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Très concentré après le succès obtenu à la force du mental contre l’AS Béziers la semaine dernière, le pensionnaire de l’AJA ne se sent pas soulagé pour autant malgré cette victoire. Son club reste embourbé à la lisière de la zone d’urgence, scotché à la dix-huitième place, avec un total de dix points. Soit un différentiel de 17 longueurs avec le leader messin qui caracole en tête aux côtés du Racing Club de Lens et du Stade Brestois. Combatif, le milieu offensif de la formation bourguignonne s’exprime à sa guise avant le match contre Paris FC. Une rencontre capitale que lui et ses coéquipiers n’ont pas le droit de perdre…

AUXERRE : La victoire face aux Biterrois ? « C’est juste un peu de répit avant de retourner au charbon afin de rechercher un deuxième succès de rang… ». Lucide et prudent, Romain PHILIPPOTEAUX analyse la situation actuelle qui, si elle n’est pas encore appelée de crise, lui ressemble outrageusement. La venue de la formation parisienne, athlétique et puissante dans le réalisme de son jeu, ne doit pas s’aborder avec légèreté et suffisance.

« Ce sera un combat intense, comme à chaque prestation que nous livrons sur le terrain, où il sera nécessaire d’engranger le maximum d’occasions, de les concrétiser et surtout obtenir les trois points… ».

Espérant que le collectif réalise un match plein, l’ex-licencié du FC Lorient rêve au plus profond de soi d’une série de résultats positifs. Elle procurerait un agréable électrochoc sur le mental des joueurs.

« Nous ne pouvons pas nous permettre de mal jouer, concède le garçon, certes, la manière n’est pas toujours au rendez-vous. Cela impacte les réactions du public à notre égard. Mais, ne faut-il mieux pas gagner des matches même dans la souffrance et la difficulté, plutôt que de les perdre après avoir livré une excellente prestation comme ce fut le cas face à Troyes cette saison ? ».

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Tenter des choses à grand renfort de stimulation…

Décupler la confiance : c’est l’un des leitmotivs de Romain PHILIPPOTEAUX. D’instinct, le joueur auxerrois pense avoir gagné en sérénité au fil de ces matches au cordeau. Quand il envisage les futures échéances de ce championnat si difficile, il croit néanmoins aux vertus collaboratives du groupe.

« Préparer l’avenir, c’est être solide dans sa tête afin de gagner en efficience, ajoute-t-il, l’aspect mental, on essaie d’en parler au sein du groupe. Il est tellement facile d’abdiquer dans les moments les plus durs. Nous, avec caractère, on ne veut rien lâcher. La force du travail collectif que nous menons avec le coach peut nous garantir des résultats. Chacun doit tirer dans le même sens et être solidaire… ».

En quête d’irréprochabilité sur le terrain, ses coéquipiers et lui-même veulent tout donner face à Paris FC. Dans le souci de se réhabiliter avec une frange des supporters qui reprochent ce jeu de piètre qualité et sans inventivité produit par la formation depuis plusieurs rencontres.

« L’encouragement de nos supporters est primordial, avoue Romain PHILIPPOTEAUX, c’est un supplément d’âme salvateur qui nous est transmis. La présence de quelques banderoles dans les tribunes du stade est symptomatique de notre état de forme actuel. Nous devons faire union avec l’ensemble de nos soutiens : nous avons envie de leur procurer du plaisir à travers notre prestation sportive… ».

Avant d’aborder l’une des très belles affiches des quarts de finale de la Coupe de la Ligue, celle qui mettra en opposition les hommes de Pablo CORREA aux Aiglons de l’OGC Nice, Romain PHILIPPOTEAUX n’a qu’une seule et unique obsession en tête : faire le maximum pour empocher les trois points. Cela passe par une victoire face à Paris FC.


