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La SSAM sera déclinée au CIFA de l’Yonne : les métiers de l’automobile se dévoilent au grand jour !
décembre 11, 2020Quel que soit le contexte sanitaire du moment, la Semaine des services automobiles et de la mobilité (SSAM) est maintenue fin janvier 2021. Sur notre territoire, le CIFA de l’Yonne en sera l’un des dépositaires pour concocter de multiples rendez-vous en présentiel et par le biais du numérique afin de valoriser les métiers pléthoriques de la filière.
AUXERRE : A partir du 30 janvier 2021 se déroulera en France pendant huit jours l’un des rendez-vous incontournables, décliné chaque année par l’ANFA (Association Nationale de la Formation Automobile). Il a pour vocation de valoriser les métiers de la filière. Plus d’une centaine de professions y seront ainsi expliquées. Répondant au besoin d’information à véhiculer autour d’un secteur économique impacté par la crise.
Trois cents lieux de formation se mobiliseront à l’échelle de l’Hexagone pour en relayer les messages forts. Dont le centre pédagogique par l’apprentissage d’Auxerre, le CIFA.
Si la conjoncture sanitaire l’autorise, et ce les 02 et 04 février prochains, le centre de formation auxerrois qui accueille en son sein plus de deux cents apprenants ayant de l’appétence pour ces métiers, proposera une mise en valeur physique de son atelier mécanique. Un espace qui est entièrement rénové à l’heure actuelle.
Prévoyant, l’établissement présentera aussi une vidéo comprenant des témoignages. Ceux de deux anciens apprentis, d’un maître d’apprentissage et d’un formateur. Ce clip sera diffusé par le biais de sa chaîne You Tube.
Le document effectuera un focus précis et détaillé sur le secteur des services de l’automobile et de ses métiers dont ceux de carrossier, mécanicien, dépanneur-remorqueur, contrôleur technique…
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Les travaux s’achèvent en mai : un lifting à 648 000 euros pour moderniser l’atelier mécanique du CIFA de l’Yonne
décembre 10, 2020Le contexte de crise sanitaire n’empêche nullement le centre de formation icaunais d’avancer à grands pas pour favoriser l’accueil de celles et ceux qui possèdent une réelle appétence aux métiers de la filière mécanique. Ils sont en effet de plus en plus nombreux à fréquenter l’atelier spécifique du CIFA de l’Yonne. Deux cent cinq apprenants, cette année, qui profiteront bientôt d’un espace pédagogique totalement remodelé…
AUXERRE: Débutés au lendemain de la Toussaint, les travaux de réaménagement de l’atelier mécanique du centre de formation par l’apprentissage d’Auxerre se poursuivent malgré la lourde atmosphère inhérente à la conjoncture actuelle.
Qu’à cela ne tienne, les deux cent cinq apprentis de la filière bénéficieront d’ici quelques semaines d’un espace de travail plus ergonomique ayant gagné en modernité. Puisque la livraison de ce chantier réalisé par des artisans du cru sous la houlette du cabinet d’architecture UBIK est prévue au 07 mai.
In fine, ce sont près de mille mètres carrés d’ateliers et de salles de cours qui vont ainsi se refaire une nécessaire virginité pour accueillir dans des conditions optimales ces jeunes gens éprouvant de l’intérêt pour ces métiers d’avenir.
Du CAP au bac pro, les apprentis dont une frange encore trop minoritaire de public féminin vont se sentir pousser des ailes (sans jeu de mot par ailleurs alors qu’ils apprennent à les poncer et à les décabosser !) dans cet univers qui sera pourvu des dernières technologies de pointe indispensables à l’amélioration de leur savoir-faire.
En l’espace de douze mois, la filière mécanique a réalisé une progression de 11 % de ses effectifs, potentiellement candidats aux examens !
Des travaux soutenus par la Région et l’ANFA…
Précisons que cette filière balaie large au niveau de ses débouchés, et ne se cantonne pas uniquement au milieu de l’automobile.
Y figurent aussi les métiers qui conduisent aux transports (côté réparation mais pas logistique), espace et jardin, engins agricoles.
Seul le monde des deux-roues n’est pas abordé dans le cursus proposé par le CIFA. Mais, vu la progression exponentielle des cycles et autres trottinettes dans le paysage de la mobilité actuelle, il n’est pas impossible qu’un jour ces moyens de locomotion novateurs intéressent les responsables pédagogiques du centre.
D’un aspect financier, ces travaux de rénovation s’élèvent à plus de 648 000 euros. Dont 50 % incombent à la Région Bourgogne Franche-Comté.
L’achat de nouveaux matériels pédagogiques est soutenu par l’ANFA (Association nationale pour la Formation Automobile) qui aura sorti de son gousset une contribution participative permettant de financer 300 000 euros de ces appareillages. Dont un diagnostiqueur de mécanique moteur, conçu par le fabricant de la Loire, la PME DIDAC BDH.
Thierry BRET
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L’artisanat d’art a pignon sur rue grâce à une boutique éphémère : le made in Auxerre se met en scène !
décembre 09, 2020Un simple contact téléphonique et hop, l’affaire était entendue ! Sans bourse délier ni volumineux dossier administratif à remplir de manière rébarbative au préalable ! Les quatre artisans de l’Auxerrois (une des conditions sine qua non qui justifie leur présence) ont été choisis par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat. Un vrai cadeau de Noël pour profiter de l’extrême visibilité qui est offerte en plein cœur de ville grâce à cette boutique éphémère…
AUXERRE : S’ils ne croyaient plus à la magie du Père Noël depuis fort longtemps, les quatre entrepreneurs auxerrois qui exposent leur savoir-faire jusqu’au 31 décembre en centre-ville pourraient bien revoir leur copie à ce sujet ! C’est un simple contact téléphonique et leur assentiment qui les auront propulsés sur le devant de la scène commerciale au cours de ces trois semaines de la période de l’Avent.
Invités par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Bourgogne Franche-Comté à présenter le fruit de leur travail au public, ces artisans bénéficient d’une exceptionnelle visibilité en l’absence des marchés de Noël, purement et simplement supprimés du calendrier hivernal.
Ouverte depuis aujourd’hui, au 29 place de l’Hôtel de Ville, cette boutique accueille de petits stands qui permettent de faire toute la lumière sur les passions professionnelles et la technicité de ces entrepreneurs.
Ainsi, ce qui autrefois servait encore de lieu de vente à l’enseigne KOOKAI s’est donc mué en un lieu d’exposition plutôt hétéroclite où le dénominateur commun demeure l’artisanat d’art.
Une palette représentative du savoir-faire à la sauce locale…
Concevant des objets de loisirs créatifs, à partir des techniques du scrapbooking, Valérie BELLOT (SCRAP VINTAGE) propose une kyrielle de petites réalisations originales et attrayantes qui trouveraient leur bonheur au pied du sapin en guise d’étrennes !
Géraldine CARRE (G CREE) n’importe pas de bijoux en provenance de l’Asie du Sud-Est ! Mieux : elle les conçoit avec une facilité déconcertante en puisant leurs formes et structures parmi ses sources d’inspirations personnelles. Le résultat est proprement bluffant !
Quant à Manon JARRY-SARFATI, elle prête à sa société, l’atelier MJS Déco, l’opportunité de faire parler d’elle via le relooking de meubles et d’objets façon vintage. Bougies végétales et mobilier peuvent s’apprécier in situ.
Reste le seul homme de ce quatuor (pour une fois, faisant fi de la parité, c’est la gent féminine qui domine les débats !), Cédric LEFEVRE. Coutelier de son état, le garçon use des bonnes pratiques de la forge pour fabriquer de splendides couteaux aux lignes insolites à l’estampille de sa griffe, « TK BLACKSMITH ».
Ces quatre as de la créativité méritent toute votre attention. Non seulement, ils proposent des pièces conçues dans l’esprit de Noël mais en outre ils sont de vrais représentants de cet artisanat que l’on aime, celui 100 % made in Auxerre !
En savoir plus :
Boutique artisanale éphémère du centre-ville d’Auxerre
29 Place de l’Hôtel de Ville
Ouverture tous les jours du lundi au dimanche (sauf le vendredi 25 décembre)
De 09 h à 19 heures.
Thierry BRET
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La gastronomie perd l’une de ses étoiles : Marc MENEAU rejoint la Voie lactée des toques éternelles…
décembre 09, 2020Le personnage était truculent. Entier, humaniste et généreux. Déjeuner en qualité de journaliste à la table du maître nécessitait de prendre son temps et de chambouler son agenda de l’après-midi. Même si l’hôte qui vous accueillait avec sa faconde habituelle dans cet antre de la gastronomie que représentait « L’Espérance » (triple étoilé au Michelin) promettait de faire vite. Au détour de quelques plats de sa composition, si simples à ses yeux mais savamment cuisinés. Hommage à ce génie créatif des fourneaux…
SAINT-PERE-SOUS-VEZELAY : Déjeuner à la table de cet autodidacte de la gastronomie française en sa compagnie et de son épouse Françoise supposait impérieusement de ne pas avoir à consulter sa montre pendue à son bras !
D’une part, l’homme, perfectionniste dans l’âme, était d’une rigueur ponctuelle rare et ne supportait pas le moindre retard occasionné lors de ces rendez-vous épicuriens, même s’il fût justifié de quelconques impondérables survenant sur la route.
D’autre part, disserter avec lui de l’avenir de sa grande maison, de politique, de la France, de la vinification de ses vignes ou de sa profonde amitié avec Serge GAINSBOURG qu’il considérait comme son « frère » supposait nécessairement avoir du temps devant soi.
Et aujourd’hui, à l’annonce officielle de son départ définitif sous d’autres cieux plus cléments qui n’assombriront plus les dernières années de sa vie, perturbée par la liquidation judiciaire de sa maison et la maladie, ces instants de bonheur partagés autour de l’une de ses savoureuses spécialités n’en sont que plus réjouissants. Appétissants, aussi, tant pour l’estomac que pour l’esprit.
Du rêve et de la magie au fond de l’assiette…
Subtil, tout en finesse dans ses propos lorsqu’il réécrivait l’histoire, la sienne et celle des autres, Marc MENEAU se dégustait comme l’une de ses succulentes recettes. Sans modération et avec beaucoup de gourmandise. Passionné et passionnant, il vous embarquait après le troisième ou quatrième plat vers des réflexions pertinentes où le temps ne possédait plus d’emprise sur le repas. Lui qui avait côtoyé les plus grands (François MITTERRAND, Helmut KOHL, Mstislav ROSTROPOVICTCH…). Lui qui savait d’où il venait. Lui qui a apporté une nouvelle coloration chatoyante à la gastronomie française. Voire universelle.
Triplement étoilé par la fameuse institution Michelin, cet Avallonnais avait su redonner ses lettres de noblesse à l’artisanat et aux métiers de bouche. Conférant à cette cuisine dont il avait appris les fondements dans les livres une dimension exceptionnelle. Il suffisait de se régaler de ces célébrissimes « huîtres en gelée d’eau » ou de goûter le « cromesquis de foie gras » pour se sentir pousser des ailes !
Inventif, débordant d’imaginaire pour concocter des mets dont il était le seul à posséder les secrets, esthète des arts de vivre, cet auguste personnage avait su créer à « L’Espérance » une ambiance particulière, faite de douceur et d’onirisme qui réchauffait les cœurs. Utilisant à bon escient les plantes et les légumes issues de son jardin pour en agrémenter ses plats.
Un chef d’entreprise auréolé par de nombreuses distinctions…
Ses titres de gloire sont multiples. Meilleur cuisinier français de l’année 1983, auréolé par le Michelin, nous l’avons dit, et le Gault et Millau avec la mirifique note de 19 sur 20, Marc MENEAU avait été promu chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres, avant de recevoir une autre distinction du même acabit : le titre de chevalier de l’Ordre national du Mérite. Il fut fait chevalier de la Légion d’honneur en 1998.
Le 13 octobre 2014, Françoise, son épouse, eut l’honneur de se voir remettre les insignes de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur des mains de Paulette LAUBIE, présidente du Conseil européen des Femmes et Entreprises.
Avec son fils, Pierre, Marc MENEAU essaiera en vain de sauver ce vaisseau amiral que fut en son temps « L’Espérance », confronté à un endettement exponentiel et à un avenir de plus en plus incertain.
La perte de ses étoiles lui asséna un sérieux coup. De même que la liquidation judiciaire qui condamna de manière définitive sa société en 2015.
A 77 ans, le grand chef a donc éteint pour la dernière fois ses fourneaux. Parti trop tôt vers cette voie Lactée des grandes toques culinaires qui accueille désormais Joël ROBUCHON, Paul BOCUSE ou Pierre TROISGROIS. Le paradis des cordons bleus pour l’éternité…
Thierry BRET
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Les restaurateurs de l'UMIH expriment leur ras-le-bol : ils ne veulent plus être les « lésés pour compte… »
décembre 08, 2020Tristesse et désolation se sont abattues sur les épaules déjà endolories des professionnels de la restauration de l’Yonne. Ils ne comprennent plus vraiment le sens pratico-pratique des décisions gouvernementales avec ces fermetures répétitives qui nuisent à leurs chiffres d’affaires et à la pérennité de leurs entreprises. Combien de ces artisans passeront le cap de cette fatidique année 2020 ? Nul ne le sait à ce jour…
AUXERRE : Il est au bord des larmes, le président de l’Union des Métiers de l’Industrie Hôtelière de l’Yonne (UMIH). Sa voix tremble. Son regard se trouble derrière ses lunettes légèrement embuées. Mais, sa détermination demeure intacte pour continuer le combat. Surtout lorsqu’il évoque le contexte ubuesque et absurde dans lequel sa corporation est tombée. De Charybde en Scylla !
Tout le monde à Auxerre connaît pourtant la bonhommie et la joie de vivre habituelle de ce chef d’entreprise, un garçon qui exprime à cette heure sa colère froide devant la foule, rassemblée sur le parvis de la préfecture de l’Yonne.
Chaleureux, enthousiaste, plaisant : Eric MOUTARD n’est aujourd’hui plus que l’ombre de lui-même. Mal à l’aise devant ce public d’artisans tout aussi malheureux que lui et d’une tristesse incommensurable. A faire pleurer dans les chaumières…
Affecté au plus profond de son corps et de son âme, le président de l’UMIH 89 l’avoue humblement avec ses mots qu’il peine à prononcer : il a failli mourir. Victime de cette saloperie virale qu’il a contractée et qui aujourd’hui le consume jusque au cœur de son entreprise. Sa raison de vivre professionnelle : sa brasserie, place des Cordeliers, qui présente désormais portes closes. Depuis de trop longues semaines à ses yeux, des jours et des jours de fermeture qui ressemblent à une éternité. Une petite « mort » en vérité…
Du travail et la réouverture des restaurants, un point c’est tout !
Alors quand Olivier TRICON, le président de la CPME de l’Yonne, présent à ses côtés, lui transmet tel un relayeur le temps de parole qui lui incombe, Eric MOUTARD se lâche. Sans fioritures et sans rond de jambes : il n’en peut plus de souffrir en silence depuis des mois.
Lui, les aides de l’Etat, il s’en moque éperdument. Ce qu’il veut en guise de revendications est beaucoup simple à comprendre : du travail ! L’ouverture de son établissement « Le Biarritz » sine die et non pas aux calendes grecques comme le prévoit le calendrier gouvernemental à partir du 20 janvier si les conditions sanitaires le permettent pour qu’enfin il puisse renaître de ses cendres, tel le Phénix qu’il est d’ordinaire.
Du travail pour vivre et redonner espoir à toute une population qui est à bout. Voilà ce que réclame haut et fort le porte-parole de l’UMIH derrière sa banderole. A ce jour, 40 % de son chiffre d’affaires se sont déjà envolés dans les limbes des pertes inéluctables. Triste à pleurer, avons-nous dit…et ce n’est pas fini.
Thierry BRET
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