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La défense de la dignité animale : l’autre combat du Rassemblement national…
septembre 14, 2019Boudée par l’ensemble des médias régionaux, la conférence de presse, concoctée en marge des manifestations populaires contre le fonctionnement de l’élevage canin des Souches, aurait pu tourner court pour le Rassemblement national la semaine dernière. Faute de combattants ou presque ! Malgré la présence d’un trio d’élus, plutôt communicatif, composé de la députée européenne, Aurélia BEIGNEUX, d’un membre du bureau national et adjoint au maire d’Hénin-Beaumont, Christopher SZCZUREK et du président RN au Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, Julien ODOUL. Nonobstant cet état de fait anecdotique, ces trois jeunes loups de la politique hexagonale avaient néanmoins des arguments à faire valoir sur cet épineux sujet de la maltraitance animale. Une thématique qui s’appréhende telle une priorité essentielle pour le mouvement « bleu marine »…
MEZILLES : Visiblement, le Rassemblement national ne fait pas recette lorsque ses représentants organisent un entretien spécifique avec la presse régionale. Surtout si l’objet de cet exercice oratoire participatif fait état de la maltraitance animalière, comme item principal.
Profitant de la grande manifestation unitaire organisée le 07 septembre à MEZILLES contre le fonctionnement de l’élevage canin des Souches, des élus du parti « bleu marine » ont dénoncé à leur manière ce qu’ils considèrent comme une « honte » locale. Dont ils demandent l’arrêt sine die.
D’une part, en se greffant, à cette opération revendicative publique à laquelle participait une forte concentration de de mouvements associatifs défendant les droits et la protection des animaux. Sans y être nécessairement les bienvenus. D’autre part, en capitalisant sur cette vitrine de communication pour y rencontrer les représentants des médias du terroir.
Or, force est de constater que dans un cas comme dans l’autre, l’exercice fut assez complexe pour le Rassemblement national. Hormis votre serviteur numérique, la conférence de presse fit chou blanc sur toute la ligne. Les journalistes répondaient aux abonnés absents. Alors que certains d’entre eux arpentaient les ruelles du village en quête d’informations croustillantes à mettre dans leur escarcelle sur la thématique du jour.
Faisant fi de ces pratiques déontologiques pour le moins surprenantes, les élus du RN décidèrent après de longues minutes de patience de débuter enfin un exercice introspectif qui se mua en un tête-à-tête circonstancié !
« Nous sommes là sans aucun parti pris ni quelconque sectarisme, introduisit le régional de l’étape, le très médiatique porte-voix Julien ODOUL, à propos de la présence du RN sur cette manifestation, il n’y a pas de volonté de récupération de notre part car la cause animalière est l’un de nos sujets de préoccupation depuis fort longtemps… ».
Une proposition de loi pour protéger les animaux domestiques
D’ailleurs, l’élu régional d’affirmer qu’il a à maintes reprises, notamment lors des assemblées plénières du 25 mai 2018 et du 29 mars 2019, fait connaître l’opposition de son groupe à l’élevage d’animaux à des fins expérimentales.
« Nous avons demandé explicitement au préfet de l’Yonne de s’engager en faveur de la fermeture du centre de MEZILLES… ». En vain.
Quant à la volonté des organisateurs de la manifestation de ne pas voir l’ombre d’un membre du RN dans les parages, Christopher SZCZUREK s’est montré très catégorique : « c’est une opération unitaire, nous n’avons pas à nous exclure de tous les clivages…La cause animale mérite la mobilisation de chacun : il était donc évident que nous participerions à la manifestation… ».
Dès 2007, le leader historique du Front national Jean-Marie LE PEN affichait ses convictions en faveur de la cause animale. Ses héritiers, aujourd’hui réunis sous le vocable de Rassemblement national, continuent sur cette lancée. Même si les grands dossiers abordés en règle générale par le parti d’extrême-droite se situent parfois aux antipodes de celui-ci…
« Nous observons la recrudescence des actes de malveillance vis-à-vis des animaux, constate Aurélia BEIGNEUX, nous sommes favorables au principe d’identification devant s’appliquer aux animaux domestiques. Une proposition d’un texte de loi du député RN Bruno BILDE vient d’être déposé afin de mieux encadrer la possession des animaux domestiques et d’éradiquer le plus possible les actes de nuisance envers nos compagnons… ».
Privilégier les procédés de substitutions…
Quant au délicat dossier de la vivisection, les choses apparaissent encore plus évidentes pour les lieutenants de Marine LE PEN.
« En 2014, nous avons soutenu plusieurs initiatives contre cette pratique odieuse d’un autre temps, précise la députée européenne du groupe Identité et Démocratie au Parlement européen, personne ne possède le monopole de la protection animale en France, c’est pourquoi nous prenons à cœur de défendre cette cause oubliée par la gouvernance actuelle… ».
Evoquant leur présence en terre icaunaise, les deux élus d’Hénin-Beaumont s’en expliquent : « Le centre des Souches de MEZILLES est le plus important élevage de chiens destinés aux laboratoires de France avec un effectif de 1 500 beagles et golden retriever dont deux cents chiots. Ces animaux de compagnie, les meilleurs amis de l’homme, sont élevés dans des conditions épouvantables pour la vivisection. C’est-à-dire servir de chair vivante aux expérimentations… ».
Précisons que la capacité du centre et son agrandissement jusqu’à 3 200 têtes ont été validés par un arrêté préfectoral d’octobre 2018, actuellement contesté devant le Tribunal administratif de Dijon.
« Conformément à la législation européenne, enchaîne Julien ODOUL, l’usage des animaux pour l’expérimentation médicale doit se réduire, se raffiner et être remplacée par des méthodes de substitution telles que les simulations par ordinateur, le croisement des résultats d’autres expériences passées, les tests in vitro sur des cellules souches. Il est devenu urgent d’interdire de telles méthodes dans l’ensemble des programmes de recherches financées par l’Etat et les collectivités… ».
Sur un tout autre registre, et dans les villes où leurs élus occupent le poste de maire, le RN a interdit la présence de spectacles de cirque mettant en scène des animaux. Quant aux accords de libre-échange avec le Canada (CETA) ou le continent sud-américain (MERCOSUR), le Rassemblement national les conspue pour les mêmes raisons, servant la cause animale.
« On veut nous faire manger de la viande en provenance du Brésil produite dans des conditions d’élevage calamiteuses. Il nous faut refuser cela à tout prix… ».
Naturellement, l’entretien ne put se conclure sans le couplet sur l’opposition à l’abattage rituel et à la présence du ministre de l’Agriculture, Didier GUILLAUME, à une corrida lors de ses vacances.
Avant de poursuivre sur les activités cynégétiques pratiquées en France : « la chasse est nécessaire à la régulation des populations animales. Il est judicieux de la contrôler pour prévenir des désastres écologiques qui peuvent exister après le passage d’une horde de sangliers dans les cultures. Arrêtons de caricaturer les chasseurs : ce sont les premiers écologistes qui vivent la nature comme des passionnés… ».
Clap de fin ! Et pas un mot de Julien ODOUL sur ces velléités électorales dans sa ville de prédilection : Sens. On devrait y voir plus clair d’ici peu sur ses intentions de chasser ou pas sur les terres de la Républicaine Marie-Louise FORT.
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Le futur du livre et de l’édition s’écrit chez LABALLERY : la SCOP projette de révolutionner le marché mondial…
septembre 14, 2019Faire de la Bourgogne Franche-Comté, la première région de France à se positionner comme un leader mondial dans la conception industrielle du livre papier conçu sur mesure grâce à l’apport de la robotique représente l’objectif numéro un de la société coopérative de production nivernaise. Mais pour se faire, une levée de fonds de 2 millions d’euros est indispensable à l’essor de ce concept peu ordinaire. Si l’Elysée, via sa cellule « néo-médias », suit avec intérêt l’évolution de ce dossier, c’est surtout la Région qui entend prendre la main à propos de sa méthodologie économique et de ses financements. Marie-Guite DUFAY s’y est engagée lors de sa récente découverte du site…
CLAMECY (Nièvre) : Bluffée la présidente de la Région qui a pourtant l’habitude de s’immerger au cœur des processus industriels lors de ses visites à travers les huit territoires dont elle a la gestion ? Visiblement, oui. Elle le confirme en aparté : « c’est incroyable, je n’ai jamais vu cela ! Quel projet ! ».
Toutefois, rien à voir avec de la science-fiction. Ni de la pure utopie métaphysique !
Mais, il est vrai que la petite délégation institutionnelle qui a eu l’opportunité de découvrir les arcanes de cette société d’impression est restée admirative à l’issue de cette plongée de plus de deux heures dans le monde futuriste de l’édition de demain.
Produire de manière instantanée depuis une librairie, chez un buraliste, voire dans des écoles ou des universités, des livres sur support papier à la demande d’un lecteur ou client à l’aide d’un robot numérisé qui travaille comme un bras humain articulé possède quelque chose d’irréel en soi.
Certes, ce fameux spécimen, le robot baptisé astucieusement « Gutenberg One » (référence au célèbre père de l’imprimerie, cela ne s’invente pas !) n’était pas physiquement présent lors de cette visite à caractère officiel.
Ce jour-là, le précieux objet de toutes les convoitises, y compris celles des Américains et sans aucun doute des Chinois, bénéficiait d’une ultime appréciation technique chez son fabricant originel, la société alsacienne R&D TECHNOLOGIE à Saverne.
Mais, une chose est sûre : le robot qui devrait révolutionner le monde de l’édition et par excroissance celui du livre sera bel et bien visible le 27 septembre prochain lors d’un salon à Nevers. En attendant, le projet piloté par le directeur général de LABALLERY, Hubert PEDURAND, a pu être détaillé en long, en large et en travers afin qu’il soit perceptible pour chacun des interlocuteurs présents, avides d’en savoir davantage sur cette idée de génie. Pouvant à terme si elle était menée jusqu’au bout changer la face de la Nièvre mais aussi par effet gigogne de la Bourgogne Franche-Comté au niveau de l’emploi et de l’industrialisation.
La guerre est déclarée face à AMAZON…
Sur un segment de l’activité en pleine déconfiture depuis des lustres, l’initiative est porteuse de réelles espérances. 1 654 sociétés d’impression ont fermé leurs portes en l’espace d’une décennie en France, générant une perte d’emplois équivalente à 35 % ! Or, avec la solution technologique préconisée par Hubert PEDURAND, qui a d’ailleurs déposé le brevet mondial à l’INPI, il serait possible à brève échéance de pouvoir construire une quinzaine de ces fameux robots pouvant concevoir une vingtaine de livres à l’heure. Et de lutter plus efficacement contre l’hégémonisme de la méga plateforme AMAZON.
Le directeur général n’a pas manqué de le mentionner durant sa présentation : « Aucune imprimerie au monde ne peut rivaliser avec un tel processus. Mais, il faut le rendre accessible à tous au plus vite possible car la course est déclenchée avec les Américains et les Chinois… ».
Pragmatiquement, et en cas d’une levée de fonds immédiate pour financer le déroule du programme, la Bourgogne Franche-Comté pourrait se voir dotée de quinze robots. Cela dans un premier temps. 222 autres engins seraient ensuite dispatchés sur l’ensemble de l’Hexagone pour équiper libraires et buralistes. Ceux qui sont installés dans les agglomérations bénéficiant du programme de développement Cœur de Ville. Bref, les distributeurs de la filière.
Car, c’est sur ce maillage précis de la distribution de proximité que souhaitent s’appuyer les dirigeants de la structure pour étayer leur projet.
« Dans l’absolu, n’importe qui pourrait passer dans une librairie pour y faire éditer un livre personnel –on va peut-être découvrir de nouveaux talents littéraires et pourquoi pas la relève de Saint-Exupéry ! – ou se faire publier un livre dont les stocks seraient épuisés… ».
Solliciter des subventions ou requérir au leasing pour convaincre les libraires…
Côté estimation financière, cent mille euros seraient alors nécessaires au libraire pour se doter de la prodigieuse technologie. Le leasing, voire d’autres moyens qui prendraient la forme de subventions aideraient à se munir de l’incontournable appareil.
In fine, la France pourrait devenir avec l’essor de ce procédé révolutionnaire la première puissance mondiale à pratiquer l’auto édition. Mieux, vu sous un prisme local, la Bourgogne Franche-Comté officierait en qualité d’antichambre de la révolution numérique autour du livre papier ! Proposant une solide alternative industrielle originale qui posséderait un modèle économique bien à lui.
L’Etat s’est dit intéressé à soutenir l’initiative et à l’aider à se développer. Aujourd’hui, une enveloppe budgétaire globale de 4,2 M d’euros est vitale pour que le procédé puisse voir le jour de façon pérenne. Notamment, les deux premiers millions d’euros en vue de l’installation sur le site de LABALLERY de ces quinze robots à la mission de vérité.
Cinq années de recherche et développement ont servi à concevoir le bras articulé « Gutenberg One ». Celui-ci imprime la couverture et le corpus de l’ouvrage. L’appendice a été éduqué aux gestes des techniciens d’un atelier d’impression. Puis, l’assemblage de l’ensemble ne peut être réalisé sans l’objet même de la dépose du brevet : c’est-à-dire la phase d’encollage de tous les éléments. Créant ainsi la première imprimante 3D munie de colle au monde !
« Il nous aura fallu cinq ans pour arriver à ce résultat, concède Hubert PEDURAND, quand on sait que dix minutes suffisent pour fabriquer un livre de 400 pages grâce à ce système ! ».
Le Canada et les Antilles se disent prêts à acheter le matériel
A terme, l’efficience de ce marché pourrait s’appuyer sur près de cent mille robots en activité. Parmi les projets, créer une manufacture dans la Nièvre (à Clamecy par exemple) ce qui satisferait l’élue locale, Claudine BOISORIEUX, sur le volet de la plus-value apportée à l’emploi n’est pas exclu.
Soutenu par BPI Bourgogne, aidé par la Région, le concept technologique « Gutenberg One » sera-t-il le procédé révolutionnaire qui marquera de son empreinte le monde de l’édition du XXIème siècle ?
L’avenir devrait le préciser d’ici peu. Marie-Guite DUFAY réunira tous les acteurs du développement industriel en octobre prochain à Dijon pour analyser les potentialités de financements et d’aides existantes.
Une chose s’avère déjà très probante : l’international se passionne par cette curieuse trouvaille. Le Canada se dit très intéressé pour acheter ces futurs robots. Quant aux deux territoires des Antilles, la Guadeloupe et la Martinique en tête, ils sont dans les starting-blocks pour acquérir une centaine de robots dès l’automne 2020. Soit un équivalent de 15 millions d’euros de chiffre d’affaires qui s’amoncelleraient dans la besace de LABALLERY. Sachant que 65 % des investisseurs convaincus par la pertinence du concept sont des insulaires…
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Julia CAPEL-DUNN s’en va : un vendredi 13 synonyme de chance pour la directrice de cabinet de la préfecture !
septembre 14, 2019Partira ? Ne partira pas ? La réponse à cette interrogation qui taraudait les esprits les plus aiguisés des observateurs du microcosme institutionnel de l’Yonne depuis plusieurs semaines est enfin tombée. Sous la forme d’un bref message émanant du cabinet de la préfecture ce vendredi 13 septembre sous le coup des dix-huit heures. La pièce jointe de cet e-mail contenait en effet le carton d’invitation de la future cérémonie de départ de l’une des pièces maîtresses de l’échiquier préfectoral, sa directrice de cabinet…
AUXERRE : Les rumeurs allaient bon train dès le début de la période estivale. Elles devaient petit à petit se transformer en réelles certitudes au gré des jours qui se sont écoulés depuis. Ce n’était donc plus un secret de Polichinelle pour personne dans le landerneau institutionnel : Julia CAPEL-DUNN, directrice de cabinet de la préfecture de l’Yonne devait quitter tôt ou tard le poste qu’elle occupait avec brillance et professionnalisme depuis le 28 août 2017.
Interrogée à ce propos, et ce pas plus tard que la semaine dernière au détour d’une manifestation qu’elle présidait dans le cadre de la Semaine de la Sécurité concoctée avec le concours de l’assureur mutualiste GROUPAMA Paris-Val-de-Loire, la diplômée de l’Institut régional d’administration (IRA) de Dijon (ville dont elle est originaire) confirma qu’elle attendait de découvrir sa prochaine lettre de mission imputable à sa nouvelle affectation. Bref : ce n’était donc qu’une simple question de jours…
Installée dans sa fonction peu de temps après l’arrivée du préfet Patrice LATRON, Julia CAPEL-DUNN avait remplacé Emmanuelle FRESNAY au poste de directrice de cabinet ; cette dernière étant nommée au ministère de l’Intérieur à Paris.
Précédemment, elle avait exercé des fonctions de sous-préfète dans l’une des villes emblématiques des Ardennes, non loin de la frontière belge, à Sedan. Une agglomération ayant comme point commun avec la capitale de l’Yonne d’avoir eu une équipe de football qui a évolué jadis dans les hautes sphères du championnat de France.
Le départ de la jeune femme correspond à une promotion répondant à ses appétences professionnelles. Aux côtés du préfet Patrice LATRON, Julia CAPEL-DUNN composait un solide binôme à disposition et à l’écoute des concitoyens, des entreprises et des milieux associatifs. Un duo qui ne sera plus opérationnel d’ici quelques jours, et laissera alors la place aux lointains souvenirs. Ainsi va la vie du corps préfectoral…
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Vitrine ouverte de la dynamique commerciale locale, la foire exposition d’Auxerre possède d’autres atouts non négligeables dans son jeu. Elle s’inscrit chaque année parmi les points de passage prioritaires de la sphère institutionnelle et politique départementale en cette période de rentrée. Y être vu tout en y voyant et appréciant les dernières innovations proposées par les exposants constitue un exercice de communication savamment orchestré dans les travées du parc des expositions. Un moment propice où il est de bon d’échanger et d’observer…
AUXERRE : Un rendez-vous destiné à accueillir les peoples et autres VIP de l’Yonne, la foire d’Auxerre ? Toujours est-il que la traditionnelle cérémonie inaugurale, bien que quelque peu modifiée et raccourcie depuis une paire d’années, répond en tout point à cet objectif.
Intégrer le copieux cortège qui forme l’ossature protocolaire des officiels, devant cheminer durant près de deux heures chaque recoin de l’espace commercial figure depuis belle lurette sur les agendas des personnalités influentes.
C’est une tradition à laquelle nul ne doit déroger sous peine de susciter les commentaires les plus extravaguant des coteries du sérail ! Bien sûr, les contraintes de calendrier justifiant les absences des uns nourrissent le questionnement quelque peu amusé et intrigué des autres ! Ainsi est faite l’existence…et surtout l’humain, toujours avide de sensationnel !