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Initiée au 1er mai 2018, la Plateforme d’intervention départementale pour l’accès aux soins et à la santé (PFIDASS) se révèle déjà très utile pour les assurés sociaux de notre territoire. Près de deux cents d’entre eux intègrent le dispositif d’accompagnement leur permettant de renouer avec les soins thérapeutiques. Trente-et-une personnes ont ainsi pu bénéficier des précieux remèdes médicaux. Des indicateurs très positifs pour le directeur-adjoint de la Caisse primaire de l’assurance maladie, Jocelyn PIBOULEAU…

AUXERRE : « Les points forts de ce processus d’accompagnement que nous avons développé depuis le printemps se résument ainsi, constate le cadre supérieur de la CPAM de l’Yonne, faire bénéficier l’assuré social d’un accord CMUC/ACS ou d’une aide au choix d’un contrat mutuelle adaptée. Car, cette absence d’une prise en charge par une complémentaire de santé représente le premier frein à la réalisation de soins… ».

Ainsi, accueilli par une conseillère pour l’accès aux soins et à la santé, l’assuré se sent écouté et considéré. Un ajout d’humanisation dans une société qui laisse de plus en plus d’individus sur le bord de la touche.

« Le fait de recevoir un accompagnement personnalisé et adapté à chacun, poursuit Jocelyn PIBOULEAU, redonne de la confiance aux assurés. Jusque-là, ces personnes se sentaient perdues dans leurs démarches, voire exclues socialement du fait de la non-réalisation de certains soins. Notre mission est de nous sentir utile en apportant notre aide à certains assurés en difficulté à cause d’une méconnaissance de notre système de santé et des droits auxquels ils ne peuvent prétendre… ».

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 126 accompagnements toujours en cours dans l’Yonne…

Ce suivi minutieux assuré par les professionnels de la Caisse primaire de l’assurance maladie, préalablement formés à ces nouvelles missions sociétales, ne peut excéder un délai de 90 jours. Autant dire que les équipes de la CPAM de l’Yonne jouent de réactivité afin de trouver les opportunités adéquates pour résoudre l’ensemble des problèmes.

« L’enjeu est simple, confie le directeur-adjoint de la CPAM de l’Yonne, nous devons ramener ce public qui avait renoncé aux soins vers le parcours des séances de dépistage réservées à certaines pathologies (cancer, asthme, diabète). Sans omettre de les orienter vers l’accès de soins primaires (dents, vision). Les chiffres révélés par l’enquête que la CPAM a initiée dans l’Yonne sont révélateurs de cette carence. 12 % des personnes interrogées affirment se priver de soins chez l’ophtalmologue. 9,5 % ne consultent plus de spécialistes. 9,2 % n’assurent plus d’examens biologiques. 8 % se dispensent des séances de rééducation chez le kinésithérapeute. Depuis septembre, l’introduction de la télémédecine, facilitant les consultations à distance auprès de praticiens spécialisés, se développe dans notre département. C’est l’un des moyens qui nous permettra de résorber à terme cette situation délicate vis-à-vis des personnes éloignées des Maisons de santé… ».

Les étudiants intègrent aussi cette catégorie de personne en disette de soins. Deux mille d’entre eux ont par ailleurs été réintégrés dans le régime général de base. Ils peuvent profiter d’offres de prévention spécifiques avec des programmes liés aux comportements à risque (tabac, alcool, addiction) et soins bucco-dentaires.

 


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Une récente enquête de l’assurance maladie atteste que dans le département septentrional de la Bourgogne Franche-Comté, près d’un assuré sur quatre n’hésite pas à remettre à plus tard des soins médicaux, mêmes ceux jugés parfois indispensables. Si les raisons en sont diverses mais principalement financières, leurs conséquences inquiètent, néanmoins, les acteurs de la santé. Réactifs, les responsables de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) ont décidé la mise en place d’un dispositif opérationnel depuis le 01er mai. Cette cellule spécifique détecte les personnes les plus fragilisées par les affres de l’existence afin de pouvoir les accompagner au mieux dans leur retour vers les soins.

