Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743
Les ordonnances MACRON se dévoilent avec leurs subtilités aux adhérents de la CPME de l’Yonne
décembre 08, 2017Partenaire privilégié des créateurs et des dirigeants de PME/TPE, les juristes du cabinet d’expertise comptable CERFRANCE ont décortiqué jeudi soir les principes fondamentaux des ordonnances MACRON face aux représentants de la Confédération des petites et moyennes entreprises de l’Yonne (CPME). Conférant une sécurisation optimale des accords collectifs, ces textes ont été adoptés le 24 septembre dernier par les législateurs. Ils régissent aujourd’hui, après quelques modifications, l’univers du travail en France. Leur contenu méritait une explication de texte approfondie au plan juridique, selon le président de la CPME de l’Yonne, Olivier TRICON...
AUXERRE : « Ces ordonnances répondent à un seul objectif : faciliter le dialogue social au cœur des entreprises à l’avenir... ». Sybille BOURGEOIS, responsable des agences d’Auxerre, de Saint-Fargeau et de Toucy, pour le compte du cabinet d’experts-comptables CERFRANCE, résume en guise de préambule avec ces quelques mots les principes vertueux de ces fameuses ordonnances impulsées par le Président de la République, Emmanuel MACRON. Des écrits vedettes au centre de tous les intérêts de cette soirée conférence qui a été organisée au bénéfice des membres de la CPME de l’Yonne.
Ecouter les préconisations et les conseils d’un cabinet spécialiste du droit…
Alors que les thèmes des futures conférences furent très succinctement esquissés par le leader du syndicat patronal, Olivier TRICON, lors de son propos liminaire (le bitcoin, la gestion du stress…des sujets évoqués dès le premier trimestre 2018) ; les participants de ce rendez-vous pratico-pratique s’immergèrent très vite dans le dossier du jour : les subtilités applicatives des ordonnances MACRON avec leurs cas particuliers.
Certes, les deux cents adhérents de la Confédération des petites et moyennes entreprises ne s’étaient pas mobilisés en nombre pour assister à cette intervention instructive et néanmoins vulgarisée mais la plupart des personnes présentes annotaient beaucoup d’informations sur leur bloc-notes dès qu’un renseignement précis trouvait grâce à leurs oreilles.
Spécialistes du droit du travail, gestionnaires de 30 000 bulletins de paie délivrés à l’année, les professionnels du cabinet, se confortant également sur l’analyse avisée de Me Fabien KOVAC, avocat, ont ensuite point par point passé au crible l’ensemble des aspects applicatifs de ces ordonnances. Un exercice de valeur ajoutée qui devait traduire le bien-fondé de cet accompagnement et des conseils prodigués aux entrepreneurs.
Découverte de nouveaux outils pour les représentants de la CPME…
Tour à tour, les trois juristes de CERFRANCE expliqueront cet enchaînement de textes dont chacun des chefs d’entreprise doit s’approprier dorénavant au quotidien. Ces ordonnances, facilitatrices dans le cadre de négociations des accords d’entreprise, engendreront l’avènement du CSE, le Comité social économique. Un autre outil, l’observatoire sur le dialogue social et la négociation pour les PME, opérationnel depuis la fin novembre, devrait progressivement s’étendre à l’ensemble des départements de l’hexagone. Son rôle est d’optimiser les négociations au cœur des petites entreprises, avec un secrétariat général exercé par la DIRECCTE.
Quant à l’intérêt de ces accords d’entreprise, il aura suscité de longs commentaires des participants à cet échange constructif désireux d’en connaître davantage sur l’évolution du Code du Travail en France. Reste que la qualité du dialogue social existant dans l’entreprise demeurera un axiome primordial à la réussite de ces accords…
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
« Alliance Entreprise » : les entretiens avec les chargés d’affaires de la Banque Populaire BFC se digitalisent…
décembre 06, 2017Leader sur le marché des entreprises, l’établissement bancaire déploie depuis quelques jours une application de conseils qui devrait révolutionner les échanges et préconisations avec les responsables de PME/PMI. Disponible sur tablette, cet outil digitalisé a pour objectif de guider et personnaliser la conduite des entretiens entre le chargé d’affaires et le dirigeant de société. Interactifs, simples, conviviaux et efficients, ces moments de partage privilégiés ont la particularité de ne plus se dérouler en face à face mais côte à côte…
AUXERRE : Imaginée pour créer de la valeur ajoutée en temps réel lors des entretiens entre les acteurs de l’économie et ses chargés d’affaires, la nouvelle application de conseils « ALLIANCE Entreprise » de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté offre une présentation dynamique, synthétique, voire ludique, des principaux services et ingénieries déclinés par l’établissement bancaire.
Grâce à des contenus informatifs sans cesse réactualisés, le chargé d’affaires de la première structure bancaire à intervenir auprès des entrepreneurs de PME/PMI en France peut apporter des réponses concrètes et personnalisées à son interlocuteur. Testé auprès de 500 entrepreneurs, « ce concept numérique représente un indéniable atout pour réaffirmer les engagements de la banque vis-à-vis des entreprises », selon Jean-Yves COGNARD, directeur du marché des entreprises.
Des choix d’accompagnement judicieux pour décliner des stratégies adaptées…
Avec le concours de ce nouvel organe de prise de décision, la Banque Populaire entend confirmer son statut de partenaire idoine auprès des PME avec un taux de pénétration global de 41 %. Taux qui s’est d’ailleurs renforcé de plus de 3 % sur l’exercice 2017 selon l’étude KANTAR TNS, dédiée aux milieux bancaires et à leurs approches du traitement de la gestion des petites et moyennes entreprises.
« Nous soutenons les initiatives de l’économie territoriale en accompagnant les entrepreneurs dans leurs projets de croissance externe ou à l’international, explique Jean-Philippe BEZIN, directeur de centre d’affaires de l’Yonne, aujourd’hui, trois entreprises sur cinq de Bourgogne Franche-Comté sont clientes de notre établissement… ».
Soit 85 000 clients issus des entreprises sur la région, ce qui permet à ce groupe d’intégrer le clan très hermétique des banques leader avec 66 % de taux de pénétration. Quant au marché de l’Yonne, il représente plus d’1,5 million d’euros de chiffre d’affaires au niveau des PME pour un portefeuille de 700 entreprises qui sont suivies au quotidien par le centre d’affaires départemental. Parmi les secteurs dominants, citons l’agro-alimentaire avec ses composantes de l’agriculture, de la viticulture, la coopérative et les entreprises de transformation.
Forte de cet enracinement régional, la banque dévoilait l’année dernière sa nouvelle structure d’accompagnement personnalisé, « BFC Corporate », un concentré d’expertises dédiées aux entreprises dans les domaines de la croissance, de la performance, de la rentabilité et de l’optimisation. Cette marque est complémentaire de « BFC Croissance », autre filiale du groupe BFC, ayant pour but de prendre des participations au sein des entreprises en croissance jusqu’à un million d’euros.
Cette présence de tout premier plan s’illustre également à travers le milliard d’euros de crédits accordé chaque année aux entreprises et aux professionnels.
Une approche dynamique de la relation professionnelle dédiée à l’entreprise…
Le second groupe bancaire français, BPCE (Banque Populaire Caisse d’Epargne), n’hésite pas à dévoiler ses propres chiffres lors de ces entretiens avant-gardistes avec ses interlocuteurs au cours de ces rendez-vous. Avant de débuter l’échange avec l’entrepreneur qui s’articule autour de l’analyse approfondie des chiffres remis en amont par ses soins, le chargé d’affaires s’assied aux côtés de la personne, innovant ainsi avec les protocoles habituels.
« Avec eux, nous allons parler de leur activité globale, de l’évolution de leur chiffre d’affaires, des deux derniers exercices, de leur marge, tout cela avec des questionnements et des explications pour une meilleure compréhension financière de la vie de leur société, explique Jean-Philippe BEZIN, l’utilisation de ce support tactile donne du rythme à cet entretien et de l’originalité… ».
Les principaux chiffres du bilan de la société seront présentés sous la forme de tableaux et de camemberts. Introduisant ensuite les commentaires avisés du chargé d’affaires qui peut s’appuyer sur une foultitude de services permettant de mieux structurer les attentes de l’entrepreneur.
Au terme de deux heures d’entretien, uniquement sur rendez-vous, les chargés d’affaires de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté espèrent aussi conquérir de nouveaux marchés, tant en taux de pénétration (conquérir de nouvelles entreprises) qu’au niveau des parts de marché avec la croissance du crédit.
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Portée sur les fonts baptismaux de la création entrepreneuriale le 27 mars 2014, cette société par actions simplifiées (SAS) de MILLY, bourgade proche de Chablis, est aujourd’hui l’une des rares structures sur ce segment d’activité à proposer une alternative originale d’interventions matérielles destinées aux professionnels de la vigne dans leurs travaux d’entretien. Broyage de serments, rognage, épandage de traitements phytosanitaires…la SAS, dirigée par Ludovic BARAT, lui-même cogérant du domaine viticole éponyme avec sa sœur Angèle, et responsable de la CUMA de la Côte de Léchet, poursuit son parcours professionnel sans l’ombre d’une fausse note. L’embauche récente d’un collaborateur aura été nécessaire en vue d’amplifier le potentiel de cette entité…
CHABLIS : Se définissant comme une entreprise de prestations de services viticoles, la SAS JANE doit son acronyme aux prénoms des enfants de la famille BARAT. Elle réalise depuis sa mise en fonction de nombreux travaux mécanisés qui se destinent aux professionnels du vignoble local.
Si le chiffre d’affaires (non communiqué par le chef d’entreprise) se situe néanmoins dans une courbe de progression ascendante confortant ainsi les axes stratégiques déclinés depuis le démarrage de l’entité, c’est qu’il traduit le besoin de nouveaux services à prioriser vers des viticulteurs qui ne peuvent se résoudre à tout faire par eux-mêmes, faute de temps. Voire par absence de moyens mécaniques pour certains.
Une excellente connaissance des besoins des vignerons…
S’inspirant de ce qui se pratique depuis plusieurs années avec succès dans le Bordelais ou plus près de chez nous, aux confins de la Bourgogne Franche-Comté et de Rhône Alpes Auvergne, le Beaujolais, Ludovic BARAT, lui-même co-gérant du domaine familial depuis 1993, a su très tôt appréhender les attentes réelles des viticulteurs face aux problématiques exigeantes de l’exploitation de parcelles.
Testant sa propre offre de services au sein du domaine, qui est par ailleurs l’un des clients essentiels de la jeune SAS, Ludovic décide de se projeter plus en amont en initiant son concept d’interventions mécaniques vers ses coreligionnaires. Outre des travaux usuels et non exhaustifs dans les vignes, la SAS JANE conçoit également l’épandage de traitements phytosanitaires ainsi que les opérations de labour. Au moment des vendanges, la jeune société propose ses services en mécanisant celles-ci.
De l’embauche nouvelle et un parc matériel qui s’agrandit…
Devant l’affluence des demandes d’intervention, Ludovic a eu recours à la création d’emploi. Un poste de chauffeur de tracteur a été créé cette année dans un esprit pragmatique de temps partagé, entre les activités propres à la SAS à 80 % ; le reliquat revenant au domaine BARAT qui exploite 22 hectares de vignes réparties en dix hectares de premier cru, autant en chablis et deux en petit chablis. L’établissement de MILLY produit 70 000 bouteilles annuellement dont 60 % s’exportent vers les destinations classiques du marché chablisien : Etats-Unis, Canada, Pays de l’est, Brésil et Europe continentale.
