Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
ordre-des-experts-comptables-de-bourgogne-franche-comte.jpg
Région Bourgogne France-Comté
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Lycée Saint-Joseph de la Salle
chambre des métiers et de l'artisanat
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
Criquet Magazine
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Ordre des experts comptables de Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Alors que la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne connaît une recrudescence d’activités au plus près du terrain et au service des entrepreneurs depuis la fin du mois d’août, le président de l’institution consulaire prend le temps de se poser entre deux manifestations en analysant la situation économique des filières entrepreneuriales en ce début de saison. Un constat à géométrie variable, plutôt mi-figue, mi-raisin…

SENS : Débordant d’énergie et toujours dans une dynamique combative en faveur des entreprises de notre territoire, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne a pris le temps de nous accorder un entretien, lui permettant de commenter à chaud l’actualité économique dans l’Yonne. Un état des lieux réalisé quelques semaines après la reprise officielle des activités.

« Nous observons des signes conjoncturels favorables à la ré-industrialisation des sociétés françaises, explique-t-il, en citant en exemple la visite de trois PME effectuées il y a quelques jours sur le département, les carnets de commande repartent à la hausse et tout irait pour le mieux à une nuance près, si la récurrente problématique de l’emploi et les difficultés inhérentes liées au recrutement étaient une fois pour toute réglées…Ce qui est loin d’être le cas ».

Nonobstant, cette embellie (sera-t-elle passagère ou durable ?) profite tout de même à certains secteurs d’activités. Et le président de la CCI de l’Yonne de citer en priorité les entreprises de service ; celles qui se positionnent sur les marchés porteurs de l’entretien et du nettoyage, de la sécurité, voire de l’intérim.

« Je constate que les entreprises de transport et logistique se portent mieux qu’à une certaine époque, ajoute Alain PEREZ, de nombreux postes en CDI sont d’ailleurs à pourvoir à l’heure actuelle. Mais, là-aussi, les responsables des ressources humaines éprouvent la plus grande difficulté de trouver chaussure à leur pied au niveau du personnel qualifié… ».

Le commerce plombé par la baisse du pouvoir d’achat…

Livrant une photographie instantanée sur le commerce, Alain PEREZ s’est montré davantage pessimiste. « Le secteur est en pleine souffrance en particulier dans les cœurs de ville. Certes, l’effet Coupe du monde de football, courant juillet, a impacté quelque peu la vente d’articles de l’électroménager (téléviseurs). Mais, cela est resté très éphémère dans le temps ».

La continuelle érosion du pouvoir d’achat tient la corde des explications fournies par le président de la chambre consulaire départementale. « On sent une vraie crise consumériste en France et malheureusement, ce sont les commerces indépendants qui en font les frais en priorité ».

Reste le bâtiment. La filière accuse près de dix ans plus tard encore les secousses de la fameuse crise immobilière née aux Etats-Unis.

« Beaucoup d’entreprises du BTP sont confrontées à l’absence de main d’œuvre et ne peuvent honorer convenablement leurs chantiers, renchérit Alain PEREZ, les observateurs que nous sommes attendons la publication des chiffres sur le deuxième trimestre. Il semblerait que ces indicateurs statistiques soient moins bons qu’en début d’année. Ce qui n’a rien d’étonnant en soi avec une commande publique devenue atone du fait des restrictions drastiques qui sont imposées aux collectivités territoriales… ».

milieu articles

Où sont les 9 % de demandeurs d’emploi en France ?

Mais, le sujet d’inquiétude actuel du président PEREZ concerne l’inadéquation symptomatique entre l’offre et la demande en matière d’emploi. Nombreuses sont les entreprises industrielles, mais cela s’étend aussi à d’autres filières, qui disposent de postes en CDI à pourvoir de suite mais ne trouvent pas de candidats sérieux à mettre en face.

« C’est une véritable source de préoccupation », confie le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie, irrité par un environnement non maîtrisé de notre société qui pénalise en bout de course les créateurs de la richesse en France, les entrepreneurs.

