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« Il voyage en solitaire, et nul ne l’oblige à se taire, il chante la terre… ». On a tous en mémoire l’ode poétique de Gérard MANSET, interprétée en 1975. Des paroles empreintes de liberté et de sérénité qui vont comme un gant à ce « Marcheur au grand cœur », puisque que tel est le surnom donné à ce natif du plat pays belge et membre du Lions Club International de Bruxelles Saint-Hubert, Jean-Marie VAN BUTSELE. Ce dernier a fait une double étape dans l’Yonne cette semaine. Traçant inlassablement sa route, sac de 20 kg sur le dos pour une noble cause : la récolte de dons pour lutter contre les cancers pédiatriques…

 

AUXERRE : Dites trente-trois ? Non, blague à part, notre sexagénaire au tonus d’airain et au moral d’acier – un visage de jeune homme avec les traits, certes, un peu tirés après une longue journée de marche dans la petite brise hivernale qui balaie l’Yonne – a choisi de rejoindre la localité de Palamos au cœur de la touristique Costa Brava – ah, ça fleure bon la période estivale et les tapas à déguster sans modération à l’aide d’une sangria sur l’une des superbes plages de ce littoral de la province de Gérone – non pour pas y conter fleurette en mode dilettantisme comme tout bon retraité qui se respecte, mais bel et bien pour y collecter des dons, servant à une noble cause. La lutte contre les cancers pédiatriques, ceux qui frappent cruellement la chair de notre chair, nos enfants.

Trente-trois ? Parce que ce marcheur impénitent, à la silhouette de pèlerin cheminant vers Compostelle – ça, c’est de l’autre côté de la péninsule ibérique ! – s’est donc lancé dans une folle aventure pédestre et en solitaire de plus de 1 100 kilomètres. 1 177 km avec précision répartis sur trente-trois étapes lui permettant de sillonner sa Belgique natale, l’Hexagone et un tout petit morceau d’Espagne ! Un raid, où il est accompagné en tout et pour tout d’un unique compagnon, son sac à dos chargé d’une vingtaine de kilos de produits strictement nécessaires. Pas de quoi acheminer toute une garde-robe, convenez-en !

 

Le soutien inconditionnel à la Fondation des Bâtisseurs d’Etoiles en Belgique

 

« Le Marcheur au Grand Cœur ». C’est comme cela que Jean-Marie VAN BUTSELE est surnommé dans sa royale contrée par la kyrielle de médias qui se sont entichés du personnage. Car, notre atypique sportif de l’extrême – d’une rare courtoisie et d’une joie de vivre à condamner définitivement à la fermeture tous les cabinets des psys et autres coaches en ressources bien-être mental ! – n’en est pas à une excursion près. Chaque année, il biffe sur son agenda, bien rempli en courses es qualité de guide de haute montagne (Mont Blanc) ou de conférences proposées auprès de clubs services et des associations, une période de temps nécessaire à l’accomplissement de son Graal personnel : décliner avec aisance altruisme et générosité, à plus de 70 ans, via ses randonnées au long cours, une opération caritative au service d’une cause. Notamment, celle défendue par la Fondation des Bâtisseurs d’Etoiles.      

 

 

Une structure accueillie en Belgique qui agit en faveur des enfants sans distinction pour que ces derniers puissent bénéficier des meilleurs soins médicaux. Des bambins et adolescents qui sont touchés par la maladie ou le handicap…

En provenance de Tonnerre où il fut accueilli par des membres de l’ancien Lions Club local – un réseau de cœur où l’humanisme est capital -, le marcheur solitaire arriva mardi en fin d’après-midi au terme de sa longue étape de transition, devant le conduire ensuite vers la Nièvre limitrophe, du côté de Chitry-les-Mines. Point de chute : Voutenay-sur-Cure.

 

 

Le coup de pouce de 500 euros des clubs Lions de l’Yonne

 

Conduit en voiture – une fois n’est pas coutume, cela fait aussi du bien de récupérer façon repos du guerrier sur le siège passager confortable d’une marque allemande -, notre singulier randonneur fut accueilli par les représentants de différents Lions Club de la zone départementale du district Centre Est 103, les deux structures auxerroises, Phoenix et Rives de l’Yonne, ainsi que les clubs d’Avallon et de Sens. Dont le président de zone, l’Auxerrois Pierre-Nicolas JOLIOT, très en verve dans ses propos de présentation.

Là, un peu fatigué, mais ravi d’être reçu avec gentillesse et sympathie, Jean-Marie VAN BUTSELE prit la parole quelques instants pour évoquer son périple physique et ses objectifs à atteindre en matière de collecte. L’an passé, sa grande traversée de la France l’avait poussé jusqu’à Monaco où reçu par la famille princière sur le Rocher il repartit avec une somme globale collectée au fil de ses pérégrinations de plus de 26 000 euros ! Encourageant pour la suite de ses projets !

Passionné de spéléologie, le cousin wallon obtint une coup de pouce supplémentaire de 500 euros à l’issue de cette soirée conviviale, où aux côtés des clubs Lions de l’Yonne, Jean-Marie VAN BUTSELE put apprécier la fraternité ambiante autour d’un bon verre de chablis et d’irancy, histoire de mieux s’imprégner des valeurs fortes de l’hospitalité icaunaise ! Promis, il reviendra !

 

Thierry BRET

 

 

 


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« Morts pour la France » ! Devançant de quelques heures la cérémonie permettant aux dépouilles du résistant communiste, Missak MANOUCHIAN et de son épouse Mélinée, d’entrer au Panthéon avec les honneurs élyséens, le troubadour et barde icaunais Gérard-André salua en chanson ce geste ô combien symbolique de la France, expliquant et interprétant le fameux texte signé de la plume de Louis ARAGON aux Auxerrois. Une animation accueillie au pied de la statue de la poétesse, Marie NOEL, dont ARAGON publia un de ses poèmes dans « Les Lettres Françaises »…

 

AUXERRE : Une voix rauque, rocailleuse que l’on entend distinctement à quelques rues de là. Les effets vibratoires de la sonorisation qui amplifient le timbre de voix du plus anarchiste des compositeurs-interprètes, recensés sur notre territoire. Aussi rouge dans ses idées que sa célèbre parure de scène, même si là, elle est improvisée dans la rue, non loin du parvis de l’Hôtel de ville et au pied de la statue d’une Marie NOEL qui fut rebelle, elle aussi en son temps !

Un vent tourbillonnant et glacial à ne pas mettre un chanteur dehors. Aujourd’hui, point de guitare acoustique en guise d’accompagnement. Seul un micro en main, la tenue de scène obligatoire – son aspect rouge et noir servi pour les grandes causes – sa tessiture et sa présence physique qui vire à l’émotionnel.

En ce jour d’accession au Panthéon et à la gloire éternelle de Missak MANOUCHIAN et de son épouse Mélinée – mais aussi en souvenir des vingt-deux de leurs camarades, majoritairement communistes qui furent froidement exécutés il y a quatre-vingts ans de cela au Mont-Valérien -, Gérard-André a décidé de leur rendre hommage. A sa manière. En conteur, puisqu’il va expliquer à qui veut l’entendre – malheureusement devant bien peu de personnes et quasiment aucun représentant de la presse si ce n’est votre serviteur – ce qu’est cette chanson ayant été inspirée par ce drame et cette célèbre affiche rouge qui fut placardée par les Allemands dans tout Paris.

 

 

D’ailleurs, l’interprète brandit un fac-similé de cette fameuse publication où apparaissent les visages, identifiés par leurs noms, des vingt-trois sacrifiés, « morts pour la France ». Toujours fin et subtil dans ses explications, notre saltimbanque, artiste généreux et au grand cœur de « La Closerie », aura taclé avec jubilation les propos annoncés par le matin même sur les ondes de France Inter, où il était question de cette chanson « L’Affiche Rouge », écrite par…Léo FERRE ! N’en déplaise à ce grand poète (et anarchiste) de la chanson hexagonale, Léo aura mis en musique – ce qui n’est pas rien, par ailleurs – le texte à l’estampille de Louis ARAGON. Un texte qui fut distribué par la muse du chanteur, la plus Belge de nos artistes de l’Yonne, Andrée !

Celles et ceux des badauds qui le souhaitaient pouvaient inscrire, au feutre noir – toujours la symbolique des couleurs – sur un calicot quelques mots, dont « morts pour la France »…

 

Thierry BRET

 


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A vos stylos ou à vos claviers ! La campagne de recrutement permettant d’accueillir des alternants au sein de la Caisse régionale de la Banque Verte est ouverte. Au total, ce sont quatre-vingts postes à pourvoir lors de cette opération, baptisée « Crush sur CACB », celle-ci se déroule jusqu’en juin 2024 ! Des opportunités d’alternance qui sont réservées aux étudiants préparant un Bac +3 à Bac +5…

 

DIJON (Côte d’Or) : Il y a deux avantages à choisir l’alternance dans son cursus d’orientation scolaire. Le premier est non négligeable : l’apprenant est formé tout en étant rémunéré. Le second, c’est que ce parcours de connaissances professionnelles, assorties à de la théorie, facilite la future insertion dans le monde de l’entreprise.

L’alternance représente une valeur sûre au sein du groupe bancaire, Crédit Agricole. Chaque année, l’établissement bancaire, via ses différentes filiales et ses divers métiers, offre l’opportunité à de nombreux jeunes gens de pouvoir accéder à une grande diversité d’opportunités. En y respectant des valeurs qui sont les siennes comme la confiance, l’engagement, l’accompagnement et le dépassement de soi. D’ailleurs, le Crédit Agricole s’est fixé un objectif d’accueillir et de former 50 000 jeunes tant en France qu’à l’international via le prisme de l’alternance.

 

Les fonctions commerciales mais aussi les fonctions supports…

 

Au sein de l’entité régionale, Champagne-Bourgogne – celle qui concerne directement le département de l’Yonne -, ce sont quatre-vingts jeunes gens qui seront recrutés d’ici le mois de juin prochain. Une légère hausse parmi les besoins, puisque l’an passé, 72 alternants avaient bénéficié de ce traitement de faveur. Une cinquantaine sur des fonctions commerciales. Le reliquat sur des fonctions dites supports. Cela concerne plus spécifiquement les métiers des ressources humaines, le marketing, la communication, l’audit, le data ou le développement web. Notons, qu’un alternant devait recevoir une proposition d’embauche au terme de sa formation.

 

Le premier levier de ressources en termes de recrutement

 

Responsable du Développement individuel au sein de la caisse régionale Champagne-Bourgogne, Aurélie DEMANDRE, explique la stratégie du groupe bancaire : « l’alternance est au cœur de notre entreprise. Nos alternants sont un vecteur de performance, d’innovation et un vivier d’idées incroyable. Ils constituent notre premier levier de ressources en termes de recrutement… ».

Cette campagne donnera la parole à ces alternants. « Nous voulions avoir leur avis, leur ressenti, les mettre en lumière, sans filtre, souligne Claire LORICHON, responsable de la Communication du groupe régional, qui mieux qu’un alternant pour parler en toute sincérité de son alternance ! ».

Immergés au sein des équipes de la caisse régionale, les jeunes en alternance peuvent ainsi façonner une expérience professionnelle dans les agences, centres d’affaires, banque privée en qualité de conseiller bancaire et assurance, agricole et viticole, patrimonial et professionnel. Des missions qui allient le sens du service client et des compétences techniques.

Les témoignages de ces jeunes alternants sont visibles sur le lien suivant : https://ca-cb-recrute.talent-soft.com/offre-de-emploi/liste-offres.aspx.

 

Thierry BRET

 


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A moto ou en voiture, il est toujours agréable de cheminer le long de la départementale 905, surnommée  l'ancienne route de Dijon. Son parcours continue ensuite vers l'est avec la Franche-Comté, puis, la Suisse. De mémoire, antan, sa dénomination nationale fut la RN5 ou 5 bis ! De jolis paysages variés y attendent toujours les voyageurs...

CHAMPLOST : Avant Cerisiers, on surplombe la LGV dont hélas l'Yonne ne profite absolument pas. Une triste occasion perdue avec la fameuse gare de Saint-Florentin TGV, si souvent évoquée, mais jamais commencée !

Dans Cerisiers, on passe devant une brigade de gendarmerie quasi fermée. Comme tant d'autres en France, à l'abandon désormais. Merci à Nicolas SARKOZY d'avoir sacrifié cette grande institution durant son mandat.

Puis, l'on arrive à Arces où une banderole annonce l'ouverture imminente d'un café-restaurant. Nous irons le moment venu.

En descente, voici Champlost (800 habitants). Quelques défuntes publicités, peintes sur les murs, dont le chocolat « Poulain » et son orange caractéristique, sans oublier la « Ripolin » express qui sèche en trois heures comme de bien entendu ! Au centre du village, un imposant parking prend place, rue de la Triperie. Nous sommes arrivés à « La Champlostine », café-restaurant-épicerie-presse, un véritable lien social villageois.

 

 

Un sol à la propreté immaculée…

 

En poussant la porte, l'imposant cliché de la « dame de fer » parisienne a disparu. Il a été remplacé par une carte de la Martinique : Fort de France, Saint-Pierre...Le comptoir en formica, lui, n'a pas bougé. Arrive alors Robert, un habitué des lieux qui demande des nouvelles de tout un chacun.

La salle du restaurant apparaît lumineuse. Quant au  sol, en carrelage, il est  d'une propreté immaculée. Il est midi. La clientèle commence à arriver. Bon appétit avec la première formule autour de deux plats, proposée à 13 euros.

 

 

 

La bonne surprise avec la tourte au poulet


En apéritif, le planteur semble le régional de l'étape. Sans les effluves du soleil caribéen en ce jour de mardi-gras ! En entrée, la tourte de poulet est accompagnée de carottes râpées maison. Elle constitue une bonne surprise dans la formule trois plats servie à 17 euros. L'assaisonnement est précis, un rien relevée et une bonne texture. Mention spéciale pour le cassoulet maison !

Certes, nous  ne sommes pas à Castelnaudary (sa capitale), mais il est bon dans sa simplicité : les haricots sont bien cuits et au goût de tomate (un brin trop peut-être ?) et l'accompagnement viandard honnête. C'est de plus fort copieux ce qui convient aussi aux tables voisines !

Pas question de saucer, car le pain industriel n'est vraiment pas terrible. Dommage.  Qu'on se le dise : boulanger, c'est un noble et vrai métier !

 

 

Des fruits frais pour une bonne salade maison !

 

En dessert, une salade de fruits faite maison avec oranges, pommes  et kiwis nous régale avec ce bon sirop. Elle conclue ce bon déjeuner. Rendons grâce à ces valeureuses petites auberges de route qui nous accueillent. Il n'en demeure plus guère. Raison de plus pour leur rendre hommage. Ce midi-là, nous étions une dizaine de clients. Trois à quatre en sus n'eussent pas été usurpés ! Et comme, c'est bon !

 

 

En savoir plus :

Les - : dommage que le pain industriel (patapain) soit à la limite du mangeable.

Les + : la propreté des locaux est parfaite. Le service aimable et appréciable avec ce bon rapport qualité/prix. 

 

Contact :

La Champlostine

23, Route de Paris

89210 CHAMPLOST

Tel : 03.86.73.76.69.

Ouverture du mardi au samedi, première formule à 13 euros.

Selon période : animations culinaires diverses.

 

Gauthier PAJONA

 

 


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Bon, c’est sûr : la nouvelle, annoncée via un communiqué de presse officiel réalisé par la Ville d’Auxerre et Le Silex, organisateur du fameux rendez-vous estival, n’est pas bonne du tout pour la sphère culturelle et ses retombées. Nonobstant ses 52 000 spectateurs, accueillis en trois jours en juin dernier, la manifestation de la scène rock underground et musique du monde ne bénéficiera donc pas de son édition annuelle en 2024. Un rideau définitif qui est tombé pour des raisons économiques et la récurrente proximité des Jeux de Paris, en matière de sécurité…

 

AUXERRE: C’est déjà le clap de fin pour l’édition 2024 du fameux CATALPA Festival ! Un évènementiel mort-né dans l’œuf avant même d’avoir existé. Malgré les records d’affluence obtenus la saison dernière – une jauge de plus de 52 000 spectateurs enregistrés durant les trois jours qu’aura duré cette animation accueillie en juin au Parc de l’Arbre Sec -, les organisateurs ont décidé d’un commun accord – sans doute une décision qui ne fut pas aussi simple à trancher – de faire un break et de positionner l’un des moments forts de la saison estivale auxerroise sur la case stop.

Du moins pour une année avant de reprendre l’exercice, sous une toute autre formule. On imagine déjà la stupéfaction chez les festivaliers qui ne s’attendaient pas à une telle désillusion, celle de ne pas vivre un week-end de juin culturel sympa et musical aux abords de l’Yonne…

 

Une pause salvatrice pour faire retomber le soufflé

 

La Ville d’Auxerre et Le Silex, à l’origine du CATALPA Festival, via son association Service Compris – elle bénéficie d’une délégation de service public lui permettant de gérer cet évènement -, expliquent les raisons de ce report d’une année en toute vérité. Et cette fois-ci, cela n’est pas imputable à une quelconque crise sanitaire !

Manifestation gratuite, ayant déjà vécue douze éditions auparavant, le CATALPA Festival nécessite un budget global de plus de 400 000 euros. La Ville d’Auxerre en est le principal financeur, à travers une subvention de 160 000 euros.

Quant à l’Agglomération de l’Auxerrois, elle injecte une enveloppe de 50 000 euros dans le concept. Des coups de pouce de la part des deux collectivités qui ont singulièrement augmenté en 2023 : 210 000 euros contre 180 000 euros lors de l’édition 2019.

Il ne faut donc pas être un chantre de l’arithmétique pour comprendre que d’année en année les budgets de la manifestation artistique s’envolent, alors qu’il n’y a aucune recette à mettre en face, obtenue de la part du public. Pire : l’édition 2023 se situe même dans le rouge, avec un déficit de 45 000 euros ! Devant cet effet de surchauffe, et par les temps qui courent, il était nécessaire pour le team organisationnel de débrancher les compteurs et laisser reposer le soufflé. Le temps peut-être, salvateur, de trouver un modèle économique moins gourmand et plus compatible à la conjoncture inflationniste du moment ?

Quant aux raisons de cette hausse exponentielle des budgets, elles sont mentionnées par le document, adressé aux médias du département. En premier lieu, il y a les contrats de production des artistes en très forte hausse. Car, eux, ils ne se jouent pas gratuitement et c’est bien légitime !

En sus, notons aussi les frais générés par la hausse de l’énergie – cela se retrouve décidément partout ! -, et les coûts techniques très importants, depuis le redémarrage de l’évènement après la période COVID.

 

Vers l’élaboration d’un nouveau modèle économique

 

Mais, le contexte évènementiel est loin d’être fameux en cette année olympique en France. Certes, les Jeux d’été ne s’organisent qu’une fois par siècle dans l’Hexagone, mais là aussi les perspectives ne sont guère optimistes, côté logistique et surtout sécuritaire. Le gouvernement, très (trop) précautionneux, a interdit l’organisation de concerts de musiques actuelles dans le pays entre le 18 juillet et le 11 août. Logique, il s’agit de mobiliser l’ensemble des forces de l’ordre vers Paris et l’Ile-de-France du fait de l’accueil des Jeux Olympiques et Paralympiques dans la capitale. Au détriment, c’est dommage des manifestations concoctées en province dans le même laps de temps…

D’où un risque de déclassement artistique du CATALPA Festival auxerrois, obligé sans doute de réunir des artistes de moindre notoriété et de voir ses coûts de production augmentés à la vitesse optimale. Conséquence : l’association Service Compris et la Ville d’Auxerre, prudentes, ont décidé de ne pas subir une augmentation inexorable du déficit, remettant de facto le principe de gratuité de la manifestation.

Une gratuité qui est d’ailleurs remise en cause dans bon nombre de manifestations accueillies aujourd’hui en France quand elles l’étaient. Le CATALPA Festival ne déroge donc pas à la règle de cette poussée inflationniste inévitable, se devant de réfléchir à l’élaboration d’un nouveau modèle économique plus pérenne et…excédentaire.

Les organisateurs prévoient un retour de la manifestation culturelle à l’été 2025. Oui, sans doute, mais sous quelle forme ? On ne sait que peu de choses à date. Si ce n’est qu’un travail de concertation devrait rapidement s’engager avec les partenaires institutionnels et privés du CATALPA ainsi que le public (qui et comment ?) pour échafauder la nouvelle construction de cet édifice. Seule chose promise par les organisateurs : la conservation de la gratuité qui fait le sel de ce rendez-vous estival de masse, populaire et festif. Une gratuité, certes, mais pour combien de temps dans un contexte économique qui réclame chaque jour davantage d’argent…

 

Thierry BRET

 

 


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