Invités à se rendre sur le parvis du parc des expositions sous un soleil guilleret, les heureux élus de ce tour de chauffe matinal, soit la phase d’ouverture de la manifestation, eurent à cœur de suivre l’encadrement de Centre France Evènements dans ce périple.
Les arts de vivre, valeurs sûres de la foire…
Avec une première et étonnante halte auprès de l’Amicale des Cuisiniers de l’Yonne, et de leurs chefs, tout auréolés de pareilles retrouvailles dès onze heures du matin. Une gougère dans une main, un petit gobelet fleurant bon l’escargot persillé cuit dans sa sauce au chablis dans l’autre, le prologue de la visite se montrait déjà sous d’excellents auspices pour les suiveurs. Il n’y a pas à dire : il fait bon vivre en Bourgogne, terroir de succulentes traditions.
Puis, tour à tour, les hôtes des lieux, Guy ROS (directeur général de Centre France Evènements Auxerrexpo) et Sébastien FUENTES, son adjoint, expliquèrent dans les grandes lignes les tendances attrayantes de cet évènement, le énième, placé celui-ci sous le chiffre symbolique du 89. Comme 89ème édition. Ou en référence pour les puristes de la géographie au département de l’Yonne. Des discours écoutés studieusement par le parterre de personnalités.
Guy ROS exposa par ailleurs des réflexions pour le moins pertinentes sur le rôle stratégique d’Auxerre dans le registre du tourisme d’affaires (voir article correspondant).
Commença alors la lente déambulation du cortège, allée après allée, sous les commentaires explicatifs du Monsieur Loyal, officiant micro à la main, fidèle au poste depuis dix ans tout pile.
A la découverte de mythiques personnages de B.D.
D’un univers à l’autre, chacun prit le temps de saluer, de discuter et de tâter le pouls des cent cinquante artisans/commerçants à forte connotation icaunaise. Le tracé de ce sinueux parcours offrit une excursion en plein air.
Sur le parvis du parc auxerrois où les forces militaires étaient bigrement représentées. Des chasseurs alpins à l’armée de terre, avec armes et paquetages à la clé. Y aurait-il eu quelques incitations au recrutement avec la bénédiction de l’adjudant-chef Bruno NIRLO ?
Plusieurs élus n’hésitèrent pas à revêtir les tenues et attributs militaires, se remémorant peut-être quelques lointains souvenirs de leur incorporation au sein d’un régiment. Crépitement des flashes : la communication l’emporta haut la main avec ces clichés mémorables !
La visite se termina peu après par l’une des attractions novatrices de cette édition 2019. L’espace consacré aux « Avengers », les célèbres personnages apparus dans les comics américains de l’après-guerre.
Un « Captain America » plus vrai que nature attendait bouclier en main les suiveurs. Avant que ces derniers ne découvrent, plongés dans une relative pénombre, les figurines de « Hulk », « Spiderman » ou « Iron Man ».
Entre les stars, figées mais planétaires du cinéma d’Outre-Atlantique, et les VIP bien vivants de l’Yonne qui terminèrent leur parcours, c’était incontestablement une noria d’étoiles qui symbolisa l’ouverture officielle de cette foire 2019 d’un bon cru…
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Pascal HENRIAT obtiendra-t-il l’investiture de LREM ? Une attente qui joue les prolongations…
septembre 13, 2019Tout sourire et en galante compagnie lors de la visite inaugurale de la Foire exposition d’Auxerre le temps d’un cliché pris sur le vif, le chef de file du MoDem de l’Yonne est suspendu à la décision officielle du Comité d’investiture national de La République en Marche. Si ce dernier s’est déjà exprimé, et ce depuis longtemps sur l’autre point névralgique de l’Yonne à Sens, rien ne semble encore filtrer de manière formelle sur les décisions envers la capitale de l’Yonne. Le suspense reste donc entier…et les supputations de s’étendre.
AUXERRE : Il ne cesse de le réaffirmer à chaque réunion publique où il apparaît. Le chef de file du Mouvement des démocrates de l’Yonne, Pascal HENRIAT, ne possède pas de prétentions particulières sur le sujet.
Celui de jouer le rôle de leader incontestable et désigné par une investiture officielle venant de très haut. Pourtant, depuis quelques jours, son patronyme circule de plus en plus dans les coursives du microcosme politico-institutionnel auxerrois.
Dans l’absolu, il deviendrait l’Elu. C’est-à-dire celui qui obtiendrait la bénédiction suprême du Comité national de La République en Marche pour y mener campagne lors des futures municipales qui s’esquissent à horizon 2020 à Auxerre.
Toutefois, le conseiller départemental et adjoint de l’actuel maire ne cesse de le proclamer : « c’est un travail d’équipe vers lequel je m’engage dans l’intérêt des Auxerrois… ».
Il y a quelques jours, le porte-étendard de François BAYROU dans l’Yonne commentait les résultats d’un questionnaire (voir article) présentant les attentes et besoins des habitants de la ville si convoitée par de nombreux prétendants. Un travail mené par la majorité présidentielle et ses composantes locales, En Marche, le MoDem et AGIR-la Droite constructive.
A cette occasion, l’élu de l’Yonne se présentait aux côtés de Malikha OUNES et de Nordine BOUCHROU, deux figures notoires et indissociables de LREM. Un prolongement tangible du programme « Renaissance » mis au goût du jour lors de la récente campagne européenne.
« Ensemble, nous sommes dans une démarche constructive et non pas tacticienne, précisa à cette occasion Pascal HENRIAT, c’est un vrai projet de co-construction ».
Selon toute vraisemblance, la constitution de la future liste prend corps. Rappelons que celle-ci devra comprendre trente-neuf noms (Auxerre) et trois candidatures supplémentaires pour les hameaux périphériques gérés par la ville phare de l’Yonne.
« Ce sera une liste ouverte, où il y aura un certain nombre de surprises, a prévenu avec un regard malicieux Pascal HENRIAT, sans en déflorer davantage sur l’identité de ses futurs membres. Il y aura aussi des représentants de la société civile… ».
Une évidence tant cette nouvelle caste de la politique moderne a pris ses repères dans l’espace public.
La politique de la main tendue et de l’ouverture…
Resteront ensuite les accords de principe. Et les inévitables alliances qui pèseront de tout leur poids dans la balance.
Deux noms émergent inévitablement lorsque se dessine ce projet participatif polymorphe : celui de Guy FEREZ et celui de Mathieu DEBAIN.
Le maire actuel a quitté le Parti socialiste de manière officielle. Proche de la majorité présidentielle, il n’a pas caché, en cas de candidature déclarée de sa part, qu’il concourrait à sa succession en tenant compte de ce nouveau paramètre dans son positionnement idéologique.
Quant au président de « S’engager pour l’Auxerrois », structure associative à vocation politique et sociétale, il a gagné en influence depuis plusieurs mois dans le landerneau. Devenant lui-aussi une clé de voûte intéressante dans le nouvel échiquier qui se profile à brève échéance.
Nonobstant, Pascal HENRIAT balaie les doutes d’un revers de la main si tant est qu’il y en avait : « Il n’y pas d’oukases, la porte est grande ouverte à toutes celles et ceux qui veulent travailler à nos côtés en parfaite harmonie…Ils sont les bienvenus ! ».
Une main tendue partagée par ses deux coreligionnaires, Malikha OUNES et Nordine BOUCHROU, qui place les têtes de file de la majorité présidentielle face à leurs responsabilités.
Ne manque plus alors que l’investiture officielle de LREM pour entériner ce schéma stratégique bien huilé et permettre ainsi au personnage central de cette équation de dérouler la feuille de route qui se profile devant lui…
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