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Tradition respectée pour les pompiers du Centre de Secours Principal auxerrois. Ils ont fêté de belle manière leur sainte patronne. Une Sainte-Barbe, sous le signe de la convivialité mais empreinte également de solennité. Le temps notamment d’une remise de médailles à cinq sapeurs distingués pour leurs nombreuses années de service. La cérémonie s’est déroulée devant un parterre d’officiers et hommes du rang, accompagnés de leurs familles, mais aussi d’élus, venus saluer de leur présence l’engagement et le courage des soldats du feu, qu’ils soient professionnels ou volontaires.

 

AUXERRE : Affluence inhabituelle vendredi soir, du côté de l’allée Bourdillat à Auxerre. Pour autant, pas d’alarme incendie au programme ni sortie de véhicule d’urgence, simplement le ballet des véhicules apportant leur lot d’invités à la traditionnelle cérémonie de Sainte-Barbe, organisée par le CSP d’Auxerre.
Peut-on imaginer un monde où le 18 ne répondrait plus ? Un monde où les citoyens que nous sommes seraient livrés à eux-mêmes face aux tragédies et accidents de la vie… ?

A l’heure des discours, les propos du colonel Sébastien BERTAU, ont, s’il en était besoin, éveillé les consciences. Que serions-nous si le corps des sapeurs-pompiers n’existait plus ?

« Si nous n’y prenons garde, cela pourrait arriver ! » Rappelant que 80 % des effectifs sont des volontaires, le directeur départemental du SDIS 89 s’est voulu alarmiste : « le contexte général que nous connaissons pousse chacun à l’individualisme et à l’intérêt personnel. Devenir sapeur-pompier, c’est participer à la vie de la cité, mais aujourd’hui, le modèle est menacé. A chacun, d’être l’ambassadeur de cet engagement citoyen, regardez autour de vous qui pourrait rejoindre nos rangs. Peut-être vous ou l’un de vos proches. Ce n’est pas la taille ni la force qui comptent, c’est la personne, c’est toi ! ». 

 

 

 

Une vocation aux origines juvéniles, celle de Lorenzo !

 

Lorenzo BARJOT n’a pas eu besoin de cet appel pour se découvrir une vocation. C’est à l’âge de 7 ans, alors qu’il participait à une journée « Yonne Tour Sports » organisée par le Département, qu’il se prit de passion pour le métier. S’il lui fallut attendre sa douzième année pour intégrer le corps des Jeunes Sapeurs-Pompiers (JSP), il n’a eu de cesse depuis, d’enchaîner exercices pratiques et cours théoriques, pour se former, avec l’objectif de décrocher le brevet à la fin de l’année. Est déjà programmé aux vacances prochaines un stage pour avoir le droit d’embarquer dans le véhicule de secours et d’assistance aux victimes. Sa seule déception : ne pas avoir réussi à motiver d’autres copains de classe pour le rejoindre. Il est vrai qu’il faut de l’abnégation et du courage pour passer tous ses mercredis après-midi au centre de secours plutôt que devant un écran ! A la question de savoir ce qu’il pense faire plus tard, un large sourire éclaire le visage juvénile de Lorenzo. Nul doute que le SDIS 89 ne devrait pas tarder à voir une nouvelle recrue rejoindre ses rangs et ce, pour la plus grande fierté de ses parents présents : « nous l’avons encouragé dans sa démarche, pensant qu’après les parents et l’école, cela fait partie de la continuité de la formation et de l’éducation. C’est une chance que les centres de secours ouvrent ainsi leurs portes pour leur apprendre les gestes leur permettant dès aujourd’hui de sauver des gens… ».

 

 

 

Une équipe de malinois prête à sauver des vies en Ukraine

 

A la tête de l’équipe cynotechnique au sein du Corps départemental, l’adjudant-chef Franck JACOB et son équipe ont également été mis à l’honneur au cours de la soirée pour l’objectif qu’ils se sont fixés depuis un an, de former des chiens à la recherche de personnes dans les décombres et les rendre opérationnels avant de les envoyer en Ukraine où hélas, leur nombre fait défaut. Au détail près que ces chiens malinois n’ont pas été achetés dans un élevage mais récupérés au fil de missions dans toute la France : « des chiens qui étaient tombés dans de mauvaises familles, qui ont beaucoup subi de la vie et qui malgré tout, donneraient aujourd’hui leur vie pour en sauver d’autres… ». Plus de renseignements sur l’opération « Chiens de secours pour l’Ukraine », en se rendant sur Facebook et Instagram.  

