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Etonnamment, nous sommes à la mi-novembre, période annonciatrice de l’hiver que chacun espère froid et enneigé pour la plus grande joie des enfants au moment de la Noël, et le ciel de l’Yonne mais aussi de France reste vierge de toute présence de ces gracieux volatiles, évoquant l’arrivée imminente de Monsieur Hiver. Force est de constater que cette année les grues cendrées ont du retard à l’allumage, côté migration, ce qui n’est pas un signe encourageant en référence aux mutations de la chose climatique. Pourvu que le ciel ne nous tombe pas sur la tête auraient dit les Gaulois, réfractaires ou pas !

 

Lundi

« Si t’as été à Tahiti » connut à la fin des années 50 un grand succès sur les ondes. Interprété par une certaine Paola, ce « nanar » aux accents hawaïens énumérait les différentes façons de s’y rendre, que ce soit à pied, à « dada », en bateau, en moto ou à vélo : « J'ai pris mon vélo, j'ai dit va faire chaud, et je suis parti pour Tahiti… ». Un chef d’œuvre lyrique aux paroles dignes d’être oubliées ! Il n’empêche que la maire de Paris aurait peut-être dû s’en inspirer avant d’entreprendre un voyage de trois semaines en compagnie de cinq de ses collaborateurs dans le Pacifique. Une balade de plus de 31 000 km, au motif entre autres, de visiter le site de l’épreuve de surf des prochains JO qui, outre un bilan carbone catastrophique, a fait tousser nombre de ses détracteurs au vu d’un voyage officiel aux frais du contribuable parisien considéré par beaucoup comme très dispensable. Anne HIDALGO a néanmoins trouvé une alliée de choix inattendue face à la polémique en la personne de Valérie PECRESSE. Il est vrai que la présidente de la région Ile-de-France venait elle-même de rentrer d’un autre voyage officiel, au Japon. S’il est connu que les voyages forment la jeunesse, nul doute que certaines ont déniché l’élixir de jouvence !

 

Mardi

Encore beaucoup de monde sur la piste de danse au « Bal des tartuffes » ! Après la saillie verbale au micro de France Inter du chroniqueur Guillaume MEURICE, qualifiant le Premier ministre israélien de « nazi sans prépuce », une grande partie de la classe politique s’est dite révulsée par de tels propos, y percevant des relents d’antisémitisme avéré. Chacun a le droit de ne pas apprécier l’humoriste et considérer qu’il trempe sa plume dans l’outrance et la vulgarité, pour autant, méritait-il un tel lynchage médiatique ? Il est parfois des mots plus feutrés aux pires relents nauséabonds, comme en octobre 1980, lorsque le Premier ministre de l’époque, Raymond BARRE, en réponse à l’attentat contre la synagogue de la rue Copernic à Paris qui fit 4 morts et 46 blessés, dénonça « un acte odieux qui voulait frapper les israélites se rendant à la synagogue et qui a frappé des Français innocents… ». Sans que cela ne soulève un vent d’indignation chez ses pairs politiques d’alors !

 

Mercredi  

L’automne venu, on avait pris l’habitude de les voir survoler le département, devenu au fil des années un couloir de migration pour leur grand voyage dans le sud, le temps d’y passer l’hiver au chaud. Hormis un rapide passage en début de semaine de quelques aventureuses sans doute envoyées en reconnaissance, les grues cendrées n’ont pas encore fait leur apparition dans le ciel auxerrois. Erreur de timing ou retard lié au réchauffement climatique ? Et si un jour la réserve ornithologique de Bas-Rebourseaux, près de Saint-Florentin, devenait ville d’arrivée plutôt que ville étape… ?

 

 

Jeudi  

Dans son dernier opus, le mensuel « Auxerrois Magazine » ne tarit pas d’éloges pour la nouvelle stratégie de collecte des déchets souhaitée par la majorité en place. On y parle « atouts, « économie », « transition écologique » et l’on se félicite de ces instants d’échange avec le maire-président, Crescent MARAULT, « des salles pleines, des débats engagés, de la convivialité… ». Pour qui a assisté à l’un de ces neuf « Rendez-vous avec Crescent », il est indéniable de reconnaître qu’ils ont « fait le plein », mais il eut été honnête de souligner que l’assistance était surtout composée d’habitants hostiles au projet ! Emile COUÉ aurait-il fait des émules de sa méthode dans les rangs de la majorité auxerroise ?

