Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
ordre-des-experts-comptables-de-bourgogne-franche-comte.jpg
Région Bourgogne France-Comté
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Lycée Saint-Joseph de la Salle
chambre des métiers et de l'artisanat
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
Criquet Magazine
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Ordre des experts comptables de Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Terre d’accueil pour des délégations étrangères, le département de l’Yonne, à l’occasion des Jeux Olympiques ? Patrick GENDRAUD, président du Conseil départemental, l’a réaffirmé de but en blanc, mardi soir, à l’occasion de la grande soirée évènementielle, se déroulant dans les locaux du CIFA de l’Yonne. L’équipe féminine de rugby à sept du Canada investira donc notre territoire l’été prochain, grâce à la complicité des dirigeants du Rugby Club Auxerrois…

 

AUXERRE : Une salve d’applaudissements retentit dans le gymnase. C’est tout un symbole que ce bâtiment si particulier au cœur du CIFA soit choisi pour la circonstance par les organisateurs de la grande soirée évènementielle, orchestrée autour des Jeux olympiques et de leurs déclinaisons départementales.

Logique que le public se manifeste bruyamment : Patrick GENDRAUD vient de lâcher l’un des scoops de la soirée, avec la réception à l’été prochain – dès le 12 juillet semblerait-il – de l’équipe féminine de rugby à sept du Canada, une formation pouvant prétendre à l’obtention de la plus belle des médailles lors des prochains Jeux de Paris.

« On a posé notre candidature, précise l’ancien maire de Chablis, on y croyait, on espérait même obtenir quelque chose, eh bien, ce soir, je vous le confirme, nous accueillerons ces jeunes championnes du rugby à sept ! ».

Une information qui sera corroborée quelques minutes plus tard par le président du RCA, David PARIZOT, invité sur l’estrade en compagnie de son successeur, Kieran LAURIN. Sauf que ce dernier ne se rendra pas sur scène, retenu par des obligations professionnelles.

 

Tout le club du RCA est impliqué dans l’aventure…

 

Un dirigeant du Rugby Club Auxerrois, très satisfait de ce verdict, positif pour la promotion du rugby à sept. Une discipline qui verra l’équipe de France participer à ce tournoi olympique, côté garçons, avec un groupe auréolé de la présence d’un certain…Antoine DUPONT qui a fait l’impasse sur le Tournoi des VI Nations cette année !

« Il y a un an, nous avons eu les premières discussions, témoigne David PARIZOT, l’Yonne était site de réception mais une question se posait : que fait-on ? ».

 

 

Ne croyant pas au hasard – il a bien raison le patron de l’enseigne OXO 89, chacun sait que cela n’existe pas ! -, David PARIZOT provoqua les choses. Se rapprochant de Philippe LALA, directeur du Projet Yonne 2024 au sein du Département, le président du RCA s’implique à titre personnel pour déceler la moindre opportunité profitable à l’Yonne.

Tout le club auxerrois est de facto impliqué dans l’aventure. Un épilogue qui prendra son terme le 12 juillet, au lendemain du passage de la flamme olympique dans l’Yonne.

 

 

Tout faire pour que la fête sportive soit totale à Auxerre !

 

« Jusqu’au 23 juillet, ajoute David PARIZOT, les filles de l’équipe du Canada seront accueillies à Auxerre. Nous, on va vivre une expérience différente avec cette immersion en terre de l’Yonne. Il nous fallait un lieu qui puisse accueillir une équipe sportive dans sa globalité (le RCA et sa structure). Au-delà du sportif, il nous fallait le vecteur médical. Indispensable pour recevoir des sportifs de haut niveau. On leur a démontré ce qu’il est possible de faire grâce à notre protocole médical. Enfin, il y a l’accueil et le vivre au quotidien à une heure et demie de Paris en étant au vert ! ».

Une petite délégation d’outre-Atlantique est déjà venue en 2023 visiter les infrastructures auxerroises. « On a joué la carte de la proximité » confie David PARIZOT.

