Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
ordre-des-experts-comptables-de-bourgogne-franche-comte.jpg
Région Bourgogne France-Comté
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Lycée Saint-Joseph de la Salle
chambre des métiers et de l'artisanat
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
Criquet Magazine
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Ordre des experts comptables de Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Il ne faut pas se fier à la première impression. Elle n’est pas nécessairement la meilleure des conseillères. La suite de bureaux traversés au pas de charge par la petite délégation qui en a visité le moindre de ses aspects ne signifie nullement que l’activité professionnelle y est absente ! C’est là toute la subtilité du télétravail quand il est réussi. D’ailleurs, chez l’assureur mutualiste régional, la productivité demeure excellente. Que l’on soit à domicile ou sur son lieu de travail !

 

AUXERRE: D’ordinaire, le siège social de la direction départementale de GROUPAMA Paris Val-de-Loire bruisse de mille sonorités. Ces signes de vie traduisent l’effervescence qui y règne.

Tapotements rapides de mains expertes sur les touches d’un clavier, réception d’appels  téléphoniques sans discontinuer afin de résoudre les besoins des sociétaires, voix des occupants qui communiquent des informations : bref, c’est le rythme de croisière d’une entreprise d’assurance et de prévoyance dans son jus quotidien.

Quarante-sept personnes s’y affairent avec âpreté et se répartissent les différents espaces prévus à leur accueil.

Or, ce n’est pourtant pas la vision naturelle qu’aura aperçue le préfet de l’Yonne Henri PREVOST lors de sa récente visite des lieux.

Accompagné de Jean-Michel LOUYER, responsable de l’unité départementale de la DIRECCTE (Direction Régionale de l’Economie, de l’Emploi, du Travail et des Solidarités), le représentant de l’Etat se sera très vite rendu compte que cette enfilade d’espaces professionnels qu’il aura franchie en compagnie de ses hôtes demeurait vide de tout occupant.

Ou presque à de très rares exceptions. Logique, seuls neuf collaborateurs de l’entreprise mutualiste exercent encore leur activité en présentiel. Parce que leurs tâches ne sont pas transposables à leur domicile.

 

 

L’épine dans le pied du télétravail : l’isolement du personnel…

 

Curieux sentiment de solitude pour celles et ceux de ces collaborateurs qui avaient les yeux rivés devant les écrans de leurs ordinateurs au passage de la délégation préfectorale. Pour autant, interrogées par le haut fonctionnaire, ces personnes affichaient plutôt avec un sourire facile de l’enthousiasme à pouvoir exercer leur métier dans ces conditions si inhabituelles. 

Mais, cet isolement est aussi vécu avec appréhension par une large frange des autres employés de la fameuse maison séculaire : celles et ceux qui restent à demeure. La vraie épine dans le pied de ce bel édifice qui se décline sous nos yeux et se nomme le télétravail.

Une activité qui est fortement encouragée depuis le retour du confinement de troisième génération par Henri PREVOST lui-même (à lire l’article consacré à ce sujet à paraître).

Conscient des aspects psychologiques que cette situation peu commune peut engendrer sur le moral de ses « troupes », le directeur d’établissement de GROUPAMA Yonne Jacques BLANCHOT (il est aussi lieutenant-colonel de la réserve citoyenne de la Gendarmerie nationale) a mis en place un système de rotation favorisant le retour avec parcimonie du personnel qui souhaite évacuer leur stress.

 

 

 

 

Ce n’est pas le seul outil dont il utilise les saines vertus. Les managers de la place s’appuient sur des plannings de présence en essayant de redonner un supplément d’âme dans ce lieu qui manque singulièrement de convivialité.

Exit la kyrielle d’opportunités où chacun des salariés pouvait allègrement célébrer une fête ou un anniversaire, partageant le gâteau et le verre d’un nectar de notre terroir !

Fini les accolades et les bises matinales entre collègues afin de se souhaiter la bienvenue : le monde du travail a perdu de sa superbe en termes de relations humaines. Même si quelques velléités de recréer une atmosphère chaleureuse réchauffent les âmes affectées par l’imprévisible.

A l’instar du corner café accueilli sur TEAMS et décliné à distance entre les collaborateurs.

 

 

Tous les indicateurs sont orientés vers le beau fixe…

 

Seul rayon de soleil dans cet univers un peu morne de tant d’absences physiques : les résultats du groupe. La productivité de l’entreprise n’a pas disparu, loin s’en faut. La qualité de service, non plus. Chacun y trouve son compte. Surtout les clients de la société assurantielle devant faire face aux problématiques, nées de sinistres automobiles.

Côté investissement, GROUPAMA Paris Val-de-Loire n’a pas ergoté sur les moyens technologiques pour équiper son personnel afin qu’il puisse exercer ses tâches dans les configurations les plus optimales.

La direction régionale a consacré une enveloppe budgétaire de 800 000 euros à la dotation des 1 600 collaborateurs en matériel numérique adéquat : écrans, unités et webcams ! D’ailleurs, d’ici peu, de nouvelles webcams seront déployées sur le territoire. 

Commentaire avisé de Jacques BLANCHOT à ce propos : « La pandémie nous a fait faire des efforts colossaux en un laps de temps record ! ».

Au mois d’octobre 2020, l’entité avait proposé à ses salariés un accord d’entreprise, reposant sur le volontariat, permettant de réguler au mieux le télétravail. Accord qui concerne le personnel en contrat à durée indéterminé (CDI), d’une ancienneté de plus de douze mois.

Cet accord a fait l’objet d’un avenant au contrat de travail des collaborateurs. Clin d’œil anecdotique mais révélateur de l’art d’anticiper les choses : GROUPAMA évoquait déjà la possibilité de mettre en place tôt ou tard le télétravail, et ce à partir de janvier 2020.

Cela se déroulait il y a dix-huit mois. Depuis, on connaît la suite…

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Loin d’être une évidence même si l’on possède des facilités à l’expression orale, la technique du « pitch » représente un sérieux raccourci pour expliquer dans un délai imparti (très court en général) les rudiments de son métier et les atouts de son entreprise. Le dirigeant de PACK SECURITE Karim BOUCHROU s’est essayé à l’exercice en dévoilant en moins de trois minutes la vocation de sa nouvelle structure PFM. Pas si simple !

 

AUXERRE : Il aura été le premier à ouvrir le bal de cette session spéciale le PDG de PACK SECURITE ! En demeurant le plus stoïque possible face aux caméras placées çà et là et aux endroits stratégiques par les équipes d’IDXPROD dans l’amphithéâtre de la Maison de l’Entreprise.

D’ailleurs, elles n’auront manqué aucune des miettes de cet exercice d’éloquence à la sauce managériale ! Une première du genre à vivre à Auxerre !

Déclinaison minutieuse de la communication visuelle des temps modernes, le « pitch » offre l’opportunité à un dirigeant d’entreprise de pouvoir convaincre un interlocuteur de la pertinence de son projet.

Le tout servi dans un laps de temps record : soit de la singulière minute pour sa forme la plus édulcorée en matière de contenu aux cinq longues minutes de causerie qui se pratiquent selon l’envergure du projet.

L’enjeu est de savoir mettre en écoute son auditoire, tout en conservant le fil d’Ariane de sa trame linguistique, additionné d’un rythme gracieux et adapté à la locution qui rappelle instantanément votre griffe ! Rien que cela !

Bref : on ne s’improvise pas à la pratique du « pitch » comme cela à la légère sans un minimum de préparation.

Le patron de PACK SECURITE 89 aura eu le privilège d’être le premier de la petite liste de chefs d’entreprise invités la semaine dernière par le MEDEF de l’Yonne et l’UIMM (Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie) à essuyer les plâtres d’un exercice oratoire où finalement il ne s’en sera pas trop mal sorti.

D’autant que Karim BOUCHROU venait présenter la nouvelle structure qu’il a portée sur les fonts baptismaux à la fin de 2019, la société PMF (Pack Facility Management).

Cette entité évolue dans le secteur de l’organisation d’évènementiels de type salons, foires et congrès à l’échelle régionale, plus précisément dans l’activité « services aux entreprises ».