L’expansion économique devenant réalité, le président de la SAS JANE a acquis un deuxième tracteur pulvérisateur cette année, complétant ainsi sa gamme d’engins mécanisés. Elle est aujourd’hui l’une des rares entreprises de prestations de services viticoles dans l’Yonne et entend bien accroître encore son leadership à l’avenir. Tout en bénéficiant des avantages d’un matériel à la pointe de la technologie. C’est aussi en cela que le concept décliné depuis 2014 par la SAS JANE est innovant et séduit…
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Les entrepreneurs potentiels de l’Avallonnais trouvent une écoute favorable auprès de la CEA et ses partenaires…
novembre 27, 2017Devenir chef d’entreprise ne s’improvise pas ! Le cheminement du porteur de projet, s’il ressemble parfois à un parcours du combattant hérissé d’embûches, repose sur un balisage affiné de connaissances et méthodologies ponctuées par des étapes incontournables à la réussite. Lors de l’ultime session explicative concoctée dans le cadre de la Semaine régionale de la création/reprise d’entreprise en Bourgogne Franche-Comté, la Chambre économique de l’Avallonnais (CEA) s’est adjoint les bons offices des partenaires institutionnels et professionnels légitimes pour éradiquer les incertitudes planant encore au-dessus des têtes de ces néo-entrepreneurs en quête d’informations pratiques…
AVALLON : Après vingt-et-une séances similaires organisées sur le territoire régional, la Semaine de la création/reprise d’entreprise a donc trouvé son épilogue à Avallon, ce vendredi 24 novembre, dans les locaux de l’hôtel d’entreprises. Combinant la complémentarité du travail offert par les organes consulaires sur ce dossier, la Chambre de Commerce et d’Industrie et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, l’évènement, prévu l’après-midi, se soldait par l’accueil de trente-et-une personnes, préalablement inscrites.
Toutes étaient désireuses de bénéficier des renseignements nécessaires, dispensés sous la forme d’entretiens individuels ou à l’occasion d’ateliers collectifs. Dont celui de la troupe théâtrale EXPONENS où les comédiennes de l’Yonne simulèrent un échange très instructif, à la limite de la caricature entre un conseiller bancaire peu enclin à ce type de rendez-vous et un client, futur créateur/repreneur d’entreprise, contenu dans une certaine réserve.
Des ateliers et des conférences orientés vers la découverte ludique de l’information…
L’adoption des bonnes attitudes et surtout du discours qui fait mouche pour convaincre le professionnel de l’établissement bancaire à accorder un soutien financier au projet constituaient le socle de cet exercice oral, pas si aisé au demeurant. Les commentaires avisés de Christophe de OLIVEIRA, spécialiste du marché de la viticulture au sein du Crédit Mutuel Centre Est Europe, faciliteront cette interactivité voulue par les organisateurs de la séance, auprès de la quinzaine de participants.
Autre temps fort de ces ateliers ludiques : la découverte de la clé de voûte de toute réussite entrepreneuriale, la gestion d’entreprise. La présence d’un représentant de la Chambre des experts-comptables de l’Yonne n’était donc pas une surprise en soi, d’autant que ce dernier évalua les connaissances de son public à l’aide d’un quizz plus ou moins ardu.
La dernière heure de ce tantôt très constructif fut confiée à plusieurs conseillers de la CCI et de la CMA dont le spécialiste des études de marché au sein de la Chambre de Commerce et d’Industrie icaunaise, Julien SISSOKO. Celui-ci dévoila quelques données quantitatives sur la consommation actuelle des ménages sur notre territoire. De précieuses tendances indicatives pour les futurs commerçants. Chacune des étapes majeures de la création/reprise d’entreprise fut ensuite abordée par petits groupes.
Quant aux autres partenaires, ils occupaient de petits espaces d’accueil où ils purent recevoir en face à face le public avide de renseignements. Ainsi, on nota la présence de la Chambre départementale des experts-comptables, des avocats, des réseaux tels que Entreprendre Bourgogne ou INITIACTIVE 89, de Pôle emploi, du Régime social des indépendants (RSI), du Crédit Mutuel, etc.
Une année 2017 à la baisse alors que 2016 établissait un nouveau record…
La tenue d’un atelier de présentation orale de dossier, sur une durée d’une quinzaine de minutes pour convaincre les acteurs indispensables au montage financier, donna un aperçu quasi réel des possibilités offertes par les futurs prétendants à l’entrepreneuriat. Certains devaient se sortir des pièges parsemés çà et là sans connaître trop de difficultés ; d’autres, en revanche, eurent beaucoup plus de mal à trouver les mots justes et à les argumenter face à jury spécial articulé autour d’un avocat et d’un expert-comptable !
Pour l’animatrice de la Chambre économique de l’Avallonnais, Céline LO, cette manifestation, la première du genre conçue au sud de l’Yonne, aura créé une synergie positive entre les professionnels et les apprentis chefs d’entreprise. Constatant une légère érosion du nombre de porteurs de projets sur le territoire depuis janvier, la représentante de la CEA rappelle que 217 personnes ont été accompagnées l’année dernière. Seules 64 d’entre elles installeront réellement leur entreprise sur l’Avallonnais dans des registres corporatistes aussi divers et variés que l’artisanat, le commerce et les professions libérales, soit 49 créations et 14 reprises.
Mais, et même s’il ne reste encore que quelques semaines pour inverser éventuellement la tendance, l’année 2017 ne sera pas aussi aboutie au niveau des résultats. Le nombre de porteurs de projets s’élève à 158 à ce jour avec seulement 29 créations et 7 reprises. Un différentiel qui dénote légèrement après les deux dernières années de progression observées en 2015 et 2016…
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
A parité égale avec l’euro, la « CAGNOLE » sera opérationnelle dans l’Yonne dès le printemps 2018…
novembre 25, 2017Cinq mille exemplaires par coupon d’une valeur d’une, deux, cinq, dix et vingt « cagnoles » devraient circuler sur le territoire de l’Yonne dès le printemps 2018. Respectant une parité simple à retenir en terme de conversion par rapport à l’euro (une équivalence de un pour un), cette monnaie propre à notre département rejoindra le lot de la centaine d’initiatives financières existantes qui actuellement se développent à la vitesse grand V dans l’Hexagone. Le tout étant ordonnancé depuis Lyon, siège de la NEF (Nouvelle économie fraternelle) et de sa banque centrale à l’origine de cette phase exponentielle de la monétisation en France, sans que rien ne soit laissé au hasard dans ce vaste projet ambitieux initié par l'association COURTS CIRCUITS…
AUXERRE : « Une partie du fonds de garantie (près de 70 %) sera attribuée à des projets globaux à vocation solidaire, tandis que le reliquat sera lui réinjecté dans le développement d’initiatives économiques locales…».
Méthodiquement, Pascal PAQUIN, l’un des interlocuteurs de ce concept très ambitieux d’instaurer une monnaie locale sur le nord de la Bourgogne, explique avec moult détails les mécanismes précis de ce nouveau système monétarisé qui concernera bientôt l’ensemble de la population, qu’elle soit particulière ou professionnelle.
Car, LA CAGNOLE n’est pas le fruit d’une expression anachronique ni régionaliste à la sauce folklorique. Bien au contraire, le précepte repose sur une historicité établie et surtout de nombreuses velléités qui éclosent çà et là à travers le pays. Par comparaison, il existait en 2015 une quarantaine de monnaies territoriales qui avaient libre cours. Aujourd’hui, on en dénombre déjà une centaine. Mais, ce palier devrait très vite s’étendre puisque ce sont plus de deux cents projets qui sont en voie de développement à l’heure actuelle dont beaucoup pourraient faire florès en Bretagne, notamment parmi ses grands centres urbains…
Le lancement de la monnaie se travaille d’arrache-pied…
Quant à l’Yonne, elle s’inscrit déjà dans un singulier particularisme à l’instar du Puy de Dôme avec son environnement rural très prononcé à l’échelle du département. Le lancement inaugural conçu en harmonie avec l’association Le Jour de la Terre se peaufine déjà parmi la quarantaine de membres qui travaille avec sérieux à l’aboutissement de ce projet. Le jour J, la présence de Philippe DERUDDER, grande figure de l’explosion des monnaies locales à travers la planète, pourrait se confirmer sous la forme d’une conférence très attendue. La parole de cet entrepreneur d’origine canadienne est respectée dans le giron des nouvelles économies. Son vécu professionnel démontre que ce personnage charismatique n’a rien d’un doux rêveur. Même si il existe quelques exemples désagréables ici et là du bien-fondé de ces monnaies (Nantes, Toulouse, des villes où le subventionnement à outrance des municipalités devait nuire à la bonne faisabilité du concept), ailleurs, l’essor des monnaies locales n’est plus à mettre en doute depuis 2015.
« Toutes les règles propres au fonctionnement de « La CAGNOLE » ont été posées depuis un an et demi, confie Pascal PAQUIN, les bases initiales du projet ont vu le jour en juin 2016 avec le concours du groupe fondateur « ALTERNATIBA », un mouvement qui travaille à la mise en valeur concrète de nouvelles approches économiques et environnementales. Ce groupe a reçu le renfort d’une vingtaine de personnes convaincues de faire évoluer les choses après avoir visionné l’excellent film « Demain », une référence du genre… ».
Durant six mois, les représentants de la structure associative COURTS CIRCUITS s’affaireront à l’écriture de la charte et de ses statuts, à concevoir une collégiale fonctionnant à partir de commissions de travail spécifique où se prennent les décisions, à affiner le développement de ce projet ambitieux et insolite.
« Nous ne sommes pas dans une aventure avant-gardiste, ajoute Pascal PAQUIN, nous sommes juste situés dans un espace citoyen qui peut être rejoint à tout moment par celles et ceux qui le désirent… ».
Tous les quinze jours, une quarantaine de personnes se réunissent au sein de sept commissions et apportent leurs expériences à la mise en exergue de ce nouveau projet selon un mode opératoire qui ne requiert pas le besoin de désigner un président. A contrario, deux membres de cette structure s’occupent de la trésorerie et l’ensemble des adhérents sont déclarés à la préfecture. En bonne et due forme.
« Nonobstant, explique Pascal PAQUIN, et d’un point de vue légal, pour prétendre utiliser la monnaie, il faudra adhérer à l’association : soit 5 euros pour les citoyens et 25 euros pour les entreprises… ».
Un système de transaction proche du chèque vacance…
Comparables dans sa phase utilitaire aux chèques vacances ou aux chèques déjeuners, les coupons de la CAGNOLE serviront aux paiements de prestations commerciales diverses qu’elles soient culturelles, alimentaires ou autres. Le prestataire ne pourra rendre en revanche l’argent en euro, en faisant l’appoint.
Quant aux entreprises, il n’y aura pas de double affichage du prix ou du devis, tout sera effectué en euros. Au niveau comptable, l’amorce de ce nouveau mode de paiement ne modifiera en rien les usages habituels. La seule incidence effective apparaîtra au niveau de la saisie manuelle d’une caisse.
« Pourquoi une entreprise aurait-elle intérêt à employer cette monnaie locale à l’avenir ? C’est simple, concède Pascal PAQUIN, elle prouvera avec la mise en valeur à ce concept son engagement vers la transition environnementale et aux nouvelles approches de l’économie. Référencé sur un annuaire et un site Internet, l’entrepreneur volontaire bénéficiera d’une aide substantielle de la part de l’association quant à la recherche de fournisseurs et de clientèle. Quant au consommateur citoyen lambda, il profitera de remises régulières selon les volontés des entreprises (offres commerciales), en étant respectueux dans son acte consumériste… Les entreprises partenaires ciblées seront exclusivement des commerces et des structures de type TPE/PME… ».
Créer un véritable engouement économique de proximité…
A l’origine, ces envies de monétisation locale constituent un geste purement politique et contestataire afin de retirer en partie l’argent des flux financiers traditionnels qui alimentent le terreau de la spéculation au détriment des échanges.
Quant à l’association initiatrice du concept, elle pourra aussi garantir des prêts à court terme et à taux zéro en vue de développer les projets des entreprises. La possibilité de créer une paire d’emplois d’ici deux à trois années n’est d’ailleurs pas exclue pour assurer la gestion de ce processus. Comme l’ont fait les auteurs de la monnaie locale de Saint-Etienne en créant des emplois partagés…
De même, les collectivités auront la faculté de pouvoir signer une convention de partenariat avec l’association gestionnaire de la monnaie locale : cela leur permettra de payer des services locaux en cagnole. Sur le volet des collectivités, Pascal PAQUIN est formel dans ses arguments : « notre projet est viable économiquement de lui-même tout en conservant son indépendance : il sera fondé sur le principe des cotisations de ses membres.. ».
D’autres idées germent dans les esprits réfléchis des membres de la collégiale qui anticipent la suite de ce programme ambitieux. L’Auxerrois et la Puisaye seront les premiers points d’ancrage de l’implantation progressive de la CAGNOLE avant que les autres secteurs géographiques de l’Yonne ne disposent réellement des précieux coupons au printemps 2018.
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99