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Il était le meilleur ambassadeur de notre territoire. Son incarnation personnifiée à plus d’un titre grâce à son éternelle silhouette de jeune homme. N’hésitant jamais à vanter la qualité du jambon persillé, de la gougère au fromage, et de ce petit verre de chablis dont il était si friand. Tant dans les  travées de l’Assemblée nationale que dans les salons des différents ministères dont il occupa jadis les fonctions. Jean-Pierre SOISSON n’est plus.

Parti cette semaine qui n’avait donc plus rien d’ordinaire sur la pointe des pieds à l’âge de 89 ans. Parmi les siens.

Lui que l’on croyait éternel tant sa présence était constante dans toutes les sphères institutionnelles et politiques de ce département de la Bourgogne septentrionale. Lui qui s’intéressait au devenir économique des siens en ayant multiplié projets de développement et inaugurations évènementielles. Lui qui doté de sa très belle plume à livrer des œuvres scripturales de toute beauté en mettant à l’honneur, entre autres, les noms de ce patrimoine historique dont la Bourgogne est fière. De Charles le Téméraire à Charles Quint, sa propre vision de l’histoire régionale où il était devenu au fil des ans l’un des derniers grands ducs de Bourgogne.

 

 

Beaucoup se référaient à Jean-Pierre SOISSON. « JPS » comme on le nommait affectueusement. Prenant le soin de discuter avec lui. En toute franchise et en parfaite cordialité, car cet homme de lettres, de savoir, érudit et passionné, prenait le temps de s’intéresser aux autres. A tous les autres ! Des plus humbles aux plus puissants. Usant du tutoiement et de la franche poignée de main, il établissait une relation amicale avec celles et ceux qui le côtoyaient de près.

D’ailleurs, par chez nous, la classe politique a été unanime dans ses hommages et ses remerciements envers ce personnage dont la capacité intellectuelle manquera cruellement à notre territoire. Qu’il s’agisse de Patrick GENDRAUD à André VILLIERS, de Dominique VERIEN à Jean-Baptiste LEMOYNE, de Marie-Guite DUFAY  à Guillaume LARRIVE, de Julien ODOUL à Pascal HENRIAT, de Guy FEREZ à Nicolas SORET…Tous reconnaissent le rôle prégnant de l’auguste personnage qui aura su perdurer en termes de longévité et de pouvoir d’influence dans le sérail politique durant tant d’années. Cinq décennies, voire un peu plus, pour être précis.

Même l’ancien Premier ministre et ami, Jean-Pierre RAFFARIN,  sera du voyage ce lundi 04 mars pour rendre un ultime hommage à ce grand commis de l’Etat ; dans une cathédrale auxerroise pleine comme un œuf et qui ne pourra accueillir toutes celles et ceux qui souhaitent accompagner une dernière fois l’ami Jean-Pierre dans ses ultimes déambulations cérémoniales officielles au cœur de l’après-midi.

La dernière pirouette du dernier des géants de la vie politique bourguignonne. Un dernier tour de piste pour dire un adieu à la figure de proue de l’Yonne qui aura perdu définitivement sa boussole…

 

Thierry BRET

 


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Son visage présente quelques signes de fatigue. Les traits un peu tirés mais le regard toujours déterminé pour mener à bien ses combats contre les injustices, Florence LOURY le reconnaît elle-même : février fut plutôt un mois très chargé. Cela ne l’empêche nullement de se mobiliser en débutant la première, la conférence de presse accueillie vendredi matin à la Maison de l’Ecologie à Auxerre. Aux côtés de l’élue francilienne, Stéphanie DEMBAK-DIJOUX, la tête de gondole écologiste de l’Yonne figure sur la liste des Verts aux Européennes…un signe de reconnaissance.

 

AUXERRE : Sur les murs, sont placardés çà et là des portraits de l’eurodéputée et tête de liste aux Européennes 2024, Marie TOUSSAINT. La jeunesse parle pour elle. Tout comme son petit sourire en coin, un tantinet énigmatique. La volonté qui s’affiche dans ses yeux, aussi. Le slogan en dit long sur le programme qui sera défendu par les candidats écologistes d’ici au 09 juin, date butoir des échéances européennes : « Une autre agriculture est possible ».

Pile poil avec l’actualité. Et puis, il y a ce triptyque qui s’imprime déjà dans les neurones. La paix, la justice, l’écologie. En trois mots, tout est dit ! Clair, net, et précis, sans fioritures aucunes, mais c’est tellement plus efficace quant à la portée concrète du message.

Au premier plan, quelques militants verts s’activent encore avant que ne commence le point presse. Prévu à 10h30, il bénéficiera in fine du fameux quart d’heure de rab et de patience à la sauce bourguignonne ! Il faut installer les indispensables calicots qui apportent une touche identitaire supplémentaire au décorum. Et puis, les journalistes conviés ne sont pas encore arrivés sur le lieu du rendez-vous. Les difficultés de stationnement de la rue Joubert, sans doute, où il n’est guère aisé de se rendre en automobile un vendredi matin et de pouvoir respecter la ponctualité !

 

Beaucoup d’énergie à déployer au quotidien pour la cause écologiste

 

Dans un coin de la pièce, Florence LOURY et Stéphanie DEMBAK-DIJOUX prennent soin de disserter tranquilles avec quelques militants. L’espace bar, animé par Valentin ANDRY – le revoilà avec son dynamisme sur le devant de la scène ! -, connaît une effervescence autour de la machine à café. L’atmosphère est plutôt cool à la Maison de l’Ecologie !

Précautionneuse sur les horaires, Florence LOURY prend les devants, invitant tout le monde à s’asseoir alors qu’elle, debout, va ouvrir le bal. Du moins, cet exercice rencontre avec la presse qui va permettre de lancer de manière officielle la campagne des prochaines élections européennes chez les Verts. Une Florence LOURY un brin fatiguée et elle s’en excuse aussitôt. « Il faut déployer beaucoup d’énergie au quotidien pour mettre en pratique le projet écologiste… ».

Professeure d’éducation physique, la figure charismatique de la cause verte sur l’Auxerrois rappelle les valeurs qui sont les siennes en guise de préambule. De la pratique de l’inclusion à la démarche écoresponsable, sans omettre la mobilité douce, à bicyclette de préférence, Florence LOURY mène de belles actions avec ses collègues du collège Paul Bert où elle enseigne. Mais aussi avec les militants d’Europe Ecologie Les Verts. A titre d’exemple, une opération plantation d’arbres en janvier dernier où 850 végétaux ont trouvé racine sur la commune de Coulanges le long d’une voie douce.

 

 

Un soutien à EELV pour lutter contre l’extrême droite

 

Conseillère municipale d’opposition à Auxerre, Florence LOURY ne manquera pas lors de son explication de texte d’égratigner copieusement l’action du maire auxerrois, Crescent MARAULT, et de son équipe, qualifiée de « droite» par l’interlocutrice.

« Le maire mène une politique de destruction des services publics, souligna-t-elle, il fait des choix sans aucun débat démocratique, à contre-sens de la transition écologique. Notamment quand il veut implanter une zone industrielle sur des terres agricoles cultivées en bio à Venoy ; quand il veut mettre fin à la collecte des déchets en porte-à-porte ou qu’il décide de vendre le terrain arboré du camping municipal à l’AJ Auxerre, le club de football… ».

Ce qui demande beaucoup d’énergie, selon Florence LOURY. « Alors que l’on pourrait faire autrement ! ». Des luttes écologistes qui sont également de formidables remèdes contre l’anxiété, plaisante-t-elle en s’adressant à l’auditoire. « Ces luttes apportent émancipation, espoir et solidarité… ».

Une mobilisation qui reste donc entière pour la militante verte, engagée dans les élections européennes et figurant ainsi sur la liste officielle d’EELV. Un autre candidat de Bourgogne Franche-Comté, Billy CHRETIEN, de Côte d’Or, y apparaît également.

« C’est une satisfaction, précise Florence LOURY, une reconnaissance de mon investissement local. Bien sûr, en étant candidate sur la liste écologiste, j’apporte mon soutien à notre tête de liste, Marie TOUSSAINT. Ce soutien est entier pour contrer l’extrême droite… ».

 

Envoyer un maximum de députés verts au parlement européen

 

Une allusion à peine voilée au combat que mène l’élue auxerroise contre les candidats du Rassemblement national depuis son échec aux dernières législatives. Et de se souvenir de sa défaite, face à Daniel GRENON qui remporta la députation de la première circonscription face à elle, un soir de juin 2022.

« Je veux que vous sachiez qu’au second tour, à la préfecture, j’ai pu voir la connivence qui existait entre les élus locaux – elle cite les patronymes de Patrick GENDRAUD, président du Département et de Christophe BONNEFOND, l’un de ses vice-présidents, pourtant catalogués Républicains – et les représentants du RN qui se félicitaient ensemble de la victoire du parti de Marine LE PEN… ».

Puis, Florence LOURY en rajoute une seconde couche au cas où la première ne soit pas suffisante sur ce sujet : « la droite et l’extrême droite combattent ensemble la transition écologique…elles mettent en danger tous les apports européens sur l’environnement depuis trente ans, les droits humains et la solidarité entre les peuples ».

Quant à l’Europe, confrontée à la crise écologique, elle doit revoir très vite ses priorités économiques, pour Florence LOURY. « Il est temps d’inventer un nouveau modèle, dira en substance l’oratrice, et de s’adapter au dérèglement climatique… ».

L’alimentation, la consommation, la santé, les transports sont autant de thématiques qui seront abordées par les écologistes durant cette campagne de sensibilisation qui démarre. « Nous allons rencontrer les habitants de l’Auxerrois pour évoquer avec eux tous ces sujets, conclut Florence LOURY, nous ferons tout avec cette campagne pour envoyer un maximum de députés au Parlement européen… ».

Une date, par ailleurs, est déjà à biffer sur les agendas : celle du jeudi 11 avril prochain quand l’eurodéputé écologiste David CORMAND débattra à Auxerre avec militants et sympathisants.

 

Thierry BRET

 

 


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Le message est limpide. Le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, Thierry CADEVILLE, a profité de la visite des membres du club des Positives Entreprises chez l’industriel ERTOP à la mi-journée pour le rappeler. Les futurs repreneurs d’entreprises sont priés de se faire connaître dès que possible auprès des services de la chambre consulaire départementale. L’enjeu est clair : il faut préserver les emplois…

 

JOIGNY: Le chiffre a été annoncé en guise de préambule à cette passionnante découverte de la société industrielle ERTOP par le club des Positives Entreprises, ce jeudi aux alentours de midi. Environ 1 500 entreprises répertoriées au registre de la Chambre de Commerce et de l’Industrie de Bourgogne Franche-Comté seront à reprendre au cours de cette année 2024. Dont deux cents de ces structures implantées pour le seul territoire de l’Yonne. Un chiffre important qui a fait dire à Thierry CADEVILLE, président de la CCI 89, qu’il était impératif d’identifier des repreneurs potentiels dès que possible.

« L’enjeu est simple, devait-il déclarer, il s’agit de conserver les emplois et de valider au plus vite les projets de reprise par nos équipes… ».

 

 

Puis, le responsable de la chambre consulaire d’interpeller une assistance composée en très grande majorité d’entrepreneurs : « si vous avez des repreneurs potentiels parmi vos relations, adressez-les à la CCI de l’Yonne ! ».

Un message qui a été entendu par l’auditoire. L’objectif de la chambre départementale est ainsi de faciliter l’accès aux dossiers de cession et de reprise d’entreprises d’éventuels acquéreurs. De les orienter également vers les connaissances ad hoc, inhérentes à ce sujet. Capital à l’avenir afin de pérenniser les emplois.

Thierry CADEVILLE glissa, parmi ses propos, un court laïus sur le passeport « Reprise » que d’autres établissements consulaires ont déjà mis en place dans certains départements de l’Hexagone. Un passeport qui pourrait peut-être voir bientôt le jour dans l’Yonne ?

 

Thierry BRET

 

 


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Deux ans, déjà. Pile, poil ! D’un 24 février (2022) à un autre (2024), le temps s’est donc égrené immuable, avec le même lot de désolation, d’incertitude et de tristesse. Sans que l’ombre d’une porte de sortie honorable à cette crise internationale si belliqueuse n’ait été entrouverte, même un court instant. Pas de volonté de négociations de part et d’autre. Mais, pour négocier quoi, en vérité ?

Une simple reddition des Ukrainiens qui aurait pour conséquence immédiate de précipiter le pays déjà exsangue et en souffrance depuis vingt-quatre mois de conflit dans les bras de son envahisseur si brutal. Ce serait la mort de la démocratie aux frontières orientales de l’Europe, la fin de la liberté de penser et d’exister dans cet état de 44 millions d’âmes qui ne sait plus à quels saints orthodoxes se vouer déjà pour retrouver le chemin de la lumière.

Une capitulation sine die aux exigences strictes, irréversibles et unilatérales du régime de Moscou qui provoquerait un coup d’arrêt définitif à la démocratie déjà mise à mal dans bon nombre d’états de la planète en cette seconde décennie d’un bien étrange vingt-et-unième siècle que l’on aurait pensé spirituel, aux dires d’un généreux  André MALRAUX, plutôt que guerrier et sanguinaire. Ce qui est le cas.

Qui aurait supposé, au démarrage de « l’opération militaire spéciale », voulue par le Kremlin, que deux ans plus tard, les choses en seraient encore là ? Personne n’aurait parié alors un kopek sur la résilience des Ukrainiens à vouloir résister et tenir la dragée haute à la seconde armée mondiale, puissante en matériels et en forces humaines ! Qui aurait imaginé que les velléités expansionnistes de Moscou, et son désir à recréer la Grande Russie impérialiste, conduiraient le monde à se projeter avec beaucoup de pessimisme dans le futur ?

 

Le torchon brûle entre l’Occident et la Russie

 

Deux ans après, rien, mais strictement rien n’a vraiment changé dans la rhétorique outrancière du maître de la Russie et de ses inféodés, proches du pouvoir. D’ailleurs, les prises de parole, cette semaine, de la plupart des personnalités vivant dans le sillage du président en campagne électorale et devant se succéder à lui-même jusqu’en 2036 ne font l’ombre d’aucun doute sur les intentions de la Russie sur la nature de ce conflit, qui n’en est même pas un à titre officiel.

L’objectif ne varie pas. Dans sa logique implacable : dénazifier l’Ukraine, renverser le pouvoir en place à Kiev, reprendre Odessa, berceau de la Russie blanche par excellence selon les références liées à l’histoire, opprimer les libertés, et bouter l’Occident et l’Union européenne du contexte. Un credo sempiternel qui ne cesse d’être ressassé parmi les révisionnistes de Moscou qui réécrivent à leur sauce et en toute impunité le cours de l’histoire.

Toutefois, 2024 plus que jamais risque d’être un sacré tournant dans les relations internationales. Le torchon brûle entre l’Occident et la Russie. Cela ne datait pas d’hier. Mais, il semble que les perspectives à venir nous promettent encore de grands moments de tensions et de « réjouissances ». Des moments qui vont être directement impactés aux élections américaines de novembre où le changement de pouvoir apparaît comme quasi inéluctable dans le contexte actuel. Des moments qui le seront aussi, bien avant, dès le mois de juin avec les échéances européennes, et une très forte poussée des mouvements nationalistes parmi les vingt-sept états de l’Union.

 

 

La France désormais dans le viseur des Russes

 

Pour autant, l’Europe peut-elle se retrouver seule en première ligne face à la menace russe si par le plus grand des hasards, nos alliés américains se retiraient du jeu ? L’inquiétude grandit dans bon nombre de chancelleries continentales aujourd’hui même si les chefs d’états des 27 demeurent soudés – en partie quand même avec les positions on ne peut plus ambiguës de la Hongrie, voire de la Slovaquie désormais -, et même si les responsables de l’OTAN ironisent sur les capacités psychiatriques de certains dignitaires russes encouragés à aller consulter.

Cette semaine est l’œuvre d’un tournant et d’un changement fondamental de ton. En France, comme ailleurs en Europe, au vu de plusieurs accords sécuritaires binationaux qui ont été signés avec Kiev. Ce fut le cas en Allemagne, en Grande-Bretagne, au Danemark, en Pologne, en Norvège ou en Finlande.

Vu de l’Elysée, le changement de ton à l’égard de la Russie est désormais sans équivoque. Le ministère de la Défense alerte ouvertement sur les capacités de nuisances de l’état russe et de ses sbires (Iran, Corée du Nord…une sorte d’axe du mal qui s’est forgé de toute pièce et en toute impunité, en contournant les sanctions économiques internationales et en livrant armes et missiles à profusion sans que leurs dirigeants ne poussent des cris d’orfraie par rapport à d’hypothétiques limites de frappes), tant au niveau de la désinformation, les réseaux d’influence, les cyber attaques ou les potentielles intimidations militaires dont nous faisons désormais l’objet.

La France figure bel et bien maintenant dans le viseur des Russes. C’est indéniable et il nous faut bien l’admettre, vu de nos clochers et campagnes, n’en déplaise à celles et à ceux de nos personnalités politiques virevoltantes qui encourageaient il y a peu encore à négocier urgemment avec le Kremlin pour mettre fin à une guerre dont on a connu le début mais où l’on ne connaît pas du tout le scénario de fin. Sauf que pour négocier, il faut être deux parties. Et agir de manière équitable, ce qui est loin d’être le cas, aujourd’hui, vous en conviendrez, dans le contexte.

Deux ans, après, la situation est plus que jamais tendue. L’ignorer serait une faute lourde et impardonnable. D’autant que les similitudes avec les années 30 sont nombreuses et que certains de nos analystes politiques et historiens n’ont pas la mémoire courte.

En 1936, la France n’avait cure des éventuels bruits de bottes aux frontières tchèques et polonaises, trop préoccupée à savourer les premières périodes de congés payés.

Laissant ainsi la place nette à un dictateur à moustache et à mèche folle qui fit basculer le monde dans l’horreur absolue.

Il ne faudrait pas que l’histoire de notre siècle se répète de la même manière, en commettant les mêmes erreurs qui nous seraient forcément fatales…Celle de la politique de l’autruche dont parfois sont si friands une certaine frange de Français…que le sort des autres n’intéresse pas.

 

Thierry BRET

  


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Programmé après les finales, le cérémonial vit la contribution présentielle des représentants du Conseil départemental, de l’Agglomération du Grand Sénonais et de la Ville de Sens, côté institutionnels. En face, plus inhabituel mais ô combien important pour renforcer les liens entre le monde de la défense et les collectivités de notre territoire, un représentant de l’armée. Jamais officialisées alors que déjà usitées, les relations de coopération entre armées et collectivités ont pris un tour nouveau avec la signature de ce partenariat…

 

SENS : Bien sûr, les amateurs de sport n’auront eu des yeux de Chimène que pour les magnifiques prestations de ces athlètes de très haut niveau devant s’affronter lors des finales nationales de ce championnat de judo militaire, accueilli une fois n’est pas coutume sur les tatamis du complexe sportif Roger Breton à Sens. Tel était l’enjeu principal de cette manifestation qui devait réunir une journée durant près de cent-vingt concurrents, en provenance des quatre coins de l’Hexagone.

Mais, d’autres, attendaient impatiemment de poser leurs paraphes au bas de documents officiels, scellant une bonne fois pour toute, un partenariat novateur et dans l’air du temps, entre collectivités et armées.

Une signature, un temps décalée par rapport au déroulé initial de ce copieux programme sportif proposé sur la journée, préférée après les finales devant récompenser les meilleurs des judokas militaires en lice dans cette compétition.

 

 

Une table et quelques chaises posées rapidement près des tatamis, puis l’installation des personnalités institutionnelles du cru (François BOUCHER, vice-président du Conseil départemental de l’Yonne, Marc BOTTIN, président du Grand Sénonais et Paul-Antoine de CARVILLE, maire de Sens) avant que les parapheurs ne circulent entre les différents signataires. A la manœuvre, coté opérationnel, le lieutenant-colonel Emmanuel VARLET, délégué militaire départemental de l’Yonne.

Objectif de ces signatures : la valorisation d’opérations citoyennes en faveur de la jeunesse. Via le prisme du civisme et des notions véhiculées par la symbolique militaire. Entre le droit de mémoire, les valeurs du patriotisme, l’encouragement à la découverte culturelle ou à la pratique du sport, cet accord qui ne se cantonne pas au seul Sénonais puisque possédant une dimension départementale supposera à l’avenir le renforcement de manifestations dans d’autres villes de l’Yonne à l’instar d’Auxerre.

 

Thierry BRET

 

 


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