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Les DAB/GAB disparaissent progressivement de nos territoires : vers une société « zéro cash » à court terme ?
février 15, 2020Aujourd’hui en France sont fonctionnels moins de 52 000 distributeurs automatiques de billets pour moins de 37 000 agences bancaires. Sans compter, les 8 000 bureaux de La Poste. GAB ou DAB ? Le DAB permet le retrait d’espèces alors que le GAB (Guichet automatique de banque) autorise des retraits, la consultation des comptes et d’effectuer des virements. Les espèces ne représentent plus que 5 % des transactions en valeur. Il est vrai que les cartes bancaires sont devenues le moyen de paiement préféré des français. Quant au fameux « sans contact » : la progression du paiement par carte s’accélère depuis la possibilité d’effectuer des achats de moins de trente euros sans taper son code…
TRIBUNE : La France de la monétisation évolue. S’il y a moins de paiements en espèces, cela entraîne par ricochet qu’il y ait moins de retraits dans les DAB. Hors, s’il y a moins de DAB, cela devrait diminuer le nombre d’agences bancaires, voire réduire le personnel…
Les guichetiers d’accueil (encore appelé, avec les administratifs, « les manœuvres à col blanc ») qui œuvraient autrefois dans les agences bancaires ont disparu depuis des lustres !
Les études de rentabilité menées par les établissements financiers pointent du doigt tout ce qui n’est pas rentable : DAB, GAB, agences bancaires, services, produits proposés… Tout ce qui ne rapporte rien doit disparaître !
Pour calculer la rentabilité, on fait appel dorénavant à la comptabilité analytique. Nous verrons dans un prochain article comment ce système d’informations, largement utilisé par le pouvoir politique et les grandes entreprises, pipe les dés en manipulant citoyens et salariés ! Une justification partiale de la suppression des postes !
Les pouvoirs publics espèrent l’avènement du zéro cash dès 2022
Quelles conséquences ? Pour les habitants des zones rurales, la suppression des DAB est encore plus problématique. D’autant que de nombreux commerçants refusent le paiement par carte car il est trop coûteux en matériel et facturation de commissions.
Il faut parfois parcourir de longues distances pour trouver un distributeur de billets. La monnaie fiduciaire, c’est aussi la liberté de donner et de recevoir… Adieu, à titre d’exemple, aux étrennes vertueuses faites aux petits enfants. Rangez vos tirelires et ouvrez des comptes !
Adieu également aux « petites souris » qui déposent une pièce afin de récupérer la dent de lait du gamin le lendemain sous l’oreiller !
Adieu les boites à sel ou à sucre des grand-mères qui thésaurisaient patiemment pour prévoir le règlement de leurs impôts…
Le système bancaire vous accordera, peut-être, un découvert et vous grossirez les rangs des possibles surendettés !
Une société « zéro cash » met en exergue une atteinte aux libertés. C’est une société sous contrôle avec la mainmise absolue sur nos comptes. D’ailleurs, en cas de faillites d’un établissement, hormis les cent mille euros de garanties (pour combien de temps encore ?) l’Etat n’aura plus qu’à se servir.
Plus de possibilité de passer outre dans ses règlements directs avec les artisans et les commerçants : on estime à plus de 20 milliards d’euros les montants réglés en espèces de la main à la main !
L’absence de liquidité pourrait s’avérer préjudiciable pour les plus pauvres de nos travailleurs indépendants. C’est factuel.
Même les multinationales et les grands trusts seraient pénalisés sur certains marchés « exotiques » où le bakchich est une pratique rendue obligatoire dans de nombreux cas pour décrocher les affaires.
Du côté de l’argent qui circule via la drogue, les revendeurs se sont déjà organisés. Les gros cartels pourront toujours inonder le monde avec leurs narcodollars - on est rassuré !
Vers un développement de nouvelles pratiques financières ?
Toutefois, pour celles et ceux qui se trouvent dans une situation d’interdit bancaire, il n’y aura pas de changement. Le compte bancaire reste obligatoire. Les personnes « interdits bancaires » recevront toujours une carte de paiement restreinte avec la possibilité d’un règlement chez tous les commerçants jusqu’au solde zéro du compte. L’usage de cette carte est très limité : pas de paiement envisageable sur les autoroutes ou les dépôts de garanties chez les loueurs de voitures.
Une suggestion à l’adresse de Bercy : offrir aux SDF un terminal de paiement afin qu’ils reçoivent l’aumône du passant.
Pour la quête du dimanche ? C’est déjà organisé dans bon nombre de pays : les quêteurs passent dans les rangs avec leur terminal et grâce au « sans contact », le bon chrétien fait un geste de charité et gagne ainsi sa place au paradis…
EINSTEIN avait raison sur notre évolution : « Je ne sais pas avec quoi on fera la troisième guerre mondiale, mais la quatrième je peux vous prédire qu’on la fera avec des cailloux et des bâtons ! ».
Quant à nos règlements financiers de demain ? Peut-être, qu’ils s’effectueront avec des coquillages, des lingots de thé, voire des échanges entre collectionneurs à l’instar de deux vieilles cartes bleues contre une ancienne « Mastercard ».
Vive l’aire du troc, qui nous reviendra bientôt, c’est certain !
Jean-Paul ALLOU
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Assemblées générales : le Crédit agricole Champagne Bourgogne tâte le pouls de ses sociétaires…
février 13, 2020Le Crédit agricole de Champagne-Bourgogne accueillait 268 398 sociétaires en son sein au 31 décembre 2019. Des chiffres qui donneraient le tournis à bon nombre d’entreprises en quête d’un portefeuille solide à exploiter ! Quoi qu’il en soit, la Banque verte entame en ce mois de février un long cycle de rendez-vous incontournables, ses assemblées générales de caisses locales qui prendront leurs termes le 18 mars…
DIJON: Prendre le pouls des sociétaires tout en leur présentant bilans et perspectives. Voilà en une phrase résumée les objectifs de ces séances plénières obligatoires qui sont imposées par les statuts de cette banque coopérative régionale. Ces réunions s’égrèneront au cours de ces prochaines semaines sur le double territoire de Champagne et de Bourgogne.
Au total, ce sont 85 assemblées générales de caisses locales qui seront ainsi programmées sur les quatre départements formant la caisse régionale de notre territoire : Aube, Côte d’Or, Haute-Marne et Yonne.
On estime à plus de 13 000 sociétaires qui y participent. Ce qui est loin d’être négligeable en matière de logistique et de sécurité.
Bref, ces moments riches en rencontres et échanges directs entre les élus, les administrateurs et les dirigeants du groupe prennent ici toutes leurs dimensions.
D’autant qu’elles permettent d’élire les administrateurs de chaque entité locale, d’apporter un éclairage pertinent sur la réalité économique du secteur couvert géographiquement, et de pouvoir mieux appréhender les rouages opérationnels d’une banque en perpétuelle croissance.
Précisons que bon nombre d’initiatives locales sont également valorisées à travers les projets soutenus par la Fondation Agir en Champagne-Bourgogne.
Quant à la mère de toutes les assemblées, celle qui est régionale, elle se déroulera le 24 mars au Palais des Congrès de Dijon où plus de six cents personnes sont d’ores et déjà attendues !
Retrouvez toutes les dates des assemblées générales 2020 sur : http://bit.ly/ag-cacb
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Prix Initiatives Associations : pour que le monde associatif bénéficie d’un coup de projecteur sur leurs actions…
février 10, 2020C’est le 23 avril prochain que seront décernés à Lons-le-Saunier les prix régionaux du challenge « Initiatives Associations », porté chaque année par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté. Mais, pour y parvenir, il fallait obligatoirement franchir le cap sélectif de la phase départementale ; celle-ci a eu lieu récemment à Auxerre…
AUXERRE : Ils étaient 23 dossiers de candidature à se présenter sur la ligne de départ de ce PIA 2020, le fameux « Prix Initiatives Associations ».
Du disparate et de l’éclectique, à coup sûr parmi ces challengers potentiels qui n’avaient qu’un seul et unique objectif pour celles et ceux de leurs responsables à les avoir inscrit : remporter la mise !
C’est-à-dire la précieuse obole de mille euros offerte par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, instigatrice de ce concours. Celui-ci a pour vocation chaque année de désigner la structure associative la plus méritante selon des critères précis.
S’adressant à des entités impliquées dans l’un des six domaines suivants (culture, environnement, patrimoine, solidarité, sport amateur et éducation), le challenge national qui se répercute parmi les caisses régionales de l’établissement financier permet de mettre en lumière une association qui se distingue dans l’un de ses projets.
Ce sont in fine 18 lauréats départementaux qui bénéficient de ces récompenses et du coup de projecteur médiatique apporté à leur projet.
Dans l’Yonne, Bouchons 89 et REPAIR CAFE Auxerre ont eu les faveurs d’un jury composé d’acteurs institutionnels et économiques de notre territoire.
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Un nouvel atelier pour diversifier sa production : SITAPHY peut dire merci à la Caisse d’Epargne !
février 07, 2020Le Fonds de dotation de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté sait se montrer généreux envers les structures associatives qui favorisent l’insertion sociale à travers l’emploi. La preuve ? Il vient de remettre à l’association SITAPHY une jolie somme de 3 000 euros nécessaire à l’aménagement de ses locaux. Objectif : créer un espace de douze mètres carrés pour accueillir la production spécifique d’arbalètes et d’épées en bois…
AUXERRE : Parfaire l’accessibilité des locaux pour que ceux-ci puissent accueillir de manière optimale les personnes en situation de handicap répondait en fait à cette action solidaire, déclinée par l’établissement financier.
En construisant, un nouvel atelier, pourvu du mobilier et de matériaux de construction adéquats, la Fondation de la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté a su faire des heureux, lors de la remise de cette précieuse obole.
D’une valeur de trois mille euros, le fac-similé du chèque a été remis par Catherine MARTIN, directrice des relations institutionnelles en charge de la RSE au siège dijonnais de la banque.
Elle était entourée pour accomplir ce geste altruiste par la présidente de la SLE (Société locale d’épargne) d’Auxerre, Estelle DULION (une entrepreneuse bien connue dans le sérail de l’artisanat de l’Yonne) et de Bénédicte POTHIER, responsable de l’animation crédit et RSE sur le bassin de l’Auxerrois.
Des valeurs philanthropiques au service de l’insertion professionnelle…
Deux personnes devraient être affectées dans ce nouvel atelier. Il facilitera la conception des fameuses pièces de bois, ces jouets qui ont fait la renommée de SITAPHY depuis sa création en octobre 2001.
Présidée par Gérard MAITRE, et dirigée par Jean-Pierre THIBAULT, l’association allie synergie d’insertion et formation des travailleurs handicapés. Ces derniers participent à cette aventure professionnelle intéressante en bénéficiant de contrat à durée déterminée de douze mois. Ils contribuent ainsi à la fabrication de 33 000 produits à l’année.
Quant au Fonds de dotation du réseau bancaire, il rayonne sur les huit départements que compte la Bourgogne Franche-Comté. Ses valeurs philanthropiques permettent de soutenir des initiatives d’intérêt général.
Depuis le 24 avril 2018, date à laquelle il a été créé, cet organe propre à la Caisse d’Epargne régionale a pour objectif de lutter contre toute forme d’exclusion grâce au financement de projets solidaires portés par les acteurs du tissu associatif local.
Précisons que la thématique retenue lors du premier appel à projets concernait précisément le handicap et l’aide apportée aux aidants…
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La répartition des richesses est loin d’être équitable : c’est à celui qui en veut le plus !
février 05, 2020Penser l’économie et partager les richesses ne sont pas des idées nouvelles. D’abord, en Mésopotamie vers 4000 avant JC. Puis, avec le Code d’Hammourabi (1700 av JC). Enfin, en Inde, grâce au Chânakya (340 av JC). Ces principes abordent la répartition des richesses et parlent du bien-être (précurseur du B.N.B., le Bonheur national brut). A travers l’histoire, n’oublions pas aussi les dogmes religieux et philosophiques : Ancien et Nouveau Testament, le Coran, Xénophon et Aristote, Pline l’Ancien, Marx, Keynes, Friedman…L’argent et sa répartition, le patrimoine, le travail, la production : ce sont autant d’éléments qui focalisent l’attention des responsables des états depuis les toutes premières civilisations…
TRIBUNE : Aujourd’hui, la répartition des richesses et les inégalités sociales conduisent aux discussions et autres revendications. La stratégie économique et financière des états en dépend. Des chiffres qui sont proprement vertigineux : 83 % du patrimoine mondial est détenu par 8,4 % de la population. Tandis que les 1 % des plus fortunés contrôlent 46 % dudit patrimoine…
Pour la France, la fortune de Bernard ARNAULT (101 milliards de dollars US) pourrait financer deux fois le déficit de la Sécurité sociale. 10 % des plus riches détiennent 50 % du patrimoine de l’Hexagone…
Ces chiffres étonnants soulignent les inégalités dans le monde, sans aucune volonté de stigmatiser les plus riches !
La richesse créée et à partager se définit via le fameux P.I.B. (Produit intérieur brut, généré par les agents économiques). Chaque activité (sociétés, commerçants, artisans…) rédige tous les ans une déclaration fiscale. Le but de la comptabilité en France est de calculer le montant de l’impôt à payer. Entre le chiffre d’affaires déclaré et le bénéfice imposable, on met en valeur quelques soldes intermédiaires de gestion.
Le plus important de tous demeure incontestablement la valeur ajoutée. La somme de ces valeurs ajoutées équivaut au P.I.B. Celle-ci correspond au total de la production vendue – le total des consommations (matières premières consommées, achats marchandises…).
Ensuite, vient la répartition de la valeur ajoutée. Qui « profite » de cette dernière et qui la finance ? Qui en réclame le plus ? Il s’agit d’un rapport de force pour déterminer ce qui est le plus important !
L’implacable règle de l’euro investi et de l’euro gagné…
La suite de la liasse fiscale nous éclaire sur la répartition. Les salariés déclarent que sans eux, l’entreprise n’existe pas (salaires, charges sociales, formations, participations…).
Quant aux actionnaires (dividendes versés), ils justifient leur rémunération : sans le capital qu’ils investissent, il n’y a pas d’entreprise ! L’Etat (impôts) édicte ses règles. Les banques, quant à elles, pratiquent les agios, les intérêts d’emprunts. Parfois, les investissements sont impossibles si elles ne suivent pas.
Enfin, du côté de l’entreprise, il y a la part des bénéfices non distribués, les dotations aux amortissements et les provisions : sans une structure juridico-sociale à la clé, l’activité n’est pas envisageable.
Le débat reste toujours ouvert : il n’est d’ailleurs pas prêt de se refermer. Aujourd’hui, la priorité est donnée aux actionnaires.
Dans certains modèles de calculs, le taux de croissance des dividendes futurs est réputé constant sur un horizon infini. De plus, afin d’encourager les actionnaires, le délai de retour sur investissement (pay-back) court sur une période de douze mois.
Lorsque l’entreprise investit un euro, elle doit gagner un euro (plus le coût du financement !) au bout d’un an. Avec des taux d’emprunts très bas, le coût bancaire du financement des investissements devient moins coûteux que le taux du dividende versé : c’est à méditer !
Entre alors en ligne de compte, les arbitrages. Coût du capital et coût de la banque. Les salariés attendent alors une hypothétique augmentation de salaire. Les plus pauvres cherchent un abri et les consultants modélisent la répartition des richesses.
Alors à quand, l’instauration du Bonheur national brut ? « La richesse n’est pas la quantité d’argent mais la façon dont on l’utilise… ». Comme l’a si bien écrit l’auteur brésilien Paulo COELHO.
Jean-Paul ALLOU
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