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Tout est dans le mental : sportifs et entrepreneurs, c’est le même combat des chefs à la BGE Nièvre Yonne !
décembre 06, 2023De l’avis général, c’était génial ! Sans doute était-ce imputable au charisme et à l’humilité qui se dégageaient des trois intervenants, conviés par BGE Nièvre Yonne, à venir discuter le bout de gras avec les chefs d’entreprises, confirmés ou en herbe ! Soutenue par la Région, le Grand Sénonais et la Ville de Sens, l’opération s’articulait autour d’entrepreneurs et de sportifs, assidus dans le combat permanent mené au cours de leur existence. In fine, ce fut une belle rencontre qui forge de beaux souvenirs…
SENS : Avant le traditionnel exercice de réseautage et d’échange de cartes de visite – le socle des rencontres du Club BGE, réunissant les entreprises de l’Yonne qui sont cornaquées par les conseillers de la structure -, il y eut, en guise de succulent hors d’œuvre, une causerie. Avec trois intervenants, autour d’une thématique souvent plébiscitée, faisant le parallèle entre le milieu du sport et celui tout aussi dynamique de l’entrepreneuriat !
Trois orateurs (dont des références dans le monde du sport départemental) étaient donc conviés à faire part de leurs vécus et expériences au détour de cet échange qui n’avait rien d’anodin en soi. L’athlète, originaire du Congo, Franck ELEMBA – un beau bébé à la musculature impressionnante ! – narra ses antécédents de lanceur de poids et de sa participation parmi les plus grands championnats d’athlétisme. Mondiaux comme continentaux.
A ses côtés, Marouane MARCHOUD ne se fit pas prier pour parler de son ascension. Une ascension professionnelle pour le jeune startupeur qui évoqua son projet entrepreneurial depuis sa concrétisation jusqu’à son attachement au territoire sénonais. Il racontera en toute transparence les étapes déterminantes qui lui ont permis de se surpasser et de réussir à lever des fonds (le nerf de la guerre de toutes entreprises !), et d’optimiser sa communication afin d’intégrer le cercle très hermétique du monde du numérique.
Tout est dans le mental !
Aujourd’hui, le nouveau CEO de la startup ResaCare est établi à Sens. Mais, il a précédemment exploré diverses régions du globe, du Luxembourg, en passant par Barcelone et les États-Unis pour réaliser son projet. Le garçon met en application sa riche expérience pour développer sa structure depuis la prestigieuse Station F.
Restait Abderrazzak EL BADAOUI – lui, on ne le présente plus après ses exploits en gagnant à pied son village natal de Bzou au Maroc ou ses innombrables marathons disputés aux quatre coins de la planète ! – qui passionna l’auditoire.
Souriant, détendu, accessible, pédagogue, le garçon explicita son parcours, faisant le lien avec la préparation d’un projet (faire un prévisionnel), les embûches rencontrées (faire face aux problèmes et rebondir) comme une blessure, être entouré des bonnes personnes (se faire accompagner pour son projet), trouver des sponsors (prospecter). Bref, un sportif qui raisonne comme un entrepreneur, avec le mental en plus !
Alors que la capitale des Sénons est labellisée « Terre de Jeux », il était légitime que BGE Nièvre Yonne s’interroge sur cette récurrente thématique faisant la part belle à la comparaison entre sportifs et chefs d’entreprises. Un vrai challenge en somme !
Thierry BRET
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AFTRAL initie le principe de la RSE « sanitaire et sociale » : CERHOM fait toute la lumière sur les cancers masculins
décembre 03, 2023C’est sûr : le sujet à aborder à l’heure de l’apéritif, voire du déjeuner n’avait vraiment rien de très folichon ! Sensibiliser aux risques des cancers masculins, une initiative programmée dans le cadre de l’opération « MOVEMBER », pouvait donner des sueurs froides au personnel de l’entreprise, réuni en la circonstance à la cafétéria. Mais, chez AFTRAL, on prend ces choses-là très au sérieux. Logique, lorsque l’on évolue en grande majorité avec un milieu masculin, se formant aux métiers du transport et de la logistique…
APPOIGNY : Petite réunion entre camarades professionnels à la cafétéria du centre de formation de l’Auxerrois. Jusque-là, tout semble sympathique sur le papier. D’autant que l’horaire prévu se situe aux alentours de 12h45, un peu tard pour l’apéritif (quoique !), mais suffisamment tôt pour se mettre à table !
Bref, c’est donc pavé de bonnes intentions que les salariés et les stagiaires fréquentant le centre AFTRAL devaient converger vers ce havre de paix et de détente, décoré curieusement de ballons bleu ciel et de moustaches noires apposées sur les vitres. Soit le signe distinctif de « MOVEMBER » pour celles et ceux qui y sont déjà initiés !
Un mouvement citoyen caritatif qui se mobilise pour faire bouger les lignes en matière de santé mentale, dans la prévention du suicide et…surtout dans la lutte contre les cancers de la prostate et des testicules.
Des pathologies à ne pas prendre à la légère…
Mais, c’est l’un des représentants du CERHOM ! (la contraction de la fin du mot cancer et du début du mot homme), structure associative nationale accueillant d’anciens et nouveaux patients atteints d’un cancer masculin, qui prit la parole afin de faire les présentations une fois la salle pleine. Et poser ainsi la problématique cruciale du jour : les risques de ces cancers (prostate et testicules) qui touchent la gent masculine.
Des pathologies à ne pas prendre à la légère, messieurs, puisque selon les dernières statistiques, un homme meurt toutes les heures du cancer de la prostate. Une tendance alarmiste balancée dès l’introduction du propos de l’intervenant, Olivier JEROME, fondateur de CERHOM ! – de belle qualité, instructif sans être dénué d’humour pour apporter un peu de légèreté à l’ensemble – mais qui a eu le mérite d’éveiller les participants les moins attentifs à la discussion. Si, si, il y en avait parmi l’assistance !
Petit à petit, la cafétéria du centre de formation, transport et logistique, se mue en une salle de conférence où l’orateur, sans se départir de son immuable sourire, va dérouler son exposé en présentant dans les moindres détails les symptômes et les conséquences de ces cancers masculins qui, il est vrai, ne font guère la une de l’actualité. Hormis en règle générale le cancer du sein et sa fameuse déclinaison évènementielle d’Octobre Rose, essentiellement féminine, via le giron des collectivités et des entreprises, qui se soucie réellement des cancers touchant les hommes ? Pauvre de nous !
Recherche de nouveaux adhérents et de fonds pour CERHOM !
Conscient des enjeux propres à la sensibilisation, conduisant nécessairement à la prise de rendez-vous auprès de son médecin traitant (pour celles et ceux de nos concitoyens qui ont encore la chance d’en posséder un !) ou du dépistage dès le moindre doute dans les instituts médicaux spécifiques, Joannick PECHENOT, directeur du centre AFTRAL local, a pris soin d’initier cette animation.
Une première au sein de l’entreprise. Selon la formule consacrée, elle en appellera d’autres avec des items déclinés autour des cancers de l’enfant, la nouvelle édition d’Octobre Rose avec la participation physique d’une équipe sur l’évènement et MOVEMBER en 2024.
Quant à Oliver JEROME, il expliqua les motivations de l’association, créée par ses soins (CERHOM !), tout en présentant de courtes vidéos où le public reconnut l’acteur Bruno SOLO mis en scène pour une juste cause. Il parlera aussi des traitements et des soins disponibles sur le secteur sanitaire.
Plus généralement, CERHOM recherche aussi la récolte de fonds et d’adhérents afin d’aider la recherche et améliorer les traitements, la prise en charge globale et la vie pratique de ces patients atteints de ces pathologies. Il n’en oublia pas d’évoquer les techniques de l’autopalpation des testicules, à réaliser en cas de grosseurs suspectes et anormales de l’appareil reproductif masculin.
Conclue une demi-heure plus tard, l’intervention du responsable de CERHOM fut saluée par une salve d’applaudissements. Espérons que le personnel d’AFTRAL ait pu conserver l’appétit après coup !