AUXERRE : Il aura fallu une enquête diligentée avec l’aide d’un institut universitaire au printemps 2018 pour que la Caisse primaire d’assurance maladie s’attaque en profondeur et avec extrême réactivité à la problématique du moment : le renoncement aux soins. Sur 1 206 icaunais interrogés, 22,6 % des personnes sondées ont déclaré avoir déjà renoncé à des soins thérapeutiques. Faute de moyens budgétaires suffisants pour se les financer. Mais, l’argent n’est pas le seul facteur explicatif à cette situation dramatique qui perdure ainsi depuis plusieurs mois pour certains de nos concitoyens. Eclectiques, les motifs de renoncement sont multiples. Délais incompressibles des rendez-vous médicaux, absence de spécialistes sur le territoire, mobilité réduite des personnes âgées constituent en autant d’exemples concrets le panel représentatif de cette désertion impitoyable. Elle concerne désormais toutes les strates catégorielles de la population.

Des lors, la lecture de l’enquête démontre que les soins dentaires, ceux de l’ophtalmologie et de l’équipement en paire de lunettes sont remisés parfois aux calendes grecques par les assurés sociaux.

Soucieux de garantir l’accès universel aux droits de se soigner, la Caisse primaire d’assurance maladie ne pouvait décemment pas passer sous silence ce constat alarmiste de la précarité thérapeutique qui s’installe autour de nous. Se rapprochant de différents partenaires du secteur sanitaire et social dont les praticiens, les pharmaciens et les infirmiers, la CPAM a développé un processus favorisant la détection et l’accompagnement aux soins de ces personnes qui en sont privées de manière volontariste. Créant de facto un réseau de partenaires efficaces. Celui-ci ne cesse de s’élargir, en y intégrant les établissements de santé, les maisons de service au public, les catégories socio-médicales.

Une articulation spécifique pour détecter les bénéficiaires de ce dispositif…

Plusieurs services de l’Assurance maladie ont donc été formés pour repérer les situations de renoncement aux soins parmi le public reçu. Soit à l’accueil de la CPAM à Auxerre ou dans ses diverses annexes, soit au sein du centre d’examens de santé ou auprès du service médical.  Une fois collectée, les informations ont échu auprès de l’Observatoire des non-recours aux droits et services (ODENORE). L’organisme a su en tirer les premières conclusions en identifiant 273 personnes (22,6 % de l’enquête) qui ne fréquentent pas les salles d’attente des praticiens de notre département. Une statistique moindre par rapport aux taux moyen constaté à l’échelle de l’Hexagone (26,5 %).

 

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Eviter que les assurés sociaux abandonnent les démarches de retour aux soins…

Même si l’engagement et les missions de la CPAM sont louables, tant au plan de la prévention que de l’accompagnement, le manque d’implication des non-bénéficiaires aux soins explique le retrait des démarches des assurés sociaux. Le temps de la psychologie et de l’écoute prend alors le relais.

« Dès lors qu’une situation de renoncement est détectée, précise Jocelyn PIBOULEAU, directeur-adjoint, un conseiller de la CPAM contacte la personne pour l’aider à se faire soigner. Viendra ensuite le moment de réaliser un bilan exhaustif de ses droits aux prestations… ».

L’étape est essentielle. Elle a le mérite de pouvoir apporter au bénéficiaire des soins toute la lumière sur les accompagnements possibles. Avec une orientation dans le système de soins le plus approprié afin de préconiser un montage financier adéquat. Un suivi se mettra en place par le conseiller. Dans l’Yonne, sa moyenne de fonctionnalité est à l’heure actuelle de vingt jours.

91 % des signalements proviennent de la CPAM dont 50 % des accueils. Y compris celui du Centre d’examens de santé. D’ici la fin de l’année, une réunion sera proposée en direction de tous les acteurs de la santé afin de leur présenter les tenants et aboutissants de cette cellule ayant pour vocation d’être un maillage représentatif et efficace sur le territoire.

 

 


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Le soufflé est retombé. L’affaire du prélèvement à la source, c’est déjà du passé ! Pourquoi ? Parce que ça n’a pas encore commencé, tout simplement. Jusqu’à aujourd’hui, c’était du « buzz médiatique », tandis que dans les coulisses de l’exploit les équipes ardentes de notre ministre des Comptes Publics s’affairaient pour être prêtes en 2019. Une fois de plus, nous pouvons être fiers de notre administration séculaire.

LYON (Rhône) : Néanmoins, pour les contribuables, tout reste à voir, ou plutôt, à faire. En effet, toute personne qui, sur le plan professionnel, doit passer de la théorie à la pratique, sait que ça ne se passe jamais comme prévu au départ. Et c’est normal. On ne peut pas, on ne pourra pas en tenir grief aux équipes du ministère et à notre ministre, Gérald DARMANIN. Car, c’est la vie même…

C’est lors de la mise en œuvre du prélèvement à la source que l’on saura si ça fonctionne ou pas. Auguste DETOEUF a déjà corrigé le vieux dicton : « C’est au pied du mur qu’on voit  le maçon ». Non, « c’est au sommet du mur’ ». Donc, attendons et revenons-en au principe du « Prélèvement à la source ».

Vous êtes-vous posé ces deux questions au sujet du prélèvement à la source : quel est en est l’intérêt pour moi ? Quel est en est l’intérêt pour le pays ?

Selon le sondage de la société ELABE, les deux-tiers des Français soutiennent le prélèvement à la source. Tant mieux ! C’est si rare de voir les Français soutenir quelque chose dans une telle proportion.

Néanmoins, il y a des réserves. Le principal sujet d’inquiétude, ce sont les « bugs » ». 50 % des Français s’en inquiètent. Précisons cette donnée : il y a en France 37,4 millions de foyers fiscaux et seulement 17,1 millions de contribuables qui sont imposés à l’Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques. C’est-à-dire moins de la moitié des contribuables français. Voilà qui relativise les sondages sur la position de nos concitoyens en matière de prélèvement à la source. En fait, environ 8 millions de ménages français sont inquiets.

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Plus de mille milliards de prélèvement…

Poursuivons notre analyse grâce à ELABE. 53 % des Français estiment qu’ils n’ont pas été assez informés. A l’heure où l’on parle communication à tout crin, c’est inquiétant. Pourtant, les Français passent en moyenne 3 heures 42 par jour devant leur poste de télévision. Sans oublier désormais Internet et les réseaux sociaux. C’est regrettable car, lorsque les « bugs » arriveront, les Français diront : « On ne savait pas. Si j’aurais su… ». Là, pas d’inquiétude, on connaît la réponse : « le Gouvernement ne vous demande pas de savoir mais de payer… ».

Et venons-en au fait essentiel : combien rapporte l’Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques ? 76 milliards d’euros ! Et les prélèvements sociaux, soit le couple CSG/CRDS ? 125 milliards d’euros. Et la TVA ? 185 milliards d’euros. Au total, l’essentiel de ces impôts sur les personnes et leurs biens s’élève à 386 milliards d’euros. L’Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques dans cet ensemble représente …, représente … 19,7 % !

Et le total des prélèvements s’élève à combien ?  A 1 038 milliards d’euros. L’IRPPP représente 7,3 % de cet « Himalaya » de prélèvements. Tout est dit.  Shakespeare avait raison.

La semaine prochaine, nous vous présenterons le deuxième chapitre sur le prélèvement à la source. Cette fois sous l’égide non plus du poète et écrivain britannique, mais de Lénine : « Une contradiction interne ».

Emmanuel RACINE


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La Région Bourgogne Franche-Comté a pris la décision au terme de sa séance plénière du vendredi 12 octobre de décréter un plan d’urgence de dix millions d’euros en faveur des agriculteurs victimes de la sécheresse. La situation est catastrophique pour de nombreux éleveurs et céréaliers. Le président de la chambre consulaire des milieux agricoles nous livre lors d’un entretien sa perception de cette actualité…

AUXERRE : Quels sont à chaud à vos réactions à la suite de cette annonce ?

Le premier semestre 2018 a été favorable à la constitution de réserve pour affourager les animaux pendant l’hiver. Malheureusement, la sécheresse qui sévit depuis fin juin a empêché une pousse normale de l’herbe et a obligé les éleveurs à utiliser depuis juillet les réserves hivernales. Ces réserves détournées de leur usage premier s’avèreront vite insuffisantes. Le recours à l’achat d’aliment sera nécessaire. Les responsables de la Région Bourgogne Franche-Comté ont décidé en session de venir en aide aux éleveurs à hauteur de 10 millions d’euros. Cette décision devrait également impliquer les départements.

C’est une initiative qui est perçue positivement. Est-elle suffisante ? Non, mais c’est un effort à forte portée symbolique.

Le département de l’Yonne fait partie  des régions les plus touchées. Hormis la vigne et l’arboriculture, cette sécheresse touche toutes les productions qui sont sensibles aux aléas climatiques. Les cultures récoltées à l’automne ont particulièrement souffert et les rendements sont souvent très mauvais (tournesol, maïs, betterave, etc.). Là aussi, les éleveurs ont peiné à constituer des réserves d’ensilage de maïs pour nourrir leurs animaux. Aucun modèle d’agriculture n’est épargné. C’est aussi une mauvaise année pour les producteurs Bio. La récolte 2019 est déjà impactée, la sole de colza va représenter de 20 à 30 % d’une année normale. Les assolements vont être très perturbés.

La sécheresse qui perdure depuis plusieurs mois dans notre pays concerne principalement les zones centrales et orientales de la France. Quel est réellement la situation en Bourgogne Franche-Comté ? Et dans par extension sur le département de l’Yonne ?

En l’absence d’herbe, les éleveurs sont contraints soit de rentrer prématurément leurs animaux soit de les nourrir au champ et les abreuver régulièrement. Les céréaliers travaillent leurs terres dans de mauvaises conditions, l’impact sera réel pour les mois à venir.

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Trouver un équilibre équitable entre les différents protagonistes…

Pensez-vous que ce plan d’urgence soit adapté à la réalité de la situation ? Rappelons que 5 millions d’euros contribueront à des soutiens directs auprès des exploitations ; le reliquat étant affecté au financement de nouveaux bâtiments servant à accroître les capacités de stockage du fourrage…Aurait-il fallu davantage d’argent pour subvenir aux besoins actuels des agriculteurs ?

Le plan d’urgence qui concerne les éleveurs de ruminants se divise en deux parties. Un plan d’urgence de 5 millions d’euros et un plan d’investissement de 5 millions d’euros lui aussi. La règle de répartition de cette aide n’est pas arrêtée à ce jour. La profession est sollicitée pour permettre la mise en place de priorités pour éviter un mitage de l’enveloppe. Ce n’est pas le plus facile que de trouver une règle équitable entre les départements et entre les éleveurs. La Région a répondu rapidement à la demande de la profession. Quel sera le délai entre la décision prise politiquement et l’arrivée de cette aide sur le compte de l’éleveur, nul ne le sait à ce jour.

Cette intervention publique concernera la Région et les Départements. Un avis sur ce choix stratégique ?

L’intervention publique concernera également les Départements. Quelle sera la position du Conseil départemental de l’Yonne qui aurait accepté de contribuer ? Je n’ai pas la réponse à ce jour. Des Départements s’étaient positionnés avant la Région en Bourgogne Franche-Comté. Dans un positionnement régional, il est logique que les départements se saisissent de cette demande.

Mobiliser toutes les énergies régionales et nationales pour aider la profession…

Que faudra-t-il faire à l’avenir si les canicules à répétition persistent dans notre pays ?

Les aléas climatiques se répètent souvent. Changement climatique ou pas, on ne peut pas solliciter régulièrement des plans d’urgence. Il faut que l’agriculture intègre cette réalité et s’inscrive dans un plan de progrès pour faire face à ces aléas. Le bureau de la Chambre régionale de Bourgogne Franche-Comté a décidé de s’inscrire dans cette logique en validant récemment un PACTE (Plan d’Adaptation au Changement climatique sur les Territoires). Les Chambres d’Agriculture doivent s’inscrire dans une politique de collecte de références, de recherche, de formation pour accompagner les agriculteurs. Elles doivent mobiliser les énergies au niveau régional et national pour donner une vision à l’agriculture et redonner de l’optimisme aux agriculteurs trop souvent démoralisés.


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