint-Germain…

 

AUXERRE : Cela ne pouvait pas se finir autrement. Après les anecdotes historiques, architecturales, financières, patrimoniales, économiques…il fallait bien concrétiser le projet, en le gravant d’une manière ou d’une autre dans le marbre. Sur le papier, plus exactement !

C’est vrai que le parapheur contenant la convention de partenariat devant lier au moins pour une décennie la Fondation du Patrimoine et la Ville d’Auxerre était posé là, sur la table accueillie sur l’estrade, bien avant même que ne démarre la série de discours. Placé dans l’ombre et un peu à la discrétion des regards de la nombreuse assistance, il se révéla enfin sous la lumière, objet fondamental de ce projet de restauration tentaculaire, au terme de cette cérémonie où l’Abbaye Saint-Germain tint la vedette. Chose qu’elle sait faire depuis seize siècles d’histoire, en vérité !

C’est certain, au moment où il prit la parole, on ressentit bien une once d’émotion dans la voix de Jean-Christophe BONNARD, délégué régional de la Fondation du Patrimoine. Très honoré d’être associé à ce projet – il le qualifiera de « « projet majeur pour la Bourgogne Franche-Comté », par ailleurs -, le responsable de la Fondation aborda les modalités pratiques de la souscription, lancée dans la foulée de cette signature.

« L’objectif de la collecte pour cette première tranche de travaux – ils concerneront la couverture du cloître dans un premier temps – s’élève à 100 000 euros, exposera l’orateur, qui ajoutera dans la continuité de son propos qu’un premier geste, un don de 18 000 euros, venait d’être réalisé ! ».

Un geste anonyme de bon augure pour la suite des opérations puisque à date, 376 euros supplémentaires se sont déjà ajoutés à la cagnotte, ouverte depuis ce mardi 23 mai. Un premier pas qui en appelle d’autres, forcément…

 

La couverture du cloître, première priorité des travaux à l’automne…

 

De l’aveu du délégué régional, plusieurs mécènes de poids ont déjà été contactés par les services de la Ville afin de boucler au plus vite cette opération liminaire de 100 000 euros qui en suppose d’autres : sachant que ce projet de restauration comportera au total six tranches distinctes, à répartir sur la prochaine décennie. Un véritable « Projet de Territoire », cher à la déontologie pragmatique de Crescent MARAULT, le président-maire de l’Agglomération auxerroise.

Quant aux visiteurs de ce site emblématique de la richesse patrimoniale de la capitale de l’Yonne, ils devraient être mis à contribution indirecte avec des systèmes de borne électronique ou des urnes où ils pourraient glisser leur généreuse obole. D’autant plus que le coût global de ce premier chantier – la remise en état de la couverture - est évalué à plus de 850 000 euros. Les commerçants eux-aussi pourraient servir de relais support au niveau informatif à l’opération de sauvegarde de ce patrimoine qui a pour vocation à tripler le nombre de ses visiteurs dans les années futures.

 

 

Jean-Christophe BONNARD rappela très brièvement ce que représentait la vénérable institution, une Fondation du Patrimoine qui depuis 1966, date de sa création, n’a de cesse de tisser des liens privilégiés avec les différents acteurs locaux dont les collectivités qui agissent favorablement dans la sauvegarde et la valorisation du patrimoine.

Comme il est désormais urgent d’intervenir sur la couverture du cloître dont l’état de santé est très préoccupant – il suffit de la regarder quelques instants pour s’en apercevoir même depuis la cour centrale de l’édifice -, la mobilisation est totale avec le lancement de cette souscription inédite. Sont concernés par la démarche altruiste : les particuliers mais aussi le tissu économique, sachant, en outre, que chaque don subodore l’émission d’un reçu ouvrant droit à des déductions fiscales.

