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Avec 31 219 immatriculations obtenues en France l’année dernière, le constructeur enregistre sa plus belle performance au niveau mondial. Des résultats flamboyants qui s’expliquent avec le lancement de la nouvelle gamme de SUV, ARONA, qui devient le modèle le plus vendu avec 9 560 unités. Soit un taux de conquête de 75 %. Ce qui est loin d’être terminé…

PARIS : Un quart de ventes en plus par rapport à l’exercice antérieur. Il s’agit de la plus forte progression de toutes les marques généralistes sur le marché français. Mais, SEAT ne s’arrête pas en si bon chemin. Grâce à cette croissance, le constructeur enregistre ses meilleures performances sur l’ensemble des pays où la marque est distribuée.

Ces résultats ont été dévoilés il y a peu par le directeur de la filiale française de ce groupe, Sébastien GUIGUES. Commentaires de l’intéressé :

« Pour atteindre ses objectifs en 2018, SEAT a su exploiter tout le potentiel de son plan produits avec un fort taux de conquête et des modèles qui font figure de référence sur le segment SUV… ».

Et le dirigeant de la filiale de citer le nouveau ARONA qui a dépassé les 9 500 modèles à la vente. Il est vrai que le constructeur a tiré profit de la tendance du marché portée vers les SUV.

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Une bonne complémentarité de l’offre sur le segment des SUV…

A ce titre, SEAT dispose d’un aéropage conséquent de modèles sur ce segment pour occuper des positions intéressantes. Outre le nouvel ARONA, première année de commercialisation, le constructeur peut s’appuyer sur les performances de l’ATECA (7 533 ventes) et TARRACO, qui viendra renforcer cette position stratégique prégnante au cours de ce premier trimestre.

Ne boudant pas son plaisir, le dirigeant de SEAT France a rappelé que les modèles historiques de la gamme, IBIZA et LEON, affichaient également de prometteuses performances.

La première d’entre elles, classée seconde au Prix de la voiture de l’année 2018, s’est vendue à 7 805 unités. Tandis que la LEON a pu s’écouler à 5 820 modèles.

Ces résultats permettent à la marque de consolider sa position sur le marché hexagonal avec 1,44 % de la part de marché (+ 0,2) en affichant une progression neuf fois supérieure à celle du marché.

Les projets vont bon train pour autant. Le premier modèle de la marque CUPRA et l’avènement du TARRACO devraient assurer la dynamique de vente sur tous les canaux de commercialisation en 2019.


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Citoyens à part entière, les entrepreneurs sont invités à faire connaître leurs desiderata et propositions dans le cadre du Grand Débat national souhaité par le président de la République. Dans l’Yonne, la Chambre de Commerce et d’Industrie se prête à cet exercice depuis le 24 janvier. Comme l’a confirmé son président, Alain PEREZ, lors de la cérémonie des vœux de la FFB à laquelle il participait vendredi soir. Un forum d’expression sur une plate-forme numérique nationale, relayée aux niveaux régionaux et territoriaux, accueille les suggestions des chefs d’entreprise…

AUXERRE : Donnant son avis sur le Grand Débat national qui se déroule à l’heure actuelle sur notre territoire, le président de la chambre consulaire départementale, Alain PEREZ, a fait savoir qu’il invitait les entrepreneurs de l’Yonne à faire des suggestions dans l’intérêt du monde économique.

Se ralliant ainsi au choix stratégique du président de CCI France, Pierre GOGUET, d’instaurer cette consultation grandeur nature qui trouve appui sur une plate-forme numérique.

Fonctionnel jusqu’à la date butoir de cette collecte de données (15 mars), l’outil permet de recueillir les propositions des citoyens entrepreneurs et de faire entendre leurs voix sur trois thématiques, particulièrement fondamentales pour l’entreprise : la fiscalité, dépenses et action publique, l’organisation de l’Etat et des collectivités publiques, et enfin la transition écologique.

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Des suggestions pour retrouver la croissance…

Le choix de créer cette plate-forme virtuelle repose sur une meilleure praticabilité de cet exercice de collecte. Toutefois, l’expression des chefs d’entreprise peut se concrétiser dans les lieux neutres que représentent les chambres de commerce et d’industrie.

Convaincues que les recommandations exprimées par le monde économique doivent faire l’objet d’un rapport concret au Grand Débat national, les CCI ont décidé d’y prendre part en recueillant les suggestions émises par les décideurs et acteurs de l’entreprise.   

Près de 3 millions d’entreprises, en grande majorité des TPE/PME, travaillent en étroite osmose avec le réseau des chambres consulaires du commerce et d’industrie en France. Tâter leur pouls apparaissait inévitable pour aider notre pays à prendre les mesures qui s’imposent afin de retrouver le cercle vertueux de la croissance, un item qui est l’affaire de tous.


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Symbole de chance et de réussite, le cochon est l’emblématique animal vénéré par les Chinois en cette période de nouvel an. Associé aux nouveaux départs et au commencement d’importantes phases évolutives de l’existence, il est accueilli avec bienveillance, une fois n’est pas coutume, par les dirigeants et joueurs de l’AJ Auxerre ce vendredi soir en marge de la rencontre face au Red Star. Outre le clin d’œil sympathique et respectueux destiné à l’actionnaire James ZHOU, il sera aussi question de solidarité et d’altruisme grâce à une collecte organisée au bénéfice des Restos du Cœur…

AUXERRE : 2019 est placée sous l’ère du cochon dans l’astrologie chinoise. L’animal, l’un des douze signes de ce zodiaque si atypique, est annonciateur d’une période favorable et de renouveau au sein des relations à l’autre.

Il paraît, par ailleurs, que tous les natifs de ces années à l’estampille du fameux porcin possèdent beaucoup de chance dans leur vie. Serait-ce le signe d’un renouveau tant attendu pour le club sportif de l’Yonne ? On peut en tout cas l’espérer !

Cette célébration du Nouvel an chinois ne passera pas inaperçue ce vendredi aux abords et dans l’antre de l’Abbé Deschamps. Sur le terrain, les joueurs arboreront un jeu de maillots, collector, siglés à l’emblème du nouvel an lunaire. Leurs patronymes, identifiables d’ordinaire au dos de la vêture, sera écrit en caractères chinois !

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L’implication des féminines et des supporters…

L’un de ces précieux vêtements, mis en jeu dans le cadre d’un concours dont le tirage au sort a eu lieu dans l’après-midi, fera le bonheur d’un supporter.

Joignant l’utile à l’agréable, les dirigeants et joueurs du club se sont également mobilisés au profit d’une collecte alimentaire conçue par l’antenne départementale des Restos du Cœur.

Avant le match, et grâce à l’implication des féminines de l’équipe AJA/Stade, le public aura l’opportunité de faire preuve d’altruisme en déposant des produits alimentaires de première nécessité et pour bébés ainsi que des produits hygiéniques dans l’escarcelle de l’association caritative.

Un Nouvel an chinois qui augure de très belles choses pour le club le plus prisé de notre région…

 

 

 


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Entrepreneur, vous ne pouvez plus prendre le risque de ne pas connaître votre territoire ! Beaucoup d'entre vous ont déjà perçu l'énergie débordante de Vincent PACINI et son talent pour dynamiser un territoire. Peut-être avez-vous même vécu la dynamique « Yonne 2015 » ? A l'aune de nombreuses missions innovantes réussies partout en France, il nous rappelle les liens entre l'entrepreneur et son territoire. A la lecture de ses commentaires, vous allez créer encore plus de valeur pour votre entreprise dans votre environnement territorial…

TRIBUNE : Disciple de Michel GODET, Vincent PACINI est un serial entrepreneur, docteur en économie, initiateur des démarches courtes en prospective, accompagnateur de dynamiques de territoire, particulièrement réussies (Yonne, Annecy...). Il est aussi enseignant chercheur (CNAM Paris, IAE Lyon, IEP Lyon). Sa légère pointe d'accent exprime toute l'énergie, tout le dynamisme et toutes les convictions qu'il partage et essaime auprès de ses interlocuteurs. Posez-lui une problématique complexe et généreusement, dans la minute, il vous ouvre un nouvel angle de vue toujours pertinent, et trois ou quatre clés simples et puissantes pour passer à l'action…

Vincent, selon vous, il est vital pour le dirigeant, aujourd'hui, de se connecter à son territoire. Pourquoi ? 

