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Tous les services de l’Etat se sont donnés rendez-vous aujourd’hui à Châtel-Censoir afin de formaliser la feuille de route départementale de ce projet ambitieux. Un rendez-vous marquant qui permettra de mettre en lumière tous les moyens mobilisés en faveur du plan « France Ruralités », la continuité légitime de l’Agenda rural, entamé en 2017. Revitalisation médicale, développement des circuits courts, accès aux services publics, sécurité de proximité, aide à l’ingénierie : l’inconditionnel soutien de l’Etat devant se matérialiser…

 

CHATEL-CENSOIR : Nom de code du projet, « France Ruralités » ! Présentation de son contenu, ce vendredi 23 février, à la salle des fêtes de la petite bourgade, chère à son édile Olivier MAGUET ! La feuille de route départementale de « France Ruralités », à la sauce made in Yonne, va donc être déflorée par le représentant de l’Etat de notre territoire, le préfet Pascal JAN, lors d’une conférence de presse où seront abordés tous les aspects pratico-pratiques de ce plan ayant pour objectifs de valoriser l’attractivité territoriale de nos contrées rurales. Attractivité ? L’un des credo préférés de l’ancien recteur, installé dans le fauteuil préfectoral, depuis deux ans, déjà.

Dans l’Yonne, trois déclinaisons ont été retenues pour guider l’action des services de l’Etat : l’habitat et le cadre de vie, le travail, enfin, l’épanouissement en zone rurale. Des axes qui se concrétisent par dix-huit mesures, fixant autant d’objectifs concrets à réaliser afin de répondre aux problématiques du quotidien des Icaunais. Dans le cadre d’un plan de travail mené en étroite concertation avec les associations des maires du département. C’est pourquoi le préfet Pascal JAN est accompagné dans sa démarche explicative, de Dominique CHAPPUIT, présidente de l’Association des Maires Ruraux de l’Yonne et de Mahfoud AOMAR, président de l’Association des Maires de l’Yonne.

 

 

L’aide à l’ingénierie est incorporée au programme

 

Seront évoquées les opportunités concrètes à mettre en place autour de la revitalisation médicale – les contrats locaux de santé -, de la mobilité (déploiement de solutions locales de mobilité inclusive soutenues grâce au Fonds Vert), la sécurité de proximité (mise en exergue d’un plan d’action spécifique décliné par la gendarmerie nationale), le développement des circuits courts avec les projets alimentaires territoriaux ou encore le renforcement des accès aux services publics, via l’optimisation des espaces France Services.

Reste l’aide à l’ingénierie. Elle figure également en bonne place, au cœur de cette feuille de route pour permettre aux collectivités de développer tous leurs projets. Des aides qui concernent les domaines de l’urbanisme, de l’aménagement du territoire ou le volet économique.

Sur ce registre, notons qu’un Forum de l’ingénierie sera proposé courant avril avec le concours du Conseil départemental afin de favoriser le jeu relationnel entre les élus et leurs administrations, avec l’ensemble des acteurs ressource de l’ingénierie publique à l’instar de l’ADEME, CEREMA, Banque des Territoires, CAUE, ANCT, etc.

Côté humain, précisons que deux chargés de mission ont été recrutés par les services de la préfecture au titre du dispositif « Villages d’Avenir ». Ils vont accompagner 76 communes de l’Yonne dans leur réflexion tandis que quatorze collectivités bénéficient déjà de l’appui de VTA, des Volontaires Territoriaux Administration.

 

Thierry BRET

 

 


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Depuis 1990, le leader national des collants en mode « fantaisie » n’en finit plus de faire parler de lui, depuis sa base arrière, à Migennes. Le créateur de bas pour femmes a fait du collant un accessoire de mode très prisé des références stylistiques de la haute couture, mais aussi parmi les acteurs de la grande distribution. La structure entrepreneuriale a reçu la visite de la sénatrice de l’Yonne, féminine jusqu’au bout des ongles, et très curieuse d’en apprécier toutes les nouveautés…

 

MIGENNES : On se souvient tous de « La Fille aux bas nylon », chère à Julien CLERC ! Serait-ce la parlementaire qui siège au Palais du Luxembourg dans cet antre que l’on nomme le Sénat ?!