 

 

L’ouverture d’un quartier attractif, culturel, aux débouchés économiques…

 

Puis, citant Victor HUGO lors de son préambule - « l’architecture est le grand livre de l’humanité, l’expression principale de l’homme à ses diverses étapes de développement, soit comme force, soit comme intelligence » - l’édile d’Auxerre Crescent MARAULT prononça quelques mots justifiant une telle initiative, avant de se rendre au pupitre afin d’y apposer sa griffe.

Evoquant la finalité de ce projet – il le qualifiera à maintes reprises d’ambitieux -, le président de l’Agglomération de l’Auxerrois parla de respect et de méticulosité que tous devaient avoir envers cette « vielle dame », un écrin médiéval fondé au Vème siècle. « Un écrin qui a accueilli le tombeau de Saint-Germain, l’un des premiers intellectuels d’Europe… ».

Un projet de transformation de l’abbaye s’intègre, on l’aura compris, à 100 % au cœur du « Projet de Territoire », la grande feuille de route stratégique que Crescent MARAULT suit à la lettre et avait dévoilé aux Auxerrois peu de temps après son élection.

« Il faut transformer l’Auxerrois pour que cette zone géographique devienne ouverte, attractive. L’ouverture d’un quartier culturel et touristique dans l’Yonne à proximité des vignobles bourguignons et à quelques dizaines de kilomètres de la capitale nationale est notre objectif. C’est aussi une belle opportunité pour nos jeunes apprentis, nos artisans, nos entreprises d’investir dans le développement sur notre territoire… ».

Avec des accents un tantinet gaulliens dans la bouche, le maire évoquera la création « d’un quartier libéré », bâti à proximité d’une offre de transports ferroviaire, fluviale, routière, autoroutière et même aéroportuaire.

« Voilà autant d’éléments qui renvoient aux quatre axes de notre « Projet de Territoire », pensé par les décideurs de l’agglomération… soulignera-t-il en substance.

Redorer le blason de cet édifice séculaire dans une ville qui s’est affranchie depuis huit cents ans méritait donc bien une opération spécifique, avec le montage de ce partenariat aux côtés de la Fondation du Patrimoine.

« Ce projet est un véritable tremplin, concluait le maire, une piste de décollage pour l’Auxerrois… ».

Un comité scientifique et un comité Saint-Germain seront d’ailleurs prochainement constitués afin de veiller à la bonne marche du projet ; ils seront composés de personnes reconnues dans leurs domaines.

« La mémoire n’est-elle pas un voyage dans le temps ? », termina sur une note philosophique un Crescent MARAULT érudit en citant Jacques LACARRIERE. En tout cas, à l’issue de cette cérémonie, bon nombre de participants se délectaient de pouvoir profiter en le redécouvrant – la crypte – de ce cadre riche et ô combien agréable à l’œil, offert par ces seize siècles d’histoire qui va donc se refaire une cure de jouvence dès l’automne prochain…

 

Thierry BRET

 

 


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Décidément, l’eau fait beaucoup parler d’elle, depuis le début de la semaine à Auxerre ! Un étrange paradoxe à quelques jours de « Fleurs de Vigne » - le 28 mai sur les quais de l’Yonne – et après l’ouverture de la Cité des Climats et Vins de Bourgogne à Chablis ! Hier, la préfecture organisait des échanges fructueux autour de son avenir. Jeudi, l’Agglomération de l’Auxerrois se fera plus pragmatique en évoquant l’attribution de sa future gestion. Une décision, d’ores et déjà rejetée par les deux groupes de l’opposition qui font cause commune sur le sujet…

 

AUXERRE : « L’eau, un bien commun dont il ne faut pas abandonner la gouvernance au privé... ». D’entrée de jeu, la petite phrase introductive prononcée par l’écologiste Florence LOURY aura le mérite de poser sans équivoque les jalons de ce qui fera le sel de cette conférence de presse, consacrée à l’eau et à la qualité de sa gestion sur l’Auxerrois.

Assise aux côtés de Sophie FEVRE et Isabelle POIFOL-FERREIRA, sans oublier Denis ROYCOURT et Mani CAMBEFORT, la porte-parole d’EELV donnera le « la » de cet échange à bâton rompu avec les deux représentants de la presse ayant répondu présent durant plus d’une heure, une explication de texte accueillie à la Maison de l’Ecologie.

Membres de l’opposition à la gouvernance actuelle, les cinq élus des deux associations, « Vivre l’Auxerrois » et « Auxerre Ecologie Solidarités » ont donc fait bloc d’un seul tenant contre l’engagement de l’organe communautaire de « livrer au privé la gestion de l’eau potable pour une durée de vingt ans et sans engagement de qualité ».

« C’est un acte d’une grande gravité, diront-ils tous en chœur, que nous refusons… ».

 

Un retour de la gestion de l’eau en régie comme à Paris et à Nice…

 

Un rejet catégorique qui remonte à juin 2022, période à laquelle le conseil communautaire de l’Auxerrois avait délibéré sur la gestion de l’eau pour ces prochaines années. La majorité avait alors décidé de la confier au privé et ce, pour une durée de vingt ans. A l’époque, les représentants de « Vivre l’Auxerrois » et « Auxerre Ecologie Solidarités » avaient fait part de leurs vives oppositions.

« Le marché de l’eau n’est guère concurrentiel en France, précise Mani CAMBEFORT, il n’y a que deux opérateurs qui se partagent ce secteur d’activité. En outre, nous n’avons aucune garantie d’un prix juste et abordable pour la collectivité et donc, pour les contribuables auxerrois ».

Et le premier fédéral socialiste d’ajouter tout de go : « Au niveau national, de nombreux élus, quelle que soit leur sensibilité politique, ont dénoncé cette situation quasi monopolistique et ont fait le choix d’un retour en régie… ».

S’en suivront au fil des discussions les exemples concrets appliqués à Paris, dès le début des années 2000, ou à Nice, depuis quelques années.

« A ce propos, plaisantera même Mani CAMBEFORT, on ne peut pas dire que le maire de Nice, Christian ESTROSI, soit un gauchiste collectiviste ! ».

Une gestion de l’eau qui transcende les clivages politiques, visiblement !

 

 

 

Régler les problèmes à la source en aidant l’essor de l’agro-écologie…

 

Puis, conservant la parole avec sa verve habituelle – Mani CAMBEFORT se montre toujours très pointilleux sur les aspects juridiques et législatifs de toute décision prise par la gouvernance -, l’élu de l’opposition pointera d’un index véhément la durée de la contractualisation, pour lui inimaginable.

« Vingt ans, c’est une durée inhabituellement longue, souligne-t-il dubitatif, elle engage notre collectivité sur plusieurs mandatures…on se lie donc les mains jusqu’en 2043 ! ».

Puis, de conclure sur le fait que « le président de l’Auxerrois, Crescent MARAULT, se débarrasse ainsi de sa responsabilité sur les futures équipes à venir ». Et en deux décennies, elles peuvent être nombreuses, en effet, à se succéder sur un tel dossier…

Reprenant la balle au bond dans cet exercice oratoire à cinq voix – une habitude chez les élus de l’opposition ! -, Florence LOURY insistera sur les dépenses somptuaires de la collectivité en faveur de la dépollution de l’eau.

« Le montant des travaux qui seront confiés au concessionnaire pour l’installation de deux unités de dépollution représente une enveloppe de 27 millions d’euros. Or, les études de l’Agence de l’eau montrent qu’il est 87 fois moins cher de régler le problème à la source en mettant en place des aides aux agriculteurs afin qu’ils modifient leurs pratiques plutôt que dépolluer l’eau après… ».

La représentante écologiste s’appuyant sur l’exemple de Paris pour illustrer ses propos : « la capitale a choisi une gestion publique de l’eau. Sa régie a réussi à aider des agriculteurs en bio sur ses captages de la Vanne et de la Voulzie. Quant à l'aide de l'Agence de l'eau, elle a été validée par la Commission européenne. L’agro-écologie coûte moins cher, elle permet de préserver les équilibres naturels et la santé humaine par une alimentation sans pesticides et sans nitrates… ».

 

 

Une manne d’1,5 million d’euros de l’agence de l’eau évaporée…

 

Il y a une vingtaine d’années, une politique différente avait pu se mettre en place sur l’Auxerrois afin de prendre par un autre bout de la lorgnette une stratégie préventive à la gestion de l’eau plutôt que curative. Denis ROYCOURT le confirmera par son témoignage : «  à l’époque, en réaction à une montée des pollutions par les nitrates d'origine agricole dans notre eau potable, à la demande des écologistes et de l’Agence de l’eau, les acteurs de terrain auxerrois ont su faire taire leurs divergences pour innover et mettre en place cette politique préventive… ».

Une stratégie qui devait s’avérer payante in fine avec l’acceptation par l’agence de l’eau Seine-Normandie en 2020 de faire de l'Auxerrois un territoire d’expérimentation des « paiements pour services environnementaux ». Soit une manne de près d’un million et demi d’euros qui devait être attribuée à la communauté d’agglomération afin d’accompagner les agriculteurs volontaires pour une transition vers l’agro-écologie.

Des subsides qui n’auront jamais été distribués par l’agence de l’eau : en septembre 2020, et malgré de multiples interventions en conseil communautaire de la part de représentants de l’opposition, la nouvelle gouvernance n’aura pas donné suite à ce projet.

« Il y a trois problèmes à cette affaire, résumera ensuite en substance Isabelle POIFOL-FERREIRA, il y a l’axe public-privé – est-ce que l’eau qui est un bien commun peut se satisfaire d’une gestion assurée par le privé ?, est-ce que les intérêts du privé ne vont pas contre l’intérêt d’une eau potable pour tous ? -, l’autre axe sur lequel on doit vraiment réfléchir, c’est le préventif ou le curatif. Si on ne fait que du curatif, cela ne fonctionnera pas… ».

Enfin, l’oratrice ajoutera un troisième élément, lié aux deux précédents : « il y a aussi la préoccupation réelle des deux intervenants privés vis-à-vis de la santé des personnes consommatrices alors que l’on sait qu’ils sont beaucoup plus attirés par le profit. Reste le coût de l’eau potable pour les usagers, il sera très important et cela va devenir un bien de luxe alors que c’est un bien élémentaire, indispensable à la vie… ».

Les élus de l’opposition auxerroise réclame dès lors une réouverture du dossier et compte sensibiliser l’ensemble de leurs confrères d’ici jeudi, date de la présentation en séance plénière. Pas sûr que leur initiative coule de source auprès des partisans du camp d’en face favorables à cette stratégie de la privatisation !

 

Thierry BRET

 


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L’espace occupé par la seconde pièce du magasin se nomme sobrement « La Petite Armoire d’Isa ». Rien d’étonnant à cela, puisque l’appellation fait un subtil clin d’œil au prénom de la gérante de ce commerce de proximité auxerrois, spécialisé dans la couture-retouche et inféodé à la franchise nationale, « RAPID’COUTURE ». Isabelle BRETAGNE, hôte de ces lieux très prisés (oui, oui, il fallait le faire surtout quand on évoque une activité de textile !), a choisi de diversifier son emploi du temps. Au-delà des travaux de retouche qui l’accaparent la semaine, elle propose désormais un dépôt vente et vente de vêtements féminins chaque samedi…

 

AUXERRE : Non, elle ne s’ennuyait pas jusqu’alors, Isabelle BRETAGNE, dans sa petite boutique en mode décoration cocooning, idéalement bien située, à quelques encablures du palais de justice auxerrois ! Ses activités professionnelles font florès depuis l’ouverture de cette échoppe très fréquentée par les habitants de la capitale de l’Yonne, dédiée exclusivement aux travaux de retouche et de couture, tels que savent le proposer les vitrines commerciales du réseau hexagonal, « RAPID’COUTURE », depuis son apparition qui date déjà de 1986.

Alors, ajouter une nouvelle corde à son arc – l’ouverture depuis quelques semaines d’un dépôt vente et la vente de vêtements 100 % féminins dans l’une des pièces attenante à l’actuelle boutique – traduit plutôt un désir de diversification, mûrement réfléchi et totalement abouti. C’est clair : la commerçante aurait même pu y penser bien avant comme une évidence malgré un emploi du temps assez serré !

 

Un espace déjà fréquenté en nombre par une clientèle très féminine !

 

Seule dans le commerce, la professionnelle a su néanmoins conserver un garde-fou légitime et salvateur à cette charge supplémentaire de travail. Ne proposer aucune retouche ni travaux de couture le samedi, journée entièrement consacrée dorénavant à la déclinaison commerciale de sa double activité, c’est-à-dire assurer le dépôt vente de ces vêtements de seconde main – mais de très belle facture après l’avoir dûment constaté parmi les rayonnages – en matinée afin de pouvoir mieux les vendre le tantôt. Selon une tranche d’horaire de plus de trois heures, entre 13 heures et 17 heures 30, moment privilégié pour les consommateurs qui aiment faire leurs emplettes en centre-ville.

Pour l’heure, Isabelle BRETAGNE – elle est très enthousiaste avec les perspectives consuméristes que lui offre cette « friperie » qui ne demande qu’à être fréquentée par la gent féminine ! – veut se limiter aux seuls habits portés par les dames et demoiselles.

Sur les rayons, le choix de manteaux, de robes, de chemisiers, de jupes, de vestes…se veut plutôt éclectique, suscitant ainsi les envies d’achat des clientes qui affluent déjà en nombre dans l’espace dédié à cette vente : « La Petite Armoire d’Isa ». Dans un autre recoin de la pièce, des sacs à main et des chaussures trônent en bonne place, visibles des chalands.

 

 

Une gamme de prix très abordable dans cette friperie de centre-ville…

 

Implantée à Auxerre depuis sept ans, la commerçante a reçu l’aval positif de la franchise nationale dont le siège est à Nantes afin de mieux concevoir dans les règles de l’art son projet d’optimisation de ses futures activités.

Passionnée de couture, pugnace et volontaire, Isabelle BRETAGNE a su tisser au fil de ce premier « septennat » commercial avec la clientèle auxerroise des liens ténus, concrétisés par la réalisation d’ourlets en tout genre et à multiples vocations (pantalons, vestes, manteaux, chemisiers…), des changements de fermeture Eclair, des doublures, de la customisation de vêtements, etc.

Une passion dont elle ne connaît pas les limites puisque ce prolongement de concept vers la vente directe et les retouches qui seront nécessaires à l’issue lui vont comme un gant.

En cas de succès confirmé de ce nouveau corner à vocation commerciale, la gérante de la boutique auxerroise se dit prête à embaucher et à s’appuyer sur les besoins d’une collaboratrice à temps partiel, de prime abord. Histoire de pouvoir équilibrer et répartir son temps de travail entre les activités couture et celles occasionnées par la commercialisation des vêtements de seconde main.

Quant aux prix pratiqués dans la boutique, ils sont plus qu’abordables en cette période de crise économique ; à partir de trois euros pour les premiers tarifs – des débardeurs – à quarante euros pour les blousons en cuir. Il faut compter de dix à vingt euros pour les pantalons, les jeans, et autres indispensables habits devant rendre la femme adepte de la friperie et de la mode encore plus coquette qu’elle n’est !

 

Thierry BRET

 

 

 


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