Il y a trente ou cinquante ans, cela n'était pas vital, car une fois l'entreprise démarrée, elle évoluait dans un environnement relativement stable. Aujourd'hui, le manager se trouve, qu’il le veuille ou non, dans un « écosystème territorial » qui bouge vite, de plus en plus vite et dont les règles elle-même changent rapidement. Nous vivons dans un territoire qui a muté, or nous continuons parfois à le regarder avec les lunettes d'il y a cinquante ans.

Comment cela peut-il se traduire, concrètement ? 

Dans le petit village de Naucelle (Aveyron), à l'instar de nombreux « centres Bourg », certains commerçants n'ont pas intégré le fait que la majorité de leurs clients habituels passaient l'essentiel de leur temps hors de cette commune. Ils  ont périclité. D'autres ont compris que leurs clients passaient la journée à Rodez ou Albi. Ils ont modifié leurs horaires et inventé des services adaptés et ont retrouvé un dynamisme.

Ce constat touche également les entreprises (grands groupes, franchises, banques....) qui disposent d'un réseau d'agences réparties sur le territoire français. Les agences qui offrent les meilleures perspectives de développement sont celles qui sont bien « connectées » à leur écosystème territorial.

J'ai accompagné une entreprise qui vend des produits dans le monde entier. Son territoire comporte bien des routes, que l'on considérait jadis comme l'élément clé du développement économique. Mais, pas le très haut débit, pas l'attractivité pour les cadres supérieurs, et pas les centres de recherche ni autres services immatériels qui l'aideront à inventer les produits de demain (FabLab par exemple).

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Cette entreprise peut-elle rester sur ce territoire tout en maintenant sa performance ?

Il faut savoir qu'en France 70 % des créations d'emplois dans le privé ont eu lieu dans les sept principales métropoles.

Je comprends bien l'importance du territoire, mais quelle est la marge de manœuvre d'un dirigeant pour adapter l'écosystème territorial à ses besoins ?

Le préalable indispensable est de comprendre son territoire et de vérifier s'il lui est adapté. Trois stratégies sont possibles pour lui : celle de l'ignorance (Puisque cela a marché jusqu'alors, prions pour que ça tienne), la stratégie de l'évitement (Ce territoire n'est pas adapté à mon développement et je vais devoir le quitter). Là, c'est une question que se posait une start-up de la robotique dans un environnement rural entre Lyon et Paris. Son dirigeant a, pour sa part, pris l'initiative d'interroger tous les acteurs du territoire et de construire une solution avec eux. Enfin, la stratégie de l'adaptation : puisque je suis ancré sur ce territoire et que je dois recruter de jeunes ingénieurs peu enclins à venir tous les jours dans mon village, je mets en place des solutions de coworking, de télétravail. Dans le cas que j'ai suivi, cela s'est même traduit par des effets très positifs sur l'organisation.

Cette stratégie d'adaptation peut se décliner seule, parfois, mais bien plus souvent avec l'aide du collectif (cf. les réussites du cluster de Florence dans le domaine de la rénovation des œuvres d'art ou l'expérience de « Jazz à Vienne », ou de « SPI SOFTWARE » qui créent une dynamique et des richesses pour le territoire (cf. : le succès des dynamiques de clubs d'entreprise, comme en Artois par exemple...).

Le dirigeant peut aussi moduler les trois stratégies. Mais la clé, après s'être interrogé, est de s'y connecter de manière permanente, car son écosystème est en évolution permanente, et ce, de plus en plus vite.

Le territoire n'est-il donc qu'une  contrainte de plus à gérer, en plus de toutes les autres contraintes pour l'entrepreneur ?