Thierry BRET
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Des Etats généraux de l’Information qui virent à l’entre soi !
décembre 01, 2023Sur le papier, l’idée est bonne. Excellente, même car il est grand temps de remettre enfin « l’église médiatique », si décriée dans notre société, au centre du village ! Par les temps qui courent, et Dieu sait que les turbulences de l’actualité n’ont de cesse de faire trembler nos équilibres vitaux, il est plus sûr de s’informer correctement auprès de sources fiables plutôt que de pratiquer la politique de l’autruche, en s’enfouissant la tête dans le sable ! Surtout, avec ce qui se passe dans le monde ou à côté de chez nous, mais cela ne nous regarde pas ! On dirait un sketch des « Inconnus » !
On ne compte plus, en effet, le nombre de nos compatriotes de tous âges et de toutes conditions sociales qui aujourd’hui ont remisé dans les oubliettes leurs téléviseurs et annulés leurs abonnements à leurs quotidiens et magazines pour se couper de tout. Du monde en général !
Certains de nos concitoyens sont devenus aussi sourds, muets et aveugles que le fameux personnage de « Tommy », le mythique opéra-rock des WHO, dans lequel le cinéaste Ken RUSSEL met en scène le chanteur du groupe pop britannique, Roger DALTREY, dans un rôle de polyhandicapé, hermétique à tout ce qui l’entoure. Une vision cinématographique déjà prémonitoire en 1975 sur les aversions des futurs habitants de la planète Terre vis-à-vis de l’information ?
A leur décharge, il est vrai que les nouvelles sont tellement anxiogènes de jour en jour que parfois il serait bon de les oublier de manière définitive…en appuyant sur le disjoncteur !
Un concept plus que louable sur le papier !
Alors, proposer l’organisation des Etats Généraux de l’Information (EGI) afin de mieux prendre le pouls de la population hexagonale afin d’établir un diagnostic pertinent sur le poids et le rôle de la sphère médiatique sur notre environnement est tout naturellement une idée à laquelle on ne peut que souscrire. Ce n’est pas tous les jours d’ailleurs qu’il nous est permis de s’interroger sur ces organes de presse qui accompagnent notre existence dans les bons et les mauvais jours d’une actualité intensément éclectique.
On doit d’ailleurs l’idée initiale au Président de la République, Emmanuel MACRON. Par un beau jour de juillet (2023), depuis l’Elysée, le chef de l’Etat a décidé de lancer l’initiative, au demeurant louable, à la manière des « Grands Débats » où les citoyens étaient invités à venir s’exprimer en totale liberté comme le chante si bien Gilbert MONTAGNE, sur la thématique choisie. Des Etats Généraux de l’Information, pourquoi pas !
L’appellation claque bien dans le vent avec son sigle (EGI). Le bien-fondé de l’évènementiel tombe plutôt à pic afin d’établir une analyse précise sur les enjeux de l’information. Et puis, il y a aussi le volet des préconisations à apporter afin de booster à l’avenir des actions concrètes qui pourraient se déployer aux niveaux européen, national, voire régional ou il ne faudrait pas les oublier au niveau départemental.
En amont du grand jour, on se frotte les mains en lisant l’énoncé de l’équation et en se disant chic : enfin, on va réconcilier les Français avec la presse et leurs médias. Sachant que ces Etats Généraux spécifiques se déroulent selon un axe de réflexion devant courir jusqu’à l’été 2024, avec d’autres rendez-vous, appelant à la délibération des propositions ou encore à leur restitution, devant se faire dans un lieu universitaire de prestige, La Sorbonne à Paris !
Même le Conseil économique, social et environnemental (CESE) – une institution intellectuelle de référence en France dans bien des domaines qui produit des avis auxquels il faut donner lecture et crédits – a apporté sa caution morale à l’exercice. C’est simple, l’organisme est partenaire de ces EGI. En outre, aux termes de ce planning nous menant jusqu’à l’été 2024, il compilera réflexions et analyses au sein d’un avis, établi par sa commission Education, Culture et Communication.
54 % des Français se méfient du traitement de l’actualité par les journalistes
Vu de notre basse-cour locale, on a aussi crié cocorico ! Pourquoi ? Parce que cette première Agora autour de l’information – petit mémo pour celles et ceux qui ne maîtrisent pas les us et coutumes de la Grèce antique, l’Agora était la place publique dans les cités hellènes qui accueillaient les débatteurs de la chose civile et politique – se déroulait dans cette bonne vieille ville d’Auxerre, capitale de l’Yonne, à quelques encablures de Paris, quand on veut bien s’en souvenir pour y organiser des évènements nationaux ! En son antre logique et légitime pour recevoir les foules, à savoir le parc des expositions de Centre France Parc Expo, AUXERREXPO ! Avec un décorum plutôt réussi au niveau de l’atmosphère.
D’ailleurs, toutes celles et ceux qui souhaitaient apporter leur contribution autour des nombreux items abordés lors de cette journée spéciale, c’est-à-dire les citoyens lambda, les étudiants, les scolaires, les milieux économiques, les retraités, les élus, les femmes et les hommes qui composent notre microcosme étaient les bienvenus à ce raout alléchant et pertinent dans sa configuration.
Parce que tous les Français ont vraisemblablement un avis sur la presse et ses diverses variantes, sachant que dans le même temps seront diffusés sur les ondes les résultats de la traditionnelle enquête proposée par NPA Conseil et Harris Interactive sur nos concitoyens et l’information.
Un chiffre à retenir, tout de même, extrait de cette étude poussée dans ses commentaires : plus de 70 % des habitants de ce pays se disent intéressés par l’actualité nationale et internationale. Mais, pour se faire un peu l’avocat du diable, ajoutons que 54 % des Français estiment que la plupart du temps, il faut se méfier de ce que disent les médias sur les grands sujets d’actualité (sic) selon le baromètre Kantar !
Mais où était le grand public invité à débattre ?
54 % des Français pensent que « la plupart du temps il faut se méfier de ce que disent les médias sur les grands sujets d’actualité » selon le dernier baromètre Kantar
Enfin, même les représentants de la presse étaient conviés à assister à cette manifestation devant mettre leur métier à l’honneur ! Le contraire eut été étonnant !
Mais, c’est là que le bât a blessé dans ce rendez-vous, pourtant riche en interventions et ponctué de témoignages parfois déconcertants, surtout quand on apprend que les jeunes générations sont interpellées par les métiers du journalisme afin de devenir « influenceurs » sur les réseaux sociaux – on ne doit pas parler du même travail, c’est sûr ! - ; de grand public, il n’y avait point ou tellement peu depuis l’estrade surplombant la scène !
D’ailleurs, les références de la presse nationale ayant fait écho de l’acte un de cette « tournée des popotes » de l’information n’ont pas été tendres dans leurs manchettes après coup avec cet état de fait.
Hormis les journalistes de la sphère parisienne et francilienne, venus en nombre (peu de représentants de la presse régionale et départementale à signaler hormis la PQR locale), le grand public pour lequel cet évènement citoyen a été créé en amont était cruellement absent de ces débats. Un comble !
Bref, cette impression de l’entre soi était donc très tenace au terme de la matinée de ce rendez-vous qui aurait pu (dû) déboucher sur une vraie consultation avec les Français. Serait-ce imputable à un défaut de communication en amont ? Ou d’un réel manque d’information autour de l’évènement ! La copie est à revoir avant l’acte II…
Thierry BRET
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Rendre la confiance aux demandeurs d’emploi : le PLIE de l’Auxerrois déroule le Tapis Rouge de l’humanisation…
novembre 30, 2023Retrouver le sourire. Parce que l’on existe, enfin. Même si le hasard de la vie nous a poussés vers un point de non-retour, fléau des crises économiques : le chômage. Avec les affres de l’angoisse et de l’oubli qui vont de pair. Peut-être, mais pas pour tout le monde si l’on en croit les vertus d’une animation qui prend du corps et de l’importance chaque année, sous l’impulsion du PLIE, le Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi : un fameux « Tapis Rouge »…
AUXERRE : Il n’y a pas que sur la Croisette que l’on valorise les gens ! Ici, aussi, dans l’Yonne, grâce à cette très belle opération, baptisée « Tapis Rouge », en référence au clinquant revêtement qui accueille les pieds des stars du septième art à Cannes. Neuf ans que cela dure. Et les demandeurs d’emploi de l’Auxerrois n’en sont pas encore rassasiés !
Un concept plein d’empathie et de bons sentiments, à l’origine. Qui a su humaniser au fil du temps les relations à l’autre dans ce vaste maelström de l’existence moderne qui se nomme la recherche d’un travail. Pas si facile que cela, en vérité, que l’on soit une jeune pousse fraîchement émoulue de l’école ou un senior sur le retour d’âge qui a vu son départ à la retraite s’éloigner un peu plus au printemps dernier et qui doit encore trimer afin de subsister !
Alors, si sur le papier, améliorer son look, sa prestance physique et son code vestimentaire ne figurent pas parmi les priorités existentielles de ces décrochés de la vie active qui pointent à Pôle Emploi depuis des lustres pour certains, il n’empêche qu’au niveau du moral, qu’est-ce que cela fait du bien de se sentir de nouveau quelqu’un, pris en main par de sympathiques esthéticiennes ou des coiffeuses, le temps d’un relooking pertinent ! Même les hommes y ont goûté avec une relative appréhension : ils ne sont pas prêts d’oublier !
« Etre bien dans ses baskets, c’est être bien pour rechercher un emploi ».
Evidente, la formule sied très bien à cet exercice annuel. Ne devrait-il pas être réitéré tous les mois tellement les besoins de compassion et d’écoute sont énormes du côté de cette caste de la population que l’on appelle les chômeurs ? Une quarantaine d’entre eux ont eu ce privilège de se voir dérouler le tapis rouge, dans les locaux du CIFA de l’Yonne, le centre de formation où l’esthétisme, la coiffure, la technologie règnent en maître.
Responsable du Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi (PLIE) de l’Auxerrois, Wilfrid RICHEBOURG rappelle de quoi est fait ce noble tapis. Presque d’Orient avec son côté des mille-et-une nuits, salvateur au bien-être de ses bénéficiaires !
« Tapis Rouge, c’est une journée complète divisée en deux temps : celui des ateliers, programmés le matin, et les simulations d’embauche l’après-midi… ».
Esthétique, coiffure, aide à la réussite de son entretien d’embauche, soigner sa e-réputation intègrent ce programme que les « invités » du PLIE suivent à la lettre. Y prenant du plaisir lors des séances de maquillage pour les femmes et les soins du visage pour les hommes, des mises en beauté assurées par les élèves du centre de formation icaunais.
Le tantôt est consacré aux entretiens, en situation d’embauche en présence d’une dizaine de professionnels des ressources humaines. Des représentants des secteurs de l’industrie (la filière recrute à tours de bras), du nettoyage, de l’intérim, de la santé. Un exercice oratoire qui s’avère toujours stressant pour les plus émotifs. Il est donc recommandé de bien le préparer…
Oublier les tracas du quotidien et ne penser qu’à soi demeure le leitmotiv de ce rendez-vous. A la fin de la journée, les « laissés pour compte » (à tort) de la société reprennent confiance et sont de nouveau motivés.
Prêts à traverser la rue afin d’y décrocher un job ! Mais, pas tout seul, avec le concours de Pôle Emploi, la Mission Locale, le PLIE et l’APF France Handicap ! Et du CIFA, évidemment…
Thierry BRET
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A quand des mesures fortes en France… : Loïc CANTIN (FNAIM) exige de l’Etat une véritable politique du logement
novembre 28, 2023Cela devient une habitude. Presque un rituel que l’on doit sans doute à la proximité de la capitale hexagonale où siège le représentant suprême de l’instance au cube jaune. Mais, aussi, des liens en étroites osmoses qui existent depuis si longtemps entre les fédérations de Bourgogne Franche-Comté et de l’Ile-de-France. D’ailleurs, la FNAIM de l’Yonne n’appartenait-elle pas aux deux structures, il fut un temps ? Pour son second déplacement par chez nous – l’an passé, l’assemblée générale se déroulait à Joigny -, le président national de la FNAIM Loïc CANTIN a trouvé un cadre dynamique et sportif qui lui correspondait bien : le complexe de l’AJ Auxerre. Pour y dévoiler des messages pas franchement encourageants pour la filière…
AUXERRE : Toujours très accessible, le président de la FNAIM, Loïc CANTIN ! Un petit verre de chablis à la main, l’argument idéal pour mieux l’accueillir en terre icaunaise selon nos us et coutumes, le personnage affable discute avec deux de ses coreligionnaires qui parlent de la pluie et du football, le charismatique Guy BRUGGEMANN et le nouveau président régional de BFC, Christophe LESOU, venu tout exprès de Dijon pour assister à l’évènement. C’est sûr, c’est bien d’un évènement dont il s’agit et qui va se dérouler dans une poignée de minutes dans le flamboyant espace 1905 du complexe footballistique de l’Abbé Deschamps !
Ce n’est pas tous les jours, en effet, que l’on reçoit le « number one » de la puissante structure hexagonale qui a pour vocation de défendre les intérêts des professionnels de l’immobilier et de leurs clients – ils en ont bien besoin de nos jours ! -, vu par le petit bout de la lorgnette localo-locale !
On comprend donc le sourire un brin crispé de Ghislaine MOREAU, la nouvelle présidente de la structure départementale qui connaît pourtant bien les rouages de la vie institutionnelle et économique du fait de ses mandats, face à cet enjeu de poids : la tenue de sa première assemblée générale ! Et de son prélude introductif, qui prendra la forme officielle d’ici peu d’une conférence de presse où Loïc CANTIN analysera le contexte conjoncturel qui impacte la réalité du marché de l’immobilier.
Une atmosphère loin d’être lénifiante pour le monde des transactions et des négociations à date. D’autant que depuis le début de l’année, comme l’annonceraient les croupiers aux tables de la roulette dans un casino, « faites vos jeux, Mesdames, Messieurs, rien ne va plus ! ».
Déjà en juin, des prévisions inquiétantes sur les transactions et les prix
Pour autant, Loïc CANTIN n’est pas homme à se laisser abattre malgré les soubresauts de l’actualité financière et économique ! Que nenni ! Bon, il en convient : l’immobilier a connu des moments d’allégresse par le passé qui font cruellement défaut aujourd’hui. C’est sûr et ce n’est pas de chance pour les investisseurs qui aiment injecter de l’argent dans la pierre – une valeur référentielle aussi garantie que l’or pour certains de nos compatriotes -, mais qui aurait pu se douter sérieusement que le début des années 2020 ressemblerait à un véritable parcours du combattant pour celles et ceux qui se réfugient avec complaisance dans la sérénité de leurs placements ?! Avec la COVID et les confinements, les conflits d’un autre âge aux conséquences internationales, l’inflation galopante et expansionniste, la crise de l’énergie et la chute drastique du pouvoir d’achat ! Sans omettre la hausse des taux d’intérêts et la frilosité des banques à prêter, par-dessus le marché ! Bing, ça fait mal sur les calebasses !
D’ailleurs, dès ses propos liminaires face aux journalistes, Loïc CANTIN n’a eu qu’une seule cible à identifier pour tenter de faire bouger les lignes. Et redonner ainsi plus de confiance à tout un secteur en souffrance : l’Etat !
C’est clair : le gouvernement doit agir immédiatement pour faire face à la crise du logement et de l’immobilier, crise qui malheureusement ne date pas d’hier.
Déjà en juin dernier, le porte-étendard de la structure syndicale de l’immobilier faisait part de ses inquiétudes : il prévoyait une chute des transactions de 15 %, additionnée à une dégringolade au niveau des prix de dix pour cent. Un prévisionnel que redoutaient les acteurs de la filière, confrontée à la dure réalité du terrain. De quoi mettre le moral au ras des chaussettes…
Vu de l’Yonne, une chute de 12 % des transactions
Les chiffres plaident pour lui. Et ce n’est pas forcément bon signe. La capacité d’emprunt des ménages est en déliquescence du fait de cette conjoncture totalement chamboulée et imprévisible. Cela se traduit au niveau des transactions immobilières. Au 31 décembre 2023, les ventes de biens devraient se situer aux alentours des 885 000 réalisations. Bien loin du 1,2 million envisagé par tous les observateurs de la chose immobilière. La cause à tous ces maux ? L’envolée farouche des taux d’intérêt.
Ils ont progressé de un à quatre pour cent, avec une augmentation de 450 points de base en un laps de temps record. Plongeant ainsi les ménages qui souhaitaient devenir des primo-accédants au bord du précipice ; ces derniers devant remiser aux calendes grecques leurs projets !
Quant à la décélération des prix, Loïc CANTIN est on ne peut plus catégorique pour l’exercice 2024 : cela va se poursuivre. Vu de l’Yonne, et cela sera aussi confirmé par Ghislaine MOREAU, notre territoire qui a vu le nombre de ses transactions diminuer de 12 %, résiste bien mieux que d’autres départements de notre beau pays de cocagne. Toutefois, il ne faudrait pas chanter victoire trop vite par chez nous ! Bon nombre d’habitations de l’Yonne figurent dans les profondeurs des diagnostics de performance énergétique – oui, oui, le fameux DPE tellement contraignant pour certains propriétaires ! – et cela ajoute un élément supplémentaire défavorable pour ne pas aider à la revente du bien.
Les « mesurettes » du Conseil national de la Refondation Logement…
Prolixe, Loïc CANTIN l’aura été ! Le garçon ne regarde pas sa montre lorsqu’il donne une conférence de presse. La multiplicité des sujets, il est vrai, était presque sans limite. Vous en voulez la preuve ? Très simple lorsqu’il abordera un item qui lui tient à cœur : le CNR, soit le Conseil national de la Refondation Logement ! Là, les flèches s’abattent sur la cible comme autant de feuilles mortes, non ramassées et glissantes par jour de pluie, qui s’accumulent sur les trottoirs d’Auxerre !
En mai dernier, l’auguste comité apportait ses conclusions à la crise du logement en France, avec autant de paramètres qui étaient pourtant bien définis en amont, comme la diminution de la production sur le neuf, les aspérités aigües pour devenir tôt ou tard propriétaire de son bien ou la déconfiture observée dans le locatif qui stagne puisqu’il n’y a plus de rotation sur le marché.
« Tout ce travail pour nous livrer que des « mesurettes », plaisante avec une pointe d’amertume acidulée, le président de la FNAIM, cela nous a plongé dans une immense colère… ».
Pourtant, la FNAIM, jamais avare en préconisations, avait fait part de ses remarques avec des points très précis concernant la transférabilité et la portabilité des prêts, la réintroduction de la mesure de déduction des intérêts d’emprunt lors de l’achat d’une résidence principale, l’application de la loi PINEL envers les néophytes de l’accession, et la réduction du coût du neuf à l’acquisition, avec une compensation de l’écart de prix entre logement libre et social…
Et le président – il évoque la nécessité « d’un front commun » - en appelle à l’Etat et son nouveau ministre du logement, Patrice VERGRIETE, pour qu’ils agissent enfin dans la construction d’une véritable stratégie politique en faveur du logement en France. Un volet qui n’est pas abordé depuis des lustres !
Le chemin pour y parvenir semble parsemé d’embûches. Mais, Loïc CANTIN s’est voulu porteur d’un message d’encouragement et d’espérance fort envers la profession qui ne doit pas baisser les bras. Saluant, aussi, l’implication de la Fondation Abbé Pierre qui perpétue grâce ses actions à vouloir résoudre la problématique des sans-abri, et à optimiser l’inclusion sociale. Aux quatre coins de l’Hexagone…
Thierry BRET
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