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L’Aile ou La Cuisse : « Le DOLET », un vrai restaurant ouvrier avec toute la noblesse de l’âme qui en découle
février 05, 2022Il est de ces mots quelque peu malmenés depuis ces deux dernières années. De ces mots gravés sur la façade de nos mairies, et dont le poète Paul ELUARD se targuait d’écrire son nom : liberté. C’est drôle. Mais en poussant la porte de cet estaminet à la peinture défraîchie, c’est immédiatement ce que l’on ressent. Au sol quelques carreaux sont cassés. Au mur, il y a des affiches de Saint-Vincent du siècle passé : bienvenue au DOLET !
AUXERRE : Le poêle ronronne mollement en ce jeudi hivernal, pour le plus grand plaisir des clients-copains ou des habitués. Le comptoir est en formica, star des sixties, magnifiquement évoqué dans la chanson « La Montagne » par Jean FERRAT. La facétieuse grenouille y a même élue domicile ! Sur les vitres en verre dépolie, quelques fleurs peintes d’antan par le regretté Toto….Ah ! J’allais oublier : à l’extérieur, se trouvent des toilettes à la turque d’une impeccable propreté.
Bienvenue au « Dolet », ce bistrot de quartier auxerrois, sis à l’angle des rues du port Gerbault et Étienne Dolet. Des comme ça : il n’y en a plus guère, raison de plus pour en pousser la porte, et découvrir - ou redécouvrir - cet univers bistrotier en fin de vie dans notre pays.
Le bistrotier aime ses clients : ils le lui rendent bien…
Au comptoir, c’est sieur Hervé. Avec son pantalon en Tergal tout droit sorti de feu les usines vosgiennes BOUSSAC, et son pull qu’un copain douanier a dû lui fourguer sur sa dotation, il ne manque pas d’une certaine allure. Jadis, cet avallonnais travailla au restaurant « La Courte paille » de Cussy-les-Forges. A l’époque, on y pratiquait de la vraie cuisine : patates épluchées, vraie vinaigrette, tarte aux pommes maison….
Tout cela fut chamboulé à l’aube des années 90, lorsque notre bistrotier et dame Ginette s’installèrent ici. L’équation est en ces lieux d’une grande simplicité, malgré quelques identités tout à fait remarquables : Hervé aime ses clientes et clients, qui le lui rendent bien. Chaque matin, il ouvre avant 6 heures, afin que les éboueurs débutent leur tournée par un café chaud.
Parfois, c’est vrai, il a du mal à desserrer la mollette du fût de bière. Tel Saint-Bernard, « Seb » de chez COURTOIS Bourgogne Boissons accourt.
« Un client comme Hervé, on ne peut le laisser tomber » affirme ce sympathique professionnel !
Le plus important est que cela plaise aux clients !
Bon, autant l’avouer tout de go : à l’instar de votre serviteur, Hervé de Montréal - dans l’Avallonnais et non point dans la belle province !- ne comprend pas tous les canons et subtilités de la société actuelle. Pour entretenir sa mémoire, il fait ses additions à la main sur d’anciennes liasses informatiques apportées par de gentilles clientes-secrétaires, et il n’a point de portable, car cela ne sert à rien. CQFD ! Alors un conseil, vous qui passerez par hasard, n’allez pas lui demander si il est plutôt LinkedIn ou Instagram ! Demandez-lui plutôt, d’avisés conseils le moment venu quant aux pieds de tomate !
Au comptoir, c’est selon, même si notre homme apprécie le vigneron Yvon VOCORET, qui lui livre son petit chablis, récemment tasteviné, lors du chapitre automnal au château du Clos-Vougeot. Cette jolie distinction laisse de marbre notre bistrotier, car le plus important, c’est que cela plaise aux clients ! Ce solide bon sens règne en maître dans ce petit estaminet, pour le plus grand plaisir de Marc, Philippe, Eric, Delphine, Jean-Pierre, Pascale et les autres…
Des tarifs non prohibitifs que ceux pratiqués par certaines chaînes…
En cuisine, la cheffe, c’est dame Ginette ! Sur sa gazinière quatre trous - ressemblant peu ou prou à celles de la marque ROSIERES vantée par Paul BOCUSE dans les années 70 !- elle réalise des merveilles de simplicité gourmande. Chaque jour correspond à un plat différent : saucisse lentilles, chou farci, bœuf bourguignon, poule au pot, rôti de porc au jus... En dessert : mousse au chocolat, pommes au four et chaque automne, une étonnante tarte aux coings.
La formule comprend le plat, une assiette de fromages ainsi que le dessert pour 11 euros. Avec le café : 1 euro en sus et 2,5 euros avec un « p’tit quart » de vin. A comparer avec les tarifs prohibitifs sans âme culinaire aucune, de bien des chaînes. Ici, c’est un vrai restaurant ouvrier, avec toute la noblesse qui en découle…
Se précipiter au DOLET avant qu’il ne soit trop tard !
Ce midi-là, ce fut un sauté de sanglier accompagné de pâtes et endives braisées, une assiette de fromages - toujours servie avec du beurre -, puis une exquise crème caramel à la paisible cuisson (le cas échéant, le dessert est constellé de micro-bulles). Dans sa petite salle patinée d’âme, notre homme envoie une vingtaine de couverts. A ce moment-là, mieux vaut ne pas le déranger !
« Minou, encore deux couverts » aboie-t-il avec délicatesse à la cheffe ! Et à 14 heures, on vous servira encore !
Alors, à l’instar des chanteurs BENABAR et RENAUD qui s’en vont manger « Chez les Corses », nous autres icaunais, devons-nous précipiter au DOLET. Car demain, définitivement, il sera trop tard.
En savoir plus :
Les + : sens de l’accueil, convivialité, bonne cuisine : tout y est !
Les – : le café n’est pas des meilleurs dirons-nous ! Sacré Hervé !
Gauthier PAJONA
Référence
Le DOLET
13, rue Étienne Dolet
89000 Auxerre
Fermé samedi/dimanche.
Contact 03.86.46.88.58., de 06h à 19h.
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Les petits déjeuners des employeurs à la MILO : un orchestre qui joue la symphonie de l’emploi retrouvé !
février 04, 2022Le rendez-vous est inscrit dans le marbre. Celui de Carrare, flamboyant et solide ! Immaculé de toute aspérité qui viendrait en gêner le processus. Depuis 2018, à rythme trimestriel, employeurs et institutionnels de l’Avallonnais convergent vers un lieu commun, à l’invitation de la Mission Locale, provoquant un échange constructif lors d’un petit déjeuner. Une initiative participative au service de l’emploi…
AVALLON : La formule est bien rôdée. Quasi immuable et très attendue de ses participants. Des femmes et des hommes n’ayant qu’un seul objectif en tête : faire que les jeunes générations s’insèrent sans trop de difficultés dans la vie active. Vaste programme en pleine période de crise sanitaire ! Même si le chômage suit une courbe descendante, très appréciable des observateurs depuis plusieurs mois.
Nonobstant, il n’est pas si aisé pour un jeune diplômé ou de surcroît un décrocheur de se propulser vers l’emploi. Ne parlons pas des seniors, catégorie socio-professionnelle qui peine encore à faire ses preuves dans le monde du travail alors qu’ils n’ont plus rien à prouver, cela va de soi ! Eux qui, a contrario, possèdent savoir-faire et culture d’entreprise.
Un chef d’orchestre à la baguette de cette symphonie positive : la Mission Locale…
Dans l’Avallonnais, on a donc choisi le pragmatisme pour faire bouger les lignes. La recette qui n’a rien d’alimentaire tient pourtant en une série de mots appétissants: le petit déjeuner des employeurs.
Café, thé ou chocolat, assortis de leurs inévitables croissants et viennoiseries sont devenus de précieux auxiliaires pour aborder des sujets chaud brûlant sur l’actualité du travail. En pensant avant tout à résoudre l’éternelle équation se rapportant au recrutement. Le tout servi dans un état d’esprit constructif et novateur.
Une cinquantaine d’entreprises de ce bassin attractif y participent sans renâcler. Il y a du lourd (AJ Services 89, ADN Imprimeur…), voire du très lourd (SCHIEVER, Mc DONALD’S, Banque de France, Pneu LAURENT…) parmi cette représentativité à l’écoute et ouverte au dialogue. Celui que propose la Mission Locale à la baguette de ce grand orchestre qui ne veut pas jouer de fausses notes.
Quels dénominateurs communs animent ces « musiciens » ? Le besoin d’initier des partenariats utiles et efficients, de dynamiser ce réseau informel mais omniprésent, de mobiliser les jeunes sur le marché de l’emploi. Bref : une vraie mission sociétale qui pourrait presque s’apparenter à un défi de titan !
Des chiffres qui plaident en la faveur de la MILO…
Bras armé des pouvoirs publics s’activant au plus près de la territorialité, la Mission Locale est au cœur du dispositif mis en place à destination de la jeunesse, « 1 Jeune 1 Solution », qui obtient de vertueux résultats depuis son lancement.
Le bilan de la structure est éloquent : 849 jeunes sur les mille et une personnes contactées par la MILO ont été accompagnés par ses services ; 281 jeunes ont pu bénéficier du PACEA (Parcours d’accompagnement contractualisé vers l’Emploi et l’Autonomie) ; 111 d’entre eux sont entrés en Garantie Jeunes ; 132 profitent d’un plan de formation ; 554 nouveaux contrats de travail ont été signés en 2021 et 155 entreprises ont été en contact avec l’organisme au cours de cette dernière année, en proposant 71 offres d’emploi. Pas si mal, au terme de douze mois de l’existence vécue au rythme de la pandémie !
Bien que la date de la prochaine rencontre n’a pas encore été divulguée, on imagine aisément que les adhérents de ce club des employeurs très investis au sein de leur mission se satisfont déjà de se retrouver autour de ces viennoiseries, prétexte à ingérer de la nourriture beaucoup plus consistante intellectuellement pour aborder les vrais problématiques de l’emploi.
Thierry BRET
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L’enseigne d’Avallon surfe sur sa conquête vers l’Est : SCHIEVER implante quatre supérettes en Ouzbékistan
février 03, 2022On connaît tous la conquête de l’Ouest, symbolisée par autant de westerns qu’ils soient spaghettis ou de pure tradition, fleurant bon les paysages sauvages et l’éternelle rivalité entre cow-boys et indiens. Place désormais à la conquête vers l’Est ! Telle que la conçoit depuis plusieurs années, le groupe de grande distribution SCHIEVER. Après la Pologne et le Tadjikistan, ainsi qu’un bureau d’achats en Russie, voici l’Ouzbékistan qui rejoint ce club de moins en moins restreint où l’enseigne de l’Yonne inaugure de nouveaux commerces.
AVALLON : Tachkent, cela vous parle ? Pas vraiment, à première vue. Pourtant, c’est là-bas, dans cette ville faisant office de capitale de l’Ouzbékistan, ex-république de l’URSS, que vient d’être inaugurée le 13 janvier la quatrième supérette à l’estampille de « bi1 », sous l’égide du groupe de distribution SCHIEVER. Mettant ainsi, provisoirement peut-être, un terme à la série inaugurale en cours, soit quatre boutiques marchandes ouvertes depuis le mois de décembre dans l’un des quartiers de la cette métropole, forte de ses 2,5 millions d’habitants. Une véritable aubaine pour l’entreprise dont le siège social se situe en terre icaunaise. Nouvelle contrée à ajouter à son escarcelle et surtout de belles perspectives pour la structure qui poursuit ainsi avec succès son déploiement à l’international, sur la façade orientale de l’Europe et en Asie mineure.
Directeur général du groupe, Vincent PICQ, figure emblématique de l’entrepreneuriat en Bourgogne septentrionale (il est également le président du Réseau Entreprendre sur le département de l’Yonne) a effectué le déplacement sur place afin de vivre la cérémonie protocolaire d’usage, habituellement réservée aux ouvertures de nouveau magasin.
Un projet né d’un rapprochement avec un actionnaire minoritaire local…
Si le patron de cet incontournable acteur de la grande distribution n’a pas défloré les détails stratégiques de la manœuvre, il n’empêche qu’il souhaite un développement rapide de l’activité dans le pays.
« Il s’agit de magasins ouzbeks dont les produits sont fabriqués localement pour leur population, précise Vincent PICQ, c’est en nous impliquant aux côtés de fabricants dans l’évolution des usages et en travaillant avec les producteurs locaux que nous répondrons aux besoins de la population. En particulier, avec une offre d’environ huit cents produits à marques de distributeur… ».
Le concept est né d’un rapprochement avec un actionnaire minoritaire du pays. Cette chaîne de distribution repose sur deux activités à la complémentarité évidente : le commerce de détail et dans un futur proche, le e-commerce.
Des produits locaux de qualité proposés à bas prix…
Quant à la finalité du projet, elle est louable à bien des égards : permettre à la population d’avoir accès à une alimentation locale de qualité à bas prix. Judicieux, d’autant que le pouvoir d’achat y est faible.
Mis en œuvre depuis le début de 2021, le projet qui mobilise aujourd’hui une centaine de collaborateurs sur place et une centaine de producteurs locaux (les circuits courts applicables à la mode ouzbeks !) s’est appuyé également sur des échanges diplomatiques de qualité. Lors de ses voyages, Vincent PICQ a eu l’opportunité de s’entretenir avec le vice-Premier ministre, Adham ILHOMOVICH et le ministre des Finances, Jamshid QO’CHQOROV.
Naturellement, avec cette manne d’emplois créés sur place, la venue du groupe tricolore est perçue comme très bénéfique. L’ambassadrice de France à Tachkent, Aurélia BOUCHEZ n’a pas manqué de saluer le professionnalisme de SCHIEVER qui va proposer à la population locale une offre de produits aux meilleurs prix à partir de produits locaux de qualité.
En savoir plus :
SCHIEVER à l’international, c’est huit hypermarchés « bi1 » en Pologne et quatre au Tadjikistan,
C’est un total de 15 enseignes, 188 magasins et 7 000 collaborateurs en France, Pologne, Tadjikistan et Ouzbékistan.
Thierry BRET
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Le PETR du Grand Auxerrois signataire d’un CRTE : relance et transition écologique déclinées en 160 projets !
février 02, 2022Dans la série des acronymes novateurs dont il faut désormais se souvenir de la terminologie afin de nourrir à bon escient vos conversations lors des mondanités institutionnelles, voici le CRTE ! Cela se traduit par « Contrat de Relance et de Transition Ecologique ». A l’origine de ce concept d’accompagnement de projets au plus près des territoires : l’Etat. Sa première concrétisation applicable à un PETR (diantre !) vient d’être signée ce mercredi après-midi avec le Grand Auxerrois. Décodage utile…
AUXERRE : Ca y est : le premier PETR de notre territoire vient d’être signataire d’un CRTE ! Faites circuler l’information, façon micro-trottoir dans les rues de la capitale de l’Yonne pendant un court laps de temps, et il n’est pas certain que bon nombre de nos concitoyens, même les plus férus de mots croisés ou d’anagrammes, y comprennent quelque chose quant à la signification lumineuse de ce sabir usité aujourd’hui !
Pas la peine de se munir d’un Littré ou de la dernière édition toute en couleurs du Larousse (cocorico, rendons hommage naturellement au célèbre encyclopédiste de Puisaye) pour trouver la réponse à la question la plus élémentaire qu’il soit avant de poursuivre cette saine lecture : de quoi s’agit-il précisément ?
L’absence des représentants de la Région lors de la signature…
Le PETR du Grand Auxerrois n’est autre qu’une structure de coopération établie entre cinq EPCI (aïe, cela se gâte encore – Etablissements Publics de Coopération Intercommunale -), composés de 115 communes, situées dans un bassin de vie d’un seul tenant et sans enclave. Pour faire simple, cela concerne 131 724 habitants selon le dernier recensement de la population en date de 2019.
Sous-question suivante : quelles sont les communautés de communes (les fameuses EPCI) qui en sont membres à l’heure actuelle ? C’est simple : outre l’Agglomération de l’Auxerrois, on note la présence de l’Agglomération Migennoise, la CC de l’Aillantais-en-Bourgogne, Chablis Villages et Terroirs. Enfin, de manière plus aquatique côté appellation : Serein et Armance.
Bref, ces cinq entités fédérées en PETR sont porteuses du SCOT ! C’est-à-dire, comme une évidence naturelle, du Schéma de Cohérence Territoriale de ce même Grand Auxerrois. Ce dernier est d’ailleurs en cours d’élaboration et de contractualisations.
Deux exemples concrets pour bien tout saisir du rôle de ces dispositifs : le SCOT accueille en son sein le CRTE, vedette du jour placée sous le feu des projecteurs, et le Contrat de Territoire, conclu avec la Région Bourgogne Franche-Comté.
Une Région BFC, curieusement absente de cette cérémonie protocolaire officielle réunissant dans la très belle salle du conseil de l’hôtel de ville l’ensemble des signataires de ce projet.
Cela n’aura pas manqué d’interpeller le maire-président Crescent MARAULT, interrogateur sur le sujet. A l’instar de François BOUCHER, son homologue président de l’Agglomération Migennoise, qui sera d’ailleurs nettement plus sarcastique dans ses remarques, « constatant que le département de l’Yonne était délaissé… ».
Le CETR : un contrat d’accompagnement évolutif chaque année…
Ce furent les seules banderilles jetées en pâture durant cette manifestation. Tous les participants s’accordèrent ensuite sur le bien-fondé de ce CRTE, devant accompagner la concrétisation de projets du territoire (leur nombre équivaut à 160 dossiers en 2022 selon la précision apportée par Crescent MARAULT) et de traduire ainsi un nouveau cadre de dialogue entre l’Etat et les collectivités locales.
Validé jusqu’en 2026 (soit la durée du mandat électoral de maire), ce contrat porte sur l’ensemble des politiques de cohésion territoriale, en tenant compte de la transition écologique. Nerf de la guerre de toutes les perspectives sociétales.
Ses financements proviennent de France Relance et des dotations destinées à alimenter le bas de laine des collectivités : FNADT, DSIL, DETR, etc.
Information en sus qui possède son importance : ce contrat se veut évolutif chaque année. Un avenant au contrat peut lui permettre d’ajouter d’autres projets qui n’étaient pas nécessairement identifiés dès le début de la démarche. D’où une relative souplesse dans le mode opératoire.
La passe de trois côté enjeux et lignes directrices à tenir…
Grâce à ce nouvel outil, le PETR du Grand Auxerrois va ainsi répondre à trois enjeux en matière de cohésion territoriale et de transition écologique. Le premier se rapporte à l’attractivité résidentielle et économique. Ainsi, tout ce qui concerne l’amélioration aux services et aux soins sur le territoire sera favorisé. De même le développement des équipements culturels, sportifs et de loisirs de cette zone géographique. La mobilité en version douce et propre s’inscrira dans un schéma de déplacements multimodaux. Enfin, les espaces publics (centre-bourg à revitaliser dans les villages, ilots de fraîcheur, biodiversité en milieu urbain…) seront aménagés durablement.
Secundo, la mise en valeur du patrimoine local et sa préservation intègrent les axes prioritaires de ce contrat. Réhabilitation, rénovation, aménagement : les bâtiments publics devraient connaître une sérieuse cure de jouvence et un relookage approfondi.
La culture n’est pas omise de ce dispositif gagnant/gagnant entre l’Etat et les collectivités territoriales. Un plan de mise en valeur du patrimoine culturel sera déployé. L’environnement naturel est englobé dans la stratégie.
Enfin, et c’est le troisième enjeu de ce dispositif, la transition écologique devrait enregistrer une grande bouffée d’air frais avec la valorisation de ses ressources locales autour de l’agro-alimentaire durable, la gestion de l’eau et de l’assainissement ou encore le soutien aux énergies renouvelables. On pense immanquablement à ce qui a déjà été consenti par les organismes institutionnels en faveur de l’hydrogène, poumon vert des énergies renouvelables de notre contrée.
Au plan structurel, la gouvernance de ce contrat innovant se répartira autour de deux outils de travail : un comité de pilotage, où siègeront le président du PETR (Crescent MARAULT), l’Etat (le préfet Henri PREVOST) et les représentants des EPCI signataires et un comité technique, accueillant les spécialistes opératifs de chaque entité, membre du comité de pilotage.
Tous ces acteurs devraient se réunir d’ici la fin mars pour mettre sur pied le premier comité de pilotage qui chapeautera la feuille de route. Au terme de chaque année, un bilan du CRTE sera fait avec la possibilité de délivrer des avenants dudit contrat.
Cette fois, c’est sûr : cohésion territoriale et transition écologique tiennent le haut du pavé parmi les projets des collectivités !
En savoir plus :
Les signataires du CRTE du Grand Auxerrois :
Henri PREVOST, préfet de l’Yonne,
Crescent MARAULT, président du PETR du Grand Auxerrois,
Patrick GENDRAUD, président du Conseil départemental de l’Yonne,
François BOUCHER, président de l’Agglomération Migennoise,
Mahfoud AOMAR, président de la CC de l’Aillantais-en-Bourgogne,
Yves DELOT, président de la CC Serein et Armance (absent de la manifestation),
Etienne BOILEAU, président de la CC Chablis Villages et Terroirs.