Alors que la vision de l’entreprise auprès des jeunes générations a évolué (« les mentalités ont changé, avec les Y qui intègrent les structures professionnelles en désirant se servir plutôt que de donner »), Alain PEREZ conserve une note d’espoir.

« La Chambre de Commerce et d’Industrie demeure très active dans la mise en place de liens ténus et consensuels pour favoriser l’alternance et l’apprentissage qui conduisent ensuite à l’intégration directe parmi nos entreprises artisanales, commerciales et industrielles. La signature d’une charte en faveur de la promotion des formations courtes et de l’apprentissage, portée par la préfecture de l’Yonne, représente une étape encourageante pour permettre aux jeunes gens de s’orienter vers cette voie de l’excellence pédagogique… ».

Une solution à préconiser dès que possible pour satisfaire le besoin en recrutement des entreprises de la région et relancer très vite la machine économique en termes de production et d’attractivité…


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Dirigeante de PME, Nathalie SABIN crée à 29 ans ce qu'on n’appelait pas encore une start-up et devient une référence nationale dans le domaine très technique du Data Management. Dans le domaine exigeant de la santé et de la statistique, elle se construit un réseau solide et développe de nombreux projets avec le souci de la réactivité et d'un service client de haut niveau.

CHRONIQUE : Experte auprès de grands noms de la santé, elle est aussi un manager qui a vécu les étapes de création, de croissance, de cession et de rebond. A la lecture de sa carrière, elle nous propose un angle original : celui de « L'intime conviction ».

Nathalie, votre parcours a été marqué par des moments « d'intime conviction »". C’est-à-dire ?

Je suis convaincue qu'à tout problème, il existe une solution. Mais que, quand au moment de décider,  on ne ressent pas cette intime conviction, c'est le signe qu'on n'est pas encore allé au bout du problème. C'est devenu chez moi indispensable pour toute décision importante (un problème mineur peut se résoudre de façon rationnelle).

Quel processus vous permet d’être « intimement convaincue »?

D’abord, je dois identifier le plus précisément le cœur du problème. A ce niveau, j'ai identifié les peurs. Celles qui m'empêchaient jusque-là une bonne perception. Ensuite, c'est la place du silence (ou du ressourcement) car les bonnes idées, chez moi, viennent dans le silence. L'agitation génère plutôt des réactions. Je m'assure alors qu'elles sont bien en adéquation avec  mes besoins, mes envies...

Et le résultat de ce processus ?

Je ressens un état de sérénité, d’apaisement (plus  de peur, plus de doute). Cela ne veut pas dire que ce sera facile, mais que j'y vais  en confiance et que je ne regretterai pas la décision. En même temps, je me sens engagée dans un challenge, un défi qui me  motive.

milieu articles

L'intime conviction testée lors de trois expériences…

Lorsque j'ai créé  ma société, j'ai mis du temps à  identifier clairement  mon objectif, à ce que toutes les peurs soient  identifiées, que le vrai cœur du problème ait été atteint. Bref, que je suis convaincue que cette  solution était pour moi la meilleure et qu'elle me correspondait. Ensuite j'ai « appuyé sur le bouton » avec détermination.

Quand un partenaire me propose de participer au développement d'un software. Je devais miser  50 % du budget de développement. Je n'avais pas ce budget. En 24 heures, l'intime conviction m'est apparue. C'était une évidence. Sans l'expertise technique informatique, sans le budget, sans expérience, ce projet m'a allumée. Je SAVAIS pourtant que ce choix était le seul. Contre-exemple : la vente de parts à un associé en plein doute et sans conviction est une décision que j'ai payée cher pendant plusieurs années…

16H44 : l'application en expérimentant la conviction de l'invité

Lors de votre prochaine prise de décision importante pour vous (choix  d'un  associé, recrutement d'un collaborateur clé, investissement...) :

  • Allez jusqu'au bout de l'identification du  cœur du problème. Assurez-vous  que le problème a été cerné dans toutes ses composantes,
  • Intégrer vos attentes, vos envies. Soyez sûr que vous avez synchronisé votre solution avec vous et  vos convictions,
  • Prenez  le temps du silence, en vous retirant de l'agitation,
  • Pour savoir si vous avez atteint le cœur :
    • Ai-je encore des peurs ?
    • Ai-je encore des doutes ?
    • Ai-je encore des zones d'ombre ?
    • Est-ce que tout est limpide ?
  • Alors retardez votre décision ou ...
  • Décidez et lancez-vous ! Et expérimentez la force de votre conviction et l'énergie qu'elle dégage !

Ludiwine EVRARD et Philippe CARPENTIER


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

En matière de consommation d’énergie, les collectivités doivent elles-aussi se mettre au diapason de la réalité environnementale. Et de la maîtrise de leur budget tout en garantissant un service de qualité à leurs administrés. Selon différents scénarii qui ont servi de trame de réflexion lors des nombreux débats ayant ponctué ce huitième rendez-vous d’une riche intensité. Déclinées par le Syndicat départemental d’énergies de l’Yonne (SDEY), ces assises annuelles de belle facture intellectuelle ont une nouvelle fois rempli leurs missions. Celles de présenter des solutions concrètes aux élus afin d’anticiper la saine gestion de la consommation énergétique de demain…

MONETEAU : Consacrées au principe de l’autoconsommation d’électricité, les huitièmes assises du Syndicat départemental d’énergies de l’Yonne font figure chaque année à pareille époque de laboratoire grandeur nature. Un think tank à dimension humaine au service des communes de notre territoire.

L’organisme présidé par Jean-Noël LOURY (voir son intervention) a une fois de plus réussi son pari. Faire salle comble dans le complexe du Skénet’Eau. Soit une jauge de plus de trois cents personnes qui, pour la plupart, étaient issus des rangs des élus communaux et territoriaux.

Certains étaient également accompagnés de techniciens. Celles et ceux qui sont concernés directement par la maîtrise de la consommation électrique à l’heure du développement durable et des enjeux environnementaux liés à la sauvegarde de la planète.

Comme devait le marteler à maintes reprises le président du syndicat, « nous construisons ensemble l’Yonne énergétique de demain ». Un avis ô combien partagé par l’édile de Monéteau, vice-président du Conseil départemental, Robert BIDAUT, qui avait le plaisir d’accueillir une nouvelle fois cet évènement prospectiviste dans sa finalité.

Plusieurs interventions, entre débatteurs de bon aloi, permettaient de pointer du doigt des sujets devant faciliter la transition énergétique des communes à plus ou moins longue échéance. En particulier, l’optimisation énergétique, un nouveau service dorénavant apporté par les services du syndicat départemental icaunais.

Que ce soit de petites localités ou des agglomérations de plus grande importance, chaque responsable, à leurs têtes, doit aujourd’hui se poser les bonnes interrogations. Comment faire baisser sa facture énergétique en ne remettant pas en péril la qualité du service ?

L’accompagnement des communes : la priorité du SDEY…

Le syndicat de la Bourgogne septentrionale développe depuis plusieurs mois un nouveau service dont sont bénéficiaires ses adhérents. L’apport instructif de deux conseilleurs en énergie partagés a permis d’identifier une dizaine de communes, prêtes à franchir le cap de la consommation énergétique autrement. Un bilan énergétique aura convaincu leurs élus d’appréhender différemment sur cette ligne budgétaire importante de leur budget. « Optimiser sa consommation énergétique, c’est surtout identifier la manière dont on peut réaliser des économies », devait préciser Jean-Noël LOURY.

Partant du postulat, confirmé par les résultats d’un sondage national, que l’idéal de vivre en zone rurale était partagé par 81 % de nos concitoyens, le président du Syndicat départemental d’énergies de l’Yonne affirma avec volonté qu’il était nécessaire de disposer d’un territoire champêtre moderne. « 56 % des Français considèrent par ailleurs qu’il y a un très net déclin dans les campagnes au niveau des équipements technologiques », devait-il souligner ensuite.

Investir dans les réseaux intelligents…

Depuis que le syndicat ne forme plus qu’une seule et unique entité fonctionnelle à la suite du regroupement des 23 syndicats d’électrification, le SDEY n’a de cesse de se préoccuper de l’aménagement du territoire de l’Yonne. Dès lors, différents réseaux dits intelligents y ont été déployés. A l’instar de l’installation des 115 bornes de charges pour les véhicules électriques ou depuis peu de l’auto-partage, une procédure mise en place sous la forme d’un service public par la commune de Perrigny sur Armançon. Sans omettre l’autoconsommation d’électricité.

Ces assises annuelles auront démontré la vitalité de ce syndicat d’énergies qui n’est, grâce au professionnalisme et à l’expertise de ses nombreux collaborateurs, jamais à court d’idées. Ni de projets…


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

 Le service commercial de l’agence de développement Yonne Tourisme effectue le déplacement durant trois jours dans la ville francilienne au célèbre château. Objectif : convaincre près de deux cents clubs, associations et autres professionnels du tourisme de la pertinence de l’offre initiée dans la Bourgogne septentrionale…

AUXERRE : Durant trois journées, du 17 au 19 octobre, le service commercial Yonne Réservation sera à pied d’œuvre en Ile de France pour y vanter les curiosités de notre département.

La 14ème Rencontre nationale des « Destinations Groupes » qui accueille plus de deux cents influenceurs des voyages touristiques collectifs permettra aux professionnels de l’Agence de développement économique icaunais de présenter les nombreux trésors de notre patrimoine.

Il s’agira aussi de dévoiler le contenu de la nouvelle brochure, édition 2019, destinée aux groupes de touristes. Et de poser les jalons de programmes à concocter sur mesure.

La brochure, tirée à 13 000 exemplaires en français, présente une sélection de vingt-cinq destinations et séjours gastronomiques, festifs et culturels pour découvrir et apprécier le département de l’Yonne. Cet opuscule est distribué auprès de prospects et clients francophones, tout au long de l’année, ainsi que sur les salons professionnels.

Pendant ces trois journées, quarante-deux services de réservation proposant la commercialisation d’une offre d’excursions et de séjours pour groupes prendront part à ces échanges, organisés par Tourisme & Territoire, le réseau national des destinations départementales (ADT).


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

C’était une première réunion, quasi historique ! La rencontre entre un président d’une chambre consulaire (CCI), six proviseurs issus de l’Education nationale et les responsables d’un centre de formation, en l’occurrence le CIFA de l’Yonne, faisait suite à la signature de la charte départementale de promotion de l’apprentissage établie entre le préfet de l’Yonne, l’inspectrice d’Académie et les présidents des chambres consulaires. En toile de fond de ce rendez-vous d’échanges libres et de concertation : résoudre le nombre encore trop important d’offres d’apprentissage restant à ce jour à pourvoir. Un casse-tête cornélien qui affecte tous les acteurs de la formation…

AUXERRE : A ce jour, 329 entreprises de l’Yonne recherchent un apprenti. En face, 234 jeunes sont en quête d’un apprentissage. Sans appel, ces chiffres communiqués au cours de cette séance de travail, peu commune menée par Alain PEREZ, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, traduisent une véritable problématique. Celle qui se pose aux entreprises rurales pour recruter de jeunes gens.

Attractivité des filières, difficulté à se mouvoir, manque de visibilité sur certains secteurs d’activités : les causes de ce problème récurrent sont multiples. Or, pour la première fois, six proviseurs, dirigeants des lycées répartis sur le territoire de l’Yonne, avaient répondu de manière favorable à l’invitation de la chambre consulaire pour mieux cerner les origines de ce dossier délicat.

Plusieurs axes de travail, qualifiés de prioritaires, auront ainsi été abordés par ce petit groupe de professionnels, désireux de sortir l’apprentissage de l’ornière où parfois cette voie de l’excellence se trouve. On peut citer pêle-mêle l’orientation des jeunes, la mobilité et l’hébergement, la communication faite auprès des différents publics cibles et la réglementation encadrant l’apprentissage. D’ailleurs, sur ce dernier point, Alain PEREZ souhaite qu’une réflexion puisse être menée avec les entreprises pour remonter aux instances préfectorales une analyse sur les freins au recours à l’apprentissage.

Proposer une manifestation commune à l’ensemble du territoire…

L’un des premiers sujets abordés fut la participation aux évènementiels, sous la forme de salons. De nombreux forums existent sur l’ensemble du territoire icaunais. La participation des chambres consulaires et des centres de formation se fait déjà pour la plupart de ces manifestations. Le Salon de la voie professionnelle, proposé dans l’Auxerrois, sera également ouvert cette année aux centres de formations. Mais, la relance de certains salons comme « La Rotonde des Métiers » qui était organisé par le passé sur Sens, à l’image du Forum Post 3ème décliné par le lycée de Sens et celui de l’Auxerrois ouvert aux consulaires et aux CFA, pourrait représenter une solution pour ouvrir le champ des possibles.

« L’idéal, préconise Alain PEREZ, serait de réaliser une manifestation commune sur l’ensemble des territoires. Elle pourrait se réaliser le même jour pour apporter un meilleur impact, et ce en utilisant au mieux les réseaux sociaux qui représentent dorénavant les moyens de communication le plus en adéquation avec le public ciblé (création d’une chaîne YOUTUBE présentant les métiers, bornes multimédia interactives installées dans les zones rurales avec géolocalisation des entreprises recherchant un apprenti)…. ».

Autre question évoquée lors de cette séance de réflexion : le pôle stage. Le président de la CCI a expliqué un outil que l’organisme consulaire souhaite développé : une plateforme pour l’emploi et les stages. Celle-ci viendrait en complément des différentes plateformes déjà existantes (Pôle Emploi, Le Bon coin…). Le développement d’un tel outil nécessite des investissements pour la création, le maintien, la mise à jour mais permettrait de répondre aux difficultés que les entreprises rencontrent pour le recrutement d’une main d’œuvre qualifiée.

Est évoquée ensuite la présence des acteurs du monde économique dans les conseils d’administration des établissements de l’Education nationale. Cette participation pourrait être un moyen de communiquer sur les filières porteuses d’emplois. Car il existe un réel déficit au niveau de l’orientation malgré une amélioration ressentie, à la fois sur un manque d’informations concernant certaines formations et filières, ainsi qu’un problème de représentation des métiers auprès des jeunes et de leurs parents.

Sortir du ghetto dans lequel on a mis le monde de l’entreprise et l’apprentissage…

Des pistes auront donc été suggérées. Comme de réaliser des rencontres régulières avec le monde de l’entreprise (visites longues, présence sur les salons), mais aussi la mise en place de stage découverte où les parents seraient associés. Des journées de découverte des métiers et des formations seraient envisagées à destination des professeurs principaux des classes de 4ème et 3ème. Une chose est sûre : toutes ces questions autour de l’orientation seront intégrées dans le cadre de la refonte des lycées.

Quant à la mobilité des jeunes, elle aura suscité son lot de commentaires. Un travail doit se faire sur ce point ainsi que sur les angoisses que les parents peuvent avoir du fait de l’éloignement, la solitude et l’émancipation des jeunes liés à l’apprentissage.  Cela suppose de mettre en place un meilleur maillage du territoire pour permettre la mobilité des jeunes. L’hébergement ne peut être dissocié du problème de mobilité. Les méthodes compagnonniques, à titre d’exemple, sont mises en avant ainsi que la mutualisation des internats. Trois axes pourraient servir de base de travail : le permis de conduire, les moyens d’hébergement, et un travail sur la méconnaissance des aides financières. La création d’un service de ce type est par ailleurs envisagée au CIFA, sous réserve de trouver des financements, comme devait le confirmer son directeur Marcel FONTBONNE. Valoriser les réussites devient un impératif. Cela passe par la valorisation du territoire Icaunais et celle-ci ne peut se faire qu’en créant une synergie sur le territoire. Alors que le système éducatif recherche l’excellence à tout crin, il est nécessaire désormais de mettre en avant en parallèle l’excellence de l’apprentissage. Tout en informant le public sur les formations existantes et possibles tout au long d’une vie professionnelle.


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil