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Margaux LENORMAND publie un coup d’essai qui se mue en coup de maître autour du handicap…
mars 05, 2019« Moi, JIMBA, une golden Handi’Chiens » n’est pas un énième ouvrage consacré à la cause du handicap. Loin s’en faut. Ce livre se dévore à la vitesse grand « V ». Et ce, dès sa prise en main initiale. Apportant à celle ou celui qui s’y plonge un véritable sentiment de quiétude et de bonheur. Une jubilation profonde à la découverte d’une histoire d’amour entre un chien-guide et une jeune fille, Margaux LENORMAND, qui narre avec une plume alerte et joyeuse le quotidien un tantinet insolite de son existence. Un livre à recommander à toutes celles et ceux qui auraient le blues de vivre une vie trop monocorde…
CONDE-EN-NORMANDIE (Calvados) : Ce livre équivaut à cent-trente-cinq pages de pur bonheur. Un plaisir à la fois drôle, instructif et émouvant. Suivre les pérégrinations quotidiennes d’une chienne d’assistance montre l’envers du décor. Celui d’une jeune femme qui vit rivée dans son fauteuil mais qui possède aussi en JIMBA, un solide compagnon de fortune. De jeu, de voyage, d’altruisme, d’amour…à ses côtés.
L’ouvrage ne contient ni pathos ni de visions larmoyantes d’une existence entachée par la maladie. Bien au contraire, en laissant s’exprimer son golden retriever à travers un exercice de narration fort judicieux, Margaux LENORMAND nous offre une version presque idyllique de cette relation complice qui prend parfois une tournure humoristique entre l’humain et l’animal.
JIMBA, la joie de vivre permamente !
Celles et ceux qui ont déjà dévoré l’ouvrage depuis sa publication se sont régalés. Les petits comme les plus grands. Dès la lecture de l’accroche, le ton est d’ailleurs donné. « Quand j’ai eu besoin d’une main, j’ai trouvé une patte… ».
A méditer sur le regard que les autres peuvent avoir sur ce monde parallèle que représente le handicap. Si éloigné de notre univers ordinaire et pourtant si proche de nous, dans sa réalité.
Forçant l’admiration et le respect, la plongée dans cet opus ne peut laisser indifférent. Car, au-delà de l’humour et de cette joie vivre empruntée à la pensée canine, il y a une jeune femme qui se meut et sa bat avec conviction dans cette société où le handicap, physique ou mental, ne possède guère de place pour réussir sa vie.
Sans condescendance ni faux semblants, Margaux s’aventure sur une piste scripturale très prometteuse. Employant des mots justes et vertueux. Démontrant ligne après ligne que le handicap, s’il est un sujet toujours très délicat à traiter, peut être abordé de manière amusante où l’espoir est encore permis.
Bulle d’oxygène à réserver à tous les aigris du quotidien et les râleurs patentés du moindre bobo, « Moi, JIMBA, une golden Handi’Chiens », dévoile un univers que peu de nos concitoyens connaissent réellement.
Grâce à l’empathie et l’amour que l’on peut accorder à bien plus qu’un simple animal de compagnie. Plus qu’une déclaration d’amour déclarée à son chien guide, c’est une ode à la vie dans toute sa plénitude et sa splendeur qui nous est proposée là, avec ce livre, publié à compte d’auteur.
Pour la cure de jouvence intellectuelle qu’il procure, ce livre est à mettre entre toutes les pattes ! Que dis-je, dans toutes les mains…
« Moi, JIMBA, une golden Handi’Chiens » de Margaux LENORMAND.
A commander au 26 rue Molière, 14110 CONDE EN NORMANDIE.
Prix : 15 euros TTC.
Sur la plateforme AMAZON.
