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Alors que l’antépénultième projet d’électrification de la ligne ferroviaire reliant Auxerre à Laroche-Migennes avait été validé de longue date par l’ensemble des acteurs de la classe politique régionale, la récente décision de la Région d’en abandonner son principe a abasourdi les représentants de l’Union de la Droite et du Centre de Bourgogne Franche-Comté, opposé unanimement à ce refus. Quant aux élus de l’Union pour l’Auxerrois (UPA), ils se disent profondément scandalisés par l’anéantissement de ce projet prioritaire aux conséquences importantes pour le développement économique du territoire…

AUXERRE : « C’est absolument inacceptable pour l’Auxerrois : la décision de ne pas donner suite à l’électrification de ce tronçon ferroviaire qui relie sur une vingtaine de kilomètres la capitale du département à la gare de Laroche-Migennes représente une véritable hérésie. Nous ne pouvons pas l’admettre… ».

Se sentant groggy, voire K.O. debout, trois des élus de l’Union pour l’Auxerrois (UPA), l’opposition à l’actuelle majorité de la municipalité, ne comprennent pas le rejet de ce projet, « pour le moins surprenant ».

Elisabeth BILLEBAULT, Michèle BOURHIS et Jean-Pierre BOSQUET essaient tant bien que mal d’assimiler cette décision irrévocable. Nonobstant, elle leur reste en travers de la gorge. Avec un désagréable goût d’amertume bien ancré au fond du palais.

« Ce projet structurant et indispensable pour apporter une dynamique supplémentaire au bassin économique de l’Auxerrois a été abandonné sans aucune compensation, explique Jean-Pierre BOSQUET, porte-voix de ce trio d’élus qui se sent lésé par cette décision arbitraire, alors qu’au même moment, la Communauté d’agglomération de l’Auxerrois engage 35 millions d’euros d’investissement dans la zone d’activité d’Appoigny. Paradoxe : une enveloppe de 36,2 millions d’euros était affectée à la conceptualisation de ce projet ! Comment peut-on décemment remplir cette future zone d’activité sans mettre à la disposition des investisseurs et des dirigeants d’entreprises une ligne électrifiée fluide, rapide et sans interruption à Laroche ? ».

Les trains à hydrogène : une solution encore hypothétique…

S’insurgeant contre l’absence de concertation de la part des élus de la majorité auxerroise, Jean-Pierre BOSQUET enfonce le clou. Quid du nombre d’emplois perdus pour des territoires mieux desservis ?

« Nous ne souhaitons pas avaliser cette vision qui renforce l’isolement de notre territoire au détriment de son attractivité, renchérit l’élu UPA, ce qui prime avant toute chose, c’est le bien-être des habitants et leur sécurité. Car, pas ce biais, l’automatisation de la signalisation a été également rejetée… ».

Et l’élu de préciser lors de cette conférence de presse que « le futur ouvrage construit pour supprimer le passage à niveau de Jonches n’est pas prévu avec une hauteur suffisante pour implanter des caténaires… ».

Quant à la perspective de voir circuler un jour des TER à hydrogène (la solution de remplacement préconisée par la Région-voir notre article), elle ne semble pas emballer les élus de l’UPA, réfractaires à la pertinence immédiate de son fonctionnement.

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« Tout ceci est extrêmement hypothétique, ajoute Michèle BOURHIS, certes, ces trains sont déjà expérimentés en Allemagne. Mais, personne n’imagine qu’ils puissent être réellement opérationnels en France avant une douzaine d’années. Cela devant induire un coût d’installation très élevé… ».

Pourtant, la Région Bourgogne Franche-Comté a consenti de budgétiser une aide d’1,33 million d’euros à la création d’une station de stockage à hydrogène afin d’alimenter le réseau de bus de l’Auxerrois.

« On n’a rien contre l’hydrogène qui représente peut-être l’avenir des transports ferroviaires, concède Jean-Pierre BOSQUET, mais en l’état actuel des choses, nous ne disposons pas d’éléments suffisants pour en appréhender la parfaite maîtrise à tous les niveaux. Selon les estimations de spécialistes, plus de 50 millions d’euros devraient être nécessaires pour équiper en rames cette seule ligne entre Auxerre et Laroche-Migennes. Cela a horizon 2022/2025… ».

Et se faisant l’avocat du diable, l’élu de rajouter avec une pointe d’ironie dans la voix : « et en admettant que cela fonctionne correctement et après homologation de la part du réseau Sécurité SNCF ! ».

Quant à l’accueil de cette typologie de trains en gare de Paris Bercy, il coulera beaucoup d’eau sous les ponts avant que l’infrastructure de la capitale puisse être équipée convenablement.

Un projet désapprouvé par les sages du CESER…

Les élus de l’UPA ne sont d’ailleurs pas les seuls à émettre des réserves sur la pertinence de ce dossier. Le CESER de Bourgogne Franche-Comté a fait état de son avis au terme d’une séance de travail où la vénérable institution n’approuve pas l’expérimentation de l’hydrogène sur cette ligne (Auxerre/Laroche-Migennes) en raison des délais de mise en œuvre. Quant à la FNAUT, elle rappelle que le transport ferroviaire demeure essentiel à la mobilité des cadres et dirigeants d’entreprises depuis Paris pour optimiser l’essor de ce territoire.

« Ce qui est réellement inquiétant derrière cette décision, ajoute Elisabeth BILLEBAULT, c’est que les usagers se trouvent en position d’otages. Les déplacements depuis Auxerre par le ferroviaire sont complexes par manque de fluidité. Une ligne directe, bénéficiant de l’électrification afin d’être raccordée au réseau classique, éviterait toute interruption du voyage, davantage de sécurité et de confort, en occultant les problématiques de correspondance… ».

L’abandon de ce projet d’électrification apparaît comme un coup dur porté au développement économique.

« Il est inimaginable qu’en 2018 les Auxerrois ne soient pas encore reliés de manière directe à Paris, martèle Jean-Pierre BOSQUET, les Auxerrois attendaient la concrétisation de ce projet depuis plus de dix ans. C’est une véritable déception ».

Du point de vue écologique, le Diesel bi-mode semble s’installer pour longtemps sur cette ligne d’une autre époque qui comporte de nombreux arrêts subalternes. Poussant derechef les voyageurs à choisir leur automobile pour se rendre dans la capitale. Un comble !

 


 


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Le Pack Famille se constitue d’un compte. Il est agrémenté d’une carte bancaire pour équiper chacune des composantes du foyer. Avec cerise sur le gâteau, la présence d’un interlocuteur unique, en la personne d’un conseiller qualifié qui assure le continuum professionnel d’une relation privilégiée à la clientèle. C’est le nouveau canevas simple et pratique que la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté met à la disposition des familles depuis la mi-octobre. Un forfait bancaire novateur dont elle est la seule à en maîtriser les vertus opérationnelles avec son homologue de la région Sud de la France et à mettre en exergue avec succès sur l’un de ses nombreux points de vente…

AUXERRE : Combinant le meilleur de l’humain et du digital, la nouvelle prestation conçue par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté concerne le bien-être fonctionnel de la cellule familiale. A l’identique de grands prestataires de contenus et de services qui intègrent ces entités de personnes dans leur stratégie de développement, l’établissement bancaire régional commercialise depuis peu la toute première offre existante sur le marché qui équipe les parents comme les enfants. Selon le barème forfaitaire d’une cotisation mensuelle unique qui est évaluée à 12,90 euros !

Baptisé sobrement « Pack Famille », le produit, opérationnel depuis le mois d’octobre, s’adresse à tous les couples (mariés, pacsés, concubins), avec ou sans progéniture.

Directeur régional adjoint officiant sur le territoire de l’Yonne, Mickaël BOUTEILLER définit les contours de cette offre inédite dans le paysage de la bancarisation.

« Souvent précurseur, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sert de pilote au lancement de ce dispositif qui allie les valeurs humaines à la praticité et à la performance technologiques. Sa genèse partait d’un simple postulat : nous adapter du mieux possible aux attentes de la clientèle. Mais, en positionnant le conseiller au centre de cette relation puisqu’il en demeure le pivot traditionnel… ».

Dans l’absolu, tous les services classiques déclinés par l’établissement sont ainsi intégrés dans cette offre novatrice.

« Parents et enfants disposent de ces prestations numériques tels que le paiement mobile avec Paylib, Apple Pay ou Samsung Pay, ajoute le cadre bancaire, les clients peuvent consulter leurs comptes, réaliser des opérations depuis un smartphone ou un ordinateur, piloter leur carte de crédit (activation, désactivation, modification des plafonds de retraits et de paiements, profiter de relevés dématérialisés, voire actionner leur coffre-fort numérique) ».

Autant de cartes bancaires que de membres de la famille

Cette adaptation optimale aux modes consuméristes et à l’évolution de la famille, devenue protéiforme au fil des années, s’apprécie avec la gestion des cartes bancaires. L’indispensable instrument de paiement sert toujours de référent pédagogique envers les plus jeunes, et ce dès l’âge de 12 ans, avec un montant de retrait a minima validé par le noyau parental.

Grâce à ce pack, chacune des entités du ménage dispose de son compte bancaire (jusqu’à trois comptes identifiés pour les deux parents sous la forme de deux comptes individuels et un compte-joint) ; alors que chaque enfant possède le sien, quel que soit sa tranche d’âge comprise entre 12 et 28 ans.

Le client possède autant de cartes bancaires qu’il dispose de comptes (un maximum de quatre pour les parents). Les enfants, mineurs et majeurs, gagnent en autonomie fonctionnelle avec leur propre instrument de retrait, mais sous le contrôle parental.

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Quant à la présence d’un seul interlocuteur professionnel dans cet environnement, elle s’explique par la volonté d’asseoir la stabilité offerte autour d’une relation humaine privilégiée.

« Par ce biais, argumente Mickaël BOUTEILLER, nous souhaitons optimiser la relation à l’autre. En renforçant les liens tout en les simplifiant… ».

Bref, une méthodologie qui s’apparente à une politique de décentralisation palpable, mettant en exergue le bien-fondé de la proximité et de l’écoute. Une stratégie qui est encouragée dans les faits par le directeur général de l’établissement, Bruno DUCHENE.

A la tête d’une structure de 1 850 collaborateurs, ce dernier promeut l’enjeu sociétal tenu par son entreprise. En 2017, la banque a accordé plus de 3 milliards d’euros de crédit, toutes catégories confondues, confirmant ainsi son rôle moteur dans le financement de l’économie régionale.

Une centaine de collaborateurs formés à la découverte de ce pack famille

Animateur du réseau commercial sur le département de l’Yonne, Laurent COUDANT confirme que le nouveau concept a reçu un accueil très positif de la part des collaborateurs du groupe bancaire. Ces derniers éprouvent de la fierté d’être les pilotes de ce concept.

Les directeurs d’agence, à l’instar de leurs conseillers de clientèle, ont pu suivre eux-aussi des séances de formation judicieuses leur permettant une immersion approfondie du produit.

En parallèle, les professionnels, titulaires d’un compte pro (professions libérales, indépendants, artisans, agriculteurs, commerçants…), disposeront d’une offre spécifique, « Cristal Essentiel Pro ». Accessible dès 18 ans, ce pack permet les avantages d’un compte personnel de dépôt avec une kyrielle de prestations digitalisées et humaines à partir de 3,45 euros par mois.

Deux autres packs se grefferont à la gamme au cours de l’année 2019. Pour l’heure, leurs modalités ne sont pas encore connues…

 


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Profitant de la clôture des 29èmes « Entretiens de Champignelles » pour s’y exprimer devant les élus, le président de la Communauté de communes, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, a exhorté ces derniers à travailler en étroite osmose et de manière fédératrice dans l’intérêt de ce territoire. En s’appropriant ses diverses potentialités, tout en privilégiant le maintien de l’unité et du bien vivre ensemble…

CHAMPIGNELLES : Politique de santé, développement économique, circuits de proximité, filière bois, tourisme, aménagement du territoire, culture, enfance et jeunesse…la liste des défis à relever afin d’optimiser le bien-être des 36 000 administrés qui résident en Puisaye-Forterre est exhaustive.

Sans procéder stricto sensu à un inventaire à la Prévert, le président de la Communauté de communes, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, a choisi néanmoins de balayer large durant son exercice oratoire. Il s’est référé à de nombreux exemples, des priorités concrètes vers lesquelles les élus de ce territoire doivent s’engouffrer.

« La Puisaye-Forterre, nous la vivons et nous l’aimons tous : ce doit une être une passion ! ». Partageant son enthousiasme communicatif auprès de son auditoire, l’élu Les Républicains a réaffirmé sa volonté d’être un rassembleur.

« Notre territoire a été trop longtemps délaissé sans toujours saisir toutes les opportunités, concède-t-il, or, si nous voulons aujourd’hui faire venir des médecins, des entrepreneurs ou simplement conserver nos acteurs économiques, il nous faut investir ».

Etre dans une perpétuelle action

Puis, l’homme politique de renchérir : « certains répètent qu’il ne faut pas faire de dépense supplémentaire au risque d’augmenter la pression fiscale. Je suis d’accord avec cet argument. Pour autant, comment renforcer notre attractivité, celle-ci représente une condition non seulement nécessaire mais impérative, et assurer notre développement ? ».

Martelant que les ruraux avaient, eux-aussi, le droit de bénéficier de services et d’infrastructures de qualité, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI souhaite la présence d’un territoire fort et dynamique, suscitant la convergence d’intérêt d’éventuels investisseurs et partenaires économiques.

« L’aménagement du territoire et son équilibre nécessitent que chacun d’entre vous trouve dans les décisions de l’intercommunalité un vrai projet équitable. L’attractivité de notre communauté en dépend… ».

Expliquant que la création de richesse était fondamentale pour assurer un essor pérenne à ce territoire, l’élu Icaunais pointa ensuite du doigt le besoin d’être pourvu de services et d’infrastructures à la mesure des attentes des concitoyens et de leurs ambitions.

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Le cap est fixé : il faut le tenir !

Au sein de l’intercommunalité, de grandes décisions ont déjà été prises à une large majorité après débat et concertation depuis dix-huit mois. Des décisions qui permettent aujourd’hui de construire cette collectivité de 36 000 habitants.

« C’est une échelle incomparable à celle, beaucoup plus modeste que nous connaissions précédemment, devait-il préciser.

Citant la parole du poète de CHAMFORT (« les raisonnables ont duré, les passionnés ont vécu »), Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI a également salué le travail de Jacques GILET, fondateur et président actuel de l’association des Entretiens de Champignelles. Tout en émettant une suggestion.

« Je souhaite que la Communauté soit invitée à ces travaux et soit intégrée à la vie de cette structure. De par ses compétences, notre organisme est un acteur incontournable de la vie politique du territoire… ».

Espérant que chacun des élus puisse poursuivre l’œuvre de cette association dont l’unique objectif demeure leur formation, le président de Puisaye-Forterre a émis l’idée que des déplacements en France, comme ce fut le cas par le passé en Balagne, soient privilégiés à l’avenir. Se remémorant ainsi la qualité des échanges qu’il avait eus avec les élus corses.

 


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Quelle est la place actuelle de la ruralité face à l’hégémonie constante exercée par les grandes métropoles ? Partant du simple postulat que bon nombre de domaines ordinaires de la vie quotidienne ne cessent de migrer des campagnes vers ces zones d’influence puissantes (santé, éducation, culture, économie…), le député du Loiret et ancien maire de Montargis, Jean-Pierre DOOR, a évoqué ce sujet ô combien inquiétant pour la pérennité et l’autonomie des zones rurales. Invité dans le cadre de la quatrième journée des Entretiens de Champignelles, l’élu Les Républicains en appelle à la résistance. Celle des territoires ruraux qui devraient se fédérer autour de ses atouts et de pôles économiques à développer afin de pouvoir subsister face à la centralisation à outrance, préconisée par l’Etat…

CHAMPIGNELLES : Le maire rural face à la métropolisation. Voilà, une manière concrète, autour de cet énoncé liminaire, de mettre les pieds dans le plat de la réflexion constructive alors qu’une frange importante d’élus ne souhaite pas reconduire leur mandat à l’horizon des municipales de 2020 ! Lassés par tant d’incertitudes et de minimalisation de leur rôle premier…

Pourtant, cette thématique, déclinée lors de la quatrième journée de ces 29èmes Entretiens, interpellait une majorité d’édiles de Puisaye-Forterre, conviés à ce rendez-vous. D’autant que plusieurs interlocuteurs de poids devaient s’exprimer sur la nature profonde d’un sujet opportun qui embarrasse aux entournures les acteurs des territoires ruraux et urbains.

Car, derrière ce terme technocratique de « métropolisation », les effets induits commencent à se faire cruellement ressentir dans les campagnes. Département semi-rural, l’Yonne ne déroge pas à la règle dans sa globalité géographique. Que dire du territoire de Puisaye-Forterre !

Pas un jour ne s’écoule en effet sans que l’on constate que les services publics et les différentes strates opérationnelles de la sphère économique ne quittent ces zones devenues quasiment blanches de toute espérance de développement futur. Malgré les efforts méritoires d’une poignée de quarterons de la vie politique et institutionnelle locale.

Les exemples abondent. Santé, école, enseignement supérieur, culture, économie, numérique, transport…autant de pôles fondamentaux pour le devenir de la territorialité qui échappent petit à petit au contrôle des zones rurales pour se diriger de facto vers les grandes métropoles.

Que va-t-il rester à la campagne et aux structures de développement des zones rurales ? La question a eu le mérite d’être posée en guise de préambule de ces travaux réunissant les maires et leurs conseillers municipaux. Pour y répondre, entre autre, Jean-Pierre DOOR, député du Loiret et ancien maire de Montargis, venu en voisin.

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Le trop-plein de métropoles en France par rapport à l’Europe…

Apportant son propre éclairage sur le rôle de la métropolisation dans notre environnement, l’élu LR a rappelé les origines de ce regroupement. Il a été adossé à l’application de la loi NOTRe, promulgué le 01er janvier 2016, et assorti à un texte législatif portant sur la modernisation des territoires.

« Si à l’origine de ce projet de loi, asséna-t-il, seuls huit grandes métropoles étaient concernées par ces décisions, il en existe aujourd’hui vingt-deux ! Cette course à l’échalote encouragée par les maires de ces grandes villes a conduit à la création de communautés urbaines qui oscillent entre 200 000 et 400 000 habitants. Outre, Paris, Lyon, Bordeaux, Marseille, Lille, Strasbourg, Toulouse, Montpellier, voire Nice et Clermont-Ferrand, des villes à dimension plus réduite en termes de densité de population à l’instar de Dijon, Tours ou Orléans leur ont emboîté le pas. Aujourd’hui, force est de constater que la France possède un nombre de métropoles beaucoup plus élevés que dans les autres pays européens. Trop, c’est trop ! Conséquence directe : cela induit un déséquilibre latent avec en toile de fond, l’interrogation suivante : existera-t-il un salut hors des métropoles ? ».

Derrière cette observation, appuyée par les travaux de certains géographes et démographes, le risque d’éloignement des territoires ruraux de ces zones hyper concentrées est dorénavant palpable. Ils risquent de tomber dans l’oubli de manière irrémédiable. Un véritable paradoxe alors que 81 % des Français considèrent la vie à la campagne comme le mode de vie idoine.

Halte aux métropoles qui siphonnent les potentialités offertes par les zones rurales

« Une métropole est faite pour rayonner. Pas pour siphonner les atouts de la ruralité, devait renchérir Jean-Pierre DOOR, à la tribune face à une assistance qui devait l’écouter religieusement, en pratiquant de la sorte, on exclut les petites villes. Celles comprises entre 20 000 et 50 000 habitants comme les nôtres qui existent sur nos territoires. N’oublions jamais qu’un quart de nos compatriotes vivent et travaillent dans les zones rurales. Sans parler des personnes qui y coulent leurs jours de retraite… ».

Enchaînant avec l’avènement de la paupérisation qui ne cesse de progresser, l’élu du Loiret constate avec amertume les effets de la disparition des services publics et leur centralisation vers les capitales régionales.

Citant le terme désertification, il précise que « ce mot de désert ne lui sied pas à l’esprit ».

Puis de poursuivre ses propos, « je préfèrerai avoir du développement sur ces secteurs où il existe un bassin d’emploi. Je milite pour conforter les petites villes, leur reconnaissance, leur cœur d’activité, en défendant les intérêts de ces communes et de leurs habitants. Curieusement, les métropolitains nous envient. Ils viennent nous visiter dès qu’ils le peuvent en s’éloignant de la pollution, du bruit et de l’insécurité. Mais, c’est à nous semi-ruraux et semi-urbains de faire valoir nos atouts multiples auprès de ces personnes. Afin de ne pas perdre ni notre identité, ni notre âme, et en sachant défendre la richesse, le patrimoine et la convivialité de nos terroirs… ».

Réclamant de vrais choix politiques à l’avenir pour ne pas sacrifier la vie quotidienne et les vitalités des acteurs de ces territoires ruraux, Jean-Pierre DOOR rappelle que les métropoles ne possèdent pas le monopole de la modernité.

« Les petites villes existent bel et bien et intègrent ce nouveau monde, celui des technologies à outrance. Notre enjeu majeur pour assurer notre sauvegarde est de se regrouper avec des communes qui gardent leur autonomie. Nous devons favoriser ces bassins de vie et d’emploi à taille humaine. En formant un PETR et en créant des associations d’intercommunalités. Cela a été le cas sur le bassin de Montargis qui accueille après la mise en place de ce dispositif, un potentiel de 136 000 habitants. Aujourd’hui, il nous faut résister face aux métropoles qui pourraient manger les zones rurales, voire les départements. Ne soyons plus aspiré par ces mégastructures qui nous entourent… ».

Une intervention qui restera sans doute longtemps dans les mémoires des participants de cette session.

 


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Entouré de spécialistes exerçant dans l’Yonne, des praticiens mais aussi des structures associatives et professionnelles, le leader national de la distribution d’équipement médical et paramédical veut mettre l’accent sur la prise en charge et le suivi des femmes opérées du cancer du sein. L’entreprise propose donc une soirée conférence ce mardi 13 novembre à 18 heures à Sens. Un prolongement altruiste et solidaire qui complète sa démarche participative déjà orchestrée lors de l’opération nationale, « Octobre Rose »…

SENS : Accueillie salle de la Poterne, dès 18h00 et ouverte au grand public, la soirée d’information consacrée aux femmes opérées du sein répond à une initiative louable de l’un des acteurs principaux du milieu médical/paramédical en France.

Spécialiste de la distribution en équipements et matériels de soins, CAP VITAL SANTE poursuit une démarche de transparence informative en déclinant cette animation.

Le but est avant tout de sécuriser les personnes atteintes de ces pathologies difficiles, à l’instar d’un cancer du sein.

Il y a quelques semaines, l’enseigne, dirigée par Régis NAULIN, s’était engagée de manière très significative en soutenant « Octobre Rose » et ses manifestations diverses réalisées dans le département de l’Yonne.

Cette fois-ci, c’est un autre vecteur de communication qui est employé : la soirée d’information grand public.

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Un défilé de mode pour clore la manifestation…

Bénéficiant de la présence de plusieurs conférenciers professionnels, issus du corps médical du Sénonais (gynécologue, oncologue, psychologue, mais aussi sophrologue et kinésithérapeute), CAP VITAL SANTE mettra en exergue les possibilités existantes d’un suivi rigoureux et humain des malades sur ce territoire géographique.

Co-animée par les orthopédistes et orthésistes de l’antenne locale du groupe, Vanessa DIEUXYSSIES et Mélanie GERBEAU, cette rencontre se clôturera sur une note plutôt insolite.

En effet, un défilé de mode y mettra en prévalence la lingerie féminine qui habille les femmes opérées. Cela ponctuera ce moment de vives émotions. Auparavant, une professionnelle de la coiffure et perruquerie viendra présenter les dernières nouveautés en matière de postiches et accessoires.

La conférence est libre et gratuite.

 


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