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Insertion : comment sortir du RSA et de la précarité ? Par le retour à la vie active insiste Sonia PATOURET !
décembre 06, 2023Elle est ravie de la tournure des évènements, la vice-présidente du Conseil départemental de l’Yonne, Sonia PATOURET, en charge de l’Emploi, de l’Insertion et de la Santé. Non seulement, le public a répondu présent, en nombre, à ce Forum de l’insertion, accueilli au gymnase de l’ancien collège Bienvenu-Martin à Auxerre, tôt le matin. Mais, en outre, elle a été l’une des signataires d’une convention tripartite (Etat, Département et…Pôle Emploi) dans l’accompagnement des allocataires du RSA vers la vie active.
AUXERRE : Peut-être ? Peut-être pas ? En tout cas, micro en main puisque prise de parole oblige, Sonia PATOURET n’a pas ergoté outre mesure sur les qualificatifs à employer face à l’assistance, faisant de cette signature de convention matinale et publique, unissant le Département et l’Etat, par le prisme de Pôle Emploi – bientôt, la nouvelle entité France Travail – l’un des tout premiers évènements de la sorte à exister en France !
Si cela reste à vérifier - mais on ne remet pas en cause les salvatrices paroles de la vice-présidente du Conseil départemental de l’Yonne, car cela fait du bien au moral et surtout aux oreilles d’entendre que notre territoire est devenu précurseur au niveau de l’Hexagone !-, nous aurions vécu un moment quasi historique, mercredi matin, dans les hauts auxerrois, lorsque Michel SWIETON, directeur régional de Pôle Emploi, Yves HUTIN, directeur départemental 89 et elle-même ont apposé leurs griffes au bas des documents, contenus dans le traditionnel parapheur, rose à l’intérieur, noir à l’extérieur !
Aider chacun à revenir vers l’emploi, vers l’espoir, vers la vie
Un accord des plus officiels, loin d’être anodin et qui montre bien, toutefois, que le département de l’Yonne a choisi de ne pas rester les bras ballants face à la recrudescence des personnes qui bénéficient des minima sociaux.
« Nous, dans l’Yonne, souligne la troisième vice-présidente de l’exécutif départemental, on a choisi un schéma qui est bien particulier. Un dispositif qui s’inscrit dans le sens des bonnes relations que nous développons avec Pôle Emploi… ».
Chacun attend donc la suite, suspendu aux lèvres de Mme PATOURET. Cette dernière poursuit : « depuis trois années, nous avons mis en place sur notre territoire des procédures concernant les bénéficiaires du RSA afin de pouvoir proposer à chacun une sortie du Revenu de Solidarité Active vers l’emploi, vers l’espoir, vers la vie… ».
Malgré le brouhaha ambiant imputable à la fréquentation certaine des demandeurs d’emploi sur les stands des participants à ce forum, le cercle restreint de l’auditoire ne manque pas un mot du laïus enthousiaste de l’élue de l’Avallonnais.
« Nous voulons offrir une chance à tous nos bénéficiaires, ajoute l’oratrice, mais nous ne pouvons pas le faire tout seul. D’où ce partenariat avec Pôle Emploi ! Cela se décline à l’aide de parcours d’accompagnement personnalisés pour chacun. Chacun a sa place, il faut la trouver et le Département est là pour vous aider ! ».
700 bénéficiaires du RSA qui quittent le dispositif chaque année…
Aux côtés de la conseillère départementale, Michel SWIETON, directeur régional de Pôle Emploi et son homologue de l’Yonne, Yves HUTIN, opinent du chef. Ecoutant avec grand intérêt le discours de l’élue. Révélateur de la symbiose parfaite existant entre les deux organismes institutionnels.
« L’objectif de France Travail est de proposer à chacun ce parcours d’accompagnement afin de retourner à la vie active. Pour l’Yonne, c’est un pari. Nous allons confier à Pôle Emploi une partie de nos bénéficiaires du RSA et leur suivi. Soit 70 % de nos bénéficiaires RSA qui feront l’objet dorénavant d’un accompagnement de la part de Pôle Emploi… ».
Dans le cadre de France Travail, l’opérateur spécialisé dans le retour à l’emploi a reçu des moyens de l’Etat, mais aussi ceux que le Département de l’Yonne met à sa disposition. Cela donne un mariage heureux (mais pas pluvieux en ce jour de mercredi, ouf !), possible entre les partenaires, officialisé ce matin via la signature des documents…
Un mariage d’esprit et d’envie, aussi, devait préciser Sonia PATOURET au bénéfice des allocataires du RSA. Un hyménée qui porte ses fruits depuis que le travail a commencé il y a trois ans. Chaque année, à l’échelle du département, 700 bénéficiaires du RSA s’éloignent donc du dispositif en regagnant le marché de l’emploi, voire en adoptant des solutions qui leur conviennent mieux, à l’instar du handicap ou de la retraite.
Quant au forum de l’insertion, il est clair que l’élue de l’hémicycle départemental approuve (« c’est une bonne occasion de mobiliser les bénéficiaires du RSA ») et de découvrir les entreprises qui manquent de personnels.
« Chacun, entre employeurs et bénéficiaires du RSA, est prêt à faire des efforts, constate-t-elle, et au beau milieu, on a le Conseil départemental de l’Yonne et Pôle Emploi qui s’organisent pour trouver des solutions intermédiaires. On est là pour aider… ».
Une logique entre les deux acteurs territoriaux qui se traduit au plus près du terrain grâce à la tenue de six forums annuels orientés autour de l’insertion et de l’emploi dont celui d’Auxerre dans le cadre de France Travail, où l’Yonne est un territoire expérimentateur. Une chose est sûre : rendez-vous est déjà pris en 2024.
Thierry BRET
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Distinctions, convivialité, valeurs : une célébration de la Sainte Barbe avec le feu sacré pour les pompiers d’Auxerre
décembre 06, 2023Tradition respectée pour les pompiers du Centre de Secours Principal auxerrois. Ils ont fêté de belle manière leur sainte patronne. Une Sainte-Barbe, sous le signe de la convivialité mais empreinte également de solennité. Le temps notamment d’une remise de médailles à cinq sapeurs distingués pour leurs nombreuses années de service. La cérémonie s’est déroulée devant un parterre d’officiers et hommes du rang, accompagnés de leurs familles, mais aussi d’élus, venus saluer de leur présence l’engagement et le courage des soldats du feu, qu’ils soient professionnels ou volontaires.
AUXERRE : Affluence inhabituelle vendredi soir, du côté de l’allée Bourdillat à Auxerre. Pour autant, pas d’alarme incendie au programme ni sortie de véhicule d’urgence, simplement le ballet des véhicules apportant leur lot d’invités à la traditionnelle cérémonie de Sainte-Barbe, organisée par le CSP d’Auxerre.
Peut-on imaginer un monde où le 18 ne répondrait plus ? Un monde où les citoyens que nous sommes seraient livrés à eux-mêmes face aux tragédies et accidents de la vie… ?
A l’heure des discours, les propos du colonel Sébastien BERTAU, ont, s’il en était besoin, éveillé les consciences. Que serions-nous si le corps des sapeurs-pompiers n’existait plus ?
« Si nous n’y prenons garde, cela pourrait arriver ! » Rappelant que 80 % des effectifs sont des volontaires, le directeur départemental du SDIS 89 s’est voulu alarmiste : « le contexte général que nous connaissons pousse chacun à l’individualisme et à l’intérêt personnel. Devenir sapeur-pompier, c’est participer à la vie de la cité, mais aujourd’hui, le modèle est menacé. A chacun, d’être l’ambassadeur de cet engagement citoyen, regardez autour de vous qui pourrait rejoindre nos rangs. Peut-être vous ou l’un de vos proches. Ce n’est pas la taille ni la force qui comptent, c’est la personne, c’est toi ! ».
Une vocation aux origines juvéniles, celle de Lorenzo !
