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Sont-ils entendus lorsque les cohortes de tracteurs pénètrent dans le cœur des villes, pour rejoindre tel ou tel bâtiment officiel de l’Etat ? Nonobstant les paillettes franciliennes du célèbre Salon, le monde agricole n’en peut plus de vivre une situation complexe au niveau économique qui semble inéluctable au fil des ans. Le faire savoir auprès des consommateurs que nous sommes n’est-il pas la meilleure campagne de communication qu’il soit ? Sans doute, pour mieux interpeller les consciences en matière de souveraineté alimentaire…

 

Lundi  

« Moi y’en a vouloir des sous ! ». Jean YANNE avait fait en son temps de cet appel, un film à succès. Un titre repris hier soir au journal de TF1 par le « grand argentier » du gouvernement, Bruno LE MAIRE, obligé de revoir à la baisse ses prévisions de croissance pour l’année 2024. Annonçant dans le même temps un plan d’économies de dix milliards d’euros, dont un milliard sur le dos de « MaPrimeRenov », le dispositif d’aide à la rénovation énergétique pourtant glorifié en son temps par l’exécutif. Pas grave, la neutralité carbone et le changement climatique attendront !  

 

Mardi

Selon une récente étude de l’ONG, « Transports et Environnement », la taille des voitures neuves augmente d’un centimètre tous les ans. Plus de la moitié des modèles en vogue vendus en 2023 excède les 180 cm de large, taille minimum des places de stationnement sur la voie publique dans les grandes villes. On imagine déjà les contorsions pour s’extirper du véhicule, bonjour le lumbago ! Le parking de l’Arquebuse à Auxerre ne semble pas concerné : il y a longtemps que les automobilistes ont pris pour habitude d’utiliser trois places pour une seule voiture, la faute à ces foutus piliers de béton empêchant toute manœuvre…

 

 

Mercredi

 

« Noirs de barbe et de nuit, hirsutes menaçants… ». Vous étiez « vingt et trois » et vos gueules, placardées sur une affiche rouge s’affichaient dans les rues de Paris en cet hiver 1944. Des visages sortis de l’oubli quelques années plus tard par Louis ARAGON, magnifiés par la musique et la voix du grand Léo. Il aura fallu 80 ans pour qu’à travers cette « panthéonisation » de Missak MANOUCHIAN accompagné de sa « douce Mélinée », la République ne vous honore. Juifs, polonais, espagnols, italiens, vous étiez « vingt et trois à crier la France en s’abattant », vingt et trois apatrides rêvant d’un pays qui se refusait à vous. Rouge était votre drapeau, rouge-sang à jamais vos noms gravés dans notre mémoire…

 

 

Jeudi

Pas tous les jours que les tracteurs défilent dans Auxerre ! « Agriculteurs en colère », deux mots associés qui feraient presque pléonasme, tant la profession affiche depuis longtemps déjà son mal-être. A l’issue de plusieurs semaines de mobilisation à travers le pays, le soutien des Français ne faiblit pas, avec 85 % de sondés favorables au mouvement de contestation. Par-delà ce véritable « cri d’amour » adressé au monde paysan, quelques voix discordantes se font entendre au travers des réseaux sociaux : c’est un univers où l’on ne « prend jamais de vacances », où l’on travaille « 60 heures et plus par semaine », où « l’on se paie un salaire de misère », où le taux de suicide est particulièrement élevé, où l’on souffre d’un manque de notoriété et de reconnaissance. Comment expliquer alors qu’en dépit de toutes ces difficultés, l’on continue à se transmettre au fil des générations, les exploitations au sein de la cellule familiale ? La préservation du patrimoine aurait-elle plus d’importance que de profiter de la vie ?

 

Vendredi

Depuis près d’une semaine, la dépouille d’Alexeï NAVALNY repose toujours à la morgue de Salekhard, charmante colonie pénitentiaire à cheval sur le cercle polaire. Sa mère, Lioudmila NAVALNAYA a enfin eu accès au corps de son fils, mais elle est victime d’un chantage des autorités lui imposant des funérailles en catimini, à l’abri des regards. L’ignominie « poutinienne » jusque par-delà la mort…

 

 

Samedi

Les partisans du « Frexit » ne désarment pas, à l’image de ces sympathisants de « l’Union Populaire Républicaine » installés Porte de Versailles, devant les grilles du Salon de l’Agriculture. Reste à savoir s’ils feront beaucoup d’émules dans le milieu agricole, quand on sait que la PAC représente plus d’un tiers du budget de l’Union Européenne et qu’à ce titre, la France est prévue recevoir 45 milliards d’euros  sur une enveloppe globale de 264 milliards d’euros allouée aux états membres pour la période 2023-2027. Il va falloir encore un peu de patience à François ASSELINEAU, avant d’espérer dormir à l’Elysée !   

 

 

Dimanche   

Que voilà un proverbe plein d’avenir et fleurant bon les iles ! Au SIA, le pavillon des produits et saveurs d’Outre-Mer rencontre toujours un grand succès auprès des visiteurs. A consommer avec modération bien sûr, mais bénédiction papale garantie ! 

 

Dominique BERNERD

 


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J'ai connu le sympathique chef Sylvain GAUTHIER à la fin du siècle dernier, grâce au guide « Petitrenaud des bonnes maisons ». Mon pote Jean-Luc avait eu le nez creux ! L’étape était heureuse, en s'arrêtant dans cette petite auberge de bord de route. Antan, Sylvain était établi à Sainte-Magnance, à la pointe sud du département.  Cette petite auberge sentait bon les tomettes au sol, les tables cirées ainsi que le feu de cheminée. Qu'il était bon de s’y retrouver après une ballade moto un brin humide ! Et comme l'on y mangeait bien !

 

AVALLON : Voici longtemps que le chef souhaitait s'implanter dans cette sous-préfecture. C'est chose faite depuis une dizaine d'années. Bien sûr que c'est lumineux. C’est sûrement plus fonctionnel, mais bon, l'était bien chouette cette petite auberge au bord de la RN6, tenue un siècle durant par la famille de ce bon cuisinier.

A Avallon, « Les Cordois Autrement » - seule adresse mentionnée au Michelin, si pingre désormais avec nos tables icaunaises - se localise dans le quartier historique : tour de l'horloge, grenier à sel, collégiale Saint-Lazare. Une jolie bourgade.

 

Les escargots ont la cote dans la maison

 

La salle y est tout en longueur. On s'installe plutôt confortablement, en attendant la petite terrasse des beaux jours. Une carte courte et précise, dans laquelle les mets sont cuisinés maison. Sylvain est un honnête pro. Il ne triche pas. Ce chef, aussi discret que bien élevé, m'évoqua, un rien interloqué, lors de notre déjeuner, le repas récent d'un entrepreneur local - dont l'ouverture est imminente - venu non point pour se régaler d'œufs en meurette, mais plutôt pour débaucher son second de cuisine. Rien d'élégant en la matière !

Les escargots ont toujours eu droit de cité sur la carte. Mais avec des variations culinaires. Là, tel un coq en pâte, ce sont nos gastéropodes qui s'y nichent, agréablement rejoint par un mélange d'ail et persil, harmonieux et point trop gras. Le pain pour saucer est bon. A la carte des vins, le Saint-Véran est moins cher que le Chablis, passons. Quant aux œufs en meurette, le cliché au jaune coulant se suffit à lui-même !

 

 

Une recette de saumon à la saucisse de Morteau qui fait mouche !


En plat, j'aurai volontiers pris des rognons de veau. Les abats, c'est bon ! Et aussi bon marché. D'après un récent article du « Figaro », ils redeviendraient à la mode. Réjouissons-nous-en ! Mais, figure toujours sur la carte, un vieux plat créé par Sylvain qu'il ne peut enlever : l'escalope de saumon à la saucisse de Morteau, crème de cancoillotte et étuvée de choux. Je n'affectionne guère le saumon, produit par trop galvaudé, mais ce plat est fort agréable et bien équilibré. L'alliance chair poissonnière et saucisse fumée fonctionne à souhait, suavement nappée par une onctueuse cancoillotte franc-comtoise, au faible taux de matières grasses ! En accompagnement, choux et d’impeccables pommes dauphine complètent cette bonne assiette, symbole d'une cuisine simple, bonne car bien exécutée ! CQFD !

 

 

 

En dessert, la crème brûlée à base de chicorée est copieuse. La tarte tatin, aussi, est délicieuse, avec une belle alliance de pommes un rien compotées.
Il est temps de repartir, réchauffés après cette bonne halte gourmande. Cette promenade motarde hivernale nous fit apercevoir les collines morvandelles enneigées, entre Autun et Arleuf, là où il y a un bistrot rigolo, « Le Cornemuse », ouvert du mercredi au dimanche. Merci chef et à bientôt !

 

 

En savoir plus :

 

Les - : rien à signaler pour aujourd'hui !

Les + : l'équipe mauricienne au service est aussi rigolote que souriante.

 

 

Contact :

 

Les Cordois Autrement

15 Rue Bocquillot

89200 AVALLON

Tel : 03.86.33.11.79.

Fermé mardi et mercredi.

Première formule à 23 euros.

Environ 35 euros à la carte pour une formule entrée/plat.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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C’est bien le fils de son père ! Incontestablement, les chiens ne font pas des chats ! Lumineux, le regard se pose sur l’assistance, présente dans la petite salle surchauffée. Il se sert copieusement de boulettes et de riz, des mets à l’odeur si alléchante. Les cheveux ébouriffés, l’humour déjà bien aiguisé et à fleur de peau, Romain COLUCCI partage son déjeuner avec une dizaine de bénévoles des Restos du Cœur. Celles et ceux qui avec humilité et générosité entretiennent l’œuvre de son regretté paternel qui eut la fabuleuse idée, un soir de septembre 1985, de porter sur les fonts baptismaux de la création, une certaine structure associative, toujours aussi solidaire…

 

APPOIGNY : Bon, la première tentative a été avortée et s’est donc soldée par un échec. Point de Romain COLUCCI à 11 heures tapantes, dans les locaux en mode hangar de l’association caritative auxerroise. Hormis les habituels bénévoles qui s’escrimaient dans la dynamique avec des palettes et des monte-charge pour achalander les camionnettes de victuailles prêtes à être expédiées aux quatre coins du département, il n’y avait pas l’ombre du fils aîné de COLUCHE en cette fin de matinée, mardi.

On nous aurait trompés sur la véracité de l’information ? Que nenni ! Le retard du personnage prodigue tant espéré s’expliqua par des soucis techniques, imputables à la SNCF, du côté de Montereau en Seine-et-Marne ! Moyennant quoi : il faudra s’armer de patience, ronger son frein en retournant au bureau après un premier aller-retour pour du beurre et revenir d’ici deux heures, laps de temps nécessaire pour que le garçon, en provenance de la capitale, arrive enfin à bon port, à bord d’une automobile sur son lieu de chute, le siège social des Restos du Cœur auxerrois.

Treize heures, rebelote ! Cette fois, c’est la bonne tentative. Attablé aux côtés d’une dizaine de bénévoles qui discutent gaillardement de leurs projets, fourchettes et couteaux à la main en dégustant de succulentes boulettes de viande, agrémentées d’un riz en sauce, Romain COLUCCI prend le temps de déjeuner. L’appétit est là ! Et le singulier personnage ne plaisante pas avec cela, visiblement !

Répondant aux questions et livrant ses impressions au journaliste que je suis tout en découpant une boulette en deux avant de l’avaler ! Une interview à la mode bonne franquette entre deux cliquetis de couverts que n’aurait nullement renié son regretté paternel, nous ayant tant faire rire !

« Pourquoi suis-je ici ?, s’interroge Romain COLUCCI, c’est très simple : je suis là parce qu’il y a les bénévoles et je suis venu soutenir ces bénévoles… ».

 

 

Plus d’1,2 million de repas servis dans l’Yonne en 2023

 

Le regard malicieux, le sourire aux lèvres, le fil aîné de COLUCHE est en tournée. Non pas pour y interpréter l’un des titres fétiches de son père, « Misère », mais pour être au plus près de celles et de ceux qui perpétuent le souvenir toujours très vivant de l’humoriste qui avait lancé sur les ondes d’Europe 1 le 26 septembre 1985 ce fameux dispositif, « Les Restos du Cœur », de plus en plus opérationnel et obligatoire sur le terrain.

D’ailleurs, ne serait-ce que dans l’Yonne, 8 000 personnes de tout âge bénéficient désormais de ces services. Une manière de lutter contre la précarité alimentaire, l’inflation galopante, le coût de la vie qui s’envole. En 2023, ce sont 1,2 million de repas qui y ont été servis dans les seize centres accueillis en Bourgogne septentrionale. Des Restos qui ne cantonnent plus à la distribution de repas et de nourriture. Mais, aussi proposent désormais de l’aide à la personne, grâce à des conventions signées avec des unités territoriales, dépendantes du Conseil départemental. Loisirs, culture, retour à l’emploi, santé…autant d’orientations utiles qui viennent se greffer à l’existant.

Entre deux bouchées, Romain COLUCCI se désole de la situation conjoncturelle, impitoyable envers les plus défavorisés. L’an passé, il a rendu visite à plus de cent-trente centres, répartis aux quatre coins de l’Hexagone. Il espère en découvrir 150 en 2024. Un vrai tour de France en hommage à l’altruisme et au bénévolat. Qui l’emmènera à Bourges, au Mans d’ici peu.

 

 

Honte aux élus qui pratiquent le déni de pauvreté !

 

« Plus la situation est difficile, souligne-t-il, plus il est nécessaire et indispensable de soutenir les bénévoles. Les Français sont généreux dans l’ensemble. Comme dans l’Yonne, où deux sociétés privées nous donnent des quantités de palettes de nourriture en abondance, EURIAL pour les laitages et yaourts, et la FOURNEE DOREE pour les viennoiseries. Sans oublier le groupe SCHIEVER… ».

A contrario, Romain est très critique contre celles des localités qui ne jouent pas le jeu. Sans les citer, il les pointe d’un doigt honteux : « ce n’est pas une histoire de couleur politique, mais c’est une histoire de courage personnel et de déni de la part des édiles. Certains élus nous disent qu’il n’y a pas de pauvreté dans leur commune, ce qui n’est pas vrai ! ».

Citant les chiffres de l’INSEE, Romain COLUCCI est à ce titre très catégorique : en France, dix millions de nos concitoyens vivent sous le seuil de pauvreté. Dont 550 000 personnes supplémentaires dans la seule année dernière !

« Evidemment, ces gens-là vivent dans toutes les communes de France : cela me révolte de le nier ! ».

Le porte-parole des Restos ne demande pas l’aumône vis-à-vis de ces élus peu engageants : « on ne souhaite parfois qu’un simple local que l’on nous refuse sous prétexte qu’il n’y a pas de pauvres dans ces localités ! ».

En 1985, COLUCHE s’était intéressé de près à la cause des chômeurs de longue durée. Justifiant sa célèbre démarche associative que l’on connaît depuis. Aujourd’hui, outre ce phénomène, il y a la problématique des travailleurs précaires, des personnes qui possèdent une activité professionnelle mais très mal payée.

« Quand on calcule le reste à vivre, argumente Romain COLUCCI, une fois enlevées les charges et les taxes, ces personnes peuvent prétendre aux aides des Restos du Cœur ! ».

Et de ce citer les 400 familles impactées par la disparition de BENTELER à Migennes qui vivent depuis deux ans très difficilement des allocations du chômage aujourd’hui.

 

 

La France n’arrive même pas à nourrir sa propre population

 

D’ailleurs, la liste des bénéficiaires des Restos ne s’arrête pas là. « On peut y ajouter les étudiants, et surtout une catégorie sociale dont on parle beaucoup ces jours-ci, ce sont les agriculteurs ! ».

26 % de la profession agricole vit à date sous le seuil de pauvreté en France. Quant aux seniors et aux petites retraites, Romain COLUCCI les ajoute à cet inventaire à la Prévert.

Mais, l’émotion surgit dans le regard de notre interlocuteur lorsqu’il s’attarde sur le sort des enfants. « Avant quand j’allais aux Restos du Cœur, je ne voyais que des adultes, aujourd’hui, est-ce normal qu’il y a de plus en plus de gamins… ». Un sacré paradoxe dans le pays de la bouffe par excellence ?

« C’est tout de même terrible que la France, pays de production alimentaire, n’arrive pas à nourrir sa propre population… ».

Faisant dire à l’interviewé, « il ne faudrait pas oublier que les Restos du Cœur sont un des maillons de la souveraineté alimentaire en France… ».

Un dernier mot avant d’afficher de nouveau un large sourire sur ce sympathique visage qui perpétue dans la bonne humeur l’œuvre de son père. « Tant qu’il y a la bonne ambiance aux Restos du Cœur, nous sommes dans l’esprit COLUCHE ! ».

Qui mieux que son fils aîné pour le dire, à quelques jours de la collecte nationale qui sera organisée les 01er et 02 mars prochains…C'est l'histoire d'un mec !

 

Thierry BRET

 

 


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Avec cinq promotions bourguignonnes, et aucune franc-comtoise, hélas, notre région tire plutôt correctement son épingle du jeu dans la dernière livraison des « Bib Gourmand » du Michelin 2024. Même nombre de nominés que l’Ile-de-France, plus que la Normandie, les Hauts-de-France ou encore le Centre-Val-de-Loire ! Mais loin devant caracolent en tête la Bretagne ou l’Occitanie.

 

PARIS: Le « Bib gourmand » a été créé par le Michelin en 1997, à la suite de la distinction « R » rouge. Il récompense généralement une bonne cuisine d’inspiration régionale, à bon rapport qualité/prix. Jusqu’à l’an passé, il y avait des critères tarifaires spécifiques (province et Ile-de-France), disparus dans l’édition du guide 2023.

Cette année, notons deux promotions en Côte d’Or, deux en Saône-et-Loire et une seule dans l’Yonne. Il est à noter que pour « L’Auberge des Gourmets » au Vilars, le chef-patron précédent avait déjà décroché un bib en 2008.

Dans l’Yonne, la table du « Martin Bel Air », sise à Saint-Martin-du-Tertre (proche de Sens) rejoint cette catégorie qu’elle visait. Son chef-patron Jean-Raphaël PERSANO (ancien apprenti de La Côte Saint-Jacques) s’est battu pour cela, depuis son ouverture fin 2017.

 

 

Déjà annoncé parmi les tables favorites en 2018 !

 

Depuis cette époque, l’impeccable formule-déjeuner (à 23 euros de mémoire) y est un modèle du genre. Cuisinier appliqué et impliqué, « JR » réalise au quotidien une savoureuse cuisine personnalisée avec de bons produits de saison. Les légumes y ont la part belle.

Récemment, je m’y étais régalé d’un délicieux lieu noir accompagné d’une bonne sauce. Permettez à votre serviteur d’écrire qu’il fut l’un des premiers, à l’époque sur les ondes de France Bleu Auxerre début 2018, à faire connaître cette maison prometteuse, y invitant aussi l’ami François SIMON, chroniqueur culinaire de haute volée !

Après la naissance de sa petite Alba, on peut dire que l’époque porte ce chef méritant et travailleur. Ce « Bib » était son objectif depuis longtemps. Il occupera, n’en doutons point, une place choyée sur la façade de l’établissement ! De mémoire, la dernière obtention d’un « Bib gourmand » pour une table sénonaise fut en 2003 pour « Le Crieur de vin », et ce, jusqu’en 2008.
Le palmarès du Michelin 2024 sera annoncé lundi 18 mars, tandis que la version papier sera proposée à la vente le vendredi 22 du même mois. En attendant, nous sommes heureux de féliciter tous ces valeureux promus, en Bourgogne et ailleurs, aussi. Et si cuisinières et cuisiniers nous régalent, c’est aussi  grâce  au travail d’orfèvre de nos paysans : maraîchers, éleveurs, apiculteurs…

 

Gauthier PAJONA

 


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Quelle fut longue l’attente. Trop longue, même ! Quatre années, le temps d’une olympiade. Ou presque ! De mémoire de dirigeant, il s’en est fallu d’un cheveu que la barre fatidique des mille convives ne soit enfin franchie ! Adhérents de la coopérative, clients et partenaires, salariés et invités… : tous devaient converger dans cet antre de la manifestation conviviale que représente AUXERREXPO. Plus de 950 participants à ce qui reste, et de très loin, l’une des animations cabaret les plus prisées du paysage icaunais : les soirées retrouvailles de 110 Bourgogne !

 

AUXERRE : Sur le papier, on le sait chaque année, les retrouvailles festives concoctées par 110 Bourgogne figurent parmi les soirées les plus populaires de la saison. Tant par la qualité de ses prestations que par l’affluence record de ses invités. 2024 n’aura donc pas dérogé à la règle ! Nullement, d’autant que cela faisait quatre années que les fidèles d’entre les fidèles, les professionnels de la filière agricole/viticole de notre territoire, rongeaient patiemment leur frein avant de pouvoir fouler de nouveau le revêtement du parc des expositions auxerrois.

Mais, cette fois-ci, en ce début d’année 2024, fi de la crise sanitaire ou de toute autre excuse fallacieuse qui aurait pu empêcher les gens de se rendre sur place afin de célébrer comme il se doit cet évènement, bien ancré dans le territoire local.

Intérieurement, Jean-Marc KREBS devait rêver de battre le record de fréquentation lors de ce rendez-vous ; souhaitant secrètement effacer la barre des mille visiteurs derrière lui. Il s’en sera fallu de peu ! Pas loin de 950 convives se présentèrent aux alentours de 19h30, ce vendredi-là, pour prendre possession de l’une des tables circulaires permettant d’accueillir les invités de la coopérative régionale. On devait y retrouver pêle-mêle les adhérents – une évidence ! – mais pas que puisque les partenaires, les clients, les salariés, les institutionnels s’additionnaient à cette somme de représentativités !

 

 

Un don réalisé au profit des Restos du Cœur !

 

Se retrouver, échanger, profiter de tous et de chacun… : ostensiblement, le sceau de la camaraderie et de la convivialité battait pavillon au-dessus d’AUXERREXPO et cela faisait plaisir à voir, dans cet univers bon enfant.

Les organisateurs avaient préparé un programme des plus réjouissants. Avec à la baguette l’équipe de MGM Evènements et de son inamovible, Philippe MAUDUIT, en maître de cérémonie, façon « Monsieur Loyal ». En guise de mise en bouche : « Charly le Magicien ». Spectacle d’illusion, cette excellente entrée en matière a reçu fin 2023 le premier prix de magie comique aux championnats de France de magie. Le public fut conquis.

Devait lui succéder, Jean-Pierre BLANCHARD. Bourré de talents, à l’imaginaire hyper réactif et fécond, l’artiste peintre a pour habitude de croquer en direct sur la scène le portrait d’une personnalité. Là, c’est la réalisation de l’esquisse de COLUCHE qui mit en émoi toute la salle, les yeux rivés non pas sur le contenu de l’assiette, mais sur le chevalet présent sur scène. Un COLUCHE et son sourire caractéristique qui en deux temps trois mouvements sortirent du feutre du dessinateur véloce, sous le regard admiratif du public.

Une représentation qui n’était pas anodine comme devait l’expliciter Walter HURE, président de la coopérative régionale. « L’agriculture est le premier maillon de l’alimentation. De plus, la solidarité est une des valeurs de notre coopérative. C’est donc tout naturellement que nous avons choisi cette représentation de COLUCHE, figure emblématique et fondateur des Restos du Cœur, structure associative qui œuvre pour lutter contre la pauvreté en France, et notamment contre la précarité alimentaire… ».

 

 

Jusqu’à tard dans la nuit sur des rythmes dansants

 

Généreuse 110 Bourgogne ! La toile sera remise sous la forme d’un don à l’association des Restos du Cœur de l’Yonne, dont le siège social est situé à Appoigny.

Mais, la tête d’affiche de cette soirée d’exception se nommait Yann JAMET. Imitateur, humoriste, chansonnier, l’artiste devait brosser avec maestria une multitude de portraits de personnalités politiques en les parodiant lors de séquences vocales impayables. Plus tard, alors que la nuit s’accrochait durablement au-dessus de la capitale de l’Yonne, c’est l’orchestre « OK FRED » qui acheva la soirée avec des airs connus et reconnus, facilitant des pas de danse.

Des retrouvailles devant se déguster comme du bon pain pour la grande famille de la coopérative agricole. A réitérer dès l’année prochaine, c’est promis !

 

Thierry BRET

 


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