Ça, c'est la version pessimiste ! En fait, se connecter à son territoire vous amène de nombreux avantages. La bonne nouvelle, c'est que le territoire est devenu un élément clé de la performance,  et bien plus que vous ne l'imaginez.

Lorsque vous vous connectez à votre territoire : vous découvrez de nouvelles opportunités, par exemple pour mieux gérer votre consommation énergétique, qui deviendra une composante forte de votre business. Ou pour gérer vos déchets, autre composante qui va vous impacter bien plus demain qu'aujourd'hui, ou encore trouver de nouveaux fournisseurs et de nouveaux clients. Lorsque vous connaissez finement votre territoire et ses entreprises, vous pouvez optimiser votre spécificité et vous démarquer auprès de vos clients.

Autre bonne nouvelle, comme vous le savez la valeur d'un panier de biens est supérieure à la somme des biens. Alors intégrez le territoire dans votre package produits et vous créerez de la valeur, tout en faisant avancer, un peu votre écosystème. Il y a des dizaines de façons de le réussir (par rapport à l'histoire du territoire, sa culture, ses richesses, musées, traditions...).

L'application : expérimentez les connaissances de votre territoire

1/ Vous êtes plutôt  un entrepreneur « présentiel » (cela signifie que votre chiffre d’affaires dépend surtout de la population et des revenus de votre territoire à l’instar d’un commerçant, un artisan, une société d'informatique locale ou une profession libérale)…

Demandez-vous :

  • Où travaillent les gens de mon  territoire (INSEE, études CCI,..) ?
  • A quelle heure rentrent-ils ?
  • Quels services j'apporte aux « pendulaires » ?
  • Mes horaires sont-ils adaptés à leurs besoins ?
  • Quels services leur changeraient positivement la vie ?
  • Suis-je prêt à proposer mes services près de la gare, à leur sortie du train ?
  • Quelle différenciation pour me rendre unique ?
  • Comment accéder à mes  clients lorsqu'ils sont en dehors du territoire ?
  • Comment capter les clients des autres territoires ?

 2/ Vous êtes plutôt  un entrepreneur « résidentiel » (cela signifie que votre chiffre d’affaires dépend surtout de la population qui passe sur votre territoire à l’instar d’un hôtelier, un restaurateur, une activité touristique ou culturelle…).

Demandez-vous :

Qu'apportez-vous de plus ?

  • Comment êtes-vous  connectés avec les  entreprises de votre  territoire qui reçoivent les touristes ?
  • Où sont les lieux de passage ? Où sont les lieux pour capter le client ? Quel est le meilleur moment ?
  • Comment vous êtes-vous connectés à d'autres entreprises et partenaires de votre territoire ?
  • Pour développer une offre à plus grande valeur ajoutée et faire évoluer l'écosystème à votre profit.
  • Pour créer un produit à plus forte valeur ajoutée en ajoutant la composante territoriale.

 3/ Vous êtes plutôt un entrepreneur de la « sphère productive » (c’est-à-dire dont le chiffre d’affaires dépend de la croissance des marchés à l'extérieur du territoire, comme une grande industrie).

Demandez-vous :

  • Où habitent vos collaborateurs ?
  • Combien de temps passent-ils dans les transports ?
  • Comment avez-vous développé le coworking, le télétravail pour augmenter la productivité ?
  • Comment traitez-vous la problématique de l'énergie ou du recyclage ?
  • Sont-elles traitées avec des acteurs du territoire ou à l'externe ?
  • Quels sont vos projets de développement ? Les menez-vous  seul, au sein de votre groupe, ou avec des entreprises locales ? Comment les détectez-vous ?
  • Quelle stratégie pour recruter les talents ?
  • Qu'est-ce qui vous manque pour les attirer et comment y répondre collectivement ?
  • Quelles sont vos demandes claires au territoire ? Comment et à qui les formulez-vous ?
  • Que pouvez-vous  lui apporter ?

Philippe CARPENTIER

Deciderjuste.com


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Haro contre la monarchie républicaine et l’idée saugrenue que tout doit être orchestré dans l’Hexagone par un homme providentiel ! Partisan de la concertation et de l’horizontalité dans la manière d’aborder la gouvernance de l’Etat, le président du Nouveau Centre a expliqué il y a quelques jours lors de sa venue dans l’Yonne, avec moult exemples, les dysfonctionnements perpétuels engrangés par l’esprit jacobin sur notre territoire. En énumérant ses effets désastreux pour les citoyens. Une façon de pratiquer la politique aujourd’hui révolue et qui ne fait plus recette aux yeux des Français, ni aux siens ! Dévoilant les contours de sa structure associative, « Territoires ! », dont le développement dans l’Yonne est assuré par Jean-Philippe BAILLY, l’ancien ministre de la Défense place la territorialité et les élus de proximité sur un piédestal…  

CHABLIS : Fin tacticien, le président de la Région normande ? A plus d’un titre, en vérité. Observateur de la société française depuis tant d’années, Hervé MORIN a réussi avec l’aisance d’un orateur aguerri qu’il est devenu au fil du temps un exercice de prise de parole participatif ne manquant ni d’originalité ni de pertinence intellectuelle.

Debout et micro en main, face à un public majoritairement composé d’élus et d’institutionnels, le président du Nouveau Centre s’est livré à une démonstration oratoire de longue haleine, non dénuée d’humour. On l’aura compris lorsqu’il évoquera par exemple que le mouvement En Marche s’inscrivait, lui-aussi, dans une initiative participative et horizontale en matière de choix de gouvernance.

« Cela a bien démarré, expliqua le tribun goguenard, surtout durant la campagne électorale. Mais, l’ennui, c’est que cet état de fait n’a pas duré longtemps ! ».

Surfant sur la conjoncture sociétale du moment et à quelques mois d’importantes échéances européennes, le leader du Nouveau Centre s’est donc lancé depuis peu dans une grande campagne promotionnelle à travers l’Hexagone.

Rendre le pouvoir aux exécutifs locaux et régionaux…

L’objectif est simple : dévoiler auprès des citoyens les contours de son nouvel outil associatif, créé en mars 2018, baptisé sobrement « Territoires ! ». Tout un symbole pour cet ardent défenseur de la ruralité et de la proximité.

« L’idée, concède-t-il, est de bâtir un corpus de réflexions issues de la contribution citoyenne favorable à notre pays afin de l’extirper définitivement du jacobinisme, facteur d’inefficacité chronique. Il est grand temps que la France se mette au diapason d’une société définie par la co-construction des idées… ».

Se faisant le chantre du modèle girondin, système situé à l’inverse de la concentration des pouvoirs placés dans la seule et unique capitale, Hervé MORIN redonne ainsi ses lettres de noblesse aux élus locaux.

« L’Etat doit assurer ses fonctions régaliennes et définir les grandes stratégies de la défense ou de la politique étrangère, persiste-t-il, mais les politiques dites de proximité ne peuvent plus échapper aux élus du terrain, qu’ils soient membres des blocs communaux, départementaux et régionaux ».

Et l’homme politique de pousser sa pensée profonde, un peu plus loin des rivages habituels, en suggérant qu’il y ait un nouveau modèle à inventer en France. Un pays spécifique où on ne cesse de doublonner les castes administratives et institutionnelles tel des strates incompressibles.

Un peu plus tard, Hervé MORIN s’interroge sur le poids des intercommunalités. « Il existe des endroits où les départements n’ont plus leur place, ajoute-t-il, je citerai pour exemple les Bouches du Rhône. Aujourd’hui, on bâtit un modèle XXL partout, sans tenir compte des services publics qui y sont assurés. Parfois, pour se rendre à la mairie, il est nécessaire d’effectuer une quinzaine de kilomètres. Certaines intercom accueillent jusqu’à 150 communes ! Cela nous échappe complètement. Je ne comprends pas ces nouveaux modèles que les technocrates nous définissent. Les Français recherchent de la proximité. Pas cet éloignement qui nous coupe des réalités du quotidien, des services publics et crée ce sentiment d’isolement ! ».

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Reprendre la main sur la gestion de l’emploi et de la formation…

Parlant de l’emploi, le président du Conseil régional de Normandie martèle qu’il est impératif de revoir le système. « Aujourd’hui, constate-t-il, les régions gèrent la formation des demandeurs d’emplois à hauteur de 80 %. L’Etat, via les services assurés par Pôle emploi de 15 à 20 %. Avec un mode opératoire peu efficace et qui se concentre sur l’enchaînement de réunions interminables. En ma qualité de représentant d’une région, je n’ai même pas la main sur le recrutement. Alors que les élus de proximité sont en contact direct avec les entrepreneurs, tout en connaissant leurs besoins… ».

Le volet de l’agriculture est tout aussi nébuleux. Gérés par les régions, les professionnels reçoivent leurs aides et subventions de l’Etat avec des retards considérables du fait de la complexité et de la lenteur administratives.

« On demande aux agriculteurs de transformer leurs méthodes de production en optant pour les filières bio et raisonnée. Grâce à des financements qui peuvent parfois attendre deux ans ! Ce qui est impensable. Quant au rôle précis joué à l’heure actuelle par la DIRECCTE qui avait autrefois les appétences économiques que l’on sait, il s’est depuis opacifié. Entraînant du doublonnage par le biais de réunions qui justifient leur existence… ».

Faire le choix entre l’Etat et le territoire, mais pas l’un et l’autre !

Défendre les idées d’une décentralisation locale passe nécessairement par une meilleure maîtrise de la politique du logement, en France. Aujourd’hui, il manque à minima un million de logements dans l’hexagone.

« Comment voulez-vous que cela fonctionne raisonnablement, questionne Hervé MORIN, quand la politique du logement est décidée depuis Paris ? Les problématiques d’un territoire à l’autre ne sont pas similaires. Là-aussi, il est souhaitable que les élus de proximité puissent avoir la main sur la stratégie à suivre. Surtout pour enrayer l’exode vécu par les zones rurales... ».

Puis, tour à tour, l’orateur aborda des sujets prégnants de l’actualité à l’instar de la désertification médicale ou de la gestion du handicap, peu mobilisateur dans notre pays.

« Pour créer un foyer destiné à accueillir de jeunes autistes dans la région que je préside, fait-il remarquer, j’ai combattu entre cinq et dix ans pour obtenir toutes les autorisations que des centaines de famille attendaient. Cela n’est plus permis dans la France actuelle. Je demande donc plus de libertés locales pour créer, innover et expérimenter… ».

 Etre capable d’inventer de nouveaux paradigmes économiques…

 Poursuivant sur le volet de l’économie, Hervé MORIN a provoqué la consternation parmi son auditoire. Lorsqu’il a relaté sa mésaventure vécue auprès de la gouvernance étatique pour soutenir le plan de modernisation des marins pêcheurs de sa contrée.

« La Région s’est engagée aux côtés de ces professionnels en totale déshérence, narre-t-il, en bâtissant un modèle leur permettant autour d’un fonds d’investissement de devenir propriétaires de leurs nouveaux bateaux (un projet global évalué à 5 millions d’euros étalé sur plusieurs années). Or, l’Etat nous a expliqué que ce montage financier n’était pas envisageable car cela était contraire aux principes européens et que de surcroît, il ne s’était jamais appliqué ! Après une perte de temps estimée à dix-huit mois, en palabres et conciliabules divers, le commissaire européen a finalement validé le projet ! ».

En résumé, et avant que ne soit expliquer le principe fonctionnel du club « Territoires ! » (lire l’article correspondant), la double question de fond que le dirigeant politique du Nouveau Centre a voulu distiller auprès de l’assistance était donc la suivante : « Pourquoi ne peut-on pas faire en France ce que l’on veut même si on est un peuple compliqué et quelles sont les institutions légitimes qui peuvent régler l’ensemble de ces problèmes de société ? ».

Peut-être que le mode participatif des clubs « Territoires ! » qui émergent aux quatre coins de notre nation apportera au fils des prochaines semaines des éléments de réponse concrets…

 

 


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