Souhait du président du RCA : que la réception de l’équipe canadienne résonne parmi les communautés de ce pays vivant en France mais aussi auprès des habitants de l’Yonne.

« Il nous faudra toute une communication autour de cet évènement, souligne le dirigeant du club auxerrois, sachant que nous allons nous calquer à leur planning… ».

Le Département a soutenu l’initiative. Mais, également la Ville d’Auxerre qui travaille déjà sur la mise à disposition des terrains. Pour que la fête sportive soit totale !

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Le nœud papillon tient toujours une place prépondérante dans le dressing code du patron du groupe SCHIEVER. Elégance dans la vêture, élégance dans le verbe ! Les habitués du réseau Entreprendre Bourgogne de l’Yonne en savent quelque chose. Eux qui se délectent chaque année du discours original les accompagnants dans la nouvelle année, celui des vœux de leur président, Vincent PICQ. Un must dans le genre oratoire qui se veut dynamique et vraiment très énergisant !

 

SENS : Décalé, le président de l’antenne icaunaise du réseau Entreprendre Bourgogne ? Certes, le charismatique responsable du groupe SCHIEVER – un des poids lourds de la grande distribution hexagonale – est toujours affublé d’un ravissant nœud papillon à chaque apparition publique ; c’est un peu sa signature vestimentaire en quelque sorte ! Raffinement et élégance quand tu nous tiens !

Mais, c’est plutôt dans la formulation de ses discours que se situe réellement le distinguo qui le place sur le seuil de la différence, vis-à-vis d’autres représentants de la sphère économique. Car, écouter un Vincent PICQ s’exprimer, c’est prendre un sacré bol d’énergie dans la face, en laissant idées noires, pessimisme et manque de confiance à la revoyure !

 

« Chaque année, je fais des vœux qui ne servent à rien ! »

 

Le ton, tout d’abord. Il est enjoué, chaleureux, convivial. Pas de monotonie lénifiante ni de discordance dans les propos. Devant un parterre représentatif de ce qui se fait de mieux dans le milieu économique du terroir – le réseau Entreprendre Bourgogne animé depuis le départ vers les étoiles de la regrettée Sophie BERNARD par la pétillante et lumineuse  Catherine GUIGNARD-MILLET – ne cesse de croître en termes d’effectifs. Pour preuve, la grande salle mise à la disposition par Pascal CHAROT au sein de sa structure professionnelle éponyme pour accueillir cette cérémonie annuelle était comble.

Le contenu de l’allocution, ensuite. Une fois la page d’histoire tournée – Vincent PICQ fait référence en quelques mots à la capitale des Sénons et à son commandant militaire Brennus qui a mis la pâtée aux soldats romains ! -, l’orateur aborde ses vœux. Présentés à l’ultime journée de janvier. Un 31 ! Comme si c’était ceux-là qu’il fallait imprimer longtemps dans toutes les mémoires !

L’humour, enfin. C’est presque dans l’ADN de notre personnage qui se veut être un trublion du verbe. « Chaque année, je fais des vœux qui ne servent à rien ! ». Prétextant qu’il souhaite le meilleur à chaque exercice à ses ouailles entrepreneuriales mais que ce n’est ni pire, ni mieux, au demeurant une fois l’exercice calendaire clôt !

 

Une bande d’entrepreneurs, bourrés de qualités…

 

Nonobstant, il y a de l’optimisme à revendre dans le discours. « Est-ce que c’est si grave si chaque année on observe son lot de crises, de guerres ou de catastrophes, s’interroge celui qui place Avallon parmi les plus belles villes de l’Hexagone, ce sera toujours comme ça… ».

Surprenant ? Sans doute, mais poursuivons. « Ce soir, vous êtes tous là parce que vous avez réussi à surmonter les obstacles. C’est ça, la bonne nouvelle : c’est que vous avez toutes les qualités pour savoir surmonter les obstacles ! ».

Pourquoi ? « Parce que vous êtes une bande d’entrepreneurs, bourrés de qualités, qui avez réussi à braver les obstacles de 2023… ».