 

 

Vu et entendu…

Commandant Alexandre BONNETON, chef de la compagnie et du CSP d’Auxerre : « Je suis fier de commander cette unité dans laquelle il y a une ambiance et une atmosphère qui sont saines. Quelques soient les statuts et les origines des uns et des autres, c’est une caserne où il fait bon vivre… ».

Sébastien DOLOZILEK, adjoint au maire d’Auxerre : « Selon les statistiques officielles, il y a environ une intervention toutes les 6,5 secondes, soit près de 5 millions chaque année… Les pompiers en France sont des héros locaux… ».

Christophe BONNEFOND, vice-président du Conseil départemental et président du SDIS 89 : « Depuis deux ans, l’inflation sur l’énergie et le carburant, a représenté une hausse des dépenses de plus d’1,5 million d’euros pour le SDIS 89… A un moment donné, nous sommes obligés aussi de discuter avec nos financeurs, que ce soit le département ou les communes, derrière, ce sont les impôts de tous les citoyens. Nous devons sans cesse trouver un équilibre pour que tout puisse avancer correctement pour l’ensemble des citoyens… ».

Jean-Baptiste LEMOYNE, sénateur de l’Yonne :
« Les JSP, ce devrait être « presque » pour tous. Si tous les jeunes avaient ce type de formation de transmission des valeurs, la société se porterait sans doute beaucoup mieux… ».

Clémence CHOUTET, directrice de cabinet et sous-préfète :
« 20 ans de service, 30 ans pour certains, cela en dit beaucoup sur le sens du mot engagement et du dévouement… ».

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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De l’avis général, c’était génial ! Sans doute était-ce imputable au charisme et à l’humilité qui se dégageaient des trois intervenants, conviés par BGE Nièvre Yonne, à venir discuter le bout de gras avec les chefs d’entreprises, confirmés ou en herbe ! Soutenue par la Région, le Grand Sénonais et la Ville de Sens, l’opération s’articulait autour d’entrepreneurs et de sportifs, assidus dans le combat permanent mené au cours de leur existence. In fine, ce fut une belle rencontre qui forge de beaux souvenirs…

 

SENS : Avant le traditionnel exercice de réseautage et d’échange de cartes de visite – le socle des rencontres du Club BGE, réunissant les entreprises de l’Yonne qui sont cornaquées par les conseillers de la structure -, il y eut, en guise de succulent hors d’œuvre, une causerie. Avec trois intervenants, autour d’une thématique souvent plébiscitée, faisant le parallèle entre le milieu du sport et celui tout aussi dynamique de l’entrepreneuriat !

Trois orateurs (dont des références dans le monde du sport départemental) étaient donc conviés à faire part de leurs vécus et expériences au détour de cet échange qui n’avait rien d’anodin en soi. L’athlète, originaire du Congo, Franck ELEMBA – un beau bébé à la musculature impressionnante ! – narra ses antécédents de lanceur de poids et de sa participation parmi les plus grands championnats d’athlétisme. Mondiaux comme continentaux.

A ses côtés, Marouane MARCHOUD ne se fit pas prier pour parler de son ascension. Une ascension professionnelle pour le jeune startupeur qui évoqua son projet entrepreneurial depuis sa concrétisation jusqu’à son attachement au territoire sénonais. Il racontera en toute transparence les étapes déterminantes qui lui ont permis de se surpasser et de réussir à lever des fonds (le nerf de la guerre de toutes entreprises !), et d’optimiser sa communication afin d’intégrer le cercle très hermétique du monde du numérique.

 

 

 

Tout est dans le mental !

 

Aujourd’hui, le nouveau CEO de la startup ResaCare est établi à Sens. Mais, il a précédemment exploré diverses régions du globe, du Luxembourg, en passant par Barcelone et les États-Unis pour réaliser son projet. Le garçon met en application sa riche expérience pour développer sa structure depuis la prestigieuse Station F.

