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Jean-Pierre RICHARD (CAPEB) : « Les artisans doivent prendre le temps de former leurs compagnons »
janvier 14, 2022C’est clair pour le président de la CAPEB et de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne. Il n’existe nulle autre alternative que l’apport bienveillant de la pédagogie pour faciliter l’intégration de nouveaux compagnons au sein d’une structure artisanale. Tout cela ne serait donc qu’une affaire de temps et de volonté ?
AUXERRE : Présent lors de la signature de la convention multipartite portant sur les fonts baptismaux « Brique par brique », concept vertueux qui associe le Conseil départemental de l’Yonne, la Fédération départementale du Bâtiment, le GRETA 89, la Fédération départementale des Travaux Publics et l’ARIQ-BTP, le nouveau président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne, et en parallèle responsable institutionnel de la CAPEB, Jean-Pierre RICHARD a fait l’éloge de la transmission des savoirs par les chefs d’entreprise.
« Dans certains corps de métiers, notamment ceux qui ont recours à une connaissance de la maîtrise technique, on ne peut motiver les nouvelles recrues qu’au travers le temps passé à leur formation… ».
Une pratique qu’adoptent de nombreux chefs d’entreprise sous couvert de la motivation et de la culture professionnelle.
« Je vois beaucoup de mes collègues entrepreneurs, petits artisans qui emploient de deux à trois salariés, prendre le temps de former leurs compagnons, devait-il expliquer à l’issue de la cérémonie protocolaire de signature.
Une démarche qui concerne également de plus en plus un public féminin, enclin à s’aventurer dans une filière artisanale devenue au fil des mois très porteuse en termes de possibilités de recrutements.
Thierry BRET
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ATOL y voit clair sur ses ambitions en 2022 : recruter 200 jeunes grâce à son propre modèle de formation
janvier 10, 2022Deux cents postes d’opticien-lunetier sont à pourvoir en ce début d’année au sein du réseau hexagonal de cette enseigne référente dans la filière. Dont sept sont à occuper en région Bourgogne Franche-Comté. Pour y remédier, le groupe dirigé par Eric PLAT innove en développant un cycle formatif en accéléré afin de faire face à la crise des vocations sur ce segment d’activité.
PARIS : Tout le monde a encore en mémoire le célèbre spot publicitaire, aux images un tantinet exotique, où était mis en scène le chanteur-aventurier Antoine qui vantait alors la qualité des produits lunetiers commercialisés par l’enseigne. ATOL : un nom qui ne cesse de résonner depuis dans notre inconscient nimbé de slogans empruntés au marketing qui savait faire mouche sur son cœur de cible.
Apparue en 1970, la marque s’est depuis imposée comme l’enseigne d’optique référente en matière de santé visuelle. En imprimant ses valeurs made in France à la suite de l’incubation de la start-up française, ABEYE.
A l’aune de cette nouvelle année, le groupe recherche deux cents collaborateurs à intégrer au sein de sa force de frappe. Deux cents postes disponibles de suite ou presque sur l’ensemble du réseau en France. La Bourgogne Franche-Comté, berceau de la conception de lunettes (le savoir-faire franc-comtois) ne déroge donc pas à la règle. Avec ses sept postes à pourvoir de suite.
Deux cents postes créés pour alimenter les 730 magasins du réseau…
Pourtant, pour faire face à la crise des vocations de cette filière, l’entreprise pilotée par Eric PLAT a conçu sa propre méthodologie lui permettant d’assurer une formation en accéléré.
Un programme pédagogique qui a été élaboré dans le cadre d’un nouveau plan stratégique, répondant à l’appellation « Accélér’Atol 2021-2026 ». L’apprentissage de la base du métier comprend ainsi l’acquisition des notions élémentaires de la vente optique, la connaissance des conseils à prodiguer à la clientèle en magasin, la maîtrise explicative d’une prescription de l’ophtalmologiste et surtout l’assurance de pouvoir réaliser une vente pour des corrections visuelles simples.
Bref, déclinable sur une semaine, ce cursus fait également l’objet d’un accompagnement individualisé et personnalisé post formation en magasin. Une initiative bénéficiant de la présence d’un coach formateur, pur produit de la maison.
« Avoir créé cette formation sur-mesure constitue un atout pour mieux attirer de nouveaux profils, hors optique, et les former à la technique de l’optique afin de pourvoir les 200 emplois proposés par notre réseau de 730 magasins partout en France, explique le PDG d’ATOL Les Opticiens, l’enseigne entend développer son réseau sur les territoires pour rendre accessible la santé visuelle et le bien-être à tous ».
Des recrutements se faisant au niveau Bac + 2…
Cette formation est autant adaptée aux personnes venant d’un bac ou BTS optique qu’une personne n’ayant pas forcément les mêmes bases du fait d’allier vente/optique.
De plus, la relation client est clairement abordée, ce qui permet d’avoir moins d’appréhension lors d’une réelle mise en situation.
Concevoir son propre cycle de formation est l’une des réponses concrètes pour attirer de nouveaux talents. Comme le confirme le président-directeur-général de l’enseigne.
« Depuis une dizaine d’années, la filière optique connaît une véritable crise des vocations et peine à recruter. Conscients qu’il est aujourd’hui difficile d’attirer de nouveaux talents dans un secteur de l’optique qui souffre d’un manque d’attractivité, nous avons créé cette formation spécifique qui permet aux personnes ayant un niveau Bac +2 (force de vente) de découvrir le métier d’opticien-lunetier et d’acquérir rapidement les bases fondamentales qui seront ensuite mises en application en magasin ».
Un procédé didactique plutôt astucieux comme on peut l’observer aussi dans le domaine de l’industrie où il n’est pas rare que les acteurs de ce pan de l’économie développent en interne leur école de soudure ou de chaudronnerie afin de combler un manque évident de main d’œuvre qualifiée.
Un métier qui n’est plus dans les radars des jeunes générations…
Pourtant, il existe en France plus de 12 000 magasins d’optique et plus de 40 000 opticiens dont 75 % sont salariés. Depuis quelques années, on observe une légère hausse de l'âge moyen pour la profession d'opticien-lunetier, tout comme un recul continu des candidats au BTS OL.
Entre 2011 et 2020, on rapporte 33 % de diplômés en moins et 70 % des titulaires de ce BTS-OL poursuivent leurs études. Seul un quart entrera in fine sur le marché du travail une fois le diplôme en poche, selon les sources diffusées par le magazine « Bien Vu ».
Il s’avère que le métier d'opticien-lunetier séduit moins les nouvelles générations à l'heure actuelle. La filière rencontre des difficultés à pourvoir de nombreux postes. D'ailleurs, le nombre d'annonces diffusées par Pôle Emploi et ses partenaires est passé de 13 303 en 2020 à 21 033, rien que pour les dix premiers mois de 2021. Gageons que l'heureuse initiative portée par ATOL Les Opticiens tende à inverser quelque peu la vapeur...
Thierry BRET
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48 heures pour séduire le jury : la patte de Scott BENIGAUD sublime la discipline des charcutiers-traiteurs
janvier 06, 2022Il l’a fait. Sous le masque, on devine le sourire. Large et lumineux comme le regard embué d’émotion de ce jeune prodige de la tradition culinaire à la française. Non seulement, Scott (un prénom insolite dans l’Yonne qui fleure bon les racines écossaises) BENIGAUD décroche la timbale en remportant le titre régional de meilleur apprenti en charcuterie-traiteur. Mais, en outre, il obtient son ticket pour la finale nationale prévue en mars.
AUXERRE: Ils ont pris un malin plaisir à concocter les différentes pièces alimentaires exposées aux yeux de tous. Dans un pur esprit de recherche de l’excellence, tout en bénéficiant des meilleures conditions pour pouvoir y parvenir. Celles fournies par le CIFA de l’Yonne, temple de l’apprentissage au cœur de cette Bourgogne septentrionale.
Voire peut-être pour en tutoyer un insondable paroxysme intérieur, comme le suggérera dans ses propos le toujours très lettré et philosophique Marc LABARDE, sémillant porte-étendard de ces épreuves honorifiques conçues à la gloire de l’artisanat.
Engagement et déclinaison des savoirs auront donc été au rendez-vous du énième challenge, devant sublimer une filière professionnelle qui n’a plus à faire ses preuves auprès de la jeunesse volontariste.
Embrasser la carrière de charcutier-traiteur n’a rien d’aléatoire et ne souffre d’aucune improvisation possible. Il faut posséder cette fibre vibratoire qui offre parfois l’occasion de se surpasser pour toucher le Graal.
Un talentueux jeune homme en provenance du CFA de Marzy…
Ainsi ces quatre valeureux candidats, déjà vainqueurs des qualifications départementales, n’ont éprouvé guère de difficulté pour se plonger dans le copieux menu du jour à réaliser sans trop de fausses notes dans un délai imparti de quarante-huit heures au centre de formation auxerrois. Deux jours de labeur, juste au sortir de la période festive et de ses réveillons, auront tôt fait de remettre les idées en place de ces jeunes gens, ayant l’âme de la compétition dans le sang.
Pas facile de composer entrée, plat, dessert et quelques mignardises servant d’agréments décoratifs en un laps de temps si court en pensant séduire l’impitoyable jury de ce concours de meilleur apprenti de France ! Des juges qui auront pris du temps avant de se prononcer sur le verdict, délibérant longuement entre eux pour ajuster au centième près la note la plus conforme à leur degré d’exigence.
Et à ce petit jeu-là, c’est le Nivernais, issu du CFA de Marzy près de Nevers, Scott BENIGAUD qui aura su tirer les marrons du feu. Il devient lauréat régional de cette cinquante-et-unième édition et futur représentant de la Bourgogne Franche-Comté aux finales nationales de la discipline, concoctées dans le cadre prestigieux du Salon international de l’Agriculture, porte de Versailles à Paris. Cela méritait bien quelques vigoureuses accolades à l’issue de la remise des prix à laquelle participaient les responsables du CIFA, Michel TONNELLIER, son président et Marcel FONTBONNE, son directeur.
Thierry BRET
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Les femmes s’épanouissent aussi dans le monde du travail : l’auteur Jean-Eric FRAY les a rencontrées
janvier 03, 2022Une table ronde a réuni courant décembre la sous-préfète de l’arrondissement d’Avallon, Cécile RACKETTE, Virginie LAGERBE, alchimiste en couleurs naturelles et Eric CAMPOY, directeur de l’Office Auxerrois de l’Habitat. La femme et son épanouissement professionnel étaient au centre de ce débat, proposé en marge du Congrès régional de la Jeune Chambre Economique…
CHARNY-OREE-DE-PUISAYE : Jean-Eric FRAY a rencontré trente-et-une femmes de la région Bourgogne Franche-Comté. Il les a interrogées sur leur parcours professionnel. Ces rencontres sont la trame de son livre « Les Enjouées », publié par « La Huppe Messagère ».
Préfacé par Sonia ROLLAND, l’ouvrage a pour sous-titre : « La joie des femmes actives ». Jean-Eric FRAY justifie ces mots venus renforcer le titre. Il affirme avoir ressenti chez chacune une joie et une fierté certaines.
Tel est le point commun à toutes ces dames appartenant à tous les univers professionnels. C’est là l’intérêt de la démarche. Pour chacun des 31 métiers sélectionnés, Jean-Eric FRAY a cherché une femme acceptant de répondre à ses interrogations.
Deux beaux exemples féminins de vraie réussite…
Virginie LAGERBE avait l’envie de « faire autre chose » de sa vie professionnelle : elle a donc réalisé un bilan de compétences. Elle a créé son métier et l’a imposé. Elle se définit comme coloriste utilisant de la peinture végétale. « Je prends du troène et, en fonction des supports, j’obtiens des teintes différentes » explique-t-elle simplement.
Cécile RACKETTE se souvient que, dans son école, il y avait « sept filles sur 107 étudiants ». Elle dit avoir travaillé dur et ainsi développé une assurance forte. Sa rigueur, son sérieux, sa capacité de concentration en découlent. De la magistrature, au Parquet, elle est passée ensuite à la préfectorale où elle s’épanouit, grâce à la diversité des rencontres et sujets traités.
Quelle fonction a la préférence ?
Directeur de l’OAH, Eric CAMPOY rapporte que, sur 140 personnes, on trouve une moitié de femmes. Il y en a une sur quarante à la régie travaux. Le rapport est inversé pour les métiers de contact ou les fonctions administratives. « Pour ce qui me concerne, j’ai été recruté par une femme maçonne, une véritable exception », témoigne-t-il.
Cécile RACKETTE estime quant à elle à 30 % la part de sous-préfètes. « Nous devons être joignables et disponibles en permanence » souligne-t-elle. Chacun comprend que cela soit difficile à concilier avec la présence de jeunes enfants au foyer. Le parcours professionnel est aussi choisi par chacun en fonction de ses choix de vie.
Depuis des décennies, en France, tout recrutement de salarié est ouvert à toutes les candidatures, masculines ou féminines. Les conditions salariales sont identiques pour un même poste. Une entreprise ne peut jamais que choisir parmi plusieurs candidats.
Les exemples évoqués témoignent de reconversions réussies. Un progrès ne consisterait-il pas tout simplement à accepter plus facilement la mobilité professionnelle parce que la vie n’est pas la même selon que l’on ait 25 ou 50 ans ? La souplesse gagnée profiterait autant aux dames qu’aux messieurs !
En savoir plus
https://www.leslibraires.fr/livre/18777666-les-enjouees-la-joie-des-femmes-actives-jean-eric-fray-huppe-messagere
Thierry CARABIN
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LDS resserre les mailles de son filet dans l’Yonne : le Chablisien nouveau secteur synonyme de développement
janvier 03, 2022Petit à petit, l’oiseau fait son nid, précise le dicton. Depuis 1979, date de sa création, le groupe d’expertise comptable, d’audit et de conseil a su appliquer à lui-même le fameux adage, étendant de manière progressive son influence en Bourgogne Franche-Comté. L’ouverture de l’agence de Chablis ne fait que corroborer la règle…
CHABLIS : Un emplacement idéal. Juste en face de l’Hostellerie des Clos ! On ne peut rêver mieux en matière de voisinage. Et de zone de convergence agréable pour attirer les adeptes de la curiosité ! D’ailleurs, ils sont nombreux dans la commune ayant vulgarisé aux quatre coins de la planète la production vineuse de l’Yonne à cheminer vers ce nouvel emplacement commercial.
Depuis son ouverture officielle survenue le 01er octobre dernier, la vitrine qui fait office de point d’accueil privilégié du cabinet LDS à Chablis voit chaque jour son lot de prospects mais aussi de clientèle fidélisée. Surtout en cette période de bilans et de fin d’exercice pour les entreprises qui doivent rendre des comptes. Alors, pousser la porte de cette nouvelle agence s’avère utile et d’une évidence absolue.
En l’espace de quelques mois, entre mars et septembre, le local accueillant les bureaux de LDS a pris forme. Fonctionnel, ergonomique, aux couleurs chatoyantes, pratique : bref, de quoi satisfaire la petite équipe de trois collaborateurs qui y exerce au quotidien ses savoir-faire.
De réelles perspectives de développement sur le Chablisien…
Présent à Auxerre, à Sens et à Tonnerre, ce groupe indépendant qui s’articule aujourd’hui sur les compétences de plus d’une centaine de salariés en matière d’expertise fiscale, d’audit et de conseil, a souhaité ajouter un maillon supplémentaire à la chaîne, le liant avec l’Yonne. A Chablis, cité universelle où rayonne le monde de la viticulture.
« Nous avons observé qu’à peu près un tiers de notre clientèle était basé sur Chablis ou dans son périmètre, constate Sophie DESCHAMPS, aux manettes directionnelles du cabinet sur notre territoire depuis quelques années. Donc, il nous a paru important d’optimiser cette présence en y posant nos jalons… ».
De la chance, LDS en a eu. En dénichant ce lieu unique qui autrefois accueillait un pôle financier et reconnu dans la place. Une aubaine qui une fois les travaux de réhabilitation exercés devrait permettre de consolider davantage le chiffre d’affaires de ce groupe régional sur le secteur.
Trois personnes y reçoivent celles et ceux ayant des besoins explicites en matière de tenue des comptes, de bulletins de paies, de déclarations sociales. Un expert-comptable propose ses services. Entre droit social et droit des affaires, protection des dirigeants et des collaborateurs : chaque professionnel y exerce sa spécialité.
Une future implantation à Sens courant 2022 ?
LDS devrait toucher ainsi toutes les castes socio-professionnelles présentes dans la localité. De l’artisan au commerçant, du viticulteur à l’agriculteur. Sans omettre l’industriel ou le libéral. Et se développer, inéluctablement.
Jamais le credo de l’entreprise, « l’accompagnement du client comme priorité », n’a été aussi visible et palpable avec la découverte de ce site et ses quatre bureaux.
Un concept qui pourrait faire florès cette année peut-être du côté de Sens où le cabinet est pourtant déjà bien implanté. La recrudescence de l’activité justifie cela, selon les explications fournies par Sophie DESCHAMPS. On ne demande plus qu’à voir !
Thierry BRET
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