Fidèle à sa litote décomplexée, le président du réseau Entreprendre Bourgogne répète avec insistance : « je n’ai rien à souhaiter pour 2024 puisque vous êtes pareil qu’en 2023 ! 2024 ? Vous avez l’année entre vos mains. Donc, qu’est-ce que je peux vous souhaitez de plus que vous n’ayez déjà ! Si vous êtes là ce soir, c’est parce que vous êtes tous performants, individuellement… ».

 

 

Des phrases qui font afficher de larges sourires à un auditoire sous le charme. Et conquis par une intervention oratoire, pour le moins peu ordinaire.

« Ce soir, vous souriez, c’est du bonheur, continue un Vincent PICQ qui ne sait que faire de son micro car adepte de la gestuelle scénique, vous souriez parce que vous êtes heureux et que vous avez réussi ! Malgré les difficultés et la concurrence – elle est saine sinon on n’avance pas ! -, et le côté anxiogène de la vie, vous êtes tous là, souriants ! ».

 

Partager le bonheur de créer et de réussir autour de soi !

 

S’en suivra la justification de ces sourires : « l’entreprise, vous appartient, vous vous éclatez, vous générez de l’emploi, vous réussissez… ».

Puis, Vincent PICQ demandera aux adhérents du réseau d’affaires régional de partager ce bonheur. « Vers les autres, dans l’entreprise, communiquez ce bonheur autour de vous ! Rendez heureux vos salariés ! Parce que c’est bon pour l’entreprise et la santé, ce bonheur du désir d’entreprendre doit se répandre autour de vous… ».

Philosophe, il citera même le grand VOLTAIRE, le chef d’entreprise de l’Yonne !

« J’ai deux vœux à formuler, dira-t-il en guise de conclusion, partager votre bonheur de réussir et d’accomplir avec votre entourage cela contribuera à améliorer le climat social et à le rendre meilleur, le deuxième est de prendre conscience du moment que l’on vit. Nous avons la chance d’être ensemble ce soir, des entrepreneurs heureux et ensemble… ».

Mieux que la prestation d’un consultant, d’un coach ou d’un psy ! Dites, Monsieur PICQ, est-ce que vos discours vitaminés et réconfortants à l’endroit des entrepreneurs sont remboursés par la Sécurité sociale ?! En tout cas, ils sont source d’inspiration !

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Pas de courant alternatif ni de basse tension pour le Syndical départemental d’Energies de l’Yonne (SDEY) qui, cette année, commémorera comme il se doit le dixième anniversaire de son existence. La date est d’ores et déjà à biffer sur les agendas des représentants institutionnels et des collectivités de l’Yonne, le 06 juin. Une célébration, accueillie à Venoy, qui sera ouverte également au milieu économique, il va de soi !

 

AUXERRE : Ca sent déjà l’effervescence à plein nez, prélude aux grands jours de festivités, dans les bureaux du Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne ! Car, cette année, on ne plaisante pas avec le calendrier : le 06 juin symbolisera la célébration des dix années d’existence de la fameuse structure institutionnelle de notre territoire. Dix ans, déjà, de présence dans le paysage icaunais, au service de la sobriété et de l’amélioration énergétique des collectivités territoriales.

Le 06 juin prochain, à la salle des fêtes des Joinchères, à Venoy, le SDEY proposera donc un évènement spécifique à cet anniversaire, dès la fin d’après-midi.

 

 

« Nous en profiterons pour faire un retour sur les dix dernières années, souligne le président de l’organisme, Jean-Noël LOURY en évoquant la probable rétrospective dates à l’appui qui pourrait être réalisée autour de cet évènement, mais surtout nous nous projetterons dans le futur en vous proposant des innovations adaptées aux besoins de notre territoire… ».

Et on le sait, au SDEY, on ne manque ni d’idées ni d’énergie !

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

La grogne se généralise dans les campagnes. Les multiples prévisions de fermetures de classe hérissent le poil des élus territoriaux mais aussi des enseignants et parents d’élèves. Manifestations, pétitions, demandes de rendez-vous avec la DASEN (direction des services départementaux de l’Education nationale), sensibilisation des politiques… : la carte scolaire version 2024 ne semble pas faire que des heureux dans le landerneau. A l’instar des localités de Butteaux, Germigny et Percey.

 

GERMIGNY : Se battre pour défendre l’intérêt des écoles. Encore et encore, telle est la sempiternelle question préoccupant les habitants de l’Yonne ! L’annonce d’une fermeture de classe dans le secteur des trois localités de Butteaux, Germigny et Percey ne se digère pas, parmi la population.

Cible visée : la deuxième classe qui est accueillie jusque-là dans l’école de Germigny. Arithmétiquement, il ne resterait in fine que quatre classes au lieu de cinq sur les trois bourgades, situées à l’est de Saint-Florentin. Une décision inconcevable pour les maires desdites localités !

Conséquence : les effectifs dans les classes de maternelle et primaire s’en trouveraient davantage chargés. Sachant que 98 enfants sont concernés par le regroupement pédagogique à la rentrée 2024 sur ce secteur. Le risque est de se retrouver avec des classes excédentaires, dès l’automne prochain, à 28 élèves. Voire plus ?

Complexe et ingérable pour les enseignants, pouvant être confrontés à différents niveaux d’enseignement dans la même classe !

Protester contre la décision de l’Education nationale, telle était la motivation de ce regroupement pacifiste, se déroulant vendredi matin, au beau milieu du village, en occupant la route départementale. Plusieurs personnes ont arrêté la circulation routière afin de faire signer une pétition ; le tout dans un climat bon enfant et dans une ambiance sonore des plus supportables.

 

 

Construire une école centralisée ? Mais pourquoi faire !

 

« On ne veut pas bloquer les écoles, précise Cyril PARMENTIER, l’un des parents d’élèves concerné par ce nouveau recul pédagogique en zone rurale, on veut juste se faire entendre ! Nous sommes accompagnés de nos élus pour faire avancer le sujet… ».

A ce titre, la DASEN devrait recevoir prochainement une délégation avant que celle-ci ne rencontre les services de la préfecture.

Quant à Pascal FOURNIER, maire de Germigny, il se désole de la situation : « nous sommes désabusés et n’avons aucune visibilité sur l’avenir de nos écoles et des investissements que nous y avons effectué, précise-t-il, on nous dit que pour être plus attractif, l’idéal serait de construire une école centralisée qui serait plus attirante. On se demande au nom de quel critère ! Plusieurs exemples déjà réalisés sur le territoire démentent cette affirmation. Voyez ce qui s’est passé à Ligny-le-Châtel où la commune a été contrainte de fermer une classe trois ans à peine après la construction d’un nouveau groupe scolaire… ».

A date, vingt-neuf communes sont menacées de perdre des classes d’enseignement du premier degré avec l’esquisse de la nouvelle carte scolaire à venir.

« Cela fait beaucoup trop, renchérit Cyril PARMENTIER, les premiers qui pâtissent de ces décisions arbitraires, sont les enfants ! ».

Mais, aussi, les adultes par un effet de ricochet pervers : qui va effectivement oser s’installer dans une localité où les écoles auraient mis la clé sous le paillasson ?

   

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

« Notre invitée d’honneur, on a tous l’impression de la connaître un peu, comme une amie de la famille… » Claude VAUCOULOUX. Celle de l’UIMM ? Celle du MEDEF ? De la FFB, la puissante fédération du Bâtiment ? Un peu de tout çà, à la fois, tant il est vrai que Roselyne BACHELOT a su susciter la mobilisation lors de son récent passage à Auxerre, à la Maison de l’Entreprise, lors de la cérémonie des vœux au monde économique. Une ancienne ministre et sociétaire des « Grosses Têtes », courageuse et pugnace, puisqu’elle aura tenu à être présente lors de cette conférence, concentrée sur le devenir de la culture, malgré une forte température dont elle souffrait encore le matin même…

 

AUXERRE : Le sourire, quelque peu timide, s’affiche sur son visage légèrement pâlot. Précautionneuse, l’ancienne multi-ministre de l’Etat français (Ecologie et développement durable, Santé, Cohésion sociale, Culture…) s’entretient discrètement avec la cheville ouvrière de la soirée, Florence POULAIN.

Le décor sur l’estrade de la Maison de l’Entreprise se modifie à sa demande : il serait judicieux de placer la belle composition florale, à côté du pupitre. Exact ! Oui, la bouteille d’eau, salvatrice à souhait lorsque l’on a un chat dans la gorge, de se trouver là, à portée de main au cas où.

Posant ses affaires au premier rang qui lui était réservée, Roselyne BACHELOT respire quelques instants. Elle se concentre. Pas si simple de donner une conférence et apporter son regard critique sur la société actuelle lorsque le matin même, une poussée de fièvre à près de 39° de température vient jouer les trouble-fêtes !

Un petit échange avec elle – on parle de la qualité de public présent en nombre dans l’amphithéâtre auxerrois qui n’a rien à voir avec celui des studios de RTL lorsque l’ex-ministre joue les sociétaires des « Grosses Têtes » avec humour et finesse d’esprit – et voilà que la chroniqueuse de BFM TV s’absorbe dans ses notes, en faisant le vide autour d’elle.

 

Pas de questions directes à l’intervenante…

 

C’est que ce soir, Roselyne BACHEL OT et sa pertinence sont les stars de l’évènement porté par l’UIMM, le MEDEF et la FFB de l’Yonne ! « Une femme qui est notre marraine lors de ces retrouvailles liées à la cérémonie des vœux, ce n’est pas commun, lâchera même quelques instants après la patronne des patronnes de l’Yonne, version MEDEF 89, Emmanuèle BONNEAU !

Et quelle femme, devrait-on dire ! Car, l’humour parfois corrosif et les anecdotes croustillantes vont ponctuer ces trente-cinq minutes d’intervention, permettant à un auditoire toute ouïe de se délecter.

Dommage, mille fois dommage, toutefois, qu’il n’y eut pas les traditionnelles questions posées à l’invitée à l’issue de sa prouesse orale : on aurait peut-être eu de grandes envolées lyriques ou des échanges mémorables à se mettre sous la dent ! Et des révélations d’Etat à se raconter longtemps autour de la cheminée en ces longues soirées hivernales !

Mais, en sage qu’il est, et toujours très respectueux de ses invités, choisis parfois six mois auparavant parmi son carnet d’adresse des plus garnis, Claude VAUCOULOUX n’aura pas proposé l’exercice à l’intervenante, souhaitant de ne pas trop exposer l’ancienne ministre de la Santé sur scène, un peu fébrile comme chacun le savait…

Femme de caractère qui ne s’en laisse pas conter – ces échanges avec son confrère médiatique le sieur DUHAMEL sur BFM TV ne manquent jamais de piquant ! -, Roselyne BACHELOT écouta attentivement les propos introductifs de Claude VAUCOULOUX devant brosser un synthétique portrait de la ministre aux six maroquins.

 

Jack LANG et François MITTERRAND : le bilan flatteur de la culture au temps des socialistes…

 

D’emblée, elle invita par ses propos et la pensée l’indémodable ancien ministre de la Culture de l’ère MITTERRAND, Jack LANG – il est toujours à la présidence de l’Institut du Monde Arabe à Paris - à la « rejoindre » de façon symbolique dès le début de son exposé.  

« Même mon ami Frédéric MITTERRAND m’a toujours précisé que lorsqu’il était salué dans la rue en qualité de ministre de la Culture, il se retournait pour voir si Jack LANG n’était pas derrière lui ! ».

Le ton est donné. Rires et sourires à l’appui. Elle tacle « Télérama » avec une couverture du fameux magazine culturel, mettant en scène François MITTERRAND et Jack LANG, posant devant les colonnes de BUREN. « On n’a l’impression que la culture n’a jamais existé avant mai 1981 dans ce pays ! ».

Observant que la France est un état qui mène une politique culturelle comme un outil économique, la conférencière insista ensuite sur le statut des intermittents du spectacle. Prenant à parti le public. « Savez-vous que c’est le patronat qui a instauré ce système en France ? ».

Ce sont en effet les grands patrons de l’industrie cinématographique qui ne trouvant pas de personnels adéquats ont développé ce statut si particulier : maquettistes, techniciens, régisseurs, éclairagistes…

« Une fois, à la rencontre de syndicalistes de la CGT, je leur ai demandé pourquoi ils se battaient comme des diables pour défendre une disposition imaginée par le  patronat français, plaisanta-t-elle, à la stupeur des cégétistes ! ».

Autre cocasserie qui fit sourire la salle : « la loi sur les fouilles archéologiques, sur la protection du patrimoine d’état, sur les archives, la création de l’organisme d’aide au cinéma, le CNC, ont été créé par le régime scélérat de Vichy et de PETAIN ! ». On sent alors l’œil amusé de la dame et son aspect joueur à distiller quelques saillies provocatrices, toute en subtilité verbale !

Puis, de nouveau, Jack LANG revient sur le devant de la scène : « ce n’est pas le ministre de la Culture de François MITTERRAND qui a inventé le festival d’Avignon comme le prétendait jadis un élu communiste, martèle Roselyne BACHELOT, il faut se souvenir que ce festival a été créé en 1947 ! ».

Du président de la République à la rose, le socialiste François MITTERRAND, l’ancienne ministre dira que son bilan culturel est de loin flatteur. On se souvient de la création des fonds régionaux d’art contemporain, de la Fête de la Musique, des Journées du Patrimoine, etc.

« Il y eut des réussites qui ont été contestées mais qui sont maintenant acceptées par tout le monde. Je pense à ces colonnes de Buren qui ont été adoptées alors que conspuées au début de leur présentation, trop élitistes, voire offensantes par l’intelligentsia… ».

 

La durée de vie expéditive des ministres de la Culture !

 

Mais, devait-elle ajouter en défendant les politiques culturelles de l’époque, « personne ne parlait de réchauffement climatique, ni d’écologie, ni de sobriété énergétique… ». Ne parlons de la politique numérique, juste en appoint et en accompagnement à l’époque dans l’esprit des grands faiseurs de l’Etat. Ce qui n’est plus du tout le cas, désormais.

Tour à tour, Roselyne BACHELOT commentera la banalisation du livre et de l’édition dans la société consumériste avec le poids de la grande distribution,  les propos de Jacques TOUBON qui dans un ouvrage fit un état des lieux à charge de la situation avec le déséquilibre de Paris et la province, l’échec de la démocratisation culturelle, l’état d’abandon de bon nombre d’institutions culturelles, l’instrumentalisation de la politique culturelle…

« La rue de Valois – elle accueille le ministère de la Culture – s’est même transformée en un ministère de la propagande ! ».

Mais, assure-t-elle tout de go, « je ne fais pas un procès d’intention à Jack LANG ! ».

Repenser à un équilibre territorial culturel ne serait pas néfaste pour les régions de France. Histoire de bouter une bonne fois pour toute la politique « parisiano-centrée » de la culture qui fut incarnée par François MITTERRAND, pourtant homme de terroir, vivant entre Morvan et les Landes ?

« En général, il y a trois ministres de la Culture par président, s’amuse Roselyne BACHELOT, on a à peu près au ministère de la Culture la durée de vie sur la bande d’urgence de l’autoroute ! ».  

 

 

55 % des Français ne fréquentent jamais une salle culturelle

 

Toujours dans la même veine, l’oratrice nous livrera quelques perles truculentes sur les travaux à envisager pour préserver lesdites colonnes de Buren (encore elles !), « une restauration au bout de dix ans avec 6 millions d’euros pour réhabiliter les colonnes elles-mêmes et 14 millions pour réparer les malfaçons structurelles de ces colonnes, soit 20 millions en dix ans ! ». Ca pique !

Quant à la rénovation de Beaubourg, qui aura lieu après les Jeux de Paris, il en coûtera une enveloppe de 500 millions d’euros. Un peu moins pour le Grand Palais avec 400 millions d’euros et la restauration du château de Villers-Cotterêts, estimée à 250 millions d’euros.

Des budgets à la culture qui ont doublé à la prise de fonction de Jack LANG. La mission culture équivalait à 4,2 milliards d’euros. Avant de passer à 8,5 milliards ! La politique démentielle de l’offre culturelle n’aura pas servi, a contrario, la démocratisation de la culture dans l’Hexagone. Une étude le constate : « on a installé des plats sur la table de la culture de plus en plus nombreux, mais les convives sont restés les mêmes ! ».

Aujourd’hui, 55 % des Français ne fréquentent jamais un lieu de spectacle vivant, ni opéra, ni cabaret, ni théâtre, ni salle de concert, ni un cirque, etc. Seuls 9 % de nos concitoyens suivent l’actualité culturelle en se rendant dans les salles à raison d’une dizaine de manifestations artistiques annuelles !

Pourtant, le monde de la culture représente 70 milliards d’euros de chiffre d’affaires et emploie 700 000 personnes, soit plus que l’automobile, l’aéronautique et le nucléaire.

« Personne ne se rend compte de cela, s’étonne l’ancienne ministre de la Culture, alors que faut-il faire ? Faudrait-il un ministère recentré sur le pilotage des politiques culturelles ? Il faut des capacités budgétaires et des capacités d’expertise en interne : or, le ministère de la Culture n’a pas les moyens ni les compétences humaines… ».

 

Changer les mentalités autour de l’art et de la collection en France

 

Quant à la sauvegarde du patrimoine, Roselyne BACHELOT est on ne peut claire sur le sujet : « on ne peut pas tout sauver, il nous faudra faire des choix ! ». Cruels, certes, mais réaliste. « Le patrimoine de la France s’est construit en détruisant certaines choses, à l’exemple des édifices religieux… ».

L’oratrice évoqua aussi les risques occasionnés par le réchauffement climatique.

« La rénovation climatique des bâtiments publics suppose 500 milliards d’euros !  C’est colossal… ».

Quant à l’égalité entre les femmes et les hommes, elle ne pouvait passer cela sous silence, depuis qu’ont éclaté bon nombre d’affaires sexistes. « C’est un torrent de boue qui coule sur le cinéma, le théâtre, l’opéra avec la complicité de tous ! Tout le monde savait ! ».

Enfin, la France doit retrouver sa place prédominante sur le marché de l’art. Une place qui a été perdue au fil des ans.

« Nous sortons péniblement de cette période crépusculaire, souligne-t-elle, et je regrette que le nombre de collectionneurs d’art contemporain soit très nettement inférieur à celui de nos voisins. Nous n’avons pas besoin de mesures fiscales à ce niveau mais d’un changement de mentalité qui veut la collection soit l’affaire de l’Etat. Nous sommes des républicains qui ne rêvons que de monarchie sur le marché de l’art ! ».

Si elle ne croit pas aux vertus du mécénat populaire qui ne permettra pas de couvrir les besoins énormes du marché de l’art, Roselyne BACHELOT le dira tout net en guise de conclusion : « La culture est l’un des enjeux citoyens les plus périlleux qui nous guette car elle touche à notre histoire personnelle intime et à l’idée que nous nous faisons de notre destin collectif… ».

Citant une dernière fois, en guise de pirouette et avant de quitter la tribune, André MALRAUX et d’invoquer la mobilisation générale en forme appel avec une petite formule dont elle a le secret « Enrichissez-vous de vos engagements citoyens, ceux-là ne vous décevrons jamais ! ». Rideau !

 

Thierry BRET

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil