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La cathédrale Saint-Etienne aux couleurs anglaises pour honorer les lauréats de la certification « Cambridge »
septembre 27, 2023Comme un trait d’union entre le séjour du roi Charles III en France et la venue du pape François à Marseille, la cérémonie de remise des diplômes « Cambridge » aux élèves du groupe scolaire Saint-Joseph-La-Salle avait cette année valeur de symbole, ponctuant une semaine riche en émotions et une année de travail ardu pour les récipiendaires. Un évènement à la fois festif et solennel, en phase avec le nom de la prestigieuse université à laquelle il est rattaché.
AUXERRE: Ce n’est pas tous les jours que l’Union Jack orne les murs de la cathédrale Saint-Etienne et que sous ses voûtes s’envolent les notes sonores et acidulées d’une cornemuse ! Comme il est de tradition, c’est dans l’enceinte de l’illustre édifice gothique que les jeunes diplômés se sont vu remettre leur précieux sésame. Une cérémonie haute en couleurs, sous la houlette de Philip GOMIS, directeur du centre d’examens Cambridge de Dijon, représentant de ladite Université en Bourgogne-Franche-Comté, honorée de la présence des différents chefs d’établissement et enseignants, ainsi que de très nombreux parents comblés de voir leurs enfants ainsi récompensés. Au total, ils sont 159 cette année à avoir validé l’examen, à des degrés divers, allant du A1 Movers pour les élèves de 6e et 5e, après une première étape et le passage du PreA1 Starters en CM2, jusqu’au prestigieux et très sélectif C1 Advanced d’envergure internationale.
L’anglais, la langue indispensable pour qui veut réussir sa vie
Des diplômes, précise Philip GOMIS, « qui émanent de l’université de Cambridge, remis au nom de son recteur et non du ministère de l’Education Nationale, ce qui nous donne entièrement le droit de le faire en ce lieu… ». Une cérémonie respectant en tous points le code de la seconde université du monde anglophone par l'ancienneté, comme la lecture d’un passage de l’Evangile ou la bénédiction des lauréats. Une bénédiction parfois très arrosée, précise d’un sourire le maître de cérémonie : « à Cambridge, l’on utilise un goupillon avec des crins d’animaux et je peux vous dire que les étudiants se prennent une douche… ! ».
Rapportant les propos échangés la veille avec le roi Charles III, qu’il eut le privilège d’accompagner dans son périple parisien : « il m’a dit : j’espère que vous expliquez aux jeunes que l’anglais est un pont entre les peuples, qui permet de découvrir le monde et ne pas avoir peur de l’autre… ».
Autant d’arguments partagés par les jeunes « Lassaliens » qui n’hésitent pas le temps de l’année scolaire à effectuer ainsi plusieurs heures de travail personnel supplémentaire par semaine, pour mieux s’imprégner de la langue anglaise et se doter d’un « passeport » aujourd’hui indispensable pour qui veut réussir sa vie professionnelle.
Que toute la ville vous entende !
C’est, après avoir remercié de leurs applaudissements parents et enseignants, que les lauréats ont reçu par groupe de six et au son de l’hymne officiel de Cambridge, leur diplôme, avant de se voir coiffés du « mortarboard », symbole de leur réussite et de toute « graduation ceremonie ».
Pas toujours facile de mettre en place le précieux couvre-chef et les conseils avisés de Philip GOMIS, sujet britannique à l’âme ô combien francophile, sont de mise : « on met le chapeau la pointe sur le crâne et on tourne le pompon de gauche à droite… ».
C’est sur les notes de l’un des hymnes les plus célèbres et les plus émouvants du monde anglo-saxon, « Amazing Grace » que s’est ponctuée la cérémonie, avant une dernière photo de groupe sur le parvis de la cathédrale. L’heure des « hip hip hip hurrah » et du « hat Throwing », chapeau tenu au-dessus de la tête ou jeté en l’air avec cette ultime recommandation de Philip GOMIS : « il faut que concrètement, tout le centre-ville vous entende… ».
Pari tenu : plus de 150 jeunes enthousiastes, d’excellence de surcroît, cela fait du bruit !
