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Auxerre, terre d’accueil d’un championnat du monde le 02 décembre : celui des maîtres d’hôtel…
mai 22, 2019Les épreuves permettant de désigner le meilleur maître d’hôtel de la planète se dérouleront le 02 décembre prochain dans l’Yonne. Cet évènement exceptionnel où convergera la fine fleur mondiale des spécialistes de cette discipline méconnue de la filière des arts de la table sera accueilli, à l’instar de la sélection des finalistes français début mai, au lycée des métiers VAUBAN. Une douzaine de nations devraient en découdre lors d’une série de quatre épreuves mettant en exergue la dextérité de ces talentueux candidats. La France sera représentée par deux concurrents, portant haut les couleurs de la Bourgogne Franche-Comté…
AUXERRE : On le subodorait depuis quelques semaines mais cette fois-ci la décision a été entérinée par les instances organisatrices de l’évènement. La finale du championnat du monde des maîtres d’hôtel ne se déroulera pas à Bordeaux, comme initialement prévue, dans le cadre du salon EXPHOTEL.
Les forces décisionnelles de ce trophée de prestige en ont décidé autrement. Elles ont porté leur choix sur la capitale de l’Yonne, après la brillante démonstration en matière de logistique et technique qu’elles ont pu apprécier lors de la phase sélective des concurrents français.
Présidée par le Meilleur ouvrier de France, François PIPALA (restaurant Paul BOCUSE), l’épreuve avait réuni une brochette de talents à l’état pur qui devaient constituer le jury de cette édition 2019. Huit professionnels de l’Hexagone multipliaient les prouesses créatives et techniques afin de séduire un jury d’exégètes impitoyables.
Quatre ateliers servaient de tests grandeur nature pour admirer la sagacité gestuelle et comportementale de ces valeureux candidats, n’ayant pas peur de se remettre en question.
La France sera représentée par deux candidats de la région…
Pour mémoire, il s’agissait d’une mise en valeur d’une table après son dressage, de la découpe de volaille devant deux clients, de la maîtrise du flambage dans la réalisation d’un dessert et de la prise de commande d’un menu imposé à appréhender dans une autre langue que sa langue maternelle.
Bref, un exercice à la puissance quatre où sortaient vainqueurs deux jeunes professionnels en devenir : la franc-comtoise Elsa JEANVOINE qui exerce ses activités à l’Auberge de la Poutre à Bonlieu (Jura) – la jeune femme est diplômée de l’école hôtelière de Poligny – et Valentin MEROT, premier maître d’hôtel de l’établissement double étoilé Michelin de Saulieu, La Côte d’Or, restaurant géré par Dominique LOISEAU.
Au-delà de cette désignation, c’est aussi la qualité de l’accueil et des infrastructures offertes par le lycée des métiers VAUBAN qui ont été saluées. Rappelons que Serge GOULAIEFF, lui-même MOF de la discipline, est l’une des chevilles ouvrières de ce grand concours international. Il avait en charge l’organisation de la phase qualificative qui réunissait les candidats français début mai.
Quant à la proviseure de l’établissement, Capucine VIGEL, elle a fait part de sa joie communicative en diffusant abondamment la bonne nouvelle par le prisme des réseaux sociaux…
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La crémerie-fromagerie aura son CAP à l’automne : le CIFA de l’Yonne oriente les jeunes vers la filière…
mai 20, 2019Sous contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, ce cursus est sanctionné par un diplôme de l’Education nationale de niveau V. Ses débouchés apparaissent multiples : les crémeries-fromageries artisanales de prime abord mais également les rayons spécialisés des grandes surfaces sans omettre la restauration. La première promotion opérationnelle dès septembre pourrait accueillir une douzaine de jeunes gens motivés par la filière.
AUXERRE : La Bourgogne Franche-Comté demeure, et de loin, une région laitière et fromagère importante. Il n’est donc pas étonnant de constater que l’un de ses centres de formation par l’apprentissage, le CIFA de l’Yonne, s’intéresse de très près aux débouchés professionnels offerts par la filière de la crémerie-fromagerie.
Dans les cartons depuis plusieurs mois, un nouveau cursus pédagogique, le CAP crémier-fromager, sera accueilli dans l’établissement auxerrois dès le mois de septembre.
Ouvert aux candidats âgés au maximum de 29 ans et possédant des appétences à exercer un métier dans cette corporation, le cursus se prépare en trois ans. La formation dispensée le sera de manière gratuite. Alors que ses bénéficiaires percevront une rémunération, de 55 % à 78 % du SMIC selon les tranches d’âge.
Orienté plus spécifiquement sur la maîtrise de l’affinage et de la transformation des fromages, ce cycle pédagogique sera assuré par des formateurs et professionnels passionnés. Le CIFA de l’Yonne mettra à disposition des équipements performants avec un laboratoire dédié à la spécialité fromagère.
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Le mandarinat à la française perdure avec l’ENA : ce système est-il capable de résoudre les enjeux de demain ?
mai 20, 2019Le débat sur la suppression de l’ENA est lancé. On a ouvert les vannes, bien françaises, du discours qui permet aux flots des opinions de se déverser dans la presse et sur les ondes. En avant le bla-bla récurrent ! Parmi les opinions sur l’ENA (Ecole nationale de l’Administration), il y en a une absolument merveilleuse qui nous est assénée comme une litote : « Cette école que le monde nous envie… ». Pas moins… et pas plus ! Car, on ne peut pas aller plus haut dans la sotte vanité…
TRIBUNE : Effectivement, nous avons vraiment matière à pérorer. Voyons la réalité française depuis 1974 : lors de l’élection de Valéry Giscard d’Estaing, il y avait 700 000 demandeurs d’emploi. Le dernier budget de l’État était alors en équilibre ; quant à la dette de la France, elle était nulle ou insignifiante. Oui, mais maintenant ?
Le nombre de chômeurs toutes catégories confondues excède les 5 millions de personnes, sans oublier tous ceux qui passent à la trappe des statistiques. La dette de la France atteint 2 200 milliards d’euros tandis que les prélèvements de l’État ont dépassé les mille milliards d’euros. Bref : la France peut prétendre au titre peu glorieux de champion du monde des prélèvements.
En l’espace de quarante ans, le pays a perdu trois millions d’emplois industriels. Le chômage des jeunes s’élève à 23 % et plusieurs centaines de milliers de jeunes sortent du système scolaire sans la moindre qualification tandis qu’un tiers des élèves qui entrent en sixième ne maîtrisent pas la lecture ! Dans le classement Pisa sur l’éducation (une référence dans le domaine), la France se situe parmi les plus mauvais élèves de l’Europe.
Ne parlons pas de la précarité ! Elle ne cesse de progresser : 80 % des nouveaux contrats pour les jeunes sont des CDD. La pauvreté touche neuf millions de personnes et elle se répercute de génération en génération.
Pourtant, ironie du sort, la classe dirigeante de la sphère politique et la haute administration sont issues depuis longue date de l’ENA, « cette école que le monde nous envie ». Il doit y avoir une erreur quelque part !
« Maintenant, je suis tranquille après l’obtention du concours d’admission… »
La critique essentielle faite à l’ENA repose sur ce constat : 70 % de ses élèves sont issus de milieux privilégiés. 10 % possèdent des origines paysannes et 6 % sont enfants d’ouvriers. Il est clair que les classes sociales sont endogènes depuis l’Antiquité. Seule la IIIème République, à ses débuts, a commencé d’inverser ce phénomène : c’est la grande époque « des hussards noirs de la République ».
Mais on passe à côté de l’essentiel. On se trompe totalement de diagnostic, on ne voit pas l’évidence.
La question est la suivante : on considère en France que les aptitudes scolaires sont la quintessence de l’homme, de l’existence, de la vie. On adoube des jeunes gens de 23 ans comme on adoubait autrefois des chevaliers, à vie. À la veille de la Révolution, Beaumarchais faisait dire par Figaro au Comte Almaviva : « Vous ne vous êtes donnés que la peine de naître… ». Avec l’ENA, on a légèrement changé le discours : « Vous ne vous êtes donnés que la peine de passer un concours. Maintenant à vous toutes les places pendant quarante ans, c’est-à-dire une carrière… ».
La Chine s’est éveillée. Mais pendant des siècles, elle a sombré dans la décadence. Beaucoup d’historiens et de sociologues attribuent cette déchéance au système mandarinal. Les mandarins passaient un concours très difficile. Il fallait, entre autres, connaître les 60 000 signes de l’écriture chinoise.
Puis les mandarins occupaient tous les postes à la Cour de l’empereur. Sur ce modèle on a créé le mandarinat français qui a pris la forme de l’ENA.
Un homme politique dit un jour à Jean-Jacques Servan-Schreiber qui proposait de changer ce système de castes par les concours : « Finalement, tu as raison. Quand j’ai réussi « l’épreuve d’admission », je me suis dit : « Maintenant je suis tranquille ! ».
Va-t-on surmonter le tsunami mondial ? Celui que représentent les technologies nouvelles et résister simultanément, à la formidable poussée industrielle et commerciale venue d’Extrême-Orient et, à l’Ouest, aux Américains dotés des GAFA, de Microsoft, de la Silicon Valley, d’une jeunesse qui ne vit que pour et par les start-up ?
Avec des mandarins français qui peuvent se dire après avoir passé un concours : « Maintenant, je suis tranquille ! ». Il est temps en effet de se poser la bonne question…
Emmanuel RACINE
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Présent sur le premier Forum de l’Emploi, décliné par la Mission Locale d’Auxerre, le spécialiste de la gestion de la relation client, télémarketing et centres d’appels est venu pallier son besoin anticipatif de main d’œuvre en vue de futures embauches. Une opportunité stratégique à laquelle participait la nouvelle chargée de recrutement de l’entreprise, Cassandre SAGET. Elle a pu y exercer son sens pratique du relationnel afin d’identifier et d’attirer de nouveaux talents…
AUXERRE : Aux côtés de l’incontournable Aurélie VALLOT – la référente historique du recrutement au sein de la structure auxerroise-, la nouvelle chargée de recrutement du groupe ARMATIS-LC a profité de l’événementiel concocté autour de l’emploi pour prendre la température de ce marché très fluctuant.
L’un des plus gros pourvoyeurs d’emploi du bassin d’Auxerre ne pouvait se soustraire à ce rendez-vous qui aura vu une forte affluence de jeunes gens arpenter les travées de la salle Vaulabelle. Dès l’ouverture de la manifestation, le stand du gestionnaire de la relation client, télémarketing et centres d’appels était déjà fréquenté.
Questionnements, interrogations, renseignements…bref, le lot de données précises qui nécessitait des réponses appropriées de la part de la nouvelle chargée de recrutement, Cassandre SAGET. Issue du milieu du travail intérimaire, la jeune femme occupe la fonction depuis le 01er février dernier.
Plus de cent cinquante nouveaux emplois créés depuis le début de 2019…
Depuis le début de cette année, ARMATIS-LC a géré l’intégration de cent cinquante compétences supplémentaires au sein de son unité de production d’Auxerre.
« Ce fut une période très faste, explique Aurélie VALLOT qui travaille à la nouvelle configuration de son poste, positionné dorénavant dans la dimension nationale du groupe, notre présence sur ce forum nous permet d’anticiper nos prochaines phases de recrutement qui sont liées aux demandes de campagnes marketing de nos clients… ».
Cette action de sourcing était donc la bienvenue pour que le groupe puisse récolter CV et autres prétentions de futurs collaborateurs susceptibles de faire carrière. 85 % des postes proposés au sein de l’entité sont en contrat à durée indéterminée.
Le site d’Auxerre, septième de ce réseau qui est opérationnel à l’international dans vingt-trois pays, est ouvert depuis une décade. Le groupe emploie aujourd’hui plus de dix mille collaborateurs et réalisait en 2016 environ 230 millions d’euros de chiffre d’affaires.
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Gil GALASSO, maître d’hôtel doublement couronné : « Les arts de la table et le service constituent notre ADN… ».
mai 06, 2019Professeur de service et accueil à l’école hôtelière de Biarritz, Gil GALASSO possède deux titres distinctifs majeurs qui honorent sa déjà longue carrière. Le dénominateur commun de ces accessits est de les avoir obtenus la même année, en 2009. Meilleur ouvrier de France en qualité de maître d’hôtel, ce docteur en histoire contemporaine et auteur de la première thèse jamais consacrée à sa spécialité possède un titre de gloire universel : celui de champion du monde. Logique qu’il soit l’un des deux garants avec son ami, le MOF Serge GOULAIEFF, de la logistique organisationnelle de ces sélections nationales, proposées pour la première fois en France. Qualificatives pour les Mondiaux de novembre, elles ont été accueillies au lycée hôtelier Vauban…
AUXERRE : L’art et la manière de la découpe à table en France à travers les siècles n’est pas simplement une thèse que notre personnage a soutenu pour décrocher son doctorat à l’université de Bordeaux Montaigne. Cet imposant travail de chercheur, ayant nécessité moult déplacements à la Bibliothèque nationale de France à Paris, représente le chef d’œuvre abouti d’une carrière. De sa réelle passion pour ce noble métier des arts de la table, plutôt méconnu du grand public.
En bon pédagogue professionnel qu’il est (il dispense ses cours à l’école hôtelière de Biarritz), Gil GALASSO en a fait un opus de quatre copieux volumes dont les férus des arts de vivre et autres exégètes de la filière se doivent de posséder parmi leurs références livresques.
Gil GALASSO travaille de concert depuis plusieurs mois avec son camarade Serge GOULAIEFF aux préparatifs de cette pré-sélection nationale. L’idée de réunir le nec plus ultra du métier, soit un panel de huit « artistes » des arts de la table, et de leur faire disputer une série d’épreuves correspond à l’un des objectifs de la structure associative : promouvoir la filière.
Sortir de l’ombre pour entrer dans la lumière…
Composée essentiellement de meilleurs ouvriers de France, l’entité exerce son activité avec obstination et perfectionnisme au service des métiers de la salle.
« Le métier de maître d’hôtel est encore trop peu connu du public, concède-t-il, mais, cela n’a rien d’anormal car cette discrétion constitue l’un des éléments de notre ADN… ».
Il existe une étrange similitude avec ce que fut autrefois la notoriété des chefs dans les années 1970. Peu médiatisés, dans l’ombre discrète et rassurante derrière leur piano, ils ont su se faire violence pour devenir de vraies bêtes de scène de la communication aujourd’hui.
Un passage obligé indiscutable qui a servi à sensibiliser toute une génération de jeunes gens ayant capitalisé dans l’exercice de ce métier.
« Etre maître d’hôtel permet de voyager très facilement aux quatre coins de la planète, poursuit Gil GALASSO, et de faire valoir sa dextérité en négociant un salaire correct. On débute en qualité de commis avant d’être propulsé vers d’autres strates plus rémunératrices : d’abord comme chef de rang, puis en devenant maître d’hôtel, avant de conclure, pourquoi pas, par le titre de directeur de salle. Et ceci entre 25 et 30 ans… ».
Les souvenirs de réunions familiales vécues à table…
Globe-trotter, Gil GALASSO bénéficiera de ce parcours évolutif dès la sortie de l’école hôtelière où il fut diplômé. Expatrié en Afrique, puis à Londres, avant de s’implanter aux Etats-Unis, il aura profité de ces séjours lointains pour s’ouvrir à d’autres cultures et philosophies.
Le retour en France se fera par le prisme de la formation et de l’enseignement. Pas étonnant que ce professionnel ait voulu transmettre les fibres de sa passion grâce à une thèse universitaire.
« L’art de la découpe à table comporte un aspect sociologique important pour beaucoup d’entre nous, argumente-t-il, même si l’approche du service est complexe et date de plusieurs millénaires. Nous gardons tous, parmi des souvenirs enfouis, le partage des aliments synonyme de réunion familiale le dimanche autour d’une volaille…C’est inscrit dans notre ADN ! ».
Il n’est pas étonnant que l’Elysée respecte ces codes de la bienséance séculaire qui forment notre patrimoine lorsque le président de la République reçoit ses hôtes de prestige dans l’un des salons feutrés afin de redorer le blason de l’Etat…
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