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La messe est dite : ci-gît le bon vieux moteur thermique ! Dans dix ans, tous les constructeurs turbineront exclusivement aux autos électriques. Les pouvoirs publics ont décidé de faire barrage aux méchants carburants et leur sentence est désormais irrévocable.
AUXERRE : Chez Ford, Fiat, Volvo, Jaguar, Mini, Bentley et Alpine, la décision est prise : dans dix ans, il n’y aura plus une seule auto thermique au catalogue. Et la grande majorité de leurs concurrents prend aussi la direction menant au « zéro émission ». A l’origine de ce virage foudroyant, les mesures drastiques de réduction des émissions de CO2 à 95 grammes par kilomètre, imposées manu militari par les autorités publiques, quitte à mettre sous perfusion, à coups de fiscalité ultra généreuse, une industrie automobile qui n’a guère d’autres choix.
Mettre la charrue avant les bœufs…
Rouler en électrique ? C’est plutôt magnétisant. Au moins sur le papier : faire du bien à la planète et accessoirement à nos poumons ; ne plus se salir les mains à la pompe à essence (de quoi ravir les filles !) et posséder une automobile à batterie qui réclame moins d’entretien (le rêve pour le porte-monnaie qui n’est pas forcément celui du Faubourg Saint-Honoré) ; profiter d’un couple immédiat à chaque accélération (le plein de sensations !) et bien sûr la réduction des nuisances sonores en ville, associée à une forme de « zénitude » pour le conducteur et les passagers.
Tout cela est rigoureusement exact et le plaisir de conduire une auto électrique est réel. Seulement, dans la vraie vie, le courant ne passe pas aussi bien. Car le nerf de la guerre, c’est l’autonomie. Et c’est là que ça disjoncte. L’autonomie, elle fond comme une « Häagen-Dazs » au soleil !
Pas le choix, il faut recharger sans cesse. Et pour se gaver de volts, l’heureux possesseur de voiture électrique doit se plier à un véritable jeu de piste, s’il n’a pas la chance de pouvoir se brancher au bureau ou chez lui. Même en ville où la voiture électrique nous est vendue comme idéale, c’est le parcours du combattant. Comment la recharger lorsque l’on vit au troisième étage d’un immeuble ou que l’on bosse dans une Tour de la Défense au 25e ?
Born to be alive…
Aujourd’hui, 90 % des recharges s’effectuent à la maison ou au travail, mais plutôt en province ou en banlieue. Pour les autres - et ils seront de plus en plus nombreux -, il ne leur reste que leurs multiples cartes d’abonnements aux systèmes de charge pour pleurer. Il en faut huit différentes pour se brancher où l’on veut. Faut-il encore trouver une borne de recharge !
Car sur les 31 000 points de charge disponibles pour le grand public, il faut, outre le dénicher, prier pour qu’il n’y ait pas d’auto déjà branchée dessus, ou qu’elle ne soit pas en panne. 85 % des utilisateurs sont tombés sur des systèmes défectueux d’après une récente étude de l’AFIREF (Association Française pour l’itinérance de la recharge électrique des véhicules).
Alors, Paris-Marseille en douze heures, ça vous tente ? Et pourquoi pas des vacances sur les aires d’autoroutes ?
La mariée était trop belle…
Reste tout de même un gros village d’irréductibles Gaulois qui n’entendent pas succomber à la mode écolo. Pour eux, cet engouement pour les voitures électriques est incompréhensible.
Ils voient bien que les prix des autos électriques sont beaucoup plus élevés (entre 25 000 et 90 000 euros), malgré les aides de l’Etat ; qu’elles sont plus lourdes (à cause des batteries) et surtout que les chiffres promis sur leur autonomie sont bidons.
Contrairement aux apparences, l’électrique consomme beaucoup plus sur route dégagée qu’en ville. Résultat : les 300 km d’autonomie annoncés par les constructeurs peuvent allègrement être divisés par deux sur l’autoroute.
Et encore, par grand beau temps seulement : les premiers frimas, le chauffage, le dégivrage, les essuie-glaces, et autres accessoires énergivores, auront tôt fait de faire baisser la jauge.
Cerise sur le capot, quid des réelles retombées écologiques du recyclage (ou pas) des batteries dont on ne sait rien à ce jour.
La voiture électrique ? Une jolie mariée qui nous cache bien des défauts…
Anne-Charlotte LAUGIER
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La « Nouvelle Dynamique » de Jean-Philippe BAILLY en chevalier blanc de la transparence et de l’intégrité…
juin 10, 2021S’il devait y en avoir une sur le territoire, ce serait celle-là ! Une équipe qui fait de la transparence et de la probité ses principaux atouts fédérateurs. Redonnant ainsi tout son sens au terme initial du mot politique, issu du vocabulaire grec qui posa les premiers jalons du débat démocratique uniquement au service du peuple. Sous les couleurs de « La Nouvelle Dynamique », ces quatre-là prennent fait et cause pour la pratique de l’intégrité absolue. Un terme devenu tabou dans cet univers si hermétique ?
AUXERRE : Ce n’est pas une énième candidature de plus pour résoudre les problématiques bassement matérielles du quotidien des habitants du canton d’Auxerre 1 qui nous est proposée là.
Certes, parmi les priorités de ce programme éclectique qui est minutieusement dévoilé sous l’œil d’une caméra avide d’images à placer en archives (on sent la patte du professionnel en communication qui a régenté cette conférence de presse bien ficelée), figurent nécessairement le contournement sud de la capitale de l’Yonne et les conséquences (à peine digérées par ce binôme et ses suppléants) de la fermeture du collège Bienvenu Martin.
Des items dont se font écho à l’unisson la plupart des prétendants aux fauteuils de l’hémicycle départemental, voire régional, toutes obédiences confondues.
La composante de cet attelage au patronyme vivifiant de « Nouvelle Dynamique » ne pouvait immanquablement pas squeezer de sa profession de foi ces thèmes incontournables de campagne.
De toute évidence, la déviation méridionale de la ville d’Auxerre devait donc s’inscrire parmi les réflexions prédominantes de ce quatuor positionné sur l’échiquier politique dans le camp d’un centrisme incliné un peu vers la droite. Normal que ces orateurs qui ont pris soin de décliner leurs identités et fonctions dès le préambule de cette causerie face aux journalistes souhaitent prendre ce dossier interminable à bras le corps en cas de succès au soir des 20 et 27 juin.
Le canton d’Auxerre 1 s’étale sur les localités de Lindry, Saint-Georges-sur-Baulche et Villefargeau. Sans omettre la partie occidentale d’Auxerre. D’où l’intérêt à porter au crédit de ce projet tentaculaire cofinancé par toutes les parties institutionnelles en présence : depuis l’Etat jusqu’au Département, en passant par la Région et l’Agglo de l’Auxerrois.
"Les élus de terrain doivent être à porter de baffes des électeurs…"
A ce propos, celui du financement, le leader de cette équipe (elle se veut fonctionnelle plutôt à quatre têtes au lieu du binôme traditionnel) Jean-Philippe BAILLY estime que « le Conseil départemental se doit d’être le fer de lance de cette réalisation ». En devenant le coordinateur légitime de cet assemblage hétéroclite qui in fine mettra la main au gousset pour en financer l’ouvrage.
« C’est cela être un élu de terrain, ponctue le patron du « Nouveau Centre » dans l’Yonne qui durant les six dernières de la mandature FEREZ gérait en sa qualité d’adjoint au commerce la destinée de la vie artisanale et commerçante de la ville.
Aux côtés d’Halima Georgette GUTSCHE, dont c’est la première titularisation officielle en qualité de candidate alors qu’elle a gravité longtemps parmi le sérail politique pour ses appétences à la vie sociale, de Christine AUGE, ancienne secrétaire de feu l’UMP 89 dans une vie antérieure et de Christian BRUNEAUD, qui joua les premiers rôles en étant l’un des élus de Saint-Georges-sur-Baulche, Jean-Philippe BAILLY souhaite incarner ce renouvellement au sein de l’hémicycle.
« Nous ne serons jamais des gens de bureau, éloignés de la réalité du terrain, ajoute-t-il, nous deviendrons des interfaces constantes à l’écoute de la population afin de construire ensemble leurs projets d’avenir… ».
Puis, prémonitoire ou un tantinet prophétique, le responsable de la « Nouvelle Dynamique » lâche tout de go « qu’un élu de terrain se doit d’être à porter de baffes des citoyens ». L’argument aurait-il donc inspiré l’auteur du soufflet envers l’auguste personne du président de la République quelques jours plus tard dans la Drôme ?!
S’appuyer sur la diaspora du canton pour aider les jeunes…
L’autre versant de ce remède à appliquer contre l’inertie et l’immobilisme tels que l’imaginent ces futurs « conseillers territoriaux » (une idée qu’avait suggéré en son temps un certain Nicolas SARKOZY !) concernera la réhabilitation de l’ancien collège Bienvenu Martin. Une fermeture qui visiblement leur est restée en travers de la gorge !
« C’est toujours une plaie béante pour la population de ce quartier d’Auxerre, souligne Jean-Philippe BAILLY, et même si notre désir en cas de victoire est de soutenir la majorité départementale qui se dégagera des urnes, j’étais à cette époque en profonde divergence avec les décisions prises par le Département… ».
Que faire de cet ancien site pédagogique ? « Nous voulons créer un établissement d’accueil éducatif orienté vers la réussite sous le prisme de la culture, du sport, de la cohésion sociale… Ce serait autre chose que d’y déposer de simples archivages comme le désire le Conseil départemental ! ».
Même si la compétence économique n’est pas d’actualité au sein de la vénérable institution, il n’empêche que le quartette semble vouloir jouer sa partition sur son secteur géographique en cas de succès.
« Travailler avec les acteurs du terrain, faire l’interface avec les investisseurs, rencontrer les entreprises qui n’ont pas pleine conscience des aides financières qu’elles peuvent obtenir dans le cadre de leurs projets incombent à nos responsabilités d’élu de proximité… ».
Quant au commerce et à sa résurgence, notamment à Saint-Georges, il est dans le viseur de ce team bien décidé à redonner vie coûte que coûte à cette activité.
Le complexe du Phare entre également en ligne de compte des préoccupations de cette équipe se présentant officiellement sans étiquette. L’aide apportée aux structures y travaillant (AMIDON 89 à titre d’exemple) ne sera pas fortuite.
Les jeunes ayant des difficultés à acquérir de l’emploi feront l’objet de parrainage citoyen avec le concours d’entrepreneurs et de partenaires ad hoc.
Originalité de la démarche : « On va contacter la diaspora de ce canton pour qu’ils viennent parler de leur métier avec nos jeunes ! ». Ambitieux.
Jean-Philippe BAILLY en héraut d’une opération « mains propres » ?
Au-delà de cette déclinaison à la Prévert d’un programme copieux et réfléchi, il restait en guise d’offrandes conclusives l’inattendu, le savoureux, le surprenant, voire le décalé propre à cette candidature.
Une volonté chevillée au corps du leader de la formation, adoubés par ses coreligionnaires, de se placer au-dessus de la mêlée en matière d’intégrité et de transparence.
Inévitablement, Jean-Philippe BAILLY ne manquera pas l’occasion de faire référence à l’affaire juridique actuelle qui concerne l’édile d’Auxerre, Crescent MARAULT. « Ce n’est pas une élection comme les autres pour nous ! ».
Disant tout haut ce que d’autres pensent tout bas, l’ancien adjoint de Guy FEREZ endosse la vêture d’un chevalier blanc, devenant le porte-étendard d’une croisade opération « Mains propres » locale dont il revendique la légitimité au nom de la démocratie et de la lutte antisystème (à mots découverts contre les « magouilles » !).
« C’est une des raisons pour laquelle je me présente, affirme-t-il, en qualité de candidats épris de valeurs humanistes, de liberté et de solidarité… ».
D’ailleurs, s’il était élu, le chef de file du « Nouveau Centre » dans l’Yonne passerait aux actes en suggérant la constitution d’une commission dédiée à la transparence et à l’exemplarité au sein de l’hémicycle départemental. Chiche ?
Thierry BRET
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Un gage d’authenticité et de valorisation : MSJ Déco profite du sésame offert par le label Artisan du tourisme
juin 09, 2021Comme la jeune entrepreneuse Manon JARRY SARFATI, une quarantaine d’artisans de l’Yonne bénéficient aujourd’hui de ce précieux sésame, faisant l’objet d’une convention de partenariat entre divers acteurs institutionnels de notre territoire. Plus qu’un énième accessit, ce label utile favorise la valorisation vers le plus grand nombre du savoir-faire de ce pan de l’activité économique…
AUXERRE : La nouvelle a été confirmée le jour de l’inauguration de la boutique éphémère des métiers d’art. La prochaine session permettant d’étoffer la liste des professionnels de la filière artisanale qui profitent de ce label « Artisan du Tourisme » se déroulera à l’automne.
Créée de toute pièce par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Bourgogne Franche-Comté, le Conseil départemental de l’Yonne, la Communauté d’agglomération de l’Auxerrois et l’Agence de développement touristique Yonne Tourisme, cette distinction honorifique a pour vocation de promouvoir les produits locaux.
Décerné à l’heure actuelle à une quarantaine de professionnels du terroir, le label est devenu une référence pour celles et ceux des touristes de passage, désireux tout comprendre du savoir-faire artisanal du cru.
Le tourisme d’art et de patrimoine est l’une des composantes de ce tourisme novateur qui ne demande qu’à être relancé après plusieurs mois de marasmes imputables à la crise sanitaire.
Ce label « Artisan du Tourisme » s’adresse aux professionnels inscrits au registre de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, exerçant une activité dans les métiers d’art ou alimentaires.
On trouve parmi les détenteurs de ce signe distinctif des céramistes, doreurs, tailleurs de pierre, fabricants de produits du terroir mais également de l’atelier MJS Déco où sa gérante Manon JARRY SARFATI (à découvrir jusqu’au 30 juin à la boutique éphémère d’Auxerre) restaure de l’ameublement, conçoit des objets vintage ou fabrique des bougies végétales.
En savoir plus :
Pour candidater à ce label, il suffit de remplir le dossier d’inscription fourni par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Bourgogne Franche-Comté, auprès de Thierry HUMBLOT, au contact suivant : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou par téléphone au 03.86.42.05.89.
Un comité réunissant tous les partenaires validera après réception l’acceptabilité du dossier…
Thierry BRET
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En quête de vérité : L’Yonne en Commun, union des forces de gauche et écologistes, veut tordre le cou à « l’opacité »
juin 08, 2021Ils ont envie de secouer le cocotier politique à en arracher la moindre de ses tubercules envahissants, les représentants de « L’Yonne en Commun » ! Fruit d’un assemblage historique unifiant forces de gauche et écologistes, ses candidats proposent de dire « toute la vérité, rien que la vérité aux Icaunais ». Et de faire, en substance, « toute la lumière sur l’ambiance opaque et obscure » qui règne depuis si longtemps au sein de l’institution départementale…
AUXERRE : On se croirait presque dans un prétoire à la lecture des termes utilisés dans les communiqués de presse. Pourtant, que l’on ne s’y méprenne pas, le contexte de cette communication scripturale se rapporte toujours aux élections départementales des 20 et 27 juin.
Les représentants de la liste « L’Yonne en Commun » ont des envies folles de procéder au grand nettoyage de printemps dans l’institution à laquelle ils prétendent jouer les premiers rôles en cas de succès de leurs binômes. Précisons, qu’à l’instar du Rassemblement national qu’elles exècrent, les composantes de cette liste se présentent dans tous les cantons de notre territoire.
« L’Yonne en Commun » repose sur les bases unionistes établies entre le Parti Socialiste, La France Insoumise, le Parti Communiste, la Gauche Républicaine et Socialiste et Europe Ecologie Les Verts. Des citoyens issus de la société civile les ont rejoints. Une entente historique dans notre département qui ne peut qu’évoquer pour les plus anciens les vertus angéliques de l’Union de la Gauche, tel que les hérauts de l’époque, c’est-à-dire les signataires du Programme commun de gouvernement d’union de la gauche, François MITTERRAND, Georges MARCHAIS et Robert FABRE, les avaient entérinés en grandes pompes médiatiques. On connaît la suite, parachevée par la victoire de cette union sacrée au soir du 10 mai 1981.
Dans le cas présent, et là s’arrête la comparaison avec les enjeux nationaux, il ne s’agira en fait que de gravir l’Olympe de l’Yonne en faisant tomber dans l’escarcelle de la gauche, un département inféodé à droite depuis très longtemps.
Faire la lumière sur le mode opératoire du Département…
Des mois de tractations furent nécessaires pour aboutir à cette harmonie factuelle qui, a contrario ne l’est pas au plan hexagonal. Toutefois, le mot d’ordre est le suivant : « transparence et participation citoyenne ».
Aujourd’hui, le défi est lancé. Rassemblés sous la même bannière identitaire en étant force de propositions, ces candidats souhaitent bouter hors de l’hémicycle la majorité départementale. En pointant d’un index vindicatif et rageur les « failles d’un système qui, selon eux, n’existera plus à l’avenir ».
Dans le communiqué de presse, il est question « d’opacité, d’obscurité, de décisions prises à huis clos, de luttes fratricides entre mêmes factions de la majorité, de partenariats publics/privés réalisés uniquement pour dorer le mandat présidentiel… ».
Bref, autant d’allégations contre le « système » qui tombent comme les preux combattants à Gravelotte ! Et le grand nettoyage de printemps voulu par « L’Yonne en Commun » ressemble plutôt à un déménagement à réaliser de fond en comble dans l’institution pour tout ce qui s’y trouve !
« Il est grand temps de faire toute la lumière sur le fonctionnement politique du Conseil départemental, clame haut et fort, l’un des acteurs de cette élection, l’écologiste Andrew WALKDEN, se présentant à Auxerre 3, qui explique tout de go lors de la conférence de presse dévoilant ce programme commun, que « la fibre optique ne sera jamais au rendez-vous des Icaunais fin 2023 ».
Il précise : « C’est un leurre ! Tous ceux qui connaissent ce dossier savent que c’est tout simplement impossible ; non seulement, le travail est immense avec un million d’heures de travail pour raccorder les quelques 150 000 habitations encore non-connectés à date, mais en outre que les contrats sont parasités par le manque de connaissance et de formation des services concernés… ».
Des arguments qui s’opposent aux avis chiffrés des responsables d’ORANGE qui, en matière de déploiement de la fibre optique, maîtrisent leur domaine de compétences…
La participation citoyenne, une déclinaison largement plébiscitée…
Coté projets, en revanche, soulignons une initiative très intéressante qui prendrait la forme d’un Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) à l’échelle du département.
A l’aide de cet outil qui se voudrait participatif, les citoyens seraient ainsi régulièrement consultés, via une expression publique à concevoir entre votations et référendums sur des faits de société prioritaires comme le retour de la vitesse maximale à 90 km/h sur les routes.
La référence participative se développerait également par le prisme d’un grand projet baptisé « Yonne 2030 » (idée qui en son temps soit en 2010 avait déjà été évoquée par le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne Alain PEREZ sur un tout autre registre purement économique), permettant ainsi d’esquisser les enjeux directionnels et stratégiques de l’Yonne de demain.
Un autre point qui est abordé par ce programme d’union inédit : le renforcement de la présence des fonctionnaires dans la prise de décisions adoptée par le Conseil départemental.
« Si le département est une entreprise, alors nous le voulons plutôt comme une coopérative qu’une multinationale ! ».
Quant aux grands thèmes de société, valeurs intrinsèques de ces diverses composantes politiques n’en faisant plus qu’une le temps d’un scrutin, ils constituent la colonne vertébrale de cette profession de foi collégiale.
On y retrouvera pêle-mêle le développement durable et la transition écologique, l’essor des circuits courts, l’alimentation de meilleure qualité avec le bio qui s’étend dans la restauration collective y compris les collèges, le tourisme éco responsable, la lutte contre les discriminations faites aux femmes, l’accompagnement des jeunes dans leur cheminement éducatif et professionnel, l’agriculture paysanne, l’optimisation de la protection sanitaire en luttant contre les déserts médicaux ou la protection animalière…Sans omettre la culture et le sport, de véritables vertus cardinales pour le citoyen d’aujourd’hui, en phase de sortie de crise sanitaire.
La liste « l’Yonne en Commun » sur les cantons d’Auxerre :
Auxerre 1 :
Yves LEGOFF (EELV),
Carine GUINOT (EELV).
Suppléants : Eric POINSOT (PS) et Sabine TORT (citoyen).
Auxerre 2 :
Marie-Noëlle LEHODEY (LFI)
Vulfran BENARD (LFI)
Suppléants : Luc DUINAT (EELV) et Pascale MARLIN (PCF).
Auxerre 3 :
Laurence BONDOUX (citoyen),
Andrew WALKDEN (EELV).
Suppléants : Brigitte NAHAN (Divers gauche) et Mathieu DEBURGHRAVE (LFI).
Auxerre 4 :
Christiane ANTENNIE (EELV) et Denis ROYCOURT (EELV) ;
Suppléants : Sylvie MOSTAERT (citoyen) et Thierry PICQ (LFI).
Thierry BRET
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Cocktail grandiose aux XIXèmes Estivales de Puisaye cet été : la musique parlera au cœur des mélomanes…
juin 07, 2021Le siège des « Estivales de Puisaye » à Champignelles était en effervescence il y a peu. Cette belle équipe de bénévoles s’y est retrouvée pour trier, ranger, préparer accessoires et matériels en vue de la dix-neuvième saison. Vice-président de la structure associative, Gilles PETITOT a répondu à nos questions. La semaine a été dure. La tension s’entendait au téléphone lors de la prise de rendez-vous. Il avait d’ailleurs été différé. D’où ce mot de l’intéressé : « pardon, c’est un peu cavalier… ».
CHAMPIGNELLES : Maintenant, assis derrière un bureau que les dossiers encombrent, Gilles PETITOT sourit. Détendu, il explique les tenants et aboutissants de la convention qui a été signée hier. « Nous allons pouvoir héberger tout le monde… ».
Depuis des années, l’internat du lycée agricole est mis à disposition. Choristes, musiciens et bénévoles y séjournent. « Héberger de 80 à 120 personnes simultanément, ce n’est pas si aisé » glisse notre hôte.
Le lycée agricole a quitté Champignelles pour Venoy. Le Conseil régional est vendeur des murs. La communauté de communes est acheteuse, mais pas au même prix. Est-il possible de s’entendre à quelques semaines d’un scrutin ? Personne ne voulant être responsable d’un désastre, un accord a été trouvé pour cet été 2021, pour ne pas mettre en péril « les Estivales de Puisaye ».
HAENDEL et les Frères JACQUES : entre diversité et qualité…
Président et directeur artistique, Philippe BROCARD a élaboré le programme. Par prudence, il a renoncé à créer une opérette cette année. Par prudence aussi, Gilles PETITOT a tout mesuré au moindre centimètre près dans tous les lieux de concerts.
« Nous ignorons les jauges qui pourraient nous être imposées. Nous avons travaillé trois hypothèses. Nous avons calculé le nombre de places pour chacune. Nous n’ouvrirons la billetterie qu’en ayant l’assurance de pouvoir recevoir chaque spectateur » précise le vice-président avec la tranquille assurance de celui qui n’en est pas à son premier marathon.
Comment parler du programme de cette 19ème édition sans évoquer chaque spectacle ?
Le compositeur Rémi GOUSSEAU, fondateur des Estivales, apporte un concerto pour clarinette. Il sera créé le premier soir, en l’église de Saint-Privé. Antonio Vivaldi et Gabriel Fauré figurent également au programme. Ce sera le 13 août.
Le 14, à Aillant-sur-Milleron, Sara CHENAL, au violon, et Olivier PELMOINE, à la guitare, transporteront le public. Ils lui feront franchir l’océan, évoquant tour à tour l’Argentine et l’Italie. Unir cordes et âmes, tout un programme d’une harmonieuse élégance.
La soirée au château de Saint-Fargeau débutera par la musique lors des feux d’artifice royaux, de G.F Haendel. Qui dit mieux pour un 15 août ?
A Charny, le 17, cinq voix masculines et puissantes rendront un hommage vibrant aux célèbres Frères JACQUES.
Des bénévoles qui vibrent de leur passion…
Le concert symphonique du 18 sera donné à Saint-Sauveur-en-Puisaye. Le concerto pour piano n°3 de Rachmaninov clôturera la soirée. Avec Aurélien PONTIER au piano !
La musique traditionnelle sera à l’honneur, le 19 à Sommecaise. Les répertoires roumain, serbe, bulgare et moldave sont à l’ordre du jour. Carte blanche a été donnée à la Maîtrise Saint-Louis de Gonzague de Paris pour le vendredi 20 à Champignelles.
Bléneau ouvre sa salle des fêtes, le 21, pour un spectacle musical. Que peuvent quatre clarinettistes virtuoses face à un percussionniste déjanté ? A voir pour le croire !
Enfin, le grand concert de clôture est programmé deux fois : à Nogent-sur-Vernisson le 21, puis à la cathédrale d’Auxerre le dimanche 22.
Un dernier mot : toute l’organisation des « Estivales de Puisaye » repose sur le bénévolat. L’association ne salarie personne. Les bénévoles sont tous des passionnés. Ils sont amoureux de la Puisaye. Ils ont la musique au cœur et l’envie de partager. Ils ne demandent qu’à partager leur passion avec le public…
En savoir plus :
www.estivales-puisaye.com
Thierry CARABIN
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