Lorenzo BARJOT n’a pas eu besoin de cet appel pour se découvrir une vocation. C’est à l’âge de 7 ans, alors qu’il participait à une journée « Yonne Tour Sports » organisée par le Département, qu’il se prit de passion pour le métier. S’il lui fallut attendre sa douzième année pour intégrer le corps des Jeunes Sapeurs-Pompiers (JSP), il n’a eu de cesse depuis, d’enchaîner exercices pratiques et cours théoriques, pour se former, avec l’objectif de décrocher le brevet à la fin de l’année. Est déjà programmé aux vacances prochaines un stage pour avoir le droit d’embarquer dans le véhicule de secours et d’assistance aux victimes. Sa seule déception : ne pas avoir réussi à motiver d’autres copains de classe pour le rejoindre. Il est vrai qu’il faut de l’abnégation et du courage pour passer tous ses mercredis après-midi au centre de secours plutôt que devant un écran ! A la question de savoir ce qu’il pense faire plus tard, un large sourire éclaire le visage juvénile de Lorenzo. Nul doute que le SDIS 89 ne devrait pas tarder à voir une nouvelle recrue rejoindre ses rangs et ce, pour la plus grande fierté de ses parents présents : « nous l’avons encouragé dans sa démarche, pensant qu’après les parents et l’école, cela fait partie de la continuité de la formation et de l’éducation. C’est une chance que les centres de secours ouvrent ainsi leurs portes pour leur apprendre les gestes leur permettant dès aujourd’hui de sauver des gens… ».
Une équipe de malinois prête à sauver des vies en Ukraine
A la tête de l’équipe cynotechnique au sein du Corps départemental, l’adjudant-chef Franck JACOB et son équipe ont également été mis à l’honneur au cours de la soirée pour l’objectif qu’ils se sont fixés depuis un an, de former des chiens à la recherche de personnes dans les décombres et les rendre opérationnels avant de les envoyer en Ukraine où hélas, leur nombre fait défaut. Au détail près que ces chiens malinois n’ont pas été achetés dans un élevage mais récupérés au fil de missions dans toute la France : « des chiens qui étaient tombés dans de mauvaises familles, qui ont beaucoup subi de la vie et qui malgré tout, donneraient aujourd’hui leur vie pour en sauver d’autres… ». Plus de renseignements sur l’opération « Chiens de secours pour l’Ukraine », en se rendant sur Facebook et Instagram.
Vu et entendu…
Commandant Alexandre BONNETON, chef de la compagnie et du CSP d’Auxerre : « Je suis fier de commander cette unité dans laquelle il y a une ambiance et une atmosphère qui sont saines. Quelques soient les statuts et les origines des uns et des autres, c’est une caserne où il fait bon vivre… ».
Sébastien DOLOZILEK, adjoint au maire d’Auxerre : « Selon les statistiques officielles, il y a environ une intervention toutes les 6,5 secondes, soit près de 5 millions chaque année… Les pompiers en France sont des héros locaux… ».
Christophe BONNEFOND, vice-président du Conseil départemental et président du SDIS 89 : « Depuis deux ans, l’inflation sur l’énergie et le carburant, a représenté une hausse des dépenses de plus d’1,5 million d’euros pour le SDIS 89… A un moment donné, nous sommes obligés aussi de discuter avec nos financeurs, que ce soit le département ou les communes, derrière, ce sont les impôts de tous les citoyens. Nous devons sans cesse trouver un équilibre pour que tout puisse avancer correctement pour l’ensemble des citoyens… ».
Jean-Baptiste LEMOYNE, sénateur de l’Yonne :
« Les JSP, ce devrait être « presque » pour tous. Si tous les jeunes avaient ce type de formation de transmission des valeurs, la société se porterait sans doute beaucoup mieux… ».
Clémence CHOUTET, directrice de cabinet et sous-préfète :
« 20 ans de service, 30 ans pour certains, cela en dit beaucoup sur le sens du mot engagement et du dévouement… ».
Dominique BERNERD
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Tout est dans le mental : sportifs et entrepreneurs, c’est le même combat des chefs à la BGE Nièvre Yonne !
décembre 06, 2023De l’avis général, c’était génial ! Sans doute était-ce imputable au charisme et à l’humilité qui se dégageaient des trois intervenants, conviés par BGE Nièvre Yonne, à venir discuter le bout de gras avec les chefs d’entreprises, confirmés ou en herbe ! Soutenue par la Région, le Grand Sénonais et la Ville de Sens, l’opération s’articulait autour d’entrepreneurs et de sportifs, assidus dans le combat permanent mené au cours de leur existence. In fine, ce fut une belle rencontre qui forge de beaux souvenirs…
SENS : Avant le traditionnel exercice de réseautage et d’échange de cartes de visite – le socle des rencontres du Club BGE, réunissant les entreprises de l’Yonne qui sont cornaquées par les conseillers de la structure -, il y eut, en guise de succulent hors d’œuvre, une causerie. Avec trois intervenants, autour d’une thématique souvent plébiscitée, faisant le parallèle entre le milieu du sport et celui tout aussi dynamique de l’entrepreneuriat !