Thierry BRET
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L’économique y trouvera son compte : Jean-Marc SYLVESTRE grand ordonnateur des vœux à la mode auxerroise
février 02, 2022Le come-back auxerrois de cet esthète de l’économie s’effectuera dans des conditions peu ordinaires, aux manettes d’un plateau audiovisuel mais sans public. Qu’à cela ne tienne ! Cela ne devrait pas perturber outre mesure l’ex-responsable de l’information économique de TF1 qui en a vu d’autres tout au long de sa carrière ! Remplaçant au pied levé son confrère Jean-Pierre PERNAUT, souffrant, Jean-Marc SYLVESTRE jouera donc les présentateurs vedette de « L’Auxerrois à la Une ».
AUXERRE : Décidément, entre la Ville d’Auxerre et le vivier ultra éclectique et disponible des journalistes ayant exercé chez TF1 présents sur le marché de l’animation, le filon relationnel est inépuisable !
In fine, au soir du 09 février, nouvelle date validée par les organisateurs de la cérémonie des vœux et de la présentation des grands projets structurels de l’Agglo à dix ans, ce n’est donc plus Jean-Pierre PERNAUT qui endossera le rôle de « Monsieur Loyal » face caméras mais bel et bien l’expert es économie, Jean-Marc SYLVESTRE.
Un visage connu et reconnu dans le landerneau médiatique, universitaire ayant enseigné à la faculté de Caen à ses débuts avant de converger vers le journalisme et possédant un doctorat dans sa matière de prédilection, excusez du peu !
Editorialiste durant 22 ans sur France Inter, cofondateur de LCI, promu à de hautes responsabilités au sein de TF1, Jean-Marc SYLVESTRE est loin d’être un néophyte dans sa spécialité. Celles et ceux qui suivent ses chroniques régulières sur son blog, les ondes ou sur les plateaux de télé, où la macro et la micro-économie se dévoilent au grand public avec aisance dans le verbe et plaisir de l’écoute, en savent quelque chose.
L’économie au cœur de ce plateau de télévision ?
Désigné par l’Université Paris Dauphine meilleur journaliste de l’année 2008, ce personnage qui aime allier la pédagogie au sens de l’analyse revient donc à Auxerre, après avoir enchanté à l’époque, c’était en janvier 2017 –nous y étions ! -, le public de décideurs économiques de la Maison de l’Entreprise lors d’une mémorable conférence inhérente à la digitalisation et ses effets. Encore un joli coup de projecteur sur Auxerre, imputable à Claude VAUCOULOUX qui dispose d’un carnet d’adresse bien construit !
Au même titre qu’un Nicolas BOUZOU ou un Christophe BARBIER, Jean-Marc SYLVESTRE propose également ses services, comme tout bon communicant qui se respecte, aux organismes consulaires, entités économiques et collectivités pour animer débats et controverses. Surtout, en ce qui le concerne, sur des sujets inhérents à l’économie et à l’évolution de la société.
Sa présence, en lieu et place de JPP (de nouveau affecté par la maladie comme cela fut annoncé en décembre par la presse), n’est donc pas une surprise en soi.
Doit-on y voir, au préalable, un réajustement des items qui seront déclinés lors de ce rendez-vous en visioconférence ? Ce n’est pas impossible. La dimension économique devrait largement dominé les interventions des orateurs successifs invités sur ce plateau de télévision locale, dont les patronymes sont encore tenus au secret. Histoire de préserver l’effet de surprise et de faire le buzz positivement le jour J ?
La flèche ironique de l’élu Mathieu DEBAIN…
Quoi qu’il en soit, le changement de présentateur n’a pas tardé à faire réagir les réseaux sociaux. En particulier celles et ceux qui s’offusquent toujours de la tenue de ce grand barnum, même si l’aspect ouvert au public n’est plus d’actualité, faute à la COVID.
Ironiques, les commentaires de l’élu auxerrois de l’opposition, Mathieu DEBAIN, publiés sur sa page Facebook, prêtes à sourire, si par mégarde Jean-Marc SYLVESTRE venait à annuler sa présence en dernière minute.
« Je recommande à la municipalité de choisir la célèbre journaliste de « Cash Investigations » Elise LUCET dont l’émission enquête sur les dérives financières… ».
Sacré Mathieu ! Voilà une suggestion forte à propos pour assurer la relève, sauf que la professionnelle n’a jamais exercé ses talents sur TF1 ! Ce qui n’est donc pas le bon filon en termes de choix pour la Ville d’Auxerre !
Thierry BRET
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