 

 

Vendredi  

Apparu dans les années 50 aux Etats-Unis, le « black Friday » est arrivé en France avec Internet et rythme depuis une fièvre acheteuse qui se répand dans tout l’Hexagone aux alentours du quatrième vendredi de novembre, date symbolique de la fête américaine de Thanksgiving. Certaines enseignes décidant de jouer les prolongations en proposant leurs remises plusieurs jours avant la date officielle. Ce magasin de literie auxerrois semble pour sa part avoir étendu ce rendez-vous des bonnes affaires à tout le mois de novembre. Les soldes d’hiver débutent de bonne heure cette année !

 

 

Samedi 

Le casque Adrian fait partie de ces symboles de la Grande guerre, que l’on se transmet au fil des générations ou que l’on déniche encore sur les vide-greniers ou dans les brocantes. Celui-ci, exposé à l’Historial 14-18 de Péronne dans la Somme, porte encore les stigmates des balles qui en perforèrent la faible protection et firent sans doute passer de vie à trépas le poilu qui en était couvert. Était-il jeune ? Avait-il des enfants ? Avait-il peur… ? En ce 11 novembre, jour d’armistice mettant fin à la « boucherie », comment ne pas avoir une pensée émue pour lui et ses frères d’armes ? Près d’un soldat français sur cinq y a laissé sa peau et le décompte macabre fait par les historiens évoque le nombre de 1,4 million de tués.

 

 

Dimanche  

En technique cinématographique, cela s’appelle un contre champ... Il n’y avait pas beaucoup de visiteurs ce dimanche matin à l’Institut du Monde Arabe, pour découvrir l’exposition « Ce que la Palestine apporte au monde ». Hommage culturel à un pays qui n’en est pas un et à un peuple trop souvent réduit au seul qualificatif de terroriste. Une étape indispensable pour aider à s’imprégner du conflit avant de se rendre l’après-midi même à la grande marche mémorielle pour dire non à l’antisémitisme.

 

Dominique BERNERD

 


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C’est un retour aux sources. Sur les lieux mêmes de ses débuts. Là, où l’aventure a commencé. Elle, qui aime la nostalgie à travers ses interprétations romantiques des grandes voix de la chanson hexagonale, devrait avoir son lot d’émotivité ce week-end pour mettre un terme définitif à cette tournée anniversaire où la silhouette gracile de la Môme PIAF aura plané au-dessus des têtes. Dimanche soir, le rideau s’abaissera en l’église de Perrigny. Mais, pour combien de temps ?

 

PERRIGNY : Toute de noire vêtue, mimant avec perfection la gestuelle de l’artiste trop tôt disparue, en 1963, Christelle LOURY ne laisse jamais le spectateur qui découvre l’un de ses nombreux récitals donnés aux quatre coins de l’Hexagone, et bien au-delà des frontières, indifférent.

D’abord, il y a la voix. Puissante, chaude, vibratoire. On ferme les yeux afin d’être bercé par sa tessiture, sa capacité à tenir la note. Et puis, il y a le décorum. Sobre, féministe, mystérieux, dans son halo de lumière créé par des projecteurs qui savent la mettre en scène : seule face au public ou accompagnée par des musiciens, voire un pianiste qui excelle dans son style instrumental, Christelle LOURY continue d’impressionner celles et ceux qui la suivent à chaque concert.

Notre ambassadrice de charme dont le buste a inspiré un sculpteur pour en faire notre « Marianne » départementale, demeure très attachante. Souriante, car elle prend du plaisir à maintenir le cap qui l’a mène toujours un peu plus loin vers la réussite. Accessible, aussi, avec son public quand vient le moment béni des dieux où elle signe des autographes et discute avec celles et ceux qui l’ont créé.

 

Commémorer un double anniversaire par le biais de ces récitals

 

C’est en l’église de Perrigny qui l’histoire a débuté. Une décennie, déjà et toujours des souvenirs à foison dans les esprits. La « Môme de l’Yonne » déclame sur scène sa flamme et sa passion irréversible pour l’une des plus grandes chanteuses dont l’existence fut un mélodrame et que les moins de quarante ans ne doivent pas connaître (à tort au niveau de la connaissance musicale), j’ai nommé Edith PIAF.

Un look, une gouaille, de la tendresse à revendre, un parcours terrestre semé d’embûches, des histoires d’amour tragiques dont celle vécue avec le boxeur, Marcel CERDAN. Il faut visionner l’excellent long-métrage de Claude LELOUCH, « Edith et Marcel » (1983), pour apprécier toutes les péripéties épiques de ce couple. Que seule la mort dissoudra.

Soixante ans après le décès de l’interprète de « L’Hymne à l’amour », de « Non je ne regrette rien » ou  de « La Foule », et dix ans après le début de sa carrière, la plus internationale de nos chanteuses icaunaises souhaitait retourner sur les lieux de ses débuts. Ici, en périphérie d’Auxerre. Elle qui a promené sa silhouette longiligne entre New-York et les Pays de l’Est, voire au Festival d’Avignon où le prix du spectacle de l’année remis par nos confrères de France Bleu lui a été remis pour sa qualité et son panache.

Deux récitals durant, le public de l’Yonne ne s’y trompera pas en venant écouter et saluer l’artiste pour le supplément d’âme délivré lors de ces instants magiques. Bouleversant et tendre, à la fois…

 

En savoir plus :

Récital Christelle LOURY raconte et chante Edith PIAF

En l’église de PERRIGNY

Samedi 18 novembre 2023 à 17h et à 20h30

Dimanche 19 novembre 2023 à 17 h

Tarif : 15 euros

Réservations au 06.78.25.96.22.

 

Thierry BRET

 


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C’est nouveau et cela fonctionne plutôt bien depuis le lancement. Celui-ci est survenu en septembre. Un apprentissage de la viticulture, porté avec efficacité par le CFA Agricole La Brosse. Quoi de plus naturel, en somme, dans une zone géographique où le vignoble règne en maître et les emplois sont légion, même en période de hors saison !

 

VENOY : L’affiche fait plaisir à voir. Promotionnelle, de prime abord, elle résume à elle seule, à l’aide de quelques mots bien choisis et d’une jolie iconographie placée en son centre, la philosophie de la formation. On y voit un adolescent pieds nus dans le vignoble, scrutant attentivement des ceps de vigne. Le tout nimbé par la luminosité de l’astre diurne. Effet garanti ! Quand on voit cela, on a envie d’en savoir davantage sur le nouveau pôle viticulture par le prisme de l’apprentissage, décliné par le CFA Agricole La Brosse.

Ouverte depuis la rentrée, l’option viticole en mode apprentissage assujettie à l’obtention d’un CAP semble d’une logique absolue. Ici, au centre de formation agricole, on s’intéresse déjà de très près à ce tout ce qui a attrait à l’agriculture, les espaces verts, les spécialités équines, alors y ajouter dans l’escarcelle la viticulture ne dépareille pas de l’ensemble. C’est ce que confirme la toujours dynamique Hélène DECULTOT-TREMBLAY, aux commandes de cet univers pédagogique de premier plan.

« Pour nous, c’était naturel d’accueillir une formation spécifique à la viticulture dans nos murs, explique-t-elle, d’ailleurs, nous avons pour projet de l’étoffer avec un baccalauréat dès la rentrée… ».

 

 

 

Prioritairement les jeunes sortis de la 3ème mais pas que !

 

 

Le postulat de départ était simple : alors que le département de l’Yonne brille par la présence de ses nombreux vignobles dont certains sont de réputation mondiale (le chablis), peu de formations étaient jusque-là proposées sur le territoire. Une étrange curiosité que la directrice du CFA La Brosse a souhaité corriger.

« Ce nouveau pôle viticulture par l’apprentissage est notre manière de réagir par rapport à cet état de fait, ajoute la jeune femme, nous avons repris l’offre de formation à notre compte, l’ouvrant au passage à un public fraîchement émoulu de l’école (juste après la classe de troisième) mais aussi pouvant accueillir de jeunes adultes âgés de 29 ans maximum… ».

Les fondamentaux du travail de la vigne y sont abordés. A l’instar du travail quotidien sur le terrain mais aussi la connaissance du cycle de la vigne, et les différents aspects inhérents au métier.

La filière peine à pourvoir tous les emplois qu’elle propose à l’année et non en période saisonnière des vendanges. Une quinzaine de jeunes constituent la cible privilégiée de l’établissement qui attend beaucoup de ce nouveau pôle éducatif autour de la viticulture. L’accueil de formations supérieures de type BTS intègre les projets de développement à l’avenir. C’est un beau projet pédagogique qui ne demande qu’à prospérer avec le concours de maître d’apprentissage bienveillant et soucieux de transmettre leur savoir-faire aux plus jeunes…

 

Thierry BRET

 

 


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C’est un véritable coup de tonnerre qui a éclaté jeudi matin lors du conseil communautaire, réuni en séance plénière. Avec la foudre qui tombe précisément là où cela fait le plus mal. Sur la tête et les épaules des élus de l’Agglomération de l’Auxerrois, dont certains ont été un peu ébranlés par la nouvelle. Qui, in fine, n’a rien de surprenante. Ni de sensationnelle. Car, ce n’était un secret de Polichinelle pour personne : le feu couvait dans la maison majoritaire depuis un long moment entre le maire-président LR Crescent MARAULT et son vice-président en charge des Finances, le MoDem Pascal HENRIAT.   

 

AUXERRE : Une démission au sein d’une instance institutionnelle, ça fait toujours désordre et provoque l’effet d’une bombe dans le sérail politique. Alors quand celle-ci intervient à deux niveaux, des strates aussi étroites mais complémentaires que sont les conseils communautaire et municipaux de la capitale de l’Yonne – le double effet « Kiss Cool » en somme !-, cela jette plus qu’un froid sur l’assistance ébahie qui vit l’évènement en direct : c’est de l’air polaire garanti en barre !

Espérons que les élus de l’Agglomération de l’Auxerrois ne s’enrhument pas trop avec cet air glacial qu’aura fait souffler le temps d’une matinée décidément pas comme les autres sur l’assemblée communautaire réuni ce jeudi l’un de leur vice-président, en l’occurrence Pascal HENRIAT, en charge des Finances.

Ce dernier n’a pas eu besoin de mettre son écharpe, son blouson et ses moufles en mode préventif pour annoncer séance tenante la dépression frigorifique qui allait s’abattre sur l’auditoire, se traduisant par sa démission sine die de son mandat de numéro deux de l’organe institutionnel.

Un poste de vice-président au demeurant crucial et stratégique dans l’organigramme de la gouvernance. D’ailleurs, sa fonction comprenait aussi le budget (et par les temps qui courent les collectivités doivent précisément le fixer afin de suivre méthodiquement et au centime d’euro près leurs lignes stratégiques sur 2024 et un peu plus) et la prospective financière. Avec ce coup d’éclat oratoire, mais moins inattendu qu’il n’y paraît de la part de l’intéressé, en matière de prospective, c’est réussi !

 

 

« Etre honnête avec soi-même »…

 

Sur le fond, Pascal HENRIAT explique sa position de la manière la plus claire et synthétique qu’il soit sur sa page Facebook avant qu’il ne livre lors d’une conférence de presse, attendue ce vendredi matin à Auxerre, la genèse exacte et les motivations profondes qui l’ont poussé à redevenir désormais un simple élu communautaire et élu municipal.

« J’essaie de rester fidèle à ma ligne de conduite et d’être honnête avec moi-même…, dixit le président départemental du MODEM qui a provoqué ce séisme d’inspiration islandaise, toujours en référence à la chute des températures côté ambiance et cotillons !

Honnête et transparent jusqu’au bout des ongles, Pascal HENRIAT en bon gestionnaire de la communauté de l’Auxerrois qu’il était encore il y a peu, ajoute une ligne supplémentaire sur son post numérique : « Ces démissions de ces deux délégations – jeudi soir, lors du conseil municipal d’Auxerre, l’élu aura remis entretemps le couvert pour rendre son tablier de maire-adjoint aux Finances – entraînent la perte immédiate de ces deux indemnités d’élu que je percevais… ».     

L’inverse eut été étonnant, non ?!

 

 

Un tremplin idéal pour les municipales de 2026 ?

 

On piaffe donc d’impatience d’en connaître davantage sur les motivations réelles de ce geste, répété par deux fois dans la même journée par le « grand argentier » de l’Auxerrois et de la Ville d’Auxerre. Adepte de l’acte démissionnaire, Pascal HENRIAT avait déjà quitté en 2020 le bateau piloté par le maire précédent, le socialiste d’alors Guy FEREZ, avant de se rallier à la cause de Crescent MARAULT, porte-étendard d’une droite rajeunie et décomplexée qui gagna la mairie.

Opposé à la hausse des impôts voulue par la majorité, réfractaire à la nouvelle stratégie de la gouvernance actuelle concernant la gestion des déchets qui provoque l’ire de nombreux habitants, Pascal HENRIAT avait pris ses distances avec le maire-président de l’Auxerrois depuis un moment déjà. De la séparation au divorce, il n’y a qu’un pas, et la seule alternative loin des compromissions que le leader centriste du MoDem n’a donc pas ergoté, outre mesure, pour le franchir.

Se réclamant de la liberté de pensée et de l’indépendance d’esprit, c’est en « homme libre » que Pascal HENRIAT poursuivra sa mission au sein des deux instances, sans se rallier au courant minoritaire pour autant. Une position d’observateur idéale pour celui des prétendants à la course aux municipales de 2026…

 

Thierry BRET

 


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Les opposants au projet visant à mettre fin à la collecte des déchets au porte-à-porte dans l’Auxerrois ne désarment pas. Un collectif a été créé, avec pour objectif de multiplier les actions en vue de maintenir le ramassage en vigueur aujourd’hui et conserver les déchetteries existantes…

 

AUXERRE : De l’aveu même de son ancien président, Didier MICHEL, il y a longtemps que l’amphithéâtre de la Fédération Française du Bâtiment de l’Yonne n’avait réuni autant de monde. Preuve s’il en est, du refus par nombre d’habitants et d’élus de la Communauté de l’Auxerrois, de voir mis en œuvre le projet porté par la majorité en place, visant à remplacer le système de collecte des déchets par des points d’apport volontaire, répartis sur l’ensemble des 29 communes du territoire. Conseillère municipale à Jussy, Danièle BOISSON-BERGOT déplore l’urgence manifestée en la matière : « rien n’a été fait pendant trois ans. L’on est obligé de travailler dans la précipitation et le manque de communication. Pas plus de trois mois entre la présentation de l’étude, puis celle du projet et le vote du 28 septembre… ».

Rappelant que la Commission environnement avait émis de nombreuses réserves quant aux chiffres dévoilés par cette étude, qui s’étaient traduites par un avis défavorable, avec 15 personnes contre, 5 en faveur du projet et 2 abstentions. Même tonalité dans l’intervention du maire de Vincelles, Guido ROMANO : « pour moi, la stratégie évoquée n’en est pas une car en général, quand on parle de stratégie, c’est quelque chose d’abouti alors que beaucoup de questions restent aujourd’hui sans réponse au niveau de l’agglo, comme celles concernant les points d’apport volontaire… ».

La mobilisation se met donc en place. Au niveau du Pays Coulangeois, une dizaine de communes sont en passe de se regrouper pour lancer un recours en justice auprès du tribunal administratif avec l’aide d’un avocat spécialisé en droit public. Objectif : tenter de mettre un terme, ou pour le moins un frein, au projet : « on exercera principalement cette action sur le fait de l’inégalité des chances face à un système où les personnes âgées, celles à mobilité réduite, vont avoir de grosses difficultés pour y répondre… ». Date butoir pour déposer ce recours en justice : lundi 27 novembre, soit deux mois après la délibération prise le 28 septembre dernier en Conseil communautaire.

 

 

Des refus de tri qui s’élèvent à 20 % sur les points d’apport volontaire…

 

Une réunion publique est d’ores et déjà au calendrier, mardi 30 janvier 2024, en présence de Lionel COIFFARD, vice-président en charge de la Collecte et de la Valorisation des déchets de Grenoble-Alpes-Métropole, afin de présenter la contre-proposition sur laquelle vont plancher d’ici là les membres du collectif. D’autres actions sont à l’étude, rappelle l’élue auxerroise et déléguée communautaire Florence LOURY : « actions de terrain comme la distribution de tracts en boîtes aux lettres sur les 29 communes, collecte de signatures de la pétition lancée, l’idée étant de pouvoir les déposer au Conseil communautaire de décembre... ».

Un appel à manifester est également prévu devant la mairie d’Auxerre, lors des conseils municipaux des 16 novembre et 14 décembre prochains. Tout retour en arrière du dispositif en vigueur à ce jour ne peut être que pénalisant pour le bien commun selon Christophe LOUY, premier adjoint à Coulanges-la-Vineuse : « l’étude commandée par la Communauté d’agglomération, qui nous a coûté 100 000 euros, montre que dans les points d’apport volontaire existants déjà sur le territoire, les refus de