A l’invitation du président de la Communauté de communes de Puisaye-Forterre, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, une dizaine de « Gilets jaunes » ont pu découvrir à loisir l’installation de stockage des déchets non dangereux (ISDND) de Ronchères. Afin de pouvoir mieux s’imprégner de son mode opératoire…et de ses coûts.
RONCHERES : Reçue par Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, président de la Communauté de communes de Puisaye-Forterre, de Pascale GROSJEAN, vice-présidente et Charles VAUCHELLES, directeur du pôle gestion des déchets, cette délégation de représentants du mouvement des « Gilets jaunes » a pu approfondir l’ensemble des installations lors de cette initiative. Depuis les casiers d’enfouissement jusqu’aux unités de compostage…
Ces visiteurs peu ordinaires ont pu avoir une vision globale de la problématique de la gestion et du coût des déchets sur notre territoire.
Expliquée et guidée, cette visite a pris naissance à la suite des échanges entre ces administrés, opposés à l’augmentation de la redevance des ordures ménagères, et des élus de la Communauté de communes, à l’occasion de la cérémonie des vœux de la mi-janvier à Mézilles.
Citoyens à part entière, les entrepreneurs sont invités à faire connaître leurs desiderata et propositions dans le cadre du Grand Débat national souhaité par le président de la République. Dans l’Yonne, la Chambre de Commerce et d’Industrie se prête à cet exercice depuis le 24 janvier. Comme l’a confirmé son président, Alain PEREZ, lors de la cérémonie des vœux de la FFB à laquelle il participait vendredi soir. Un forum d’expression sur une plate-forme numérique nationale, relayée aux niveaux régionaux et territoriaux, accueille les suggestions des chefs d’entreprise…
AUXERRE : Donnant son avis sur le Grand Débat national qui se déroule à l’heure actuelle sur notre territoire, le président de la chambre consulaire départementale, Alain PEREZ, a fait savoir qu’il invitait les entrepreneurs de l’Yonne à faire des suggestions dans l’intérêt du monde économique.
Se ralliant ainsi au choix stratégique du président de CCI France, Pierre GOGUET, d’instaurer cette consultation grandeur nature qui trouve appui sur une plate-forme numérique.
Fonctionnel jusqu’à la date butoir de cette collecte de données (15 mars), l’outil permet de recueillir les propositions des citoyens entrepreneurs et de faire entendre leurs voix sur trois thématiques, particulièrement fondamentales pour l’entreprise : la fiscalité, dépenses et action publique, l’organisation de l’Etat et des collectivités publiques, et enfin la transition écologique.
Des suggestions pour retrouver la croissance…
Le choix de créer cette plate-forme virtuelle repose sur une meilleure praticabilité de cet exercice de collecte. Toutefois, l’expression des chefs d’entreprise peut se concrétiser dans les lieux neutres que représentent les chambres de commerce et d’industrie.
Convaincues que les recommandations exprimées par le monde économique doivent faire l’objet d’un rapport concret au Grand Débat national, les CCI ont décidé d’y prendre part en recueillant les suggestions émises par les décideurs et acteurs de l’entreprise.
Près de 3 millions d’entreprises, en grande majorité des TPE/PME, travaillent en étroite osmose avec le réseau des chambres consulaires du commerce et d’industrie en France. Tâter leur pouls apparaissait inévitable pour aider notre pays à prendre les mesures qui s’imposent afin de retrouver le cercle vertueux de la croissance, un item qui est l’affaire de tous.
Symbole de chance et de réussite, le cochon est l’emblématique animal vénéré par les Chinois en cette période de nouvel an. Associé aux nouveaux départs et au commencement d’importantes phases évolutives de l’existence, il est accueilli avec bienveillance, une fois n’est pas coutume, par les dirigeants et joueurs de l’AJ Auxerre ce vendredi soir en marge de la rencontre face au Red Star. Outre le clin d’œil sympathique et respectueux destiné à l’actionnaire James ZHOU, il sera aussi question de solidarité et d’altruisme grâce à une collecte organisée au bénéfice des Restos du Cœur…
AUXERRE : 2019 est placée sous l’ère du cochon dans l’astrologie chinoise. L’animal, l’un des douze signes de ce zodiaque si atypique, est annonciateur d’une période favorable et de renouveau au sein des relations à l’autre.
Il paraît, par ailleurs, que tous les natifs de ces années à l’estampille du fameux porcin possèdent beaucoup de chance dans leur vie. Serait-ce le signe d’un renouveau tant attendu pour le club sportif de l’Yonne ? On peut en tout cas l’espérer !
Cette célébration du Nouvel an chinois ne passera pas inaperçue ce vendredi aux abords et dans l’antre de l’Abbé Deschamps. Sur le terrain, les joueurs arboreront un jeu de maillots, collector, siglés à l’emblème du nouvel an lunaire. Leurs patronymes, identifiables d’ordinaire au dos de la vêture, sera écrit en caractères chinois !
L’implication des féminines et des supporters…
L’un de ces précieux vêtements, mis en jeu dans le cadre d’un concours dont le tirage au sort a eu lieu dans l’après-midi, fera le bonheur d’un supporter.
Joignant l’utile à l’agréable, les dirigeants et joueurs du club se sont également mobilisés au profit d’une collecte alimentaire conçue par l’antenne départementale des Restos du Cœur.
Avant le match, et grâce à l’implication des féminines de l’équipe AJA/Stade, le public aura l’opportunité de faire preuve d’altruisme en déposant des produits alimentaires de première nécessité et pour bébés ainsi que des produits hygiéniques dans l’escarcelle de l’association caritative.
Un Nouvel an chinois qui augure de très belles choses pour le club le plus prisé de notre région…
Entrepreneur, vous ne pouvez plus prendre le risque de ne pas connaître votre territoire ! Beaucoup d'entre vous ont déjà perçu l'énergie débordante de Vincent PACINI et son talent pour dynamiser un territoire. Peut-être avez-vous même vécu la dynamique « Yonne 2015 » ? A l'aune de nombreuses missions innovantes réussies partout en France, il nous rappelle les liens entre l'entrepreneur et son territoire. A la lecture de ses commentaires, vous allez créer encore plus de valeur pour votre entreprise dans votre environnement territorial…
TRIBUNE : Disciple de Michel GODET, Vincent PACINI est un serial entrepreneur, docteur en économie, initiateur des démarches courtes en prospective, accompagnateur de dynamiques de territoire, particulièrement réussies (Yonne, Annecy...). Il est aussi enseignant chercheur (CNAM Paris, IAE Lyon, IEP Lyon). Sa légère pointe d'accent exprime toute l'énergie, tout le dynamisme et toutes les convictions qu'il partage et essaime auprès de ses interlocuteurs. Posez-lui une problématique complexe et généreusement, dans la minute, il vous ouvre un nouvel angle de vue toujours pertinent, et trois ou quatre clés simples et puissantes pour passer à l'action…
Vincent, selon vous, il est vital pour le dirigeant, aujourd'hui, de se connecter à son territoire. Pourquoi ?
Il y a trente ou cinquante ans, cela n'était pas vital, car une fois l'entreprise démarrée, elle évoluait dans un environnement relativement stable. Aujourd'hui, le manager se trouve, qu’il le veuille ou non, dans un « écosystème territorial » qui bouge vite, de plus en plus vite et dont les règles elle-même changent rapidement. Nous vivons dans un territoire qui a muté, or nous continuons parfois à le regarder avec les lunettes d'il y a cinquante ans.
Comment cela peut-il se traduire, concrètement ?
Dans le petit village de Naucelle (Aveyron), à l'instar de nombreux « centres Bourg », certains commerçants n'ont pas intégré le fait que la majorité de leurs clients habituels passaient l'essentiel de leur temps hors de cette commune. Ils ont périclité. D'autres ont compris que leurs clients passaient la journée à Rodez ou Albi. Ils ont modifié leurs horaires et inventé des services adaptés et ont retrouvé un dynamisme.
Ce constat touche également les entreprises (grands groupes, franchises, banques....) qui disposent d'un réseau d'agences réparties sur le territoire français. Les agences qui offrent les meilleures perspectives de développement sont celles qui sont bien « connectées » à leur écosystème territorial.
J'ai accompagné une entreprise qui vend des produits dans le monde entier. Son territoire comporte bien des routes, que l'on considérait jadis comme l'élément clé du développement économique. Mais, pas le très haut débit, pas l'attractivité pour les cadres supérieurs, et pas les centres de recherche ni autres services immatériels qui l'aideront à inventer les produits de demain (FabLab par exemple).
Cette entreprise peut-elle rester sur ce territoire tout en maintenant sa performance ?
Il faut savoir qu'en France 70 % des créations d'emplois dans le privé ont eu lieu dans les sept principales métropoles.
Je comprends bien l'importance du territoire, mais quelle est la marge de manœuvre d'un dirigeant pour adapter l'écosystème territorial à ses besoins ?
Le préalable indispensable est de comprendre son territoire et de vérifier s'il lui est adapté. Trois stratégies sont possibles pour lui : celle de l'ignorance (Puisque cela a marché jusqu'alors, prions pour que ça tienne), la stratégie de l'évitement (Ce territoire n'est pas adapté à mon développement et je vais devoir le quitter). Là, c'est une question que se posait une start-up de la robotique dans un environnement rural entre Lyon et Paris. Son dirigeant a, pour sa part, pris l'initiative d'interroger tous les acteurs du territoire et de construire une solution avec eux. Enfin, la stratégie de l'adaptation : puisque je suis ancré sur ce territoire et que je dois recruter de jeunes ingénieurs peu enclins à venir tous les jours dans mon village, je mets en place des solutions de coworking, de télétravail. Dans le cas que j'ai suivi, cela s'est même traduit par des effets très positifs sur l'organisation.
Cette stratégie d'adaptation peut se décliner seule, parfois, mais bien plus souvent avec l'aide du collectif (cf. les réussites du cluster de Florence dans le domaine de la rénovation des œuvres d'art ou l'expérience de « Jazz à Vienne », ou de « SPI SOFTWARE » qui créent une dynamique et des richesses pour le territoire (cf. : le succès des dynamiques de clubs d'entreprise, comme en Artois par exemple...).
Le dirigeant peut aussi moduler les trois stratégies. Mais la clé, après s'être interrogé, est de s'y connecter de manière permanente, car son écosystème est en évolution permanente, et ce, de plus en plus vite.
Le territoire n'est-il donc qu'une contrainte de plus à gérer, en plus de toutes les autres contraintes pour l'entrepreneur ?
Ça, c'est la version pessimiste ! En fait, se connecter à son territoire vous amène de nombreux avantages. La bonne nouvelle, c'est que le territoire est devenu un élément clé de la performance, et bien plus que vous ne l'imaginez.
Lorsque vous vous connectez à votre territoire : vous découvrez de nouvelles opportunités, par exemple pour mieux gérer votre consommation énergétique, qui deviendra une composante forte de votre business. Ou pour gérer vos déchets, autre composante qui va vous impacter bien plus demain qu'aujourd'hui, ou encore trouver de nouveaux fournisseurs et de nouveaux clients. Lorsque vous connaissez finement votre territoire et ses entreprises, vous pouvez optimiser votre spécificité et vous démarquer auprès de vos clients.
Autre bonne nouvelle, comme vous le savez la valeur d'un panier de biens est supérieure à la somme des biens. Alors intégrez le territoire dans votre package produits et vous créerez de la valeur, tout en faisant avancer, un peu votre écosystème. Il y a des dizaines de façons de le réussir (par rapport à l'histoire du territoire, sa culture, ses richesses, musées, traditions...).
L'application : expérimentez les connaissances de votre territoire
1/ Vous êtes plutôt un entrepreneur « présentiel » (cela signifie que votre chiffre d’affaires dépend surtout de la population et des revenus de votre territoire à l’instar d’un commerçant, un artisan, une société d'informatique locale ou une profession libérale)…
Demandez-vous :
2/ Vous êtes plutôt un entrepreneur « résidentiel » (cela signifie que votre chiffre d’affaires dépend surtout de la population qui passe sur votre territoire à l’instar d’un hôtelier, un restaurateur, une activité touristique ou culturelle…).
Demandez-vous :
Qu'apportez-vous de plus ?
3/ Vous êtes plutôt un entrepreneur de la « sphère productive » (c’est-à-dire dont le chiffre d’affaires dépend de la croissance des marchés à l'extérieur du territoire, comme une grande industrie).
Demandez-vous :
Philippe CARPENTIER
Deciderjuste.com
Il est parfois nécessaire de sortir des grands classiques pour découvrir de petites pépites. Primé dans de nombreux festivals, dont celui de Cannes où il a reçu le prix du jury dans la catégorie « Un certain regard », « La Visite de la fanfare » est une œuvre qui est restée discrète. A tort ! Le 05 février, en partenariat avec CINEMANIE et les Amis du Théâtre, il sera grand temps de réparer cet oubli !
AUXERRE : Venue d’Égypte pour inaugurer un centre culturel arabe en Israël, la fanfare de la police d’Alexandrie arrive à l’aéroport. Sans hôte pour les accueillir. Ils vont vite se perdre. En cherchant leur chemin, les musiciens arrivent dans une petite ville oubliée, localisée dans le désert israélien. Ces deux peuples étrangers n’ont d’autre choix que d’apprendre à se connaître. C’est toute la magie de ce film qui laisse place à l’espoir et la fraternité.
Une résonance toute naturelle avec « Le voyage « de Dranreb CHOLB, ou penser contre soi-même, spectacle qui fait naviguer entre Palestine et Israël.
Claire CLEMENT
Projection le mardi 05 février à 19 h 30.
Grande salle.
Un long-métrage de 2007 d’Eran KOLIRIN avec Sasson GABAI, Ronit ELKABETZ et Saleh BAKRI