Restait Abderrazzak EL BADAOUI – lui, on ne le présente plus après ses exploits en gagnant à pied son village natal de Bzou au Maroc ou ses innombrables marathons disputés aux quatre coins de la planète ! – qui passionna l’auditoire.

Souriant, détendu, accessible, pédagogue, le garçon explicita son parcours, faisant le lien avec la préparation d’un projet (faire un prévisionnel), les embûches rencontrées (faire face aux problèmes et rebondir) comme une blessure, être entouré des bonnes personnes (se faire accompagner pour son projet), trouver des sponsors (prospecter). Bref, un sportif qui raisonne comme un entrepreneur, avec le mental en plus !

Alors que la capitale des Sénons est labellisée « Terre de Jeux », il était légitime que BGE Nièvre Yonne s’interroge sur cette récurrente thématique faisant la part belle à la comparaison entre sportifs et chefs d’entreprises. Un vrai challenge en somme !  

 

Thierry BRET

 

 


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C’est sûr : le sujet à aborder à l’heure de l’apéritif, voire du déjeuner n’avait vraiment rien de très folichon ! Sensibiliser aux risques des cancers masculins, une initiative programmée dans le cadre de l’opération « MOVEMBER », pouvait donner des sueurs froides au personnel de l’entreprise, réuni en la circonstance à la cafétéria. Mais, chez AFTRAL, on prend ces choses-là très au sérieux. Logique, lorsque l’on évolue en grande majorité avec un milieu masculin, se formant aux métiers du transport et de la logistique…

 

APPOIGNY : Petite réunion entre camarades professionnels à la cafétéria du centre de formation de l’Auxerrois. Jusque-là, tout semble sympathique sur le papier. D’autant que l’horaire prévu se situe aux alentours de 12h45, un peu tard pour l’apéritif (quoique !), mais suffisamment tôt pour se mettre à table !

Bref, c’est donc pavé de bonnes intentions que les salariés et les stagiaires fréquentant le centre AFTRAL devaient converger vers ce havre de paix et de détente, décoré curieusement de ballons bleu ciel et de moustaches noires apposées sur les vitres. Soit le signe distinctif de « MOVEMBER » pour celles et ceux qui y sont déjà initiés !

Un mouvement citoyen caritatif qui se mobilise pour faire bouger les lignes en matière de santé mentale, dans la prévention du suicide et…surtout dans la lutte contre les cancers de la prostate et des testicules.

 

Des pathologies à ne pas prendre à la légère…

 

Mais, c’est l’un des représentants du CERHOM ! (la contraction de la fin du mot cancer et du début du mot homme), structure associative nationale accueillant d’anciens et nouveaux patients atteints d’un cancer masculin, qui prit la parole afin de faire les présentations une fois la salle pleine. Et poser ainsi la problématique cruciale du jour : les risques de ces cancers (prostate et testicules) qui touchent la gent masculine.

Des pathologies à ne pas prendre à la légère, messieurs, puisque selon les dernières statistiques, un homme meurt toutes les heures du cancer de la prostate. Une tendance alarmiste balancée dès l’introduction du propos de l’intervenant, Olivier JEROME, fondateur de CERHOM ! – de belle qualité, instructif sans être dénué d’humour pour apporter un peu de légèreté à l’ensemble – mais qui a eu le mérite d’éveiller les participants les moins attentifs à la discussion. Si, si, il y en avait parmi l’assistance !

Petit à petit, la cafétéria du centre de formation, transport et logistique, se mue en  une salle de conférence où l’orateur, sans se départir de son immuable sourire, va dérouler son exposé en présentant dans les moindres détails les symptômes et les conséquences de ces cancers masculins qui, il est vrai, ne font guère la une de l’actualité. Hormis en règle générale le cancer du sein et sa fameuse déclinaison évènementielle d’Octobre Rose, essentiellement féminine, via le giron des collectivités et des entreprises, qui se soucie réellement des cancers touchant les hommes ? Pauvre de nous !

 

 

Recherche de nouveaux adhérents et de fonds pour CERHOM !

 

Conscient des enjeux propres à la sensibilisation, conduisant nécessairement à la prise de rendez-vous auprès de son médecin traitant (pour celles et ceux de nos concitoyens qui ont encore la chance d’en posséder un !) ou du dépistage dès le moindre doute dans les instituts médicaux spécifiques, Joannick PECHENOT, directeur du centre AFTRAL local, a pris soin d’initier cette animation.

Une première au sein de l’entreprise. Selon la formule consacrée, elle en appellera d’autres avec des items déclinés autour des cancers de l’enfant, la nouvelle édition d’Octobre Rose avec la participation physique d’une équipe sur l’évènement et MOVEMBER en 2024.

Quant à Oliver JEROME, il expliqua les motivations de l’association, créée par ses soins (CERHOM !), tout en présentant de courtes vidéos où le public reconnut l’acteur Bruno SOLO mis en scène pour une juste cause. Il parlera aussi des traitements et des soins disponibles sur le secteur sanitaire.

Plus généralement, CERHOM  recherche aussi la récolte de fonds et d’adhérents afin d’aider la recherche et améliorer les traitements, la prise en charge globale et la vie pratique de ces patients atteints de ces pathologies. Il n’en oublia pas d’évoquer les techniques de l’autopalpation des  testicules, à réaliser en cas de grosseurs suspectes et anormales de l’appareil reproductif masculin.

Conclue une demi-heure plus tard, l’intervention du responsable de CERHOM fut saluée par une salve d’applaudissements. Espérons que le personnel d’AFTRAL ait pu conserver l’appétit après coup !

 

Thierry BRET

 

 


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Sur le papier, l’idée est bonne. Excellente, même car il est grand temps de remettre enfin « l’église médiatique », si décriée dans notre société, au centre du village ! Par les temps qui courent, et Dieu sait que les turbulences de l’actualité n’ont de cesse de faire trembler nos équilibres vitaux, il est plus sûr de s’informer correctement auprès de sources fiables plutôt que de pratiquer la politique de l’autruche, en s’enfouissant la tête dans le sable ! Surtout, avec ce qui se passe dans le monde ou à côté de chez nous, mais cela ne nous regarde pas ! On dirait un sketch des « Inconnus » !

On ne compte plus, en effet, le nombre de nos compatriotes de tous âges et de toutes conditions sociales qui aujourd’hui ont remisé dans les oubliettes leurs téléviseurs et annulés leurs abonnements à leurs quotidiens et magazines pour se couper de tout. Du monde en général !

Certains de nos concitoyens sont devenus aussi sourds, muets et aveugles que le fameux personnage de « Tommy », le mythique opéra-rock des WHO, dans lequel le cinéaste Ken RUSSEL met en scène le chanteur du groupe pop britannique, Roger DALTREY, dans un rôle de polyhandicapé, hermétique à tout ce qui l’entoure. Une vision cinématographique déjà prémonitoire en 1975 sur les aversions des futurs habitants de la planète Terre vis-à-vis de l’information ?

A leur décharge, il est vrai que les nouvelles sont tellement anxiogènes de jour en jour que parfois il serait bon de les oublier de manière définitive…en appuyant sur le disjoncteur !

 

Un concept plus que louable sur le papier !

 

Alors, proposer l’organisation des Etats Généraux de l’Information (EGI) afin de mieux prendre le pouls de la population hexagonale afin d’établir un diagnostic pertinent sur le poids et le rôle de la sphère médiatique sur notre environnement est tout naturellement une idée à laquelle on ne peut que souscrire. Ce n’est pas tous les jours d’ailleurs qu’il nous est permis de s’interroger sur ces organes de presse qui accompagnent notre existence dans les bons et les mauvais jours d’une actualité intensément éclectique.

On doit d’ailleurs l’idée initiale au Président de la République, Emmanuel MACRON. Par un beau jour de juillet (2023), depuis l’Elysée, le chef de l’Etat a décidé de lancer l’initiative, au demeurant louable, à la manière des « Grands Débats » où les citoyens étaient invités à venir s’exprimer en totale liberté comme le chante si bien Gilbert MONTAGNE, sur la thématique choisie. Des Etats Généraux de l’Information, pourquoi pas !

L’appellation claque bien dans le vent avec son sigle (EGI). Le bien-fondé de l’évènementiel tombe plutôt à pic afin d’établir une analyse précise sur les enjeux de l’information. Et puis, il y a aussi le volet des préconisations à apporter afin de booster à l’avenir des actions concrètes qui pourraient se déployer aux niveaux européen, national, voire régional ou il ne faudrait pas les oublier au niveau départemental.