D’où l’intérêt un brin légitime de bien maîtriser son discours oral en choisissant les mots justes et les intonations qui l’accompagnent avant que ces fameux « pitch » ne circulent par capillarité en boucle sur les réseaux sociaux afin de créer le buzz.  

 

Thierry BRET

 

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Le représentant de l'Etat à Sens Rachid KACI était sur le pont dès le début de la matinée ce mardi 06 avril. Il prenait part à une séance de travail sur les fondements du dispositif destiné aux demandeurs d’emploi de moins de trente ans. « 1 jeune 1 solution » favorise l’accès de cette frange de la population à l’emploi et à la formation.

 

SENS: Priorité à l’insertion des jeunes dans la vie active malgré un contexte qui est en indélicatesse avec l’emploi. L’Etat ne cesse de le marteler à grand renfort de communication depuis plusieurs semaines. Il a déployé un certain nombre de dispositifs depuis le début de la crise sanitaire en ce sens.

Le plan « 1 jeune 1 solution » est précisément l’un de ces atouts stratégiques qui favorise la mobilisation en faveur des contrats aidés.

Mardi matin, le représentant de l’Etat sur le Sénonais Rachid KACI devait en rappeler les vertus cardinales qui selon les dernières statistiques rencontrent un réel succès en France.

Soit plus d’un million d’embauches observés depuis son lancement à l’été 2020 et 500 000 contrats d’apprentissage qui ont été validés en l’espace de quelques mois. Des chiffres pertinents auxquels il faut ajouter 600 000 entrées dans un parcours d’accompagnement pour celles et ceux qui connaissent les pires des difficultés à pouvoir s’insérer.

Face à une dizaine de jeunes gens, âgés de 19 à 29 ans, d’un employeur et de son salarié en reconversion professionnelle qui apporta son ressenti, Rachid KACI s’est voulu très pédagogue et attentif aux réactions inhérentes à cet exercice testimonial concocté avec l’aide de Pôle Emploi.

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Riche d’une expérience de dirigeant et de DRH d’entreprises de plus de 1 500 personnes, Dominique BERIOT est une référence de l’approche systémique en France. Ses conférences données dans les plus grandes écoles ainsi que ses ouvrages préfacés, notamment par Michel CROZIER ou Joël de ROSNAY, sont des incontournables pour le manager d’aujourd’hui. On ne peut que recommander son « Guide systémique du manager d’équipe » paru en 2018 aux éditions Eyrolles.

 

TRIBUNE : Aujourd’hui, il nous parle d’une tâche quotidienne pour un manager : celle d’émettre une demande à un collaborateur. Souvent formulée de manière approximative, la demande constitue un enjeu au sein d’un management qui mérite d’être amélioré. Dominique BERIOT nous explique l’importance de cadrer ses demandes pour gagner en efficacité.

Dominique, selon vous, la plupart des managers ont une grande marge de progression sur une des tâches qu’ils réalisent le plus fréquemment...  

En effet, tout au long de ma carrière, j’ai été frappé par une chose. J’ai remarqué que lorsqu’un manager formule une demande à un collaborateur, celle-ci cristallise souvent une incompréhension entre les deux parties, et provoque de la déception à l’arrivée. J’ai pu observer cela malgré une implication pleine et sincère de la part du collaborateur comme du manager et j’en ai déduit que c’est la formulation de la demande elle-même qui pose problème. La situation inverse se produit également : un manager reçoit une demande et pense y répondre correctement mais le demandeur, finalement, est déçu par la réponse apportée.

 Comment expliquez-vous cet invariant qui fait perdre en efficacité ?

Ce qui provoque cette incompréhension est assez simple à comprendre, il s’agit avant tout d’un manque de clarté dans la demande. C’est-à-dire que l’objectif réel n’est pas assez ou pas du tout explicite : il est présent dans la tête de celui qui émet la demande mais ne parvient pas jusqu’à celui qui la reçoit. Il se situe à un niveau supérieur, tacite.

Prenons l’exemple d’un entretien pour illustrer le mécanisme. Un manager reçoit trois collaborateurs qui lui font part de leur envie d’évoluer professionnellement. Apparemment, les trois demandes sont similaires du point de vue du manager. En fait, pour chacun des collaborateurs, l’objectif diffère. Le premier espère se sortir d’une situation de conflit et moins subir de stress. Le deuxième escompte un revenu plus important pour satisfaire des besoins familiaux, et le dernier souhaite accéder à plus de responsabilités pour faire avancer sa carrière.

Derrière chaque demande, il y a un objectif propre difficilement décelable dès lors qu’il n’est pas clairement exprimé. Dans le cas où les motivations réelles ne sont pas comprises par le manager, il risque de mal répondre aux attentes des collaborateurs, générant frustrations, incompréhensions. Il y a une perte d’énergie et d’efficacité significative pour tout le monde.

 

 

 Il est donc essentiel d’expliciter l’objectif de niveau supérieur ?

Oui, et pour plusieurs raisons. D’abord, pour vérifier qu’il y a bien une cohérence entre la demande et l’attente réelle. Si ce n’est pas le cas, c’est qu’un autre objectif se cache au niveau supérieur. Ensuite, pour permettre à son interlocuteur de se saisir pleinement de la demande et avoir ainsi plus de chance de la voir aboutir, car il aura tendance à rejeter la demande s’il n’en comprend pas totalement le sens.

Par ailleurs, en formulant une demande claire, on agit comme libérateur d’énergie. L’autre peut mieux s’impliquer et être plus autonome s’il comprend tous les enjeux. Il y a donc plus de chance qu’il apporte une réponse adéquate. Un cadre clair favorise les actions pertinentes. Pour reprendre l’exemple cité plus haut, le manager pourra travailler avec le premier collaborateur sur un accompagnement à la gestion de conflit et envisager une évolution de la rémunération pour le second, plutôt que l’inverse.

Enfin, celui chargé de traiter la demande disposera d’arguments réels pour la faire valoir. Il sera mieux armé pour conduire le changement, notamment face à des acteurs opposés au projet. C’est toujours plus convaincant d’argumenter que de simplement rétorquer “qu’on m’a demandé de le faire” !

 

 

Pourquoi les demandes ne sont-elles pas toujours traitées ainsi ?

Parce que ce n’est pas si facile à réaliser. L’écoute n’est pas toujours au rendez-vous, ou alors des situations particulières peuvent faire obstacle à la clarté. Dans un environnement international par exemple, certains facteurs peuvent brouiller la communication.

Surtout, un manager peut avoir tendance à se projeter, à imaginer l’objectif qui se cache au niveau supérieur et se faire une idée fausse. C’est l’erreur la plus courante et il faut y être particulièrement attentif. A l’inverse, votre manager n’est pas forcément habitué à ce que vous lui demandiez d’expliquer et de justifier sa demande réelle. Mais vous lui rendez un grand service si vous le faites.

Quels conseils pouvez-vous donner à celles et ceux qui n’ont pas encore lu votre guide pour réussir cet exercice et détecter l’objectif de niveau supérieur à réaliser ?

La tendance naturelle, lorsque l’on formule une demande, est d’en expliquer les raisons et d’indiquer à l’autre la marche à suivre. Il faut parvenir à sortir de ce schéma très directif, expliquer plutôt le sens de la démarche et laisser à l’autre la liberté d’agir. Il faut orienter ses explications sur le but de la démarche plutôt que sur ses raisons.

Et dans le cas où l’on reçoit une demande, l’objectif est d’en saisir les enjeux réels.

Après des recherches, nous avons détecté que la meilleure question à poser est, en fonction du contexte : Pour obtenir quoi ? Pour aboutir à quoi ? Pour parvenir à quoi ?

L’idée est de passer du « pourquoi », qui induit la causalité, au « pour quoi », « vers quoi » afin de mettre l’interlocuteur face à sa demande. En agissant ainsi vous précisez les cibles, vous permettez la clarification des objectifs et vous permettez à l’interlocuteur comme à vous-même de mener les actions pertinentes.

 

  

L’Application

Dès maintenant : mettez-vous en situation ! Un directeur fait savoir à son chef de service qu’un collaborateur devrait se comporter autrement. Vous êtes le chef de service, comment recevez-vous cette remarque ? La demande est floue, imaginez les questions que vous devez vous poser pour la clarifier.

De quel comportement s’agit-il ? En lui demandant un changement de comportement, vous souhaitez obtenir quoi de sa part ? Tentez d’identifier l’objectif réel de cette remarque qui vous est adressée.

Cette semaine, sur cinq demandes que vous recevez ou formulez, astreignez-vous, à en traiter au moins une selon la méthode exposée le type de questionnement proposé. Augmentez le recours à cette méthode les semaines suivantes.

 D’ici un an, intégrez complètement cette recherche systématique de l’objectif de niveau supérieur à la demande, ainsi serez-vous en mesure d’améliorer le traitement ou l’émission de demandes et pourrez-vous en constater un gain d’efficacité !

Si vous souhaitez aller plus loin et apprendre à exprimer ou traiter globalement une demande, vous trouverez des réponses dans l’ouvrage de Dominique BERIOT ; il vous accompagnera de manière claire et opérationnelle.

 

Entretien réalisé par Philippe CARPENTIER

www.deciderjuste.com

Blog 16h44

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Deux jeunes femmes ont scellé une collaboration de plusieurs mois avec l’EHPAD Notre-Dame de la Providence. Elles ont signé une convention dans le cadre du plan « 1 jeune, 1 solution ». L’Etat présente ce dispositif comme une bouée de sauvetage exceptionnelle pendant la crise sanitaire. Mais permet-il réellement de lutter contre le chômage des jeunes ?

 

SENS : Le plan « 1 jeune, 1 solution » a été lancé par les pouvoirs publics en juillet 2020. Il vient en aide aux jeunes impactés par la crise sanitaire. Son terme est initialement programmé pour janvier 2021. Il avait ensuite été prolongé jusqu’au 31 mars.

A Sens, la Mission Locale annonce que depuis le début de l’année, 35 jeunes ont bénéficié de ces contrats aidés, d’une durée de 9 mois, renouvelables jusqu’à 24 mois. Dans l’Yonne, en 2020, plus de 3 600 jeunes ont profité des avantages de ce plan dont 1 559 d’entre eux au sein du Parcours d’Accompagnement Contractualisé vers l’Emploi et l’Autonomie (PACEA).

 

A quoi sert ce nouveau plan gouvernemental ?

 

En théorie, ce type de plan permet aux jeunes de se former, de combler des lacunes en termes de qualifications nécessaires pour trouver plus facilement un emploi.

Mais pour les deux jeunes sénonaises, Assia et Coline, toutes deux âgées de 20 ans, il s’agit davantage d’une passerelle.

 Assia rêve de devenir infirmière depuis trois ans mais elle compte parmi les victimes de Parcoursup. Elle souhaitait donc enrichir son dossier par une expérience concrète avant de candidater de nouveau pour une école.

Coline, quant à elle, a abandonné ses études en économie et gestion pour se consacrer à une cause plus proche de l’humain. Elle souhaitait « être utile à la cause de la COVID ». Ce dispositif constitue également un bon tremplin pour sa réorientation vers le secteur médico-social dans lequel elle aimerait finalement faire carrière.

Entre l’alternance, les contrats traditionnels et les divers contrats aidés, les entreprises disposent aujourd’hui d’un choix plutôt riche de contrats à la carte. Une aubaine également en termes de main d’œuvre à moindre coût, surtout à l’heure où l’économie est au ralentie en raison des mesures restrictives liées à l’épidémie de SRAS CoV-2.

 

 

 

 

Dario RIGOLLET, directeur de l’EHPAD considère que « surtout en ce moment de crise COVID, ce sont des emplois utiles. Sinon au niveau financier, même si l’Etat nous aide énormément, c’est bien d’avoir aussi de l’aide de ce côté-là, au niveau des emplois ».

Le gouvernement offre une aide d’un montant pouvant s’élever jusqu’à 4 000 euros aux employeurs qui embauchent un jeune de moins de 26 ans. A noter que les entreprises accueillant un alternant (en contrat d'apprentissage ou de professionnalisation) de moins de 18 ans reçoivent 5000 euros et 8 000 euros si celui-ci a plus de 18 ans.

Le directeur admet aussi que l’établissement embauche « continuellement » des jeunes stagiaires en temps normal, apprentis ou sous contrats aidés, qui ne restent pas la plupart du temps, « peut-être parce qu’à ce moment-là on n’avait pas de poste en CDI… » justifie-t-il. Les entrepreneurs ont effectivement la possibilité d’opter pour des contrats aidés depuis de nombreuses années.

 

 

L’aide aux jeunes sans qualification : une stratégie politique récurrente

 

 

Et pour cause, l’augmentation du nombre de demandeurs d’emploi, et plus particulièrement la paupérisation de la jeunesse française, n’est pas uniquement le fait de cette crise sanitaire.

Depuis plus de quarante ans, le chômage des moins de 26 ans est en constante augmentation, de 20,8 % en 2018 (contre 8,5 % pour les 25-49 ans). En 1975, ce taux n’était que de 6,9 %.

Les gouvernements successifs déploient régulièrement des plans massifs de sauvetages pour endiguer un taux de chômage et faciliter l’accès à l’emploi pour les moins de 15-24 ans pas ou peu qualifiés.

Cette cause est devenue l’un des slogans favoris de la classe politique, avec en vedette le CIE (Contrat Initiative Emploi) créé en 1995. On parle aujourd’hui du CUI-CIE pour le secteur marchand, qui fait d’ailleurs son grand retour, du CUI-CAE, qui s'adresse au secteur non marchand (transformés en PEC-Parcours Emploi Compétence), et du CIE-JEUNES dédié aux moins de 26 ans.

Ce dispositif fait l’objet d’une profonde réforme depuis ses débuts mais le principe est toujours resté le même : une aide financière à l’embauche pour les entreprises et la promesse d’un avenir aux chômeurs longue durée. Et bien que l’on constate son déclin depuis le début des années 2000 (de 600 000 contrats aidés en 2005 à 200 000 aujourd’hui), son utilisation demeure privilégiée. En 2016, 28,1 % des emplois occupés par les jeunes de moins de 26 ans étaient des contrats aidés.

 

 

 

Quelle est l’efficacité réelle du contrat aidé ?

 

 

Alors que ces mesures sont souvent critiquées depuis l’instauration des « Travaux d’utilité collective » (TUC) par Laurent FABIUS en 1987, l’Etat continue de les mettre en place. Cela signifie-t-il qu’elles répondent finalement aux objectifs fixés : soutenir l’emploi et favoriser l’insertion professionnelle ?

Dans un rapport de 2011, la Cour des Comptes signifiait que l’objectif était surtout « de lutter contre le chômage en période de basse conjoncture. Les contrats aidés, du secteur non marchand en particulier, permettent en effet de retirer temporairement des effectifs non négligeables des listes de demandeurs d’emploi ».

Une enquête de la DARES (Direction de l’Animation de la Recherche, des Etudes et des Statistiques) réalisée en 2017 confirme cette tendance.

« A court terme, les contrats aidés, particulièrement ceux du secteur non marchand, permettent de soutenir efficacement l’emploi. À plus long terme, en revanche, les effets sur l’insertion professionnelle sont mitigés » en fonction du secteur et de la conjoncture économique.

Parmi les personnes ayant réalisé un contrat unique d’insertion dans le secteur marchand (CUI-CIE), 72 % déclaraient être en emploi six mois après et 25 % s’étaient réinscrit à Pôle Emploi.

Concernant ceux qui ont effectué ce même contrat dans le secteur non marchand (CUI-CAE), seulement 49 % étaient encore en poste dans le même délai et 43 % avaient réintégré les statistiques du chômage.

« La part de ceux qui s’orientent vers une formation ou sortent vers l’inactivité est inférieure à 5 % ».  

 

Floriane BOIVIN

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil