Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
ordre-des-experts-comptables-de-bourgogne-franche-comte.jpg
Région Bourgogne France-Comté
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Lycée Saint-Joseph de la Salle
chambre des métiers et de l'artisanat
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
Criquet Magazine
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Ordre des experts comptables de Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Crescent MARAULT et le journaliste Nelson MONFORT ont fait le show à Auxerrexpo devant plus d’un millier de personnes, lors de la traditionnelle cérémonie des vœux. L’occasion pour le maire d’Auxerre et président de l’agglomération, d’une mise en perspective des chantiers en cours ou à venir et autres projets pour le territoire, avec pour fil rouge de la soirée, le sport, année olympique oblige. Une soirée qui fut émaillée de quelques surprises, imprévues parfois, comme ces interventions sonores de manifestants hostiles à des projets qui à leurs yeux « piquent » un peu… 

 

AUXERRE : Rendre le territoire « attractif » et lui donner les moyens de jouer dans « la cour des grands »... Un message relayé à plusieurs reprises par le maire-président de l’Auxerrois tout au long de la soirée, qui a dressé un état des lieux exhaustif des différents chantiers en cours, dont certains sont prévus s’achever cette année, à l’image de celui de la place Leclerc en centre-ville, rendue aux piétons à l’été prochain après des travaux de végétalisation et l’installation d’une fontaine.

Autre chantier d’envergure livrable à l’automne, « si tout va bien » tempère Crescent MARAULT, celui de la rénovation complète de la mythique salle Vaulabelle, « salle emblématique du patrimoine auxerrois », pour un montant de plus de 2 millions d’euros. La fin de la première tranche de rénovation du cloître de l’abbaye Saint-Germain est, elle aussi, programmée pour l’été 2024, avant d’importants travaux de couverture et l’installation d’ascenseurs, « pour faire de ce bijou, la locomotive touristique de l’Auxerrois », avec en ligne de mire l’objectif de 150 000 visiteurs par an, contre moins de la moitié aujourd’hui.

L’occasion pour le maire d’Auxerre, jamais avare en la matière, d’adresser une petite pique à son prédécesseur : « c’est une « vieille dame », on en a pas assez pris soin et il y a urgence ! ». En perspective également, le réaménagement des haltes nautiques réparties sur six communes de l’agglomération (Gurgy, Saint-Bris-le-Vineux, Augy, Monéteau, Champs-sur-Yonne, Vincelles), pour une offre de service en réponse aux attentes des adeptes du tourisme fluvial, ainsi que le développement du tourisme d’affaires sur le site d’Auxerrexpo, au travers de séminaires professionnels, en complémentarité avec l’offre touristique dédiée aux particuliers.

 

 

Une belle dynamique sur l’Auxerrois ces deux prochaines années…

 

Autre projet dans les cartons de la mairie, pharaonique celui-ci, visant à transformer entièrement le site Batardeau-Montardoin. Un ticket ambitieux à 150 millions d’euros, prévu débuter par la démolition à l’automne, de l’un des trois silos emblématiques du quartier, celui avec la fresque, fragilisé par le temps. Une réflexion est à l’étude pour une éventuelle réhabilitation des deux autres édifices en logements ou bureaux, ce qui constituerait une première à l’échelle du département comme de la région : « ce sont au total sept hectares pour lesquels on veut repenser l’aménagement urbain en intégrant les enjeux de la transition écologique ». Un chantier qui passera par une dépollution des friches industrielles présentes et une « désimperméabilisation » des sols, avant la création d’un mixte résidentiel englobant logements, commerces et services. Avec pour finalité, d’en faire un éco-quartier autonome en énergie, alimenté en chaleur par une partie des déchets auxerrois. Là encore, rendez-vous fin 2024 déclare Crescent MARAULT : « on sera peut-être alors en capacité de proposer les perspectives de ce que pourrait être cet aménagement. Quand on parle de prémices de crise économique, je ne suis pas inquiet pour l’Auxerrois vu l’ampleur des dossiers que l’on va soutenir et développer. Je pense qu’il y aura une belle dynamique dans les deux prochaines années… ».

 

 

 

Top 14, Paris-Nice : Auxerre, ville du sport en 2024 !

 

Côté sportif, la soirée a donné lieu à quelques surprises, comme le nom donné à la nouvelle piste d’athlétisme du Stade Auxerrois, dont le parrain ne sera autre que l’ancien champion olympique du 110 mètres haies, Guy DRUT qui, dans un message vidéo, a annoncé sa présence le 15 mai prochain pour l’inauguration. L’occasion pour un autre « Guy », emblématique entraîneur de l’AJA, de saluer un ancien champion, passé par le Stade Auxerrois et sacré champion de France du 1 500 mètres en 1973 : « Jean-Louis BENOIT était à 13 ans pupille à l’AJA, avant de rejoindre la section athlétisme. Plus tard, alors qu’il travaillait chez FRUEHAUF, il prenait à cinq heures du matin pour ensuite prendre sa voiture et se rendre en banlieue parisienne où il participait à une course… ». Un défi à relever pour les centaines de sportifs s’entraînant à longueur d’année sur une piste dont le nouveau revêtement n’a rien à envier à celui du Stade de France, selon la présidente de la section athlétisme, Françoise GALLI.  

C’est désormais officiel : le temps d’y jouer deux matchs de championnat, le Racing 92 va troquer son stade habituel de Paris-La-Défense-Arena pour celui de l’Abbé Deschamps. L’actuel leader du Top 14, rencontrera Bayonne en terre auxerroise le 11 mai prochain, suivi d’un match contre Pau le 02 juin. Le président des « ciel et blanc », Laurent TRAVERS, présent à la soirée avec plusieurs joueurs de l’équipe, dont le talonneur Camille CHAT, natif d’Auxerre, souhaite que le public soit au rendez-vous : « vous êtes toujours derrière l’AJA et bien pour une fois, on vous demande d’être derrière le Racing 92, qui porte les mêmes couleurs.  Et j’espère bien que le 11 mai prochain on pourra fêter la remontée d’Auxerre en Ligue 1 ! ». Et peut-être espérons-le, par la même occasion, le maintien du Rugby Club Auxerrois en Fédérale 2… Avant le monde de l’ovalie, c’est celui du cyclisme professionnel qui fera son grand retour dans le paysage auxerrois, avec une étape contre la montre en équipe le 05 mars prochain dans le cadre de la course Paris-Nice. Peut-être une forme d’ultime répétition, avant d’accueillir prochainement une étape du tour de France ?

 

 

Sur la scène, un numéro de duettistes bien rodés !

 

Dans un peu plus de six mois, la flamme olympique illuminera le ciel parisien. Son relais passera dans l’Yonne le 11 juillet prochain, avec sept étapes au programme. « Belle façon de mettre en valeur les pépites de notre département » selon le maire de Pont-sur-Yonne et premier vice-président du Conseil départemental Grégory DORTE. Un enthousiasme pas au goût de certains opposants présents dans la salle, qui ont tenté de faire connaître leur point de vue sur l’argent ainsi dépensé : « 180 000 euros, ça pique ! ». Une « bronca » qui n’a semble-t-il guère troublé le maire d’Auxerre et co-animateur de la soirée, profitant de l’occasion pour tacler ses « fidèles » contestataires : « on a des comptables ce soir ! Je crois que c’est ma collègue du PCF, je reconnais la voix. Elle a fait toutes mes réunions, je m’y suis adapté, je la salue et la remercie car elle donne beaucoup d’échos à nos projets, c’est plutôt quelque chose de positif… ». Pas certain que la récipiendaire apprécie !

Si nombre d’élus d’opposition étaient absents ou excusés ce jeudi, Mani CAMBEFORT, élu du groupe « Pour Auxerre » a marqué de sa présence la soirée. Peu enclin toutefois, à adresser un satisfecit au maire et à son équipe : « sur le fond, on n’a pas appris grand-chose et même si on peut en apprécier certains passages, sur la forme, ça reste un spectacle. La question étant de savoir si le maire d’une ville doit ou non se donner en spectacle ? A chacun son avis sur la question… On nous a annoncé monts et merveilles mais l’année 2024 ne sera pas seule à être olympique, je pense que la dépense de ce soir le sera aussi, ainsi que la dette de la ville, on le souligne suffisamment. Quand la fête sera finie et que les lampions seront éteints, on fera les comptes… ».

Des critiques à mille lieues de la satisfaction affichée par les deux co-animateurs de la soirée qui ont, il faut le reconnaître, réussi le pari de tenir le « timing ». Aidés en cela par le fait que Nelson MONTFORT ne s’est pas cru obligé de pratiquer son exercice favori, à savoir la traduction en anglais de tous ses propos, « namely the translation of all his words » !

Un numéro de duettistes au final bien rôdé, façon « Chevallier et Laspalès », la barbe en moins, même si quelques progrès restent à faire dans l’exercice du « moonwalk » cher à feu Michael JACKSON ! Un peu plus de 21 heures, la troisième mi-temps peut enfin commencer, autour d’un buffet très convoité. Certains esprits taquins reconnaissant n‘être venus que dans cet objectif, mais après tout, l’accessibilité au dit buffet pouvait se révéler assez sportive !  Peut-être une future discipline olympique ?

 

Dominique BERNERD

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

En pleine lumière, Arminda GUIBLAIN ! Seule, au pupitre, face à la foule des grands jours, à l’occasion de la traditionnelle cérémonie des vœux. Mais, pas seule sur la scène du SKENET’EAU ! Adjoints et conseillers formant l’ossature de l’équipe municipale l’avaient rejoint dans cette mise en scène, bien léchée, où il était de bon ton d’être présent afin de profiter de la connaissance des projets et perspectives à venir. Un exercice oratoire qui fut maîtrisé par la conseillère départementale lors de cet inventaire à la Prévert 2024 !

 

MONETEAU : Avant de monter sur l’estrade, elle peaufine une ultime fois ses notes. Quelques mots avec son entourage proche, histoire de se rassurer, avant de se lancer dans le grand bain : celui de la séance des vœux, où tous les regards de l’assistance – une belle mobilisation des habitants ! – convergèrent vers elle. Madame le maire avait choisi judicieusement un ensemble rouge vif du plus bel effet, idéale parure venant contrastée avec le noir ambiant de l’espace scénique. Les projecteurs vinrent l’accueillir dès qu’elle prit place derrière le pupitre. En rouge et noir : quel décorum !

D’entrée de jeu, Arminda GUIBLAIN persiste et signe : « Un an s’est écoulé et mon engagement, le nôtre avec mon équipe, continue toujours intensément pour mieux vous servir ». Histoire de couper court à toutes polémiques politiciennes qui n’ont pas lieu d’être en pareille circonstance !

Objectif de cette intervention – elle durera montre en main près de trente minutes ! -, énumérer la liste des projets, de leurs avancements, preuve que le service public est là, aux côtés des administrés.

En préambule, l’élue de l’Yonne évoque un nouveau service, en appui de la préfecture : « la délivrance des cartes d’identité et passeport passera dès la semaine prochaine à trois demies journées ouvertes au public... ».

 

La collecte des déchets s’invite dans le déroulé

 

Sereine, l’édile remercie d’amblée chaleureusement tous les agents municipaux pour leur travail et leur esprit d’équipe. Informer, rassurer, tranquilliser sont ces credo, dans cet exercice public qui n’est jamais chose aisée.

« Nous sommes conscients des défis auxquels nous devons faire face, et c'est avec une responsabilité sérieuse que nous prenons des décisions basées sur des analyses approfondies. Nos choix visent à assurer la sécurité, à favoriser le progrès et à maintenir la qualité de vie dans notre commune. Sachez que chaque action est entreprise avec transparence comme principe fondamental... ».

C’est dit. Puis détaillant une feuille de route éclectique, comprenant plus de 80 actions à mettre en musique (selon son expression), Arminda GUIBLAIN s’attardera sur les différents domaines suivants : les travaux de voirie, la rénovation du patrimoine et économie d’énergie, l’environnement et cadre de vie, la culture et la communication, les affaires sociales, le sport et la vie associative, l’enfance et la jeunesse, les finances, et surtout le projet phare, le pôle de services de la Commanderie et ses évolutions récentes.

Toutefois, l’oratrice fit une légère entorse à son ordre du jour tel qu’il fut présenté. Faisant un nécessaire focus sur le dossier brûlant qui perturbe depuis plusieurs semaines les habitants de l’Auxerrois : la collecte des déchets. Lors du dernier conseil communautaire, la maire de Monéteau a fait part de son opposition à ce projet, votant contre au moment du scrutin.

« Mon choix reposait sur plusieurs inquiétudes, concernant les personnes âgées, les personnes à mobilité réduite, les personnes sans moyen de locomotion, les emplacements de tous ces Point Apports Volontaires, la propreté autour et surtout les coûts financiers… ».

Arminda GUIBLAIN avait même suggéré le report de cette délibération ; une préconisation qui ne fut pas retenue. On connaît la suite…

Puis, l’élue de souligner : « Aujourd’hui, certains se mobilisent pour contester ce résultat. Mais, mon rôle en tant que maire est de tout mettre en œuvre pour travailler avec les services de l’agglomération pour que le moment venu cela se passe dans les meilleures conditions possibles.  Mais je vous rassure, il faut savoir que cela va demander un investissement important tant financier, qu’humain, que vingt-neuf communes sont concernées, et cela ne va pas se faire d’un coup de baguette magique ! ».

Au moins, cela a le mérite d’être limpide dans la bouche de l’intervenante. Cette dernière, pour clore cet aparté, ne se positionnera pas dans les premières à tenter l’expérience !

 

 

Le Pôle de service de la Commanderie : le gros morceau de la soirée

 

Pour les seniors, les nouvelles sont bonnes. Le projet de résidence de la Jonchère devrait voir le jour avec une quarantaine de logements spécialement conçus pour eux. Une infrastructure qui devrait s'intégrer harmonieusement dans le tissu actuel du quartier, avec une ouverture sur l’Yonne. Une initiative qui ne se contente pas de répondre aux besoins immédiats mais vise à créer un espace durable et écologique. Date de livraison : 2025.

Un bonheur ne venant jamais seul, un second dossier est en cours d’études. Il s’agit de la résidence seniors SERENYA. Plus qu’un lieu de résidence, c’est une communauté évolutive qui permettra aux résidents de maintenir une vie autonome. Flexible, le concept donnera l’opportunité de pouvoir changer d'appartement en fonction des besoins de santé. En lien avec ce projet, la réalisation d’une micro-crèche. Objectif : encourager l’intergénérationnel. Enfin, sur cette même rive, la gauche, un autre projet de crèche à proximité de de la zone commerciale des Macherins est à l’étude

Côté implantation culinaire : un projet de restaurant est à l’étude à la place de l’ancien restaurant « Le Mendes » avec des travaux de réhabilitation, prévus cette année.

Le gros morceau de la soirée devait suivre en plat de résistance. A savoir, le Pôle de service de la Commanderie. « Nous avons deux opportunités de projets à saisir, précise Mme GUIBLAIN, et je rappelle que ce projet incarne notre engagement à améliorer la qualité de vie de chacun d'entre vous, en offrant des services essentiels au même endroit tout en maintenant la cohérence, la sécurité mais également en plaçant nos enfants au cœur de nos préoccupations… ».

De quoi s’agit-il, précisément ? De décliner sur un même endroit, la convergence de plusieurs services essentiels, avec dans l’offre, une salle de réception, des salles pour les associations, des salles à la location, et bien sûr un commerce de proximité. En sus, la réouverture de la station-service avec en plus des bornes de recharges électriques, et une nouvelle station de lavage étoffent le concept. Fluidifier et sécuriser la circulation routière, aux abords de ce site, feront aussi partie des priorités. Reste la création d’un vrai pôle consacré à l’enfance. Il verrait le jour au foyer communal.

« En effet, aujourd’hui le centre de loisirs des minots, les services périscolaires du soir et du mercredi, la zone ado, sont déjà regroupés à cet endroit, constate Arminda GUIBLAIN, c’est par conséquent une véritable opportunité que de créer la cantine scolaire des élémentaires et les salles d’activités périscolaires des maternelles à cet emplacement… ».

Dès lors, le temps des études de faisabilités, études préliminaires, rédaction d’un programme, consultation et choix d’un maître d’œuvre, avant la réalisation du projet, devrait rythmer ce dossier. Une ambitieuse réalisation qui confèrera une image plus dynamique et valorisante en entrée du centre-bourg. D’autres réalisations existent en 2024 sur la commune : nous y reviendrons plus en détail ultérieurement…

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

« Faites l’amour mais pas la guerre ! ». On a tous en mémoire ce fameux slogan, emprunté au mouvement hippie des années soixante-dix, alors que le monde se berçait d’illusions en croyant encore à la vertu utopique du pouvoir des fleurs et à la liberté à tout crin, distillée aux quatre coins de la planète. Un courant de pensée, qui nous apparaît aujourd’hui bien désuet, quant à la réalité mortifère de notre globe terrestre, englué dans de multiples conflits. Ethniques, religieuses, expansionnistes, impérialistes, pour conquérir davantage de terre, à cause de l’eau ou des ressources précieuses, par déni : les causes des guerres peuvent prendre toutes les origines et diverses formes, parfois à cause de la gent féminine. Cela était le cas le plus souvent au fil des siècles passés !

Etrange paradoxe que celui-ci ! Mais, quand le Président de la République reprend à son compte, au cours de sa récente conférence avec la presse, la formule du « réarmement » en faisant allusion à la démographie, on ne peut qu’esquisser un sourire. Mais, que souhaite-t-il dire par là ?!

Réarmer un acte d’amour ? Contrer de façon quasi militaire la chute drastique de la natalité dans notre pays ? J’en vois déjà certains de nos humoristes patentés qui doivent sourire en leur for intérieur, prêt à dégainer (sans jeu de mot, bien sûr !) avec leurs blagues de niveau potache et toute en finesse, nous ramenant nécessairement en dessous de la ceinture ! Parce que « réarmer son appareil génital » afin d’enfanter le plus grand nombre de bambins possible, gageons que Patrick SEBASTIEN, Jean-Marie BIGARD ou Bernard MABILLE auraient des explications de texte croustillantes à nous fournir à ce propos, pas piquées des hannetons !

 

Une curieuse sémantique à la vocation guerrière

 

Il est vrai que le pensionnaire de l’Elysée aime employer ce mot à toutes les sauces depuis quelque temps. Le réarmement. Pour la cause économique, certes. Avec un objectif de relance industrielle, admettons ! Dans la transition écologique et énergétique, pourquoi pas ! Sur le plan militaire, enfin où là il était grandement question de remettre les pendules à l’heure après que la France ait eu à subir de véritables coupes sombres dans les budgets accordés jusque-là à l’armée.

Sans parler de la réduction des effectifs et l’arrêt de la conscription qui avait du bon à l’époque – celles et ceux qui ont goûté un jour au service militaire s’en souviennent encore avec émotion – tant au niveau de la cohésion sociale et au brassage des populations que sur la dotation des effectifs, trop soucieux de la notion patriotique qui fait défaut désormais. Sauf quand la France de Kylian MBAPPE tente de gagner un titre mondial sur une pelouse ! Et encore, combien d’entre nous connaissons « La Marseillaise » dans sa version intégrale ?!

 

 

Voilà, maintenant, que le réarmement – une notion singulièrement guerrière, à la limite belliqueuse au niveau de la sémantique – fait une curieuse irruption dans la démographie. Quand on sait que pour faire des enfants, il faut avoir a minima de la tendresse et de l’amour dans le couple ; bon nombre de philosophes ont dû pousser des cris d’orfraie et plonger dans la psychanalyse après la fameuse sortie présidentielle !

Ou alors, fort des lettres qu’il a reçues de sa chère épouse, Brigitte, qui lui enseigna jadis le français, notre président faisait allusion dans ses propos aux fameuses « Amazones » - pas le géant de la distribution pour les incultes, mais bel et bien ces femmes guerrières qui donnèrent la peur bleue à tous les représentants de la gent masculine vivant aux abords de la Mer Noire selon la mythologie grecque ! – qui doivent se montrer mobilisées pour la nouvelle cause patriotique qu’est la démographie hexagonale.

 

 

Une chute de – 6,3 % de la natalité en 2023

 

En matière de chiffres, il est vrai, ce n’est guère brillant côté naissances en France. La natalité est en net déclin, voire même en chute libre depuis le début des années 2020. Il y a bien eu un petit sursaut en 2021 grâce à ce satané virus de la COVID – le confinement a eu du bon pour occuper convenablement nos concitoyens bloqués à chez eux à ne plus savoir que faire ! – mais en 2023, c’est la catastrophe. Alarmiste même pour l’Etat et son chef suprême, soit - 6,6 % de naissances !

Les raisons de ce désaveu natal sont multiples. Quel est le couple sensé qui, aujourd’hui, a envie de donner vie à un nouvel être humain qui sera confronté tôt ou tard à un cataclysme de mauvaises nouvelles dont on nous rabâche les oreilles du soir au matin et inversement ?

Pas d’exagérations dans les propos mais bon nombre de jeunes couples ont pris conscience que le monde dans lequel ils se mouvaient n’était pas aussi idyllique que le jardin d’Eden !

Réchauffement climatique, guerres, menaces nucléaires, COVID et pandémies universelles, crise économique, inflation et baisse du pouvoir d’achat, chômage des jeunes et des seniors, crise écologique, perte de confiance et individualisme, terrorisme et cyberattaques…un éditorial entier ne suffirait pas à lister tout ce qui ne tourne pas rond sur cette planète !

Même l’infertilité – le président de la République a mis le doigt dessus lors de son intervention – progresse : est déjà une conséquence très lourde (un fléau) de cette démographie en pleine déliquescence. Elle concerne tout de même trois millions de Français.

Bref, le « réarmement démographique » n’est pas un leurre. Il y a aussi péril en la demeure pour préserver (garantir serait un mot trop fort) la survie du système social et des retraites.

Contrairement à Vladimir POUTINE qui vient de prendre de nouvelles dispositions en Russie pour que les femmes soient beaucoup plus fécondes et fassent des enfants – les même qui seront enrôlés très tôt dans les appareils militaires et qui feront de la chair à canon dans le cadre des futures conquêtes expansionnistes ! -, Emmanuel MACRON veut que les Françaises et les Français « se remettent à l’ouvrage » pour repeupler les écoles, les entreprises, les collectivités rurales qui perdent des âmes désertant les campagnes frappés de plein fouet par la désertification et le recul économique. A l’instar du célèbre couplet de « la Marseillaise » : « Aux Armes citoyens » !

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

On le savait ! Le président du Conseil départemental de l’Yonne Patrick GENDRAUD a toujours eu un faible pour Jacques CHIRAC dont il a suivi de très près – c’est le cas de le dire – la fulgurante carrière d’homme politique. Au contact du sérail parisien, il a pu croiser d’innombrables personnalités de la sphère publique, à l’instar de la nouvelle ministre de la Culture, Rachida DATI, candidate déclarée à la mairie de Paris. Des relations intéressantes qui pourraient peut-être augurées de belles promesses pour les projets culturels icaunais ? 

 

Lundi  

Record d’entrées pour l’abbaye Saint-Germain à Auxerre en 2023 avec 60 416 visiteurs recensés. Une question demeure, digne du paradoxe de l’œuf et de la poule : sont-ils venus en priorité pour visiter la vénérable abbaye avec dans la foulée un passage par l’exposition gratuite « Echos, voyage sonore » ou inversement ? Quelque soit le scénario, ils ont sans doute eu tout loisir pour admirer les plus anciennes fresques murales de France. En espérant qu’elles subissent moins les outrages du temps que ce panneau installé à l’attention des touristes pour les guider jusque-là…Une nouvelle signalétique est-elle au programme du budget municipal 2024 ? 

 

 

Mardi   

Jacques SEGUELA et sa Rolex peuvent aller se rhabiller ! Depuis aujourd’hui, il semblerait que si à 34 ans « l’on n’est pas Premier ministre, on a raté sa vie »… Même Laurent FABIUS, nommé à cette fonction en 1984 à l’âge « canonique » de 37 ans paraît obsolète au regard du parcours de Gabriel ATTAL, passé en un peu plus d’une décennie, de simple conseiller parlementaire à locataire de Matignon. Après avoir comme il se doit, été le plus jeune ministre de l’Education nationale jamais nommé et benjamin du gouvernement en 2018, en héritant du poste de secrétaire d’Etat, à la jeunesse bien sûr ! Pas de quoi impressionner certains poids lourds de l’équipe ministérielle, à commencer par le patron de la place Beauvau, Gerald DARMANIN, qui la veille avait annoncé son maintien à l’Intérieur. Comme dirait une marque devenue célèbre pour son éthique équitable et responsable, « C’est qui le patron » ?

 

Mercredi  

« Froid record », « exceptionnel », « du jamais vu »… Les médias ont ces dernières heures, rivalisé à grands coups de superlatifs face à une « vague de froid » somme toute banale en cette période de l’année, même si l’on n’avait pas connu pareilles températures depuis six ans… Peut-être faudrait-il plutôt s’alarmer de la douceur inhabituelle à laquelle nous nous étions habitués ces dernières années… Que n’a-t-on entendu sur ce fameux flux « Moscou-Paris » évoqué dans tous les médias pour expliquer cet air glacial s’abattant sur l’Europe. A croire que Vladimir POUTINE et ses chars suivaient derrière ! Une dramatisation de la météo devenue un vecteur supplémentaire pour faire le buzz… De quoi faire froid dans le dos !

 

 

 

 

Jeudi   

SARKO, sors de ce corps ! Cap à droite toute pour la nouvelle équipe gouvernementale, après le choix présidentiel d’y faire entrer le ban et l’arrière-ban de feu l’UMP. Un virage droitier qui met à mal sans nul doute le parti Les Républicains et un sacré coup politique avec une prise de guerre inattendue en la personne de Rachida DATI. L’ancienne garde des Sceaux et actuelle présidente du principal groupe d’opposition au Conseil de Paris face à Anne HIDALGO aurait-elle signé avec la majorité un deal en vue des élections municipales de 2026 ? Réponse dans un peu plus de deux ans, à moins que d’ici là, la justice ne vienne rabattre les cartes, suite à la mise en examen pour corruption dans l’affaire Carlos GHOSN de la désormais ministre de la Culture… Si elle venait à être condamnée, pas certain qu’Éric CIOTTI, président de LR, sorte son mouchoir pour pleurer !

 

Vendredi    

Coucou le revoilà ! Les élections européennes de juin prochain semblent ressusciter certaines figures de l’arène politique, à voir ces affiches placardées dans les rues d’Auxerre. Même si sa liste « Ensemble pour le Frexit » n’avait recueilli que 1,2 % des suffrages en 2019, François ASSELINEAU paraît être reparti pour un tour, après une éclipse lors de l’élection présidentielle de 2022, où il ne put se présenter, faute d’un nombre suffisant de parrainages. Affichant depuis toujours un sentiment souverainiste, antiaméricain et conspirationniste, le fondateur de l'Union populaire républicaine (UPR), a sans doute vu là une fois encore, la main de l’Oncle Sam… Pourvu que le 09 juin prochain, son parti dépasse la barre des 5 %, sinon, il risque fort de déclarer la guerre aux Etats-Unis !   

 

 

Samedi  

Le 24 novembre dernier, suite à l’appel national lancé par la FNSEA, les agriculteurs de l’Yonne passaient à l’action pour dénoncer une politique de normes et réglementations jugée « contradictoire et lourde de conséquences sur les exploitations », prenant pour cible les panneaux d’entrées des communes dans le cadre de l’opération « On marche sur la tête ». Presque deux mois plus tard, nombre de panneaux retournés ont toujours « la tête à l’envers » alors qu’il suffirait de deux vis à enlever pour les remettre à l’endroit. Faut-il y voir un manque cruel d’employés communaux ? La crainte pour certains maires de se mettre à dos le monde agricole ? A moins qu’il ne s’agisse d’une forme de soutien tacite au puissant syndicat agricole majoritaire, auquel cas une telle décision devrait pour le moins faire l’objet d’une délibération en conseil municipal ! C’est vrai, « on marche sur la tête » !

 

 

Dimanche  

Déjà que sa nomination à un super ministère englobant à la fois les Sports, la Jeunesse, les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, l’Education nationale (ouf !), avait fait débat et entaché les débuts du gouvernement ATTAL, les propos d’Amélie OUDÉA-CASTÉRA jetant le discrédit sur l’école publique ont fait le reste ! L’ancien espoir du tennis féminin tricolore a le droit légitime de mettre ses enfants dans le privé, à l’instar des deux millions d’élèves qui y sont déjà scolarisés, mais de là à argumenter son choix par des absences du corps éducatif tirées de son imagination… Sacré revers ! Bientôt la balle de match et la fin de la partie ? 

Dominique BERNERD

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Décembre, il accueillait le président national de la CPME, François ASSELIN, en visite sur les terres de l’Yonne. Janvier, à l’identique d’un discours de politique générale prononcé par le premier des ministres, il se présente à la tribune de la Fédération française du Bâtiment de l’Yonne afin d’y souhaiter ses vœux. Baptiste CLERIN, porte-flambeau actuel de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises (CPME) de notre territoire ne chôme pas ! Sa livraison orale, en mode macro-économique plutôt pertinente, aura permis de mieux cerner les attentes du monde entrepreneurial pour 2024.

 

AUXERRE: Il les désire fraternels. D’union. De partage d’expériences. Mais, aussi de combats. « Il faut savoir faire front face à tout ce qui ne va pas ! ».  D’analyse, aussi, afin de bien soupeser tous les enjeux qui se présentent au monde de l’entreprise. Pas n’importe lesquelles, bien sûr ! Ces petites et moyennes structures, ces TPE et PME, voire indépendants, qui souffrent des quatre fers devant un contexte géopolitique et économique qui ne sait plus où donner de la tête ! Bienvenue en 2024 ! Où il est nécessaire de poursuivre « le combat » ! Il a vraiment l’âme d’un syndicaliste pur jus, Baptiste CLERIN ! Oui, mais pas de n’importe quel syndicat. Celui qui prend fait et cause pour le porteur de projets, l’entrepreneur, l’investisseur, l’acteur et décideur économique, bref, le patron !

« En 2024, il nous faut étendre notre réseau. Peser davantage sur les donneurs d’ordre public ainsi que sur les représentants de l’Etat. Mais, aussi, avoir notre mot à dire en nous informant sur les avancées technologiques et les problématiques des ressources humaines afin de continuer le développement de nos entreprises… ».

Seul à la tribune, se référant à ses notes, tout de noir vêtu et portant une chemise blanche où il a fait abstraction de la cravate, Baptiste CLERIN parle. Un exercice oratoire qu’il apprécie. On le sent plus à l’aise que son prédécesseur à la tribune, Cyril CHARETIE, nouveau président comme lui, de la puissante FFB départementale, la Fédération Française du Bâtiment de l’Yonne. C’est devenu une tradition depuis plusieurs années : entre la FFB et la CPME, le courant circule à merveille. Sans faire d’étincelles ! Si ce n’est celle de la camaraderie et de la convergence d’intérêts.

 

Sans syndicat, pas de défense ni de porte-voix…

 

Le combat. C’est un terme qu’il aime employer, le successeur d’Olivier TRICON. Logique, il est chef d’entreprise à part entière. Il sait que dans le quotidien des entrepreneurs, à la tête de ces TPE et PME, la « guerre » (surtout commerciale pour décrocher ventes et contrats) est totale. D’autre part, la défense des intérêts de ses adhérents – environ plus de deux cents au sein de la fédération de l’Yonne – demeure primordiale. L’entrepreneur est une proie pour bien des prédateurs qui leur veulent du mal.

« La CPME, dois-je le rappeler, concède Baptiste CLERIN, reste le premier syndicat patronal de l’Yonne, de la région BFC et de la France. Quant à notre réseau de mandataires – ils sont partout aux postes clés les représentants dudit syndicat !-, il est au cœur même des lieux de débats et de décisions devant relayer les besoins et les demandes des membres… ».   

Le tribun a replacé l’église au centre du village ! Sans ergoter, et avec moult précisions. Baptiste CLERIN remet le couvert, insistant sur la nécessité de rejoindre le réseau.

« Sans syndicat, pas de défense ni de porte-voix, souligne l’orateur, il nous faut continuer à agir en faveur des salariés et la défense de leurs entreprises, de leurs collaborateurs, de l’économie locale et de manière globale de nos territoires… ».

 

 

Des mots qui font mouche parmi l’assistance qui opine de la tête. Puis, vint le temps des bilans. Ceux issus de 2023, une année qui n’aura pas été comme les autres pour le président de la vénérable institution.

Hausse des prix, des matières premières et des matériaux, inflation galopante et généralisée, boom sur les taux d’intérêt, multipliés pour certains par quatre entre l’espace de deux ans : Baptiste CLERIN joue les Cassandre ! Voudrait-il plomber l’atmosphère ? Que nenni ! Il n’explique dans sa longue tirade que la réalité d’une situation économique complexe et perturbée par de multiples critères.

« Heureusement, précise-t-il avec une pirouette, certains secteurs continuent de progresser malgré le ralentissement de la consommation et de l’investissement. Toutefois, prévient-il, nous devons modifier nos rapports à nos collaborateurs, dans nos méthodes de recrutement et plus généralement dans la gestion de nos collaboratrices et collaborateurs… ».

 

 

Le recrutement, talon d’Achille du monde entrepreneurial

 

Baptiste CLERIN n’est pas tendre avec ce qu’il observe dans le cadre de l’emploi. « Il est inconcevable qu’avec un taux de chômage situé aux alentours de 7 % que des pans entiers de notre économie ne trouvent pas de nouveaux salariés. Qu’un candidat puisse choisir son salaire et impose ses conditions de travail, voire de rémunération, ou un plan de carrière, est profondément malsain ! ».

Il balance, monsieur le président de la CPME, avec des vérités à l’appui ! Et cela ne fait que débuter. « Un salarié ne voit pas l’activité de son employeur n’est pas linéaire et que les nouvelles contraintes en matière de sécurité ou d’environnement peuvent plomber la rentabilité de l’entreprise. Voire l’emploi ».    

Quant au discours relatif à la faiblesse des rémunérations, cela lui fait dresser les poils sur les avant-bras, au chef de file de la CPME !

« Cela m’est insupportable, dit-il, que de dire que nous ne payons pas correctement nos salariés, que les conditions de travail soient encore trop pénibles ou que nous ne tenions pas assez compte des situations personnelles de nos collaborateurs. Nous avons répondu favorablement à tous ces points en aménagement les plannings de travail et en augmentant les salaires… ».

Valorisant le rôle des TPE et des PME (94,5 % des entreprises opérationnelles dans l’Hexagone), le responsable de la CPME a évoqué l’engagement de son syndicat en faveur de la revitalisation du territoire et des sites industriels menacés. « Non seulement, nous intervenons pour aider au reclassement des salariés de ces entreprises locales, mais en outre, nous sommes là pour aiguiller les décideurs politiques et les représentants de l’Etat dans les investissements à réaliser afin de soutenir les bassins économiques touchés… ».

En substance, dans le cas présent en 2023, celui de l’Avallonnais (SKF), de Saint-Florentin avec SICLI, de MARELLI à Saint-Julien-du-Sault et de BENTELER, à Migennes.

Parlant de 2024 – année où le taux de croissance du PIB ne devrait pas excéder 1 % -, Baptiste CLERIN demande à ce que la CPME resserre les boulons et surtout les liens avec les différents acteurs du financement dont les acteurs des milieux bancaires et BPI, en particulier.

Inquiet par les défaillances d’entreprises – fin 2023, on aura noté plus de 400 défaillances d’entreprises par mois en France et il est prévu que ce chiffre devrait être supérieur cette année -, le patron départemental de la CPME se veut très vigilant à ce propos.

« Le président du tribunal de commerce d’Auxerre et mandataire CPME, Pascal BAILLY, répond présent en aidant celles et ceux qui en ont besoin pour rebondir ou clôturer leur activités dans des conditions acceptables ».

Si le secteur industriel et les services arrivent encore à maintenir la tête hors de l’eau, Baptiste CLERIN, via ses analyses détaillées, pense que la désinflation et la hausse des salaires devraient soutenir davantage la consommation et le revenu réel. En croisant les doigts pour que l’inflation revienne en dessous de 2 %...

Dernière statistique édifiante qui ne manquera d’étonner notre interlocuteur : pour la première fois, le taux de productivité national est négatif alors qu’il restait en moyenne situé entre 1982 et 2022 aux alentours de 1,7 %. 2023 aura même vu l’instauration de la production horaire négative avec – 1,3 % !

De quoi alimenter les arguments de Baptiste CLERIN qui entend bien poursuivre le combat en faveur des chefs d’entreprises.

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil