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La grève pour se faire entendre : les enseignants ne veulent plus être les dindons de la farce du plan de relance
septembre 16, 2021La goutte d’eau a fait déborder le vase. Une de plus dans un récipient largement rempli de doléances diverses et variées. La crise sanitaire n’aura rien arrangé du tout. Au contraire. Plaçant les enseignants en première ligne sur le front de la bataille contre la COVID avec les moyens du bord. Lassés, leurs syndicats (CGT, FO, FSU et Sud Solidaires) en appellent à la mobilisation générale. Histoire de défendre leurs droits, en réclamant le dégel de leur point d’indice et les recrutements qui s’imposent…
AUXERRE: L’intersyndicale peaufine ses ultimes préparatifs. Une action commune dans la rue afin de crier haut et fort son ras-le-bol et son mécontentement général. Contre le gouvernement et le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel BLANQUER avec lequel le divorce est amplement consommé avec la base. Et ce, depuis très longtemps.
Contre un état français qui se refuse à améliorer les conditions de travail d’une corporation toujours dans le doute, en prise frontale avec la crise sanitaire et qui gèle les points d’indice permettant de revaloriser les salaires depuis bientôt une décennie.
Le 23 septembre, à l’appel de quatre syndicats (CGT, FO, FSU et Sud Solidaires), enseignants et autres personnels de l’Education nationale descendront dans la rue afin de défendre leurs droits.
Réclamant au passage l’instauration d’un plan d’urgence en faveur de la création de nouveaux postes d’enseignants dans le second degré, la hausse des rémunérations en dégelant les points d’indice figés depuis dix ans et enfin, en favorisant des conditions de travail qui doivent s’améliorer.
Une audience confirmée auprès du directeur académique de l’Yonne…
Deux rassemblements sur la voie publique sont d’ores et déjà prévus ce fameux jeudi. Peut-être un jeudi noir si la mobilisation s’avère très soutenue.
L’un se déroulera en matinée devant le lycée de Sens dès 10h30. L’autre prendra son envol place de l’Arquebuse à Auxerre à partir de 14 heures avant de converger vers l’hôtel de ville où les slogans porteront sur le refus de la territorialisation de l’enseignement pour l’adoption d’un réel service public national d’éducation ; puis à l’INSPE (Institut national supérieur du professorat et de l’éducation), avant de se rendre rue Pasteur à la Direction des services départementaux de l’Education nationale (DSDEN).
C’est là, dans le milieu de l’après-midi, que le directeur académique des services de l’Education (DASEN) Vincent AUBERT accordera une audience en recevant une délégation de manifestants afin de prendre bonne note des revendications multiples qui ne manqueront pas d’être exposées. La rencontre a d’ores et déjà été confirmée par les organisateurs du mouvement.
Une perte de sept mille enseignants alors que le nombre d’élèves s’est envolé…
Le cahier de doléances croule sous les remarques pertinentes remontées de la base. Remise en cause de la laïcité, bien-fondé de « Parcours sup », mépris ministériel, gel du point d'indice, inclusion systématique, suppression des postes dans le second degré, réforme du baccalauréat et du lycée, des statuts galvaudés, fermetures de classes...bref, c’est un inventaire à la Prévert déroutant qui constitue le socle des revendications à faire remonter coûte que coûte au sommet de l’Etat.
A date, les chiffres laissent pantois, côté effectifs. Près de sept mille enseignants du second degré ont disparu corps et âmes des références ressources humaines de l’Education nationale. Alors que le nombre d’élèves a progressé en France au cours de ces quatre dernières années de soixante mille unités. Drôle de ratio, en vérité !
Dans l’Yonne, ce sont 130 professionnels qui ont rejoint la sinistre case des pertes et profits en matière de présence physique. En outre, une centaine d'enseignants effectuent leurs interventions pédagogiques journalières en multipliant les déplacements et les kilomètres, pour certains, aux quatre coins du territoire, assurant des remplacements par manque de poste. Du cache misère dont ne veulent plus les quatre syndicats concernés.
Le chemin sera long pour se faire entendre et surtout être écouté…
Sans compter que la cellule infirmerie et médecine scolaire ne croule pas sous les embauches. Le territoire nord-bourguignon est en déficit de cinq postes de psychologues, immergés en établissement, alors que les difficultés prolifèrent…
Les porte-voix des formations syndicales sont formels : il est indispensable, voire vital de procéder au recrutement de nouveaux professeurs dans le second degré. Coté rémunérations, le bât blesse également.
Au classement de l’OCDE, la France figure à la 23ème place des pays les moins rémunérateurs pour ses enseignants ! Alors, que dans le même temps, l’Allemagne rétribue deux fois plus ses professeurs que chez nous ! Pourquoi un tel écart de salaire ?
« Nous en avons marre de vivre en dessous de nos moyens, confient en chœur les trois orateurs de la conférence de presse qui s’est tenue dans les locaux de l’intersyndicale, ce mardi après-midi à Auxerre. Tout se délite et est en mode dégradé dans notre corporation : nous ne l’acceptons plus ! ».
Les « oubliés » du plan de relance comme ils se définissent ne veulent plus subir sans agir.
La première conséquence sera cet appel à la grève le 23 septembre lancée conjointement par les quatre syndicats dont trois de ses représentants tenaient une conférence de presse, Nadège GIRAULT, secrétaire départementale adjointe de FO, Philippe WANTE, secrétaire départemental de la FSU et Julien GODARD, pour Sud Education.
Mais, une assemblée générale est également prévue afin de préparer la suite de la contestation, notamment la grève interprofessionnelle qui est déjà biffée sur les agendas en date du 05 octobre.
Le long chemin de croix pour que les enseignants se fassent entendre (et surtout écoutés auprès de leur ministère) ne fait que débuter…
Thierry BRET
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Osez la curiosité dans la viticulture : Pôle Emploi et l’ANEFA recherchent de suite 250 postes de vendangeurs
septembre 14, 2021Plus de 250 postes sont à pourvoir dans la filière viticole en ce mois de septembre pour participer aux traditionnelles vendanges dans l’Yonne. Pôle Emploi et l’ANEFA ont organisé ce mardi matin à Auxerre une permanence afin d’accueillir toutes les personnes susceptibles de rejoindre les vignobles pour une durée d’une quinzaine de jours…
AUXERRE : Le gel et la maladie (le mildiou entre autres) ont fragilisé les grappes de raisin cette année. Conséquence : leur récolte nécessite une approche quasi manuelle dans les vignobles. Au grand dam des professionnels qui ont donc recours à un besoin de main d’œuvre très important.
Aussi, pour résoudre cette problématique à plusieurs inconnues lorsque l’on évoque le recrutement et son potentiel, Pôle Emploi et l’ANEFA (Association nationale pour l’emploi et la formation en agriculture) se sont penchés sérieusement sur la question. Ils ont organisé une permanence dans le hall d’accueil de l’organisme, ce mardi en matinée.
D’autant que plus de 250 postes sont à pourvoir de manière temporaire (une quinzaine de jours) pour répondre aux besoins des viticulteurs du cru. Toutes les personnes en recherche de job (étudiants, inactifs, retraités) peuvent prétendre à ce recrutement qui ne requiert pas de profil type particulier.
Parallèlement, et pour une période de quatre mois, les viticulteurs offrent des emplois de saisonnier devant assurer la taille dans les vignobles. Principalement ceux de Chablis et de ses alentours.
A contrario, ces postes doivent intéressés un public plus expérimenté possédant un certificat de taille.
Le marché caché des vendangeurs est encore plus éloquent : 700 postes recherchés !
Si 250 offres sont d’ores et déjà disponibles pour grossir les rangs des vendangeurs s’affairant sous le soleil de cet été indien vécu dans l’Yonne, les instigateurs de cette campagne de sensibilisation estiment à plus de 700 le nombre de postes vacants dans le marché caché de la filière.
Autant dire que celles et ceux qui veulent s’activer parmi les vignes pour y cueillir le fruit de la récolte (tant en grappes qu’en numéraire) peuvent le faire sans l’once d’une difficulté cette saison.
Désireux de distiller le maximum de renseignements sur le sujet, les services de Pôle Emploi ont également placé un mur affichant des références dans le hall d’entrée du site auxerrois. Ce mur répertorie chacune des offres en quête de besoin.
Animatrice au sein de l’ANEFA Yonne, France LAHUTTE a tenu la permanence en cette matinée de mardi pour répondre à toutes les interrogations.
Précisons enfin qu’une autre filière de l’agriculture, celle de l’élevage, recherche une centaine de personnes afin de rejoindre les exploitations réparties sur notre territoire.
Thierry BRET
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Double inauguration sur la même journée : le SDEY sur le pont pour embellir ses transformateurs
septembre 14, 2021A vrai dire, il fallait y penser ! Rendre plus esthétique son parc de transformateurs pour qu’il s’agrège du mieux possible parmi le paysage dans un souci environnemental repose sur une démarche originale. Celle que porte depuis plusieurs mois déjà le Syndicat départemental d’énergies de l’Yonne qui inaugurera ce mercredi deux de ses ouvrages dans sa variante embellie…
AUXERRE : On ne cherche plus à les cacher ! Mais, bel et bien à les voir de plus près afin de les admirer en tant que réceptacle artistique. Les transformateurs utilisés pour transporter l’électricité sur différentes distances au sein du réseau de connexions se métamorphosent les uns après les autres sur notre territoire. Accueillant sur leurs parois des réalisations colorées ne manquant pas d’attirer le regard.
Dans un souci de rendre plus harmonieuse ces installations indispensables à la distribution de l’électricité, le SDEY a choisi d’embellir ces structures conformément à un état d’esprit bien dans l’air du temps, celui de la R.S.E.
Deux nouvelles installations ayant bénéficié de ce relookage appréciable seront donc officiellement inaugurées ce 15 septembre.
La première à Charny-Orée-de-Puisaye, dès 11 heures, où Elodie MENARD, maire de la localité, accueillera les représentants du syndicat d’énergies, Jean-Noël LOURY, président et Patrick BUTTNER, son vice-président, lors de cette cérémonie protocolaire.
La seconde réalisation sera dévoilée sur la commune de Boeurs-en-Othe. Plus exactement sur le hameau de la Grande Jaronnée, où le transformateur a également bénéficié de cette opération d’embellissement.
Depuis le début de l’année, ce sont une vingtaine de ces installations réparties dans tout le département qui ont eu recours à cet habillage artistique.
Un double effet visuel appréciable pour les riverains tant au niveau de l’amélioration de leur cadre de vie que de la lutte contre les incivilités qui prennent souvent la forme de tags et graffitis disgracieux.
Thierry BRET
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Ils sont rares à l’échelle du territoire : le traditionnel jardin de curé retrouve toute sa splendeur d'antan à Sens
septembre 14, 2021Au bout de cinq années de forcing auprès des services de l’Etat, la maire de Sens Marie-Louise FORT est enfin parvenue à obtenir l’autorisation d’aménager l’extension des Jardins de l’Orangerie, ancien havre de paix des archevêques jusque-là laissé à l’abandon. Inauguré depuis peu, c’est une incontestable réussite pour les férus de patrimoine et de verdure…
SENS : Cultivés par des communautés religieuses depuis le Moyen-Âge, les jardins de curé étaient de véritables havres de paix qui joignaient l’utile à l’agréable. Se mêlaient de nombreuses plantations, de fruits et légumes, de fleurs traditionnelles servant à la décoration de l’église, de plantes médicinales et potagères, bordées par du buis. Ils leur permettaient de subvenir à leurs besoins quotidiens, médicaux et alimentaires, mais ils leur offraient aussi un lieu de détente.
Au nombre de 30 000 au XIXème siècle, ils ne sont plus qu’une poignée à l’heure actuelle, notamment en raison du changement de mœurs, de l’avènement de la télévision ou encore de l’urbanisation. Encore que, depuis quelques années, un réel engouement pour ces espaces verdoyants sortis d’une autre époque semble émerger chez les amoureux du jardinage. D’ailleurs, les conseils pour créer son propre jardin de ce style foisonnent sur la toile.
Il faudra attendre le XXIème siècle pour revoir un jardin de curé à Sens…
L’extension des Jardins de l’Orangerie a endossé de nombreux rôles à travers les siècles. Au XVIIIème, l’archevêque de Sens, Mgr LANGUET de GERGY décide d’agrandir cet espace de verdure en réalisant de nombreux travaux. Mais après la Révolution, les jardins sont laissés à l’abandon, puis réhabilités par Mgr de la FARE, sous la Restauration.
Au début du XXème siècle, avec la séparation de l’Eglise et de l’Etat, l’ensemble archiépiscopal laisse place à un « sanctuaire de l’enseignement pour jeunes filles » comme le raconte Marie-Louise FORT. Le jardin devient une cour de récréation et l’Orangerie, un gymnase. Il se mue ensuite en « un vaste dépôt municipal ».
Le jardin de curé ne renaîtra finalement de ses cendres qu’au XXIème siècle. Il trône désormais parmi quelques rescapés de son espèce, dont celui du peintre Claude MONET à Giverny, l’un des plus charmants.
La ville de Sens se réapproprie cette tradition ancestrale…
« Ici, les jardiniers ont encore pu donner libre court à leur imagination en proposant une composition savante de plantes médicinales, tinctoriales, aromatiques et potagères » a déclaré Marie-Louise FORT lors de l’inauguration de ce nouvel espace d’agrément.
La ville de Sens s’était donnée pour objectif de faire revivre l’un de ces jardins qui jouxtaient autrefois les abbayes, couvents ou monastères. Non sans effort car elle œuvrait depuis cinq ans afin de persuader la DRAC (Direction régionale des Affaires culturelles) de Bourgogne de l’utilité d’une telle initiative. Celle-ci venant enrichir le patrimoine floral et historique du territoire sénonais.
Le parcours de ce projet fut davantage semé d’embûches, étalé sur de nombreux mois, et freiné par les mesures de confinement. Il voit finalement le jour cet été après plus de 2 000 heures de travail, coûtant au total 105 000 euros.
La ville souhaite faire de l’acier Corten sa marque de fabrique…
Le service des parcs, jardins et espaces verts a pu, une nouvelle fois, faire la preuve de son talent horticole en aménageant ce jardin. Du design à la culture, le service a entièrement mené ce projet hors normes, sauf pour la sécurité incendie, prise en charge par une entreprise externe. La municipalité tenait à favoriser des matériaux et des matières premières françaises, voire locales.
Issue du sud de l’Yonne, la pierre de Bourgogne orne notamment la fontaine. Elle est un élément essentiel de cette installation. Tout comme l’acier Corten avec lequel ont été fabriqués les bacs, fournis par la société ATECH, basée dans les pays de la Loire.
Le responsable du service, Aurélien LOISEAU, précisa, en outre, qu’il « existe une ligne rouge entre chaque espace vert » grâce à l’utilisation de l’acier Corten. Les quatre grandes lettres de la ville de Sens, apposées au mur du quai Schweitzer et souhaitant la bienvenue aux bateliers, sont d’ailleurs aussi faites de cette matière. « Dans tous nos projets, on va l’intégrer au fur et à mesure… ». Sage résolution !
Floriane BOIVIN
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Elections consulaires : Jean-Pierre RICHARD accumule les kilomètres pour convaincre la grande "famille" des artisans
septembre 13, 2021Il s’est extrait à toute vitesse des starting-blocks, le président de la CAPEB de l’Yonne. Porte-étendard de la « Voix des Artisans », l’une des deux listes en course pour ravir le Graal suprême au terme des élections aux Chambres de Métiers et de l’Artisanat (du 01 au 14 octobre), Jean-Pierre RICHARD se fait le chantre de la démocratie, de la proximité et de l’indépendance. Une profession de foi qui fleure bon l’esprit de famille, chère à la filière…
AUXERRE : A l’estampille de l’U2P (Union des entreprises de proximité), la liste « La Voix des Artisans » se présente aux élections de la chambre consulaire durant la première quinzaine d’octobre (la Chambre de Métiers et de l’Artisanat). Localement, elle est conduite par le président de la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment Jean-Pierre RICHARD sur le département de l’Yonne.
Cette figure professionnelle connue et reconnue dans le landerneau officie également au sein de la sphère nationale de la vénérable institution CAPEB.
A la tête d’une liste composée de trente-six candidats, le représentant de ce syndicat professionnel a débuté sa campagne officielle depuis une dizaine de jours. Optant pour les vertus bienfaitrices de la proximité et la concertation.
Depuis le 01er septembre, celui qui est à la tête de la CAPEB Yonne depuis une décennie a commencé un cycle de rencontres, ciblant les artisans et commerçants de notre territoire. Ces derniers lui réservent un accueil que l’intéressé qualifie de « très qualitatif ».
Opposé à toute idée de fusion entre les CCI et les Chambres de Métiers et de l’Artisanat…
« Les contacts que j’ai pris sont enchantés de voir quelqu’un s’intéresser à eux, à leurs problématiques après la pandémie qui nous a mis à rude épreuve, explique-t-il, je fais partie intégrante de leur famille professionnelle. C’est le plus important… ».
Lors de ces échanges, le candidat leur explique la stratégie déclinée par l’U2P. Leur évoquant ses combats (limiter la fiscalité nationale et locale, améliorer la protection sociale et le pouvoir d’achat des artisans, placer l’artisanat au cœur des politiques publiques, lutter contre les difficultés d’embauche, encadrer davantage le travail détaché et les plateformes de commerce en ligne, etc.).
Opposé à tout rapprochement fusionnel entre les CCI et les Chambres de Métiers, Jean-Pierre RICHARD plaide pour la conservation des particularismes qui permettent de faire le distinguo entre l’artisanat et le commerce.
La préservation du personnel au sein de la chambre consulaire revient en boucle parmi les leitmotivs qui expliquent l’engagement chevillé au corps de ce personnage ne pratiquant jamais la langue de bois.
Chantre de l’indépendance et de la liberté d’esprit, d’action et de parole, la tête de liste de « La Voix des Artisans » veut faire entendre la sienne en multipliant les approches personnalisées au gré de pérégrinations qui le conduisent à travers le département.
A date, Jean-Pierre RICHARD a déjà parcouru plus de deux mille kilomètres avec son véhicule, sillonnant méthodiquement chaque commune de l’Yonne pour y croiser sur sa route les membres de sa filière professionnelle. Sa « famille », comme il se plaît à le dire. La grande famille des artisans et commerçants dont il souhaite obtenir les suffrages face à la liste concurrente qu'il présente à l'estampille du MEDEF et de la CPME. Ce qui est inexact puisque la CPME s'est ralliée à la Fédération française du Bâtiment (FFB) sur le département de l'Yonne...
Thierry BRET
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