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Les premiers TER Régiolis aux couleurs de MOBIGO circulent en Bourgogne Franche-Comté…
mars 04, 2019L’opération s’est déroulée le 01er mars en présence du directeur régional SNCF mobilités TER Bourgogne Franche-Comté, Eric CINOTTI. Elle aura permis à la présidente de la Région, Marie-Guite DUFAY, accompagnée de son vice-président en charge des transports, Michel NEUGNOT, de dévoiler les nouvelles couleurs pelliculées des TER Régiolis, en référence à MOBIGO Bourgogne Franche-Comté. Cette présentation officielle s’inscrivait dans le cadre des investissements que porte la Région Bourgogne Franche-Comté en matière de matériel roulant…
DIJON (Côte d’Or) : Demain, c’est-à-dire en 2020, vingt-quatre de ces machines, composées de quatre voitures, circuleront sur les axes ferroviaires de la Bourgogne Franche-Comté. A ce jour, dix-huit TER Régiolis électriques sont désormais opérationnels.
Mais, le programme Régiolis ne date pas d’hier. Convaincue de sa pertinence, la Région Bourgogne Franche-Comté s’est intéressée dès 2013 à ce matériel roulant. Neuf premières motrices fonctionnant à l’électricité ont ainsi été commandées pour une enveloppe de 57,9 millions d’euros. Parallèlement, l’adaptation de ce matériel aux besoins techniques de sa nouvelle forme d’énergie nécessita des travaux en atelier de maintenance (1,3 million d’euros).
Deux ans plus tard, et s’étant engagée sur un projet global de plus de 170 millions d’euros, la Région consent à ajouter sept autres TER dans son escarcelle. Soit un débours déjà prévu de 48,9 millions d’euros et de 2,2 millions d’euros permettant d’assurer l’adaptabilité du matériel.
Le terme de ce programme à arborescence fut atteint en 2017. Huit autres machines vinrent grossir les rangs de ce parc, qualifié de performant. Pour une ultime tranche financière de 56,2 millions d’euros, à laquelle il fallut adjoindre 4,8 millions d’euros d’adaptation et de maintenance.
Une quarantaine de Régiolis circuleront d’ici la fin de 2021…
Or, les deux premiers engins, portant les couleurs de MOBIGO Bourgogne Franche-Comté, proviennent précisément de cette dernière commande, sortie des unités de production de chez ALSTOM sur le site de Reichshoffen (Bas-Rhin).
Déjà présente sur plusieurs autocars du réseau, l’estampille chromatique de MOBIGO BFC suppose un investissement de 300 000 euros pour le coût du pelliculage, sur la base de huit TER. Une future commande de seize nouvelles machines, composées de six voitures, devrait être validée lors de l’assemblée générale plénière régionale le 29 mars à Dijon. Ce qui porterait alors le nombre de TER Régiolis à quarante d’ici le terme de 2021.
Cette nouvelle commande nécessitera une enveloppe financière de 224,2 millions d’euros. Somme qui avait été votée au mois de décembre lors de la présentation du budget primitif 2019.
Quant au coût de l’habillage complet des seize futures rames – cela comprend aussi la mise en place des couvertures vertes en toiture-, il s’élèvera à 1,1 million d’euros.
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Druyes-les-Belles-Fontaines aménagera le cœur de village en privilégiant tourisme et artisanat…
mars 04, 2019C’est un mois de mars important qui débute pour les élus de la petite localité de la Forterre. D’ici quelques jours, le conseil municipal aura à se prononcer sur le mode opératoire budgétaire à mettre en œuvre dans le cadre du projet d’aménagement du cœur de ce village si pittoresque. En sollicitant des subsides auprès de l’Etat et de la Région Bourgogne Franche-Comté, les élus ont la ferme intention de glaner des aides à hauteur de 80 % des futurs travaux d’un dossier dont l’investissement global n’excède pas 150 000 euros…
DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : Améliorer et positiver le cœur de village de cette bourgade si typique de l’Yonne s’inscrivent parmi les grands chantiers de l’actuel édile, Jean-Michel RIGAULT.
Et comme l’a précisé dernièrement le maire de cette commune aux trois cents âmes de ce territoire occidental de l’Yonne, quoi qu’il en soit, ce dossier devra être finalisé avant le terme du mandat électoral. Sachant, pour mémoire, que les prochaines municipales se dérouleront au printemps 2020.
De quoi s’agit-il précisément ? L’équipe en place souhaite optimiser tant au plan logistique et structurel que sur le développement de l’économie interne l’essor de la localité. Tout en le pérennisant.
Soutenir les acteurs de l’économie locale…
Celle-ci rayonne bien au-delà de sa zone d’influence naturelle (Ile-de-France) par son approche touristique (elle bénéficie de plusieurs labels de qualité qui en valorise sa découverte) et par la présence de plusieurs artisans d’art.
Jean-Michel RIGAULT désire aller encore plus loin dans cette quête utile, faisant d’une pierre deux coups dans ce projet d’aménagement. Non seulement, la commune facilitera l’accueil de ses futurs visiteurs en créant de nouvelles aires de stationnement et en se dotant d’infrastructures ludiques supplémentaires, qui permettront de grossir l’offre de loisirs.
Mais, en outre, il entend bien booster l’activité économique intra-muros en prenant soin de soutenir les professionnels de l’artisanat d’art (potiers, céramistes, peintres, sculpteurs, producteurs de recettes et denrées du terroir…). Ceux-ci pourront bénéficier indirectement de cette manne qui n’a rien de providentielle.
Dans les faits, ce concept s’articulera peut-être en deux tranches de travaux à budgéter sur les prochaines années à venir. Il valorisera certains espaces de la commune. L’idée serait d’utiliser l’ancienne cour de l’école pour y implanter un espace arboré et créer ainsi de nouvelles possibilités de stationnement.
Quant au parking existant, il verrait ses capacités à accueillir des véhicules se prolonger.
L’essentiel des investissements de 2019…
Côté agrément, diverses infrastructures à caractère sportif, à l’instar d’un terrain mixte de volley-ball et de badminton, conféreraient une dimension ludique au projet. Il y serait rajouté un terrain de jeux de boules.
Les artisans d’art qui créent une plus-value attractive du fait de leurs activités seraient dotés de petits chalets en bois – on parle de trois à quatre points d’accueil -, mis gracieusement à leur disposition au centre de la commune.
Enfin, et pour être tout à fait complet sur la configuration de ce projet, cette dernière se réserverait le droit de construire un bâtiment en bois, dans le même esprit que celui de l’actuelle guinguette au bord du plan d’eau, pour y entreposer divers matériels dans un souci de stockage. L’installation d’un jardin participatif représente aussi une option envisageable.
Une chose est sûre, avant que ne soit décidé par le conseil municipal de l’opportunité ou pas de lancer les demandes de subventions en bonne et due forme auprès des services de l’Etat et de la Région, ce dossier aux multiples ramifications constituera l’essentiel des investissements réalisés par la commune de Forterre cette année.
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« Dieu est avec nous » : le prénom Emmanuel illumine-t-il le destin du chef de l’Etat ?
mars 04, 2019LEVINAS, KANT, MACRON…Emmanuel, prénom qui évoque le fils d’Isaïe, est porté par les hommes depuis vingt-huit siècles. Il se trouve que je m’appelle ainsi. Emmanuel, comme notre président. Ce prénom était tombé en pleine désuétude : il est revenu à la mode. En ce qui concerne le président, « être à la mode », cela veut dire scruter les sondages afin d’en apprécier les courbes ascendantes et descendantes. Or, depuis quelque temps, « sa mode » ou plutôt sa cote de popularité est singulièrement remontée à la hausse. Elle est passée de 18 % en décembre pour caracoler à 30 % à la fin du mois de janvier. Conclusion : tout va donc pour le mieux en France...Quoi qu’on en dise !
TRIBUNE : Pourquoi m’a-t-on appelé ainsi ? Parce que c’était le prénom du frère de ma grand-mère, mort au champ d’honneur en septembre 1914. Le même jour que Charles PEGUY, lors de la contre-attaque lancée par les généraux JOFFRE et GALLIENI, au cours de la bataille emblématique qui est devenue la grande victoire de la Marne.
De Bouvines à la Marne, en passant par Marignan (1515) et Austerlitz (1805), notre histoire est constellée de victoires éclatantes. Elles faisaient vibrer les petits écoliers français d’autrefois. Tandis que leur cœur se serrait à l’énoncé des défaites telles que Crécy, Azincourt, Waterloo, Sedan et j’en passe. Des défaites et des victoires successives qui ont forgé la Nation à travers le temps...
Mort au champ d’honneur ! Voilà une expression qui nous rendait muets d’admiration. Emmanuel ROZAN et Charles PEGUY ont perdu la vie au champ d’honneur : « Heureux ceux qui sont morts dans une juste guerre … » avait écrit le lieutenant PEGUY quelques années auparavant, avant d’avoir dit à ses hommes, comme Emmanuel ROZAN : « Baïonnette au canon, et en avant ! ».
Un prénom aux lointaines origines hébraïques…
À qui doit-on la victoire de la Marne ? Aux Russes qui, avançant sur Berlin, ont contraint l’état-major germanique à dégarnir le front occidental pour protéger leur capitale. Mais aussi, à l’arrogance du chef de l’armée allemande : le général Von KLUCK. Sûr de sa victoire, l’officier teuton avait trop détendu ses lignes. Cette victoire glorifia les généraux JOFFRE et GALLIENI qui virent l’erreur allemande et décidèrent de lancer une contre-attaque massive. Et, puis surtout, il y eu la bravoure et le courage des soldats français.
Après avoir reculé en ordre dispersé pendant des semaines face à l’armée d’Outre-Rhin, qui les avait surpris en violant la neutralité de la Belgique, ils se sont arrêtés et sont repartis avec fougue contre l’envahisseur du sol national.
Un membre de l’état-major allemand fit alors cette réflexion : « Que des soldats qui marchaient en retraite pendant des semaines soient encore capables de repartir à l’assaut avec une telle fureur et de culbuter les troupes ennemies, cela nous ne l’avions jamais appris à l’école militaire… ». Un vibrant hommage à ces Français de 1914, les fameux « Poilus ».
Mais, cessons cette digression aux références historiques et revenons à la signification sémantique du prénom Emmanuel. D’où vient-il ? Des Hébreux. Il signifie : « Dieu est avec nous ». Son origine remonte au siège de Jérusalem par les Assyriens en 701 avant J.C.
En bon conseiller du roi de Juda Ezéchias, le prophète Isaïe lui dit : « Avant que mon fils ne soit né, les Assyriens auront levé le siège de Jérusalem. Je l’appellerai Emmanuel car « Dieu est avec nous »… ».
Se sentir investi pour relever les défis…
Les Allemands arboraient sur leur ceinturon les mots suivants, « Gott mit uns », soit une traduction littérale de cette même expression, exhumée de la nuit des temps.
Comme l’a dit avec ironie VOLTAIRE, après un « te deum » à Notre-Dame de Paris pour remercier le divin Créateur d’une victoire : « En général, Dieu est avec les gros bataillons contre les petits… ».
En fait, il semblerait que Dieu n’a rien à voir avec nos misérables instincts génocidaires. Les batailles sont gagnées par les armées dont les chefs ont le coup d’œil. Dont les officiers font montre d’exemplarité. Dont les hommes font preuve de courage et d’abnégation.
Comme exprimé dans la précédente tribune, nous menons aujourd’hui la Troisième guerre mondiale en ces périodes troubles. Le conflit est d’un genre nouveau : c’est une guerre économique et technologique. Allons-nous avoir enfin un sursaut comme les soldats de la Marne pour y faire face ?
Encore faut-il que les « officiers » du pouvoir qui se sentent investis d’une mission où l’implication est reine, ne désarment pas dans les semaines et mois à venir.
Sinon, les « hommes du rang », au lieu de mettre baïonnette au canon, continueront à revêtir des gilets jaunes afin de protester inlassablement. Même si, notre président de la République porte fièrement un prénom qui lui rappelle chaque jour que « Dieu est avec lui… ».
Emmanuel RACINE
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Contre le formatage de la pensée : Barbara CASSIN défend la diversité linguistique en rejetant l’anglicisme absolu…
mars 04, 2019Elle se refuse à toute concession intellectuelle face à l’envahissement chronique du « global english » dans notre société. Un sabir, le « globish », dont elle est réfute, avec une pointe d’ironie, l’utilisation abondante à toute les sauces, y compris dans la sphère économique. Invitée de l’animation culturelle, « Le Cercle Condorcet fait son printemps ! », ce jeudi 07 mars au Théâtre , la philologue, philosophe et académicienne, fervente admiratrice des œuvres du poète grec Homère, nous réserve sans aucun doute de belles surprises orales au cours de l’entretien public qu’elle accordera à la rédactrice en chef de « Sciences Humaines », Héloïse LHETERE. Une discussion à bâtons rompus autour du réel pouvoir des mots et de la sémantique dans notre environnement actuel…
AUXERRE : Rare représentante de la gent féminine à occuper un fauteuil d’immortel à l’Académie française, Barbara CASSIN, si elle est une esthète en la matière pour évoquer le sens des mots et leur utilisation, n’en n’est pas pour autant une ardente défenseuse de la langue de Molière. Elle qui s’accommode fort bien des textes homériques de l’Antiquité grecque !
Auteur de moult ouvrages consacrés à la philosophie (le sophisme, notamment), la directrice de recherches au CNRS (Centre national de la recherche scientifique) fera une halte remarquée, jeudi prochain, à Auxerre dans le cadre d’une manifestation culturelle siglée par le Cercle Condorcet local.
Conviée à venir sur la scène du théâtre auxerrois pour s’y exprimer sur les dangers de l’anglicisme à tout crin, cette spécialiste de la traduction aura à cœur de s’opposer farouchement à ce « global english » qui inonde nos consciences année après année. Avec, comme il se doit, de nouveaux termes à ajouter à notre vocabulaire à chaque saison.
Il n’y a pas un langage, mais des langues…
Interrogée par la journaliste Héloïse LHETERE, rédactrice en chef de la revue « Sciences Humaines », l’helléniste devrait nous conseiller de ne pas céder à la tentation de véhiculer ces mots à connotation anglaise à trop forte dose. Leurs valeurs sont contestables à bien des égards.
Se préservant de tout protectionnisme de la langue, la philosophe souhaite par-dessus tout défendre la diversité linguistique et lutter bec et ongle contre ce formatage de la pensée. Et comme elle aime à le préciser au détour de ces interventions : « Il n’y a pas un langage, mais des langues… ».
Face à l’uniformisation de cette pensée unique vers laquelle on veut nous modeler, il existe une arme noble et efficace : la traduction. N’a-t-elle pas, par ailleurs, produit un imposant « Dictionnaire des Intraduisibles » dans lequel elle examinera plus de 1 500 mots du langage philosophique confrontés à la difficulté de pouvoir les expliquer dans une quinzaine de langues ?
D’ouvrage en ouvrage, Barbara CASSIN, faite Chevalier de la Légion d’honneur et détentrice de la médaille d’or du CNRS en 2018 (la plus prestigieuse des distinctions à la recherche nationale), décortiquera lors de cet entretien public la construction du langage, ses codes politiques mais aussi le pouvoir des mots. Et par extension, combien la diversité linguistique nous enrichit si nous faisons l’effort de construire des passerelles…
« Ce que peuvent les mots », entretien avec Barbara CASSIN.
Théâtre d’Auxerre, grande salle.
Jeudi 07 mars à 18h30. Entrée libre.
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