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A l’initiative du Crédit agricole Champagne-Bourgogne, il est possible depuis le 09 avril de créer de la proximité et des échanges altruistes via une plateforme numérique. L’établissement bancaire déploie ce dispositif, à l’instar des 38 autres caisses régionales, dans les quatre départements de sa zone de couverture sur les principes de son leitmotiv : « Agir chaque jour dans votre intérêt et celui de la société… ».

DIJON : Etre solidaire entre nous. Et surtout renforcer les liens avec autrui. Plus que jamais, cela devient une nécessité dans cette période de confinement qui peut s’avérer très perturbante et anxiogène à bien des égards du fait de sa longueur.

Aussi, c’est dans cet état d’esprit que le Crédit agricole, via l’ensemble de ses caisses régionales dont celle de Champagne-Bourgogne, a lancé une plateforme numérique interactive afin d’y développer de nouvelles formes d’échanges entre les personnes.

Une initiative judicieuse portée autour de deux axiomes : le désir de se rapprocher de l’autre par la voie de la communication et assouvir ce besoin de solidarité inéluctable qui s’est fait jour depuis le commencement de la crise sanitaire.

Baptisée, « J’aime mon territoire », cette plateforme d’entraide est un précieux auxiliaire à la création de nouveaux liens sociaux entre ses utilisateurs. Accessible à tous, depuis un ordinateur, une tablette ou un mobile, ce vecteur de communication favorise la proximité et le désir de partage.

Parmi ses principaux usages, citons la proposition d’aides spécifiques, la publication d’informations utiles pour le réseau local, des renseignements précis sur l’évolution de la crise sanitaire en France et dans sa région, la diffusion de pages dédiées aux associations, aux commerçants, aux producteurs locaux ou groupes d’intérêts à relayer.

 

En savoir plus :

 

Plateforme de solidarité collaborative :

www.jaimemonterritoire-ca.fr

 


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Il aura fallu la crise sanitaire du coronavirus pour que l’on s’aperçoive que nous étions très dépendants de la Chine dans la conception de nombreux produits pharmaceutiques et industriels. Tous les « y’a qu’à faut qu’on » de la politique nous racontent qu’il est important de réindustrialiser la France. Mieux encore : les dirigeants hurlent « haro sur le baudet » en nous racontant que si les mesures prises n’ont pas été développées à temps, c’est à cause des Chinois. Mais, c’est bien méconnaître la culture de ce pays qui n’aime pas perdre la face…

TRIBUNE : Partout on entend dire que les disciples de Mao n’auraient pas été honnêtes quant à l’ampleur de l’épidémie, devenue pandémie et que nous sommes des victimes de leurs mensonges ! Mais bien sûr !

Ce qui devient grave, c’est de méconnaître la culture asiatique en général et chinoise en particulier. Peu de personnes peuvent imaginer ce que représente « perdre la face » pour un Chinois.

C’est pourtant ce que nous faisons en poussant des cris d’orfraie en les traitants de menteurs sur la place publique. C’est plus qu’intolérable et insupportable pour un habitant lambda de l’Empire du Milieu. On peut s’attendre à quelques représailles, si nous poursuivons les chinoiseries contre Pékin.

De quoi parlons-nous ? D’abord, le terme « chinoiser » remonte au XVIIIème siècle. Il désigne un échange tatillon et pointilleux. Par ses caractères, la langue chinoise nous est d’ailleurs incompréhensible.

Quitter la Chine pour produire en France ? C’est un véritable « casse-tête », chinois, bien entendu ! Réindustrialiser est dans les tuyaux depuis quelques années  et nous avons vite baissé les bras…

Pourquoi ? Parce que de telles opérations demandent des capitaux importants et des investissements en matériels démentiels : notre outillage est non seulement absent des entreprises et  les machines restantes sont devenues obsolètes ! Petite précision : dire « obsolescence programmée » est impropre, c’est « durée de vie programmée » qu’il faut utiliser !  L’obsolescence, c’est le niveau de dépassement technologique.

Le dernier président Français qui s’est intéressé à l’industrie était Georges POMPIDOU. Après lui, on s’est attaché à organiser le « désert » industriel que l’on connaît. Plus grave, dans de nombreux cas, nous avons non seulement délocaliser la production vers la Chine mais aussi transféré les technologies qui vont avec !

Les savoir-faire ont disparu…Résultat : nous ne trouvons plus la main-d’œuvre qualifiée pour produire. Qui devra nous former pour pouvoir le faire, d’ailleurs ? Devinez un peu !

 

 

23 grandes marques françaises passées sous pavillon chinois…

 

Etat des lieux en chiffres : la Chine est devenue la deuxième économie mondiale. Elle représente 20 % de la richesse planétaire, 30 % de la production manufacturière et 30 % du commerce international. Des chiffres impressionnants qui sont le fruit des délocalisations massives d’une industrie européenne à la recherche de coûts salariaux très bas ! La Chine, c’est aussi une production textile dominante dans le monde avec 90 % des smartphones, 80 % des jouets et la majorité des principes actifs de l’industrie  pharmaceutique.

A titre d’exemple, les Chinois produisent 90 % de la pénicilline, 60 % du doliprane, 50 % de l’ibuprofène…Sans compter les 23 marques françaises passées sous pavillon chinois : Lanvin, Saint-Hubert, Salomon, Club Med, Naf-Naf, l’OGC Nice… 

Au-delà des effets d’annonce qui prônent la désindustrialisation, on comprend qu’il faudra beaucoup de monnaie et énormément de temps, ne serait-ce que pour les produits pharmaceutiques. Sachant qu’il faut quelques années pour obtenir les agréments.

Alors ne chinoisons pas trop avec nos amis d’outre-Grande Muraille ! Ils pourraient eux aussi nous chinoiser en retour…

 

La Chine finance notre système de retraite et la sécurité sociale !

 

Si nous parlons monnaie : en plus des échanges commerciaux, regardons de plus près notre dépendance concernant le rachat des dettes de l’Occident par la Chine !

Cerise sur le gâteau : les Chinois sont de redoutables créanciers ! Les bons du trésor américains sont achetés par Pékin à hauteur de plus 1 100 milliards de dollars !

Afin de soutenir l’économie européenne aux fins de faciliter leurs exportations, les Chinois ont largement investi dans la dette de l’Europe.  Le secteur social français (retraite et Sécurité sociale) est largement financé par la Chine.

80 % de notre dette sociale est détenue par la Chine et le Japon ! En France, le déficit de la Sécurité sociale est estimé à plus de 40 milliards d’euros !

En plus, les deux tiers de la dette publique, soit plus 2 400 milliards d’euros, sont financés par les investisseurs internationaux avec une présence massive des investisseurs asiatiques !

Si la Chine décide de se séparer de ses créances sur les états, elle provoquera la panique sur les marchés. De plus, demain, qui va racheter nos titres d’Etat pour financer nos dettes ?

A ceux qui disent : « de toute façon, face à cette crise personne ne remboursera ses dettes », on peut répondre par un risque de conflit armé et surtout n’oublions pas, que face aux créances impayées, les Chinois se payent directement sur « la bête » en prenant le contrôle des infrastructures des pays concernés !

Bref, consolons-nous avec un verre de « Baijin » ou une chope de « Tsingtao » ! Et « qing-qing », comme on dit en Chine (le tchin-tchin à la française) ! Ou mieux encore, entrons dans la ronde de cette vieille comptine enfantine : « Tchin, tchin, et patachin, j’aime la Chine et mon chapeau chinois… » !

Jean-Paul ALLOU

 

 

 

 


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Faire du neuf avec du vieux. Ou presque. Chacun connaît la formule ! C’est celle qui est employée sans modération depuis bientôt un an par deux as de la réparation numérique, bénévoles au sein de la structure La RECYCLERIE à Toucy. Alain FALZONE et Claude RIOUSSET n’ont d’autres objectifs que d’apporter leurs pierres personnelles à la solidarité afin de faire des heureux. Celles et ceux qui seront les bénéficiaires de ces appareils disposant d’une seconde vie…

TOUCY : Rien ne se perd dans l’univers de l’électronique et du numérique. C’est en substance ce qui anime le quotidien de ces exégètes de la débrouillardise et du bricolage réalisé de mains de maître !

Ici, dans l’atelier qui est leur dévolu à la RECYCLERIE ou dans leur propre univers à domicile, Alain et Claude redonnent la vie à des appareils, pas trop anciens, mais ayant déjà quelques heures de fonctionnement au compteur.

Fruits de collectes réalisées auprès de particuliers, d’entreprises voire même des structures qui recueillent les déchets des équipements électriques et électroniques, ces ordinateurs usagés sont désossés, analysés, étudiés avant d’être remontés dans un état quasi neuf.

Parfois, se plaît à dire Alain FALZONE, « deux appareils sont nécessaires pour en recréer un seul en état de fonctionnement ! ».

Finalité de la manœuvre : distribuer gracieusement ces appareils réhabilités à celles et ceux qui en éprouvent le besoin. Notamment en cette dure période d’isolement imputable à la crise sanitaire : les enfants cloîtrés à la maison qui recherchent le matériel adéquat pour suivre leurs cours pédagogiques et les personnes âgées immobilisées chez elles ou en EHPAD.

Mais, attention, nos deux bricoleurs savent de quoi ils parlent lorsqu’ils démontent consciencieusement une unité centrale, une tablette ou un clavier. Claude RIOUSSET, l’un des membres du conseil d’administration de La RECYCLERIE (un projet soutenu à sa création par le président de la Communauté de communes de Puisaye-Forterre Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI), est un spécialiste de l’informatique. Il y a consacré quatre décennies de sa vie professionnelle.

 

 

Un manque criant de matériel à l’heure actuelle…

 

Techniquement, les deux réparateurs formatent le disque dur de l’appareil, installent des logiciels libres qui permettent la lecture de documents, de fichiers audio et vidéo ainsi qu’un navigateur Internet. Bref : l’essentiel pour un ordinateur qui peut ainsi reprendre du service !

Peu de matériel occupe le rayonnage des stocks vu le contexte actuel où les besoins sont importants.

« Depuis le début du confinement, explique Alain, nous avons effectué beaucoup de dépannage à distance pour plusieurs personnes âgées. Pour certaines d’entre elles, il est difficile de pouvoir imprimer ne serait-ce que l’attestation obligatoire les autorisant à sortir.

Manquant de matériel informatique, nos deux duettistes de l’altruisme 2.0 en appellent à la générosité d’autrui, des particuliers et des entreprises qui disposeraient d’appareils à recycler.   

Ils utilisent des logiciels libres de type LINUX, libre-office, vlc ainsi que PrimTux, la distribution de LINUX éducative à destination des écoles. On peut contacter ces deux Géo Trouvetou sur les références suivantes :

Alain FALZONE au 06.14.07.02.09. et Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

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Pour ne pas trop subir les affres du confinement, il est primordial de sortir coûte que coûte de son isolement. En empruntant le chemin qui mène à la communication et en se remémorant des souvenirs les plus joyeux. C’est en substance la méthodologie et le message positif qu’adressent les auteurs du livre « Yvonne ne veut pas partir », Dominique COJAN et Jean-Eric FRAY, aux personnes âgées cloîtrées depuis un mois dans leur univers…

AUXERRE: Délicate, l’existence des personnes âgées se vit à l’heure actuelle avec son lot de difficultés au quotidien. Que ce soit à leur domicile ou dans une chambre d’un établissement de type EHPAD.

Quelques-unes d’entre elles ont toutefois la possibilité de s’extérioriser par le prisme de communications téléphoniques ou numériques. D’autres, plus familières aux modes d’expression offerts par le multimédia s’entretiennent avec régularité avec leur famille par Skype, Whatsapp ou Face Time. Mais, beaucoup n’ont pas cette chance.

Or, lors de ces instants privilégiés, les auteurs de l’ouvrage « Yvonne ne veut pas partir », livre qui a connu un succès notable la saison dernière en Bourgogne, distillent un conseil plein de bon sens.

Plutôt que de poser les sempiternelles questions d’usage (« tu vas bien ? », « tu dors bien ? », « tu manges bien ? », etc.) même si elles sont essentielles, ce moment de partage pourrait emprunter des chemins moins conventionnels pour se focaliser sur les souvenirs joyeux et agréables de ces personnes.

Histoire de créer un lien original permettant de faire oublier cette période d’isolement avec l’interlocuteur.

 

Qu’est-ce qui t’a rendu heureux dans la vie ?

 

Alors, il ne faut pas hésiter à garnir votre bagage de questionnements avec des formules plus utiles qui doivent être posées à l’instar de celles-ci : « qu’’est-ce qui t'a rendu heureux dans ta vie ? », « raconte-moi une anecdote joyeuse de ton enfance », « comment s'appelait tes copains et copines ? », « où allais-tu en vacances ? », « que prenais-tu à ton petit déjeuner ? », « que faisais-tu avec tes grands-parents ? »…

On s’en doute : la liste de ces interrogations est loin d’être exhaustive. Comme l’expliquent les auteurs de l’ouvrage réalisé à quatre mains, « ces questions ont le pouvoir de faire travailler la mémoire et d'emmener la personne âgée vers des souvenirs joyeux… ».

D’ailleurs, ces échanges positifs  sont souvent porteurs de découverte pour celles et ceux qui les posent. Se concentrer sur les seuls moments de joie en éradiquant tous les éléments qui évoquent la tristesse agit positivement sur la santé.

Une astuce à tester auprès de nos aînés sans modération !

 

 


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Dans un courrier qui leur a été adressé par le président de la structure associative d’Auxerre, Claude ROUSSEAU-ANDRE, les parlementaires de l’Yonne, à savoir les sénatrices Dominique VERIEN et Noëlle RAUSCENT, ainsi que leurs homologues siégeant au Palais Bourbon, les députés Guillaume LARRIVE et André VILLIERS, ont été alerté sur les réels dangers en terme de liberté publique qu’il y aurait à voter en faveur de l’application de suivi de contacts « StopCovid ». Voici l’intégralité de cette missive…

TRIBUNE : En principe, le 28 avril à l’Assemblée nationale, vous serez appelé à un débat suivi d’un vote sur l’éventuelle mise en œuvre de l’application de suivi de contacts « StopCovid », destinée à lutter contre la pandémie Covid-19 et présentée comme une application de déconfinement. Installée sur les smartphones, cette application serait capable d’alerter son propriétaire s’il a « croisé », dans les jours qui précèdent, une personne atteinte de la maladie afin qu’elle prenne les précautions d’usage pour d’arrêter la propagation de la maladie. Un service d’attribution de pseudonymes permettrait à « StopCovid » de ne pas révéler l’identité de la personne infectée croisée, et le Bluetooth ne permettrait pas la géolocalisation.

Annoncée comme conforme, notamment aux principes du Règlement général sur la protection des données (RGPD), elle respecterait la vie privée dans la mesure où l’anonymat des alertes serait garanti, et où l’utilisation du Bluetooth ne permettrait pas de géolocaliser les personnes. Elle ne serait installée que sur la base du volontariat. Présentée comme étant d’une grande simplicité, « StopCovid » comporte pourtant de nombreux paramètres qui posent problème, qu’ils soient d’ordre technologiques, médicaux, scientifiques ou éthiques.

Si le Bluetooth ne permet pas de géolocaliser les personnes, il ne permet pas non plus d’évaluer avec précision la distance entre celles-ci, ni même de détecter si elles étaient séparées par un plexiglas, une vitre ou un mur. Comme il permet d’accéder aux données du téléphone, y compris contre la volonté de son propriétaire, son activation est généralement déconseillée et doit donc être volontaire mais il peut être désactivé par certaines fonctions du téléphone, comme la lecture de sa messagerie ou autre, ce qui rendra « StopCovid » inopérant.

 

Vers un signalement de « faux positifs »…

 

Entre les deux principaux systèmes opérationnels sur les smartphones, (IoS pour les Iphones d’Apple et Android de Google pour la plupart des autres marques), les connexions Bluetooth passent mal. C’est pourquoi les deux entreprises proposent exceptionnellement un protocole de communication entre leurs deux systèmes, protocole dont on peut craindre qu’il permette aux deux « géants » d’avoir accès à quelques données du téléphone.

C’est aussi la raison pour laquelle le secrétaire d’Etat au numérique a demandé à Apple de modifier cette désactivation du Bluetooth par défaut, allant ainsi à l’encontre des principes du RGPD alors qu’il devrait en être l’un des garants. Par ailleurs quelles que soient les promesses d’anonymat, il n’est techniquement pas possible de le garantir. Même si l’on nous affirme qu’un serveur central qui distribuerait des pseudonymes sera « honnête et sécurisé ».

Les connaissances sur les modes de transmission du virus sont encore incertaines, et comme le Bluetooth ne permet pas de mesurer la distance entre les personnes ni la durée du « contact », les alertes de l’application pourraient signaler de nombreux « faux positifs ».

D’un autre côté, se déclarer atteint du Covid-19 (ou être déclaré par une autorité non encore définie) nécessite d’avoir été testé. Or, les tests manquent et sont pratiqués avec parcimonie. Par ailleurs, selon les projections mathématiques, il serait nécessaire pour que « StopCovid » soit efficace qu’au moins 60 % de la population l’installe, or même dans un Etat comme Singapour, pourtant donné en exemple, moins de 20 % de la population a installé l’application équivalente (et le confinement a dû être rétabli).

 

De la discrimination envers les populations les plus concernées…

 

Le choix d’utiliser les smartphones est un facteur de discrimination qui mettra toute une partie de la population à l’écart. En effet seulement 44 % des « plus de 70 ans » possèdent un téléphone portable tandis qu’au moins 14 % des Français ne sont pas à l’aise avec les manipulations comme l’activation du Bluetooth ou l’installation d’une application. Pourtant, ce sont souvent les populations considérées comme les plus « à risques ».

Les problèmes techniques relevés pourraient, a contrario, mettre en danger les individus trop confiants dans l’application qui ne pourra pas signaler qu’un malade qu’ils n’ont jamais croisé a touché la poignée de porte de leur boutique préférée. L’installation de « StopCovid » sur la base du volontariat traduirait le consentement des individus, mais le caractère libre et éclairé de celui-ci n’est pas avéré. En effet la pression sociale et patronale, l’éventuel refus d’accès à certains services, la stigmatisation des « réfractaires » risque d’obliger un grand nombre de personnes à l’installer.

Enfin la solution technologique que l’on vous propose de voter pour mettre fin à la pandémie porte en elle le risque d’une habituation à une surveillance généralisée, banalisée et pérenne. La fin de la pandémie étant tout à fait incertaine, la suppression de l’application, que l’on nous promet à la fin de la crise sanitaire, risque de ne jamais intervenir, d’autant plus qu’elle pourrait bien servir pour prévenir d’autres risques à venir.

Les risques d’atteinte au respect de la vie privée et au secret médical, les risques de surveillance généralisée au regard d’une efficacité tout à fait incertaine conduisent la Ligue des droits de l’Homme (LDH) à vous demander instamment de vous opposer au projet « StopCovid ». Vous comprendrez que cette démarche soit rendue publique…

Claude ROUSSEAU-ANDRE

 


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