Trois orateurs (dont des références dans le monde du sport départemental) étaient donc conviés à faire part de leurs vécus et expériences au détour de cet échange qui n’avait rien d’anodin en soi. L’athlète, originaire du Congo, Franck ELEMBA – un beau bébé à la musculature impressionnante ! – narra ses antécédents de lanceur de poids et de sa participation parmi les plus grands championnats d’athlétisme. Mondiaux comme continentaux.
A ses côtés, Marouane MARCHOUD ne se fit pas prier pour parler de son ascension. Une ascension professionnelle pour le jeune startupeur qui évoqua son projet entrepreneurial depuis sa concrétisation jusqu’à son attachement au territoire sénonais. Il racontera en toute transparence les étapes déterminantes qui lui ont permis de se surpasser et de réussir à lever des fonds (le nerf de la guerre de toutes entreprises !), et d’optimiser sa communication afin d’intégrer le cercle très hermétique du monde du numérique.
Tout est dans le mental !
Aujourd’hui, le nouveau CEO de la startup ResaCare est établi à Sens. Mais, il a précédemment exploré diverses régions du globe, du Luxembourg, en passant par Barcelone et les États-Unis pour réaliser son projet. Le garçon met en application sa riche expérience pour développer sa structure depuis la prestigieuse Station F.
Restait Abderrazzak EL BADAOUI – lui, on ne le présente plus après ses exploits en gagnant à pied son village natal de Bzou au Maroc ou ses innombrables marathons disputés aux quatre coins de la planète ! – qui passionna l’auditoire.
Souriant, détendu, accessible, pédagogue, le garçon explicita son parcours, faisant le lien avec la préparation d’un projet (faire un prévisionnel), les embûches rencontrées (faire face aux problèmes et rebondir) comme une blessure, être entouré des bonnes personnes (se faire accompagner pour son projet), trouver des sponsors (prospecter). Bref, un sportif qui raisonne comme un entrepreneur, avec le mental en plus !
Alors que la capitale des Sénons est labellisée « Terre de Jeux », il était légitime que BGE Nièvre Yonne s’interroge sur cette récurrente thématique faisant la part belle à la comparaison entre sportifs et chefs d’entreprises. Un vrai challenge en somme !
Thierry BRET
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Du brandy et du rhum bio concoctés dans le Tonnerrois : VALOUR+LEMAIRE sublime le goût sans l'once d'un compromis…
décembre 05, 2023En bouche, le liquide à la jolie couleur ambrée possède une profondeur aromatique intense. Il évoque les fruits à chair jaune, le chocolat, le tabac, avec des notes mentholées, voire des saveurs presque animales au fond du palais. Pourtant, il n’est ni une fine, encore moins un marc. Non, si son appellation commerciale est « Altais », on le doit, côté inspiration, au ciel et à sa fameuse étoile de la constellation du Dragon. Un spiritueux de la famille des brandys à découvrir au moment des fêtes qui a été élaboré sur les alambics de la société VALOUR+LEMAIRE, à Tonnerre.
TONNERRE : VALOUR+LEMAIRE ! Quel patronyme pour une entreprise de spiritueux ! Ca nous rappelle les grands tandems de célébrités d’antan : LAUREL & HARDY, LENNON & McCARTNEY ! SIMON&GARFUNKEL ! Roger PIERRE et Jean-Marc THIBAULT pour l’aspect référentiel tricolore ! Mais, là, dans le cas présent, la musique et la comédie se muent en une créativité bien différente au niveau des accords. Ce sont plutôt ceux du palais et du goût via de succulents nectars à déguster avec modération qui sont travaillés que les notes d’une partition musicale à jouer de concert…
Deux nouveautés pour enrichir un catalogue déjà bien fourni…
Depuis bientôt quatre ans, Arnaud VALOUR et son comparse, Benjamin LEMAIRE, régalent les papilles gustatives des fins limiers de la chose spiritueuse de la Bourgogne septentrionale. Mais pas que ! La proximité de l’Aube, quasi voisine à l’est, de la Seine-et-Marne au nord ou de la Côte d’Or en variante méridionale fait les affaires de la structure, accueillie dans l’une des zones industrielles de la ville du Chevalier d’Eon.
Ici, on revendique le savoir-faire de la production à la française. Un sérieux plus pour une distillerie qui concocte, via ses alambics et des recettes créées de tout poil ici-bas, des vodkas aromatisées, des gins, de l’eau de vie de malt, du rhum imaginé à base de mélasse de Cuba. L’optimisation de la recherche aromatique est plus qu’un précepte, un art de vivre !
Cette année, pour la période de Noël et ses fastes, le duo propose deux nouveautés qui viennent enrichir un catalogue déjà bien fourni en spiritueux Premium. Tout d’abord, il y a ce brandy de très belle mouture, nous emmenant grâce à son nom de baptême dans les étoiles. Et puis, en complément pour les puristes de rhum, celui issu de la gamme Origines bio qui possède des notes de miel d’acacia, de fleurs blanches et de cacao, avec son âme boisée qui s’étend sur une sensation de canne à sucre et d’iode en bouche. Une pure merveille.
Des coffrets à glisser sous le sapin !
« Chez nous, explique Arnaud VALOUR en présentant le flaconnage de sa dernière composition, il n’y a aucun folklore, juste du goût…à base de recettes artisanales et inédites ».
De la créativité et du travail, aussi, devrait-on rajouter ! Les recettes sont distillées sur des bases de botaniques, de grains ou de sucre sélectionnés dans un alambic ultra-moderne en inox, d’une contenance de 2 000 litres. Un précieux auxiliaire qui ouvre les portes à bien des créations de whiskys, de rhums, de spiritueux divers, parfois élaborés sur mesure à la demande des amateurs.
Soucieux de tisser des liens avec les artisans du cru – sans réel jeu de mot ! -, Arnaud et Benjamin n’hésitent pas à travailler avec professionnels tels Thomas BOURIQUET (« Les Fromages de Thomas », structure installée à Flogny-la-Chapelle), lors de soirées évènementielles et autres « after work ». Ce fut le cas le 27 octobre dernier où les amateurs eurent droit à une séance de dégustation sympathique et savoureuse, mêlant brandy et cheddar !
Quant à l’ébéniste du Tonnerrois, Alain SABIGNI, il a apporté sa contribution à la réalisation de coffrets spécifiques qui sont commercialisés au moment des fêtes. Idéal pour les cadeaux d’entreprise (ou personnel), mettant en lumière et sous le sapin, le fameux brandy Altais. Côté projets, VALOUR+LEMAIRE envisage de créer un nouveau gin en 2024.
Multipliant leur présence sur les évènementiels, les deux gérants de la société se rendront à VINEXPO Wine, du 12 au 14 février prochain, accueilli à Paris.
Thierry BRET
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L’illectronisme ne passera pas avec La Poste : Mélanie G’SSIR aide à franchir l’« Etape numérique » au bureau de Monéteau
décembre 05, 2023La fracture numérique ne prendra pas le dessus, c’est sûr ! La Poste, dans un esprit citoyen et actrice de l’inclusion numérique éthique via le plan France Relance, s’engage à la résorber ! Et de belle manière, en y installant dans l’un de ses bureaux, près d’Auxerre, une conseillère ad hoc ! Ancienne factrice et guichetière, Mélanie G’SSIR est cette personne qui fera montre dorénavant de pédagogie et d’écoute, venant en aide aux habitants…
MONETEAU : Belle reconversion que celle-là ! Autrefois factrice et guichetière, Mélanie G’SSIR officie désormais en qualité de conseillère numérique pour le compte de la grande maison postale. Celle qui est proche de la population. Celle qui déploie son supplément d’âme pour apporter pédagogie, service et proximité. Comme c’est le cas dans le bureau de la commune périphérique d’Auxerre.
C’est ici, dans le fief de la conseillère départementale et édile des lieux, Arminda GUIBLAIN, que le Groupe au logo jaune vient d’ouvrir un espace spécifique, « l’Etape numérique ». On dirait presque l’appellation d’un cyber café où l’on se sustenterait de choses gourmandes au palais en sirotant un petit noir tout en surfant sur la toile !
Ici, tout est connecté ! Lutte contre l’illectronisme, oblige ! L’espace, des plus cosy et confortable, peut accueillir jusqu’à huit personnes. Mais, aussi et uniquement sur rendez-vous, en individualité afin d’y recevoir des conseils personnalisés.
C’est l’antre de Mélanie. C’est jour de fête pour la jeune femme, au centre de beaucoup d’intérêts ! Logique, la direction régionale, pilotée par une Sylvie GUILLAUME au top de sa forme, a mis les petits plats dans les grands pour expliquer en long, en large et en travers au cours d’une cérémonie protocolaire le rôle et les missions qui incombent à la nouvelle conseillère. Même le président de la Commission départementale de Présence Postale Territoriale (CDPPT), Gilles DEMERSSEMAN, écoute avec grande satisfaction les explicatifs.
Réduire la fracture numérique : un enjeu capital !
Elle a dû suivre une formation particulière, Mélanie G’SSIR pour occuper la fonction. Sans doute, avec une phase de psychologie poussée car il n’est pas aussi simple pour les personnes désireuses d’en connaître davantage sur le numérique et ses innombrables opportunités d’évoquer leurs carences et leurs fragilités. Car, c’est bien de cela dont il s’agit. De cette fracture numérique que jadis évoquait déjà dans ses propos, à l’instar de la fracture sociale, – le corollaire existe aussi manifestement – le regretté Jacques CHIRAC.
Mélanie, elle, doit identifier ces difficultés numériques qui concernent bon nombre de citoyens. Les invisibles de l’emploi et de la couverture sociale comme les seniors ou les personnes en situation de handicap. Sans oublier, les ressortissants étrangers qui ne maîtrisent pas forcément bien notre langue. Les initier aux usages pratico-pratiques du quotidien – non, elle n’en fera pas des programmateurs avérés ! – est son bâton de maréchal !
Elle le dit d’ailleurs : « Je suis heureuse d’accompagner et d’aider les usagers pour une satisfaction client optimale ». Un discours, un brin marketing entre les lignes, mais tellement vrai dans son application quotidienne dans la bouche de la responsable de l’espace médiation numérique local !
Accompagner chaque année un million de nos concitoyens…
Quant à la déléguée territoriale de La Poste dans l’Yonne, Christine MORANGE, elle embraie sur le même registre vocal : « cette « Etape numérique » est une excellente opportunité pour Monéteau et ses environs afin de pouvoir profiter d’ateliers numériques gratuits, ainsi que des accompagnements individualisés… ».
A ceci près que la déléguée territorial a lâché le mot magique : la gratuité !
Fin novembre 2023 : La Poste avait installé une centaine de ces espaces dédiés sur l’Hexagone, privilégiant les zones rurales et les quartiers prioritaires de la ville. Comprenant bureaux, ordinateurs et grand écran. En parfaite cohérence avec son engagement en faveur de l’inclusion numérique. Prévoyant de créer via ce dispositif judicieux 4 000 places de conseillers numériques à l’image de Mélanie. In fine, le groupe hexagonal envisage l’accompagnement chaque année d’un million de personnes en déshérence numérique. Un sacré plus que ne manquent pas de relayer les collectivités locales, comme Monéteau, afin d’en informer le public. Soit à l’accueil de la mairie ou sur des panneaux électroniques. Un sacré challenge, en vérité…
En savoir plus :
L’Etape numérique de Monéteau propose :
- L’accompagnement et la formation aux outils essentiels du monde numérique : découverte des fonctionnalités simples d’une tablette ou d’un ordinateur, création d’adresses mail, prise de RDV médicaux en ligne…
- L’apprentissage des usages du numérique : premiers pas dans la programmation informatique, sensibilisation aux bonnes pratiques sur les réseaux sociaux….
- La formation aux compétences numériques professionnelles : accompagner le retour à l’emploi et la réinsertion professionnelle (outils collaboratifs et bonnes pratiques du numérique dans le monde professionnel…).
Outre l’Etape Numérique du bureau de Poste de Monéteau, Mélanie G’SSIR se déplace également dans les bureaux de poste d’Auxerre ZAC Saint-Simon, Toucy, Champs-sur-Yonne et Saint-Georges-sur-Baulche pour exercer sa mission.
Rappel de l’horaire d’ouverture du bureau postal : du mardi au vendredi de 09h00 à 12h30 et de 13h30 à 17h00.
Thierry BRET
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