La présidente de la Délégation nationale aux Droits des Femmes et féminine jusqu’au bout des ongles, Dominique VERIEN, n’en est pas moins une élue passionnée par la chose économique, synonyme d’attractivité territoriale et d’incontestables plus-values pour la zone géographique dont elle défend vaillamment les couleurs : le département de l’Yonne.

Sollicitée de plus en plus souvent aux quatre coins de l’Hexagone avec ses nouvelles missions qui lui permettent de valoriser et promouvoir l’égalité des chances entre les deux sexes, la parlementaire de l’Yonne a pu s’autoriser une salvatrice pause, cette semaine, à Migennes pour y découvrir la société DIVINE Paris, belle PME pilotée par un tandem de choc, jadis, dans la sphère rugbystique : Laurent TROGNON et Frédéric AUSTRUI !

 

 

Le spécialiste de la confection de collants et de bas a pu accueillir l’élue de l’Yonne pour un temps de présentation complet des ultimes innovations apportées au développement de la structure. Et notamment le fameux projet de recyclage des textiles composés de nylon, décliné par la start-up auxerroise, ECOLLANT, qui a déposé un brevet visant à redonner une seconde vie à ces précieux ustensiles de l’esthétisme au féminin.

Rappelons-en les fondements : l’objectif est de développer, voire d’industrialiser à large échelle, une solution de recyclage unique qui vise à extraire le nylon des collants et autres textiles en fin de vie, afin d’en reconstituer une fibre nouvelle, prête à l’emploi. Bref, la valorisation d’une filière textile qui est en quête de renouveau dans l’esprit pérenne des circuits courts et du développement durable.

Curieuse, Dominique VERIEN a pu poser toutes les questions qui lui tenaient à cœur durant cet entretien instructif. Démontrant ainsi, en bonne ingénieure qu’elle est à ses origines professionnelles, que les innovations en la matière l’interpellaient au plus haut niveau.

 

Thierry BRET

 

 

 


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« Il voyage en solitaire, et nul ne l’oblige à se taire, il chante la terre… ». On a tous en mémoire l’ode poétique de Gérard MANSET, interprétée en 1975. Des paroles empreintes de liberté et de sérénité qui vont comme un gant à ce « Marcheur au grand cœur », puisque que tel est le surnom donné à ce natif du plat pays belge et membre du Lions Club International de Bruxelles Saint-Hubert, Jean-Marie VAN BUTSELE. Ce dernier a fait une double étape dans l’Yonne cette semaine. Traçant inlassablement sa route, sac de 20 kg sur le dos pour une noble cause : la récolte de dons pour lutter contre les cancers pédiatriques…

 

AUXERRE : Dites trente-trois ? Non, blague à part, notre sexagénaire au tonus d’airain et au moral d’acier – un visage de jeune homme avec les traits, certes, un peu tirés après une longue journée de marche dans la petite brise hivernale qui balaie l’Yonne – a choisi de rejoindre la localité de Palamos au cœur de la touristique Costa Brava – ah, ça fleure bon la période estivale et les tapas à déguster sans modération à l’aide d’une sangria sur l’une des superbes plages de ce littoral de la province de Gérone – non pour pas y conter fleurette en mode dilettantisme comme tout bon retraité qui se respecte, mais bel et bien pour y collecter des dons, servant à une noble cause. La lutte contre les cancers pédiatriques, ceux qui frappent cruellement la chair de notre chair, nos enfants.

Trente-trois ? Parce que ce marcheur impénitent, à la silhouette de pèlerin cheminant vers Compostelle – ça, c’est de l’autre côté de la péninsule ibérique ! – s’est donc lancé dans une folle aventure pédestre et en solitaire de plus de 1 100 kilomètres. 1 177 km avec précision répartis sur trente-trois étapes lui permettant de sillonner sa Belgique natale, l’Hexagone et un tout petit morceau d’Espagne ! Un raid, où il est accompagné en tout et pour tout d’un unique compagnon, son sac à dos chargé d’une vingtaine de kilos de produits strictement nécessaires. Pas de quoi acheminer toute une garde-robe, convenez-en !

 

Le soutien inconditionnel à la Fondation des Bâtisseurs d’Etoiles en Belgique

 

« Le Marcheur au Grand Cœur ». C’est comme cela que Jean-Marie VAN BUTSELE est surnommé dans sa royale contrée par la kyrielle de médias qui se sont entichés du personnage. Car, notre atypique sportif de l’extrême – d’une rare courtoisie et d’une joie de vivre à condamner définitivement à la fermeture tous les cabinets des psys et autres coaches en ressources bien-être mental ! – n’en est pas à une excursion près. Chaque année, il biffe sur son agenda, bien rempli en courses es qualité de guide de haute montagne (Mont Blanc) ou de conférences proposées auprès de clubs services et des associations, une période de temps nécessaire à l’accomplissement de son Graal personnel : décliner avec aisance altruisme et générosité, à plus de 70 ans, via ses randonnées au long cours, une opération caritative au service d’une cause. Notamment, celle défendue par la Fondation des Bâtisseurs d’Etoiles.      

 

 

Une structure accueillie en Belgique qui agit en faveur des enfants sans distinction pour que ces derniers puissent bénéficier des meilleurs soins médicaux. Des bambins et adolescents qui sont touchés par la maladie ou le handicap…

En provenance de Tonnerre où il fut accueilli par des membres de l’ancien Lions Club local – un réseau de cœur où l’humanisme est capital -, le marcheur solitaire arriva mardi en fin d’après-midi au terme de sa longue étape de transition, devant le conduire ensuite vers la Nièvre limitrophe, du côté de Chitry-les-Mines. Point de chute : Voutenay-sur-Cure.

 

 

Le coup de pouce de 500 euros des clubs Lions de l’Yonne

 

Conduit en voiture – une fois n’est pas coutume, cela fait aussi du bien de récupérer façon repos du guerrier sur le siège passager confortable d’une marque allemande -, notre singulier randonneur fut accueilli par les représentants de différents Lions Club de la zone départementale du district Centre Est 103, les deux structures auxerroises, Phoenix et Rives de l’Yonne, ainsi que les clubs d’Avallon et de Sens. Dont le président de zone, l’Auxerrois Pierre-Nicolas JOLIOT, très en verve dans ses propos de présentation.

Là, un peu fatigué, mais ravi d’être reçu avec gentillesse et sympathie, Jean-Marie VAN BUTSELE prit la parole quelques instants pour évoquer son périple physique et ses objectifs à atteindre en matière de collecte. L’an passé, sa grande traversée de la France l’avait poussé jusqu’à Monaco où reçu par la famille princière sur le Rocher il repartit avec une somme globale collectée au fil de ses pérégrinations de plus de 26 000 euros ! Encourageant pour la suite de ses projets !

Passionné de spéléologie, le cousin wallon obtint une coup de pouce supplémentaire de 500 euros à l’issue de cette soirée conviviale, où aux côtés des clubs Lions de l’Yonne, Jean-Marie VAN BUTSELE put apprécier la fraternité ambiante autour d’un bon verre de chablis et d’irancy, histoire de mieux s’imprégner des valeurs fortes de l’hospitalité icaunaise ! Promis, il reviendra !

 

Thierry BRET

 

 

 


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« Morts pour la France » ! Devançant de quelques heures la cérémonie permettant aux dépouilles du résistant communiste, Missak MANOUCHIAN et de son épouse Mélinée, d’entrer au Panthéon avec les honneurs élyséens, le troubadour et barde icaunais Gérard-André salua en chanson ce geste ô combien symbolique de la France, expliquant et interprétant le fameux texte signé de la plume de Louis ARAGON aux Auxerrois. Une animation accueillie au pied de la statue de la poétesse, Marie NOEL, dont ARAGON publia un de ses poèmes dans « Les Lettres Françaises »…

 

AUXERRE : Une voix rauque, rocailleuse que l’on entend distinctement à quelques rues de là. Les effets vibratoires de la sonorisation qui amplifient le timbre de voix du plus anarchiste des compositeurs-interprètes, recensés sur notre territoire. Aussi rouge dans ses idées que sa célèbre parure de scène, même si là, elle est improvisée dans la rue, non loin du parvis de l’Hôtel de ville et au pied de la statue d’une Marie NOEL qui fut rebelle, elle aussi en son temps !

Un vent tourbillonnant et glacial à ne pas mettre un chanteur dehors. Aujourd’hui, point de guitare acoustique en guise d’accompagnement. Seul un micro en main, la tenue de scène obligatoire – son aspect rouge et noir servi pour les grandes causes – sa tessiture et sa présence physique qui vire à l’émotionnel.

En ce jour d’accession au Panthéon et à la gloire éternelle de Missak MANOUCHIAN et de son épouse Mélinée – mais aussi en souvenir des vingt-deux de leurs camarades, majoritairement communistes qui furent froidement exécutés il y a quatre-vingts ans de cela au Mont-Valérien -, Gérard-André a décidé de leur rendre hommage. A sa manière. En conteur, puisqu’il va expliquer à qui veut l’entendre – malheureusement devant bien peu de personnes et quasiment aucun représentant de la presse si ce n’est votre serviteur – ce qu’est cette chanson ayant été inspirée par ce drame et cette célèbre affiche rouge qui fut placardée par les Allemands dans tout Paris.

 

 

D’ailleurs, l’interprète brandit un fac-similé de cette fameuse publication où apparaissent les visages, identifiés par leurs noms, des vingt-trois sacrifiés, « morts pour la France ». Toujours fin et subtil dans ses explications, notre saltimbanque, artiste généreux et au grand cœur de « La Closerie », aura taclé avec jubilation les propos annoncés par le matin même sur les ondes de France Inter, où il était question de cette chanson « L’Affiche Rouge », écrite par…Léo FERRE ! N’en déplaise à ce grand poète (et anarchiste) de la chanson hexagonale, Léo aura mis en musique – ce qui n’est pas rien, par ailleurs – le texte à l’estampille de Louis ARAGON. Un texte qui fut distribué par la muse du chanteur, la plus Belge de nos artistes de l’Yonne, Andrée !

Celles et ceux des badauds qui le souhaitaient pouvaient inscrire, au feutre noir – toujours la symbolique des couleurs – sur un calicot quelques mots, dont « morts pour la France »…

 

Thierry BRET

 


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C’est le ras-le-bol généralisé dans le monde de l’éducation. La lente descente aux enfers, avec le chien Cerbère qui accompagne les morts ! L’incompréhension la plus totale après les derniers soubresauts politiques, menés entre le ministère de l’Education nationale et celles et ceux qui incarnent l’enseignement pédagogique dans ce pays au quotidien.

Une gabegie sans nom et sans fin, qui possède désormais ses ramifications multiples, faites de cartes scolaires aux découpages très arbitraires et préoccupants pour les zones rurales et leur attractivité.

Faite de ces obligations vestimentaires d’un autre temps, intimant aux enfants de s’affubler d’un uniforme insipide au nom de la cohésion sociale et de l’égalité des chances – quelle plaisanterie et quel retour en arrière rétrograde ! – alors que les problématiques se nomment la surcharge des effectifs en classe et la nomination de  nouveaux enseignants pour pallier aux manques spectaculaires de personnel, dans le public ! Le monde de l’école en France n’est-il pas là encore en retard d’une guerre comme dans bien d’autres domaines qui composent notre société ?

C’est risible et pitoyable à la fois ! Alors que le classement international PISA démontre un affaissement en chute libre du savoir dispensé dans l’Hexagone vis-à-vis des grandes puissances planétaires qui nous font concurrence, que les enseignantes et enseignants de ce pays souffrent de ne pas pouvoir assurer dans sa phase optimale ce pourquoi ils se sont engagés à faire en donnant des cours après avoir obtenu leurs diplômes, alors que les communes champêtres perdent les unes après les autres leurs classes et leurs élèves quand ce n’est pas l’école toute entière ; on se préoccupe davantage dans les alcôves bien-pensantes de l’Etat du choix et du coloris du vêtement qui devra être porté par les potaches dans les cours de récréation afin d’éviter jalousie, discrimination et déni ?!

Mais, où va-t-on dans cette France déclinante et hors course du XXIème siècle !!!

 

 

Déjà antan, il fallait dégraisser le mammouth !

 

Ne devrait-on pas parer au plus pressé en répondant aux sujets de fonds qui polluent et paralysent le milieu de l’Education nationale depuis des lustres. L’excellent Claude ALLEGRE en faisait état en son temps, parlant de dégraissage du mammouth en évoquant les turpitudes vécues par la « Grande Maison ». Las, il s’y est cassé les dents – même lui, diront les puristes ! – avant de repartir vers un tout autre destin. Aujourd’hui, rien ne semble avoir été fait ou presque tant les problèmes à l’école semblent abyssaux. Voire insurmontables…

Prenons l’exemple de la carte scolaire et de son nouveau découpage. Jamais, ils n’auront autant mis à dos les élus de la Nation au pied du mur, celles et ceux qui vivent dans de petites localités ayant encore la chance de posséder une école, source de vie, suscitant la venue de nouveaux habitants et l’installation de commerces de proximité.  Vital, en somme, pour leur survie économique.

Vent debout ces élus, de toutes obédiences politiques, se sont révoltés ces jours derniers et se révolteront encore d’ici la rentrée prochaine contre ces coupes sombres sur la foi d’une arithmétique technocratique, pur jus, qui fragilise leurs localités et l’existence même de celles-ci.

Des élus qui n’ont plus peur de parler et d’afficher leurs mécontentements par voie de presse ou sur les réseaux sociaux.

 

 

C’est la fin de vie pour les villages ruraux

 

« Les habitants, dont les parents d’élèves de ces communes non desservies par l’Education nationale pensent qu’une fois de plus, on dépouille le monde rural, qui est pourtant l’un des ciments de la France…, confie un élu local.

Véridique ! On assiste désormais à la lente destruction de ces villages cocardiers, où autrefois régnait la joie de vivre. Terminus, tout le monde descend ! Les classes et les écoles ferment leurs portes ; la jeunesse déserte ces endroits obscurs et glauques où leur progéniture ne sera plus accueillie – si tant est qu’elle ait encore envie de procréer vu le monde de ouf dans lequel nous nous débattons ! – et les anciens, les plus nostalgiques d’entre nous, n’ont plus que leurs yeux pour pleurer.

C’est donc cela, la France des campagnes, aujourd’hui, privée de ses écoles, de ses magasins, de ses paroisses, de ses services, de ses habitants !

Les enfants seraient-ils donc pris pour des pions ? Et leurs parents, électeurs en puissance, de simples moutons de Panurge qui doivent s’exécuter sans broncher ?

 

 

Casser l’école, c’est l’amorce de l’effondrement de tout le système

 

Casser les écoles et les classes, c’est en rajouter un peu plus dans la cohorte de choses qui ne vont pas bien dans notre contrée. Petit tour d’horizon !

Où en est l’industrie ? C’est simple, elle a été délocalisée à l’autre bout du monde quand elle n’a pas été détruite en pure perte. On l’aura constaté lors de la période de la crise sanitaire et des difficultés à pouvoir se fournir en médicaments et en masques de protection.

Quid de l’armée en France ? Elle est tellement réduite à la portion congrue, quant à ses effectifs, et pas suffisamment équipée en armements que nous ne possédons pas, que face à une guerre conventionnelle de longue intensité nous ne pourrions espérer tenir qu’une quinzaine de jours selon les spécialistes ! Heureusement que nous sommes dans le club très restreint des pays à dissuasion nucléaire, non ?!

Côté santé et médecine, n’en parlons pas ! Le manque criant de médecins imputable à un numerus clausus d’arrière-garde pour protéger les prés carrés de certains et les difficultés récurrentes de l’hôpital placent la France dans un contexte de désertification médicale comme elle n’a jamais connu ! Un comble au  XXIème siècle, alors que la courbe démographique exponentielle confirme le vieillissement de la population.

Au chapitre des transports, l’actualité autour de la énième grève à la SNCF – cette fois-ci ce sont les contrôleurs de train qui privent 150 000 de nos concitoyens de vacances d’hiver parce qu’ils ne toucheront qu’un peu moins de 4 000 euros mensuels en fin de carrière ! – nous ramène à la triste réalité d’une société à multiples vitesses. Mais, pas à celle des TGV pour la grande majorité d’entre nous, en particulier celles et ceux qui n’ont jamais droit à rien !

Enfin, il y a l’agriculture qui ne cesse de tomber de Charybde en Scylla avec son lot de désespérances, de contestations, de revenus plus bas que bas, et de...suicides si ordinaires et banalisés qu’ils n’émeuvent plus grand monde.

L’école, c’est sacrée ! C’est encore le lieu de l’unique espoir pour tous ceux qui croient  aux vertus citoyennes de la pédagogie et de l’enseignement pour tous, à la méritocratie en nivelant par le haut. Si désormais, on casse le jouet pour des raisons infondées en privant les élèves des zones rurales de possibilités intellectuelles accessibles, ce sera donc l’effondrement de tout le système ! Ainsi soit-il !    

 

Thierry BRET

 

 


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