En savoir plus :
Répartition des diplômes obtenus :
A1 Movers : 51 lauréats (6e / 5e)
A2 Key : 51 lauréats (4e / 3e)
B1 Preliminary : 26 lauréats (3e / 2e)
B2 First : 18 lauréats (1ère / T)
B1 Preliminary : 4 lauréats
B1 Business Preliminary : 5 lauréats
C1 Advanced : 4 lauréats
Si vous deviez en quelques mots expliquer ce que représente cette certification « Cambridge » ?
Philip GOMIS : « Cette année en Bourgogne Franche-Comté, pas moins de 5 000 diplômes ont été validés, depuis le CM2 jusqu’au Post-bac et 143 cérémonies comme celle de ce soir s’y sont tenues. L’Université de Cambridge est l’une des meilleures à travers le monde et comporte depuis des centaines d’années un département de certification en langue anglaise qui lui est rattaché. C’est la seule université au monde qui délivre des titres diplômants valables à vie, sans date d’expiration. Il existe, à Yale notamment, des tests comme le « TOEFL », mais valables seulement deux ans. Les diplômes « Cambridge » certifient un niveau d’anglais au travers d’examens à reconnaissance internationale, comme les B2 et C1, contrairement au « Cambridge English Certificate » ou CEC, en lien avec l’Education nationale, mais non reconnus internationalement. Et d’ailleurs, j’ai pu remarquer que cette année, parmi tous les lauréats de notre région, 124 élèves avaient intégré les plus grandes universités à travers le monde… »
Dominique BERNERD
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Le parcours d’accès spécifique santé (PASS) est bénéfique à l’Yonne, pour le recteur Pierre N’GAHANE
septembre 22, 2023Le 27 avril dernier, il effectuait un déplacement important dans l’Yonne, en prenant le temps de se poser au lycée de Sens et au collège de Pont-sur-Yonne. Le voici de retour dans la capitale de l’Yonne, ce jeudi, à l’occasion de l’inauguration du Parcours d’Accès Spécifique Santé (le PASS), dans l’amphithéâtre de l’IUT Auxerre. Satisfait de se retrouver en pareille circonstance, Pierre N’GAHANE, recteur de l’Académie de Dijon, ne peut que se « réjouir de la mise en forme de ce projet », prometteur pour le territoire icaunais…
AUXERRE : Il est très aimable et souriant, le recteur de l’Académie de Dijon. Un petit mot adressé à l’un des élus qu’il croise. Une franche poignée de main et un bonjour très courtois aux représentants de la presse, avant qu’il ne gagne son siège aux premiers rangs de cet amphithéâtre de l’IUT d’Auxerre qui, dans quelques minutes, vivra l’avènement officiel de ce parcours d’accès spécifique aux métiers de la santé, le PASS dont les élus du cru attendent beaucoup.
On les comprend au vu de l’enjeu et de l’engagement de ses suiveurs. Cette grande première aura réuni tout un aréopage de personnalités du terroir et de professionnels de santé, aux alentours de 18 heures, ce jeudi après-midi.
En poste depuis mars 2022 en Bourgogne Franche-Comté, Pierre N’GAHANE est invité à la tribune pour y prendre la parole. Succédant ainsi aux deux parlementaires, la sénatrice Dominique VERIEN et le député André VILLIERS, et avant eux, la représentante du Conseil Régional Isabelle POIFOL-FERREIRA, qui avaient exposé leurs commentaires face aux invités. Il y avouera publiquement sa « relative surprise sur les caractéristiques du département de l’Yonne ».
L’effet de surprise, une fois les caractéristiques de l’Yonne analysées
Ne soupçonnant pas le caractère « rural » de notre territoire, pourtant le plus septentrional de Bourgogne et limitrophe à l’énorme poids lourd économique qu’est l’Ile-de-France, Pierre N’GAHANE n’imaginait pas que notre département ait autant de différences fondamentales et défavorables par rapport à la…Nièvre. « C’est un territoire sur lequel nous devons avoir une attention très particulière… ».
Un item que le haut fonctionnaire aura maintes fois partagé avec ses homologues et élus lors de ces immersions en terre icaunaise, « l’offre, en matière d’enseignement supérieure, est proportionnellement moins importante que dans la Nièvre ».
C’est donc ouvert à la création de nouveaux projets en lien avec l’Université de Bourgogne, permettant de renforcer les potentialités générées par l’enseignement supérieur, que Pierre N’GAHANE a assisté à ce grand rendez-vous inaugural, permettant à une trentaine d’étudiants de bénéficier d’une première année de santé, baptisée « PASS ».
Le plus faible taux d’espérance de France pour un 6ème de rejoindre la terminale !
« Nous souhaitons accompagner ces projets qui sont les bienvenus et qui possèdent de l’ambition, ajouta-t-il, nous sommes une académie avec des caractéristiques singulières : l’espérance pour un jeune qui rentre en sixième d’aboutir à la terminale est le plus faible de France. On se situe à 72 % en taux d’espérance… ».
A contrario, celles et ceux qui optent pour la voie professionnelle sont les plus importants de l’Hexagone, avec un taux de sortie le plus élevé six mois après avoir obtenu le diplôme. Les jeunes générations de notre contrée n’auraient donc pas la bosse des longues études supérieures ?!
« Est-ce une question d’ambition ou d’opportunité de l’offre disponible ?, s’interroge alors le recteur prenant son auditoire à témoin, c’est quelque chose qu’il faut regarder de près… ».
Un PASS porteur de réelle ambition et de nouvelles possibilités pour l’Yonne
Etrange paradoxe que celui-ci, en vérité. Pour autant, selon Pierre N’GAHANE, « l’initiative prise autour de cet accès au parcours spécifique de santé par le Conseil départemental de l’Yonne – le recteur se retourne alors vers Patrick GENDRAUD, président de l’exécutif icaunais et le préfet Pascal JAN assis au premier rang-, est prometteuse avec ses 33 étudiants inscrits dont huit viennent de l’Yonne… ».
Ce PASS représente aux yeux du recteur, un réel besoin d’attractivité pour le territoire d’accueil de ces nouveaux apprenants, que l’académie accompagnera dans la structuration de l’offre scolaire et universitaire.
Avec, pourquoi pas, selon lui – mais il n’en dira pas davantage dans ses propos – un élargissement de l’offre à envisager. Que l’Yonne dispose désormais de plus de possibilités en matière d’enseignement supérieur afin d’attirer des étudiants et de maintenir les siens sur son territoire, personne ne s’en plaindra !
Thierry BRET
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Le président de l’UNEC Christophe DORE à la rencontre des coiffeurs à Auxerre : inauguration et perspectives…
septembre 16, 2023Les paires de ciseaux devraient être remisées dans les tiroirs des salons : c’est une évidence chez les coiffeurs de l’Yonne qui exerçaient leurs activités ce lundi après-midi ! La réunion-débat, concoctée lors de l’inauguration du nouvel espace de l’UNEC (Union nationale des entreprises de coiffure) à Auxerre, accueillera le président national de la première organisation professionnelle du secteur, Christophe DORE. Il évoquera les enjeux d’une filière en pleine mutation économique…
AUXERRE: On ne coupera pas les cheveux en quatre mais ce n’est pas tous les jours que se déplace dans l’Yonne un haut représentant de la filière coiffure ! L’un des derniers à l’avoir fait n’était autre que le charismatique Franck PROVOST, à l’occasion d’une soirée débat économique organisée par les instances départementales de la CPME. Il y a déjà quelques années de cela : c’était en juin 2013…
Alors que ce secteur professionnel représente le second pôle de l’artisanat en France (la Bourgogne Franche-Comté recense à elle seule plus de 4 000 établissements !), il était important pour les responsables de l’UNEC (Union nationale des entreprises de coiffure) de notre contrée de profiter de la venue du « big boss » Christophe DORE à Auxerre pour y favoriser une rencontre. Un échange constructif avec les coiffeuses et coiffeurs du territoire icaunais, confrontés à la réalité économique d’aujourd’hui.
Le deuxième pôle de l’artisanat en France : la coiffure !
On imagine aisément que le président national de l’UNEC (l’organisme vieux de cent vingt ans compte plus de 6 000 adhérents et 114 antennes dans l’Hexagone) a des choses à dire tant sur l’actualité de la filière que sur ses enjeux et perspectives. Le volet de la formation devrait également au centre des débats.
Auparavant, Christophe DORE aura assisté à la cérémonie inaugurale des nouveaux locaux accueillant l’UNEC Yonne, à Auxerre au 6 de la rue de Jemmapes. Une visite d’une entreprise, « Passage Bleu », est également biffée à son agenda.
Rappelons que la coiffure représente plus de 100 100 établissements en France en 2022, employant près de 175 800 actifs dont 19 000 apprentis. Le chiffre d’affaires annuel du secteur dépasse les 6,1 milliards d’euros.
Thierry BRET
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Et si la peur changeait de camp ? Contrôles, prévention et réponses pénales pour lutter contre les violences scolaires
septembre 11, 2023Pour faire patienter les suiveurs de cette manifestation de la plus haute importance pour le milieu de l’Education nationale avant qu’elle ne débute, un buffet qui était garni de boissons fraîches et désaltérantes. Une excellente idée que vantait là, la directrice adjointe du lycée Jacques-Amyot, accueillant à Auxerre les invités dans une salle de classe surchauffée ! Qu’importe : la lutte contre la violence en milieu scolaire, assortie d’une signature de convention quadripartite, méritait bien quelques gouttes de sueur, perlant sur les fronts !
AUXERRE : Une grande première que celle-là ! Et la traduction manifeste, en cette période de rentrée scolaire, que les services de l’Etat prennent à bras le corps un sujet au cœur de l’actualité, celui de la violence dans les établissements qui accueillent notre progéniture.
Une violence exacerbée de plus en plus par les réseaux sociaux (le harcèlement) et leurs propos empreints d’incivilité et de non-respect envers autrui. Parfois, à la limite de l’insoutenable et supportable, qui peut conduire à la recrudescence de drames à l’instar du suicide de ce jeune lycéen persécuté dans un établissement de Poissy.
Le panel choisi pour cette conférence de presse – elle devait ensuite se muer en une réunion d’état-major de la sécurité relative aux questions scolaires accueillie tous les ans dans les locaux du lycée Jacques-Amyot en mode privatif – était représentatif de toutes les composantes étatiques en la matière : préfecture (participation de Clémence CHOUTET la nouvelle directrice de cabinet du préfet arrivée il y a peu), gendarmerie (avec le nouveau colonel commandant le groupement départemental de l’Yonne, Nicolas NANNI), police, autorités judiciaires avec la direction de la protection judiciaire de la jeunesse de la Nièvre et de l’Yonne, incarnée par Laurence HOUZARD, mais aussi le procureur de la République d’Auxerre, Hugues de PHILY, ravi de la mise en place d’une telle initiative.
Bref, aux côtés du préfet Pascal JAN – plutôt décontracté ayant tombé la veste à cause de la chaleur persistante et de retour à la vie officielle après quelques jours d’un salvateur repos- participaient également les acteurs de l’enseignement public et privé, dont le nouveau DASEN (Directeur académique des services de l’Education nationale), Jean-Baptiste LEPETZ., qui pour une durée de quatre ans, a succédé à Vincent AUBER, parti sous d’autres cieux et de nouvelles fonctions.
Les « chevaliers blancs » de la protection sécuritaire des élèves…
Respectant les usages protocolaires, le haut fonctionnaire de l’Etat prit soin de brosser en préambule le tableau et la genèse de ce rendez-vous, devant aboutir in fine à la signature d’une convention quadripartite. Sous l’écoute attentive de l’auditoire, dont certaines personnes prenaient scrupuleusement des notes sans qu’elles soient pour autant des journalistes.
Une convention permettant de coordonner toutes les parties signataires du document, à savoir la prévention, le traitement de la délinquance et de la violence en milieu scolaire mais aussi d’apporter une aide tangible aux familles, le plus souvent fragilisées par ce contexte douloureux visant l’intégrité de leur enfant et bien évidemment les professionnels de la communauté éducative, situés en première ligne en termes de l’observation et de la vigilance, voire de la formation à posséder pour être les premiers contre-feux.
L’air grave, le regard azuréen plus endurci au fil de ses propos, Pascal JAN le rappellera fermement en guise d’introduction : « aucune violence physique ou verbale, ni aucune atteinte aux principes de la République, en sauraient être admises dans les établissements scolaires de l’Yonne… ».
Clair et limpide dans la formulation, les doutes ne sont pas permis ! Naturellement, il était capital de matérialiser cette coopération existante par un acte fort et scriptural entre ces différents acteurs, intervenant tels des « chevaliers blancs » sous l’égide de la protection sécuritaire de tous les élèves qu’ils soient collégiens, lycéens, étudiants, voire dans les écoles du primaire.
Lutter contre toutes les formes de violences physiques et…numériques
Désormais, car le dispositif entre en vigueur au quasi instant « t » où il a été dévoilé et validé, contrôles inopinés sur le terrain et mesures visant à améliorer la sécurité des établissements de l’Yonne vont se multiplier tels de mirifiques petits pains. Afin d’éradiquer et de prévenir les conduites à risque ou illicites qui mettraient en danger l’existence quotidienne des élèves fréquentant les écoles de notre territoire.
En aparté, le préfet de l’Yonne évoqua l’origine de cette convention, partie d’une réflexion associant à la fois l’Etat, la Justice et l’Education nationale.
« Par le passé, précise-t-il, il y a déjà eu une convention. Mais, cette fois-ci, on insiste beaucoup sur les actions de prévention, de formation, mais également d'actions à visée pédagogique. Toutefois, l’idée n'est pas de stigmatiser tel ou tel établissement ou tel ou tel élève dans un établissement donné. L’idée, c’est vraiment que la communauté éducative et les parents sachent que l'Education nationale, la Justice et l'Etat travaillent de concert pour lutter contre les violences, sous toutes ses formes, qu’elles soient violences physiques, évidemment, le harcèlement ou le cyber-harcèlement, qui est malheureusement d'actualité, mais aussi tout ce qui concerne les addictions, celles aux stupéfiants ou à l'alcool en forte recrudescence sur notre territoire… »..
Une convention qui fonctionne par arborescence, avec différentes entrées et ne s’appliquant pas nécessairement dans les lieux où il y a des problèmes déjà identifiés – c’est là où se situe la nouveauté selon Pascal JAN – mais bel et bien à titre préventif et de façon inopinée un peu partout sur le territoire afin de vérifier que tout soit en règle dans l’établissement ainsi contrôlé.
A cela, ces actions de contrôle s’agrémenteront de campagnes de sensibilisation et de formation auprès du jeune public tant sur le trafic de stupéfiants (et ses dangers pour la santé) que sur le harcèlement qui fait aussi des ravages chez les adolescents.
Se voulant tout de même rassurant, le représentant de l’Etat a réaffirmé que ces violences en milieu scolaire n’étaient pas un phénomène généralisé.
« Il ne faut quand même pas non plus exagéré, soulignera-t-il, mais il est nécessaire aujourd’hui de se prémunir contre une tendance du laisser-faire. De ce point de vu là, la démarche répond à une demande sociale, à ce que les établissements scolaires soient des sanctuaires, des lieux où les jeunes puissent apprendre et gérer paisiblement leur temps d’études dans un cadre serein et sans pression, sans craindre les problèmes de l’extérieur… ».
Bref, toutes les composantes de l’Etat veillent donc au grain pour mieux rassurer élèves, enseignants et parents en multipliant ces initiatives et actions sur le terrain. La peur pourrait peut-être bien changer de camp parmi les harceleurs et les revendeurs de produits illicites, ayant choisi les scolaires comme cible numéro un…
Thierry BRET
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La voie de l’excellence serait-elle mise à mal ? La baisse des « coûts contrats » menace la formation dans l’artisanat
septembre 11, 2023Il est urgent de se poser les bonnes questions. Notamment, celles qui s’appliquent au financement durable de la pratique de l’apprentissage en France. Envisagée par le gouvernement, la baisse des niveaux de prise en charge des « coûts contrats », susceptible d’entrer en vigueur ces jours-ci, met en péril l’avenir de la formation par apprentissage selon la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Bourgogne Franche-Comté…
DIJON (Côte d’Or) : Il est vent debout, le réseau des Chambres de Métiers et de l’Artisanat hexagonal ! A l’instar de l’antenne régionale de Bourgogne Franche-Comté, il demande instamment au gouvernement de faire machine arrière et de reporter sine die la possibilité de réduire les niveaux de prise en charge des « coûts contrats », s’appliquant à l’apprentissage.
Une décision étatique qui pourrait entrer en ligne de compte dès ces prochains jours et qui ne satisfait nullement les responsables des chambres consulaires. Réaction immédiate du président de la CMA régionale, Emmanuel POYEN : « Les conséquences de cette baisse serait désastreuse pour l’outil formation de Bourgogne Franche-Comté, explique-t-il, et surtout pour nos jeunes, avec plus de 2 600 apprentis qui font de notre territoire le plus grand centre de formation par apprentissage… ».
Une baisse de 8 % du financement…
En terme clair, si la mesure entrait en application, ce serait toute la voie de l’excellence qui serait ainsi mise à mal, selon l’organisme consulaire. Mais, ce n’est pas tout : les chambres de métiers réitèrent leur appel à lancer une véritable concertation sur le financement durable de l’apprentissage dans le pays.
L’inquiétude est réelle depuis le mois de juillet. Date à laquelle l’Etat a signifié son désir de revoir la copie en procédant à une nouvelle des prises en charge. Une baisse de près de 8 % du financement des formations emblématiques de l’artisanat de premier niveau, c’est-à-dire le CAP.
Vers la fermeture des CFA de proximité ?
Si tel était le cas, cela affecterait 55 % de l’effectif des apprentis en France. En outre, cela signifierait que 57 % des formations deviendraient déficitaires. Concrètement, toutes les formations par apprentissage de la boulangerie, de la charcuterie, de la peinture, de la carrosserie, de la plomberie, de la coiffure ou encore de l’esthétique – elles sont toutes liées à un CAP – deviendraient déficitaires !
Impensable, pour les dirigeants de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat régionale : « les conséquences de cette baisse seraient absolument catastrophiques pour l’ensemble des centres de formation de nos huit départements… ».
Cela engendrerait de fait une diminution de la qualité des formations, la fermeture des CFA de proximité, la disparition de certaines formations qui accueillent peu d’effectifs – elles sont déjà fortement déficitaires -, la fin à terme de la majorité des formations qui se situent déjà dans le rouge !
Une décision en totale contradiction avec la volonté de l’Etat
Emmanuel POYEN ne comprend pas la situation. D’un côté, il y a ce besoin croissant de main d’œuvre et de compétences au sein des entreprises artisanales, les enjeux de la reprise d’entreprise et de l’autre côté le gouvernement assène un coup terrible à la voie de l’excellence. S’il choisit cette option. C’est à rien y comprendre sauf au niveau de la contradiction alors qu’Emmanuel MACRON avait affiché sa volonté il y a peu d’atteindre le million d’apprentis en France à l’horizon 2027 ! Une mesure qui serait aux antipodes de l’objectif initial fixé par le gouvernement de favoriser les premiers niveaux de formation qui possèdent la plus forte plus-value en matière d’insertion dans l’emploi.
Bref, c’est un sérieux coup de semonce qui vient d’être donné là aux défenseurs de la formation artisanale et de ses valeurs. Certes, la plupart des formations permettent de s’octroyer des marges qui favorisent le retour à l’équilibre des formations déficitaires, celles-ci étant minoritaires en France. Or, si ce numéro d’équilibriste financier est encore envisageable aujourd’hui, qui sait s’il le sera demain…
Thierry BRET
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