En amont du grand jour, on se frotte les mains en lisant l’énoncé de l’équation et en se disant chic : enfin, on va réconcilier les Français avec la presse et leurs médias. Sachant que ces Etats Généraux spécifiques se déroulent selon un axe de réflexion devant courir jusqu’à l’été 2024, avec d’autres rendez-vous, appelant à la délibération des propositions ou encore à leur restitution, devant se faire dans un lieu universitaire de prestige, La Sorbonne à Paris !

Même le Conseil économique, social et environnemental (CESE) – une institution intellectuelle de référence en France dans bien des domaines qui produit des avis auxquels il faut donner lecture et crédits – a apporté sa caution morale à l’exercice. C’est simple, l’organisme est partenaire de ces EGI. En outre, aux termes de ce planning nous menant jusqu’à l’été 2024, il compilera réflexions et analyses au sein d’un avis, établi par sa commission Education, Culture et Communication.

 

 

 

54 % des Français se méfient du traitement de l’actualité par les journalistes

 

Vu de notre basse-cour locale, on a aussi crié cocorico ! Pourquoi ? Parce que cette première Agora autour de l’information – petit mémo pour celles et ceux qui ne maîtrisent pas les us et coutumes de la Grèce antique, l’Agora était la place publique dans les cités hellènes qui accueillaient les débatteurs de la chose civile et politique – se déroulait dans cette bonne vieille ville d’Auxerre, capitale de l’Yonne, à quelques encablures de Paris, quand on veut bien s’en souvenir pour y organiser des évènements nationaux ! En son antre logique et légitime pour recevoir les foules, à savoir le parc des expositions de Centre France Parc Expo, AUXERREXPO ! Avec un décorum plutôt réussi au niveau de l’atmosphère.

D’ailleurs, toutes celles et ceux qui souhaitaient apporter leur contribution autour des nombreux items abordés lors de cette journée spéciale, c’est-à-dire les citoyens lambda, les étudiants, les scolaires, les milieux économiques, les retraités, les élus, les femmes et les hommes qui composent notre microcosme étaient les bienvenus à ce raout alléchant et pertinent dans sa configuration.

Parce que tous les Français ont vraisemblablement un avis sur la presse et ses diverses variantes, sachant que dans le même temps seront diffusés sur les ondes les résultats de la traditionnelle enquête proposée par NPA Conseil et Harris Interactive sur nos concitoyens et l’information.

Un chiffre à retenir, tout de même, extrait de cette étude poussée dans ses commentaires : plus de 70 % des habitants de ce pays se disent intéressés par l’actualité nationale et internationale. Mais, pour se faire un peu l’avocat du diable, ajoutons que 54 % des Français estiment que la plupart du temps, il faut se méfier de ce que disent les médias sur les grands sujets d’actualité (sic) selon le baromètre Kantar !

 

 

Mais où était le grand public invité à débattre ?

 

54 % des Français pensent que « la plupart du temps il faut se méfier de ce que disent les médias sur les grands sujets d’actualité » selon le dernier baromètre Kantar

Enfin, même les représentants de la presse étaient conviés à assister à cette manifestation devant mettre leur métier à l’honneur ! Le contraire eut été étonnant !

Mais, c’est là que le bât a blessé dans ce rendez-vous, pourtant riche en interventions et ponctué de témoignages parfois déconcertants, surtout quand on apprend que les jeunes générations sont interpellées par les métiers du journalisme afin de devenir « influenceurs » sur les réseaux sociaux – on ne doit pas parler du même travail, c’est sûr ! - ; de grand public, il n’y avait point ou tellement peu depuis l’estrade surplombant la scène !

D’ailleurs, les références de la presse nationale ayant fait écho de l’acte un de cette « tournée des popotes » de l’information n’ont pas été tendres dans leurs manchettes après coup avec cet état de fait.

Hormis les journalistes de la sphère parisienne et francilienne, venus en nombre (peu de représentants de la presse régionale et départementale à signaler hormis la PQR locale), le grand public pour lequel cet évènement citoyen a été créé en amont était cruellement absent de ces débats. Un comble !

Bref, cette impression de l’entre soi était donc très tenace au terme de la matinée de ce rendez-vous qui aurait pu (dû) déboucher sur une vraie consultation avec les Français. Serait-ce imputable à un défaut de communication en amont ? Ou d’un réel manque d’information autour de l’évènement ! La copie est à revoir avant l’acte II…

Thierry BRET

 


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Retrouver le sourire. Parce que l’on existe, enfin. Même si le hasard de la vie nous a poussés vers un point de non-retour, fléau des crises économiques : le chômage. Avec les affres de l’angoisse et de l’oubli qui vont de pair. Peut-être, mais pas pour tout le monde si l’on en croit les vertus d’une animation qui prend du corps et de l’importance chaque année, sous l’impulsion du PLIE, le Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi : un fameux « Tapis Rouge »…

 

AUXERRE : Il n’y a pas que sur la Croisette que l’on valorise les gens ! Ici, aussi, dans l’Yonne, grâce à cette très belle opération, baptisée « Tapis Rouge », en référence au clinquant revêtement qui accueille les pieds des stars du septième art à Cannes. Neuf ans que cela dure. Et les demandeurs d’emploi de l’Auxerrois n’en sont pas encore rassasiés !

Un concept plein d’empathie et de bons sentiments, à l’origine. Qui a su humaniser au fil du temps les relations à l’autre dans ce vaste maelström de l’existence moderne qui se nomme la recherche d’un travail. Pas si facile que cela, en vérité, que l’on soit une jeune pousse fraîchement émoulue de l’école ou un senior sur le retour d’âge qui a vu son départ à la retraite s’éloigner un peu plus au printemps dernier et qui doit encore trimer afin de subsister !

Alors, si sur le papier, améliorer son look, sa prestance physique et son code vestimentaire ne figurent pas parmi les priorités existentielles de ces décrochés de la vie active qui pointent à Pôle Emploi depuis des lustres pour certains, il n’empêche qu’au niveau du moral, qu’est-ce que cela fait du bien de se sentir de nouveau quelqu’un, pris en main par de sympathiques esthéticiennes ou des coiffeuses, le temps d’un relooking pertinent ! Même les hommes y ont goûté avec une relative appréhension : ils ne sont pas prêts d’oublier !

 

 

« Etre bien dans ses baskets, c’est être bien pour rechercher un emploi ».

 

Evidente, la formule sied très bien à cet exercice annuel. Ne devrait-il pas être réitéré tous les mois tellement les besoins de compassion et d’écoute sont énormes du côté de cette caste de la population que l’on appelle les chômeurs ? Une quarantaine d’entre eux ont eu ce privilège de se voir dérouler le tapis rouge, dans les locaux du CIFA de l’Yonne, le centre de formation où l’esthétisme, la coiffure, la technologie règnent en maître.

Responsable du Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi (PLIE) de l’Auxerrois, Wilfrid RICHEBOURG rappelle de quoi est fait ce noble tapis. Presque d’Orient avec son côté des mille-et-une nuits, salvateur au bien-être de ses bénéficiaires !

« Tapis Rouge, c’est une journée complète divisée en deux temps : celui des ateliers, programmés le matin, et les simulations d’embauche l’après-midi… ».

Esthétique, coiffure, aide à la réussite de son entretien d’embauche, soigner sa e-réputation intègrent ce programme que les « invités » du PLIE suivent à la lettre. Y prenant du plaisir lors des séances de maquillage pour les femmes et les soins du visage pour les hommes, des mises en beauté assurées par les élèves du centre de formation icaunais.

Le tantôt est consacré aux entretiens, en situation d’embauche en présence d’une dizaine de professionnels des ressources humaines. Des représentants des secteurs de l’industrie (la filière recrute à tours de bras), du nettoyage, de l’intérim, de la santé. Un exercice oratoire qui s’avère toujours stressant pour les plus émotifs. Il est donc recommandé de bien le préparer…

Oublier les tracas du quotidien et ne penser qu’à soi demeure le leitmotiv de ce rendez-vous. A la fin de la journée, les « laissés pour compte » (à tort) de la société reprennent confiance et sont de nouveau motivés.

Prêts à traverser la rue afin d’y décrocher un job ! Mais, pas tout seul, avec le concours de Pôle Emploi, la Mission Locale, le PLIE et l’APF France Handicap ! Et du CIFA, évidemment…

 

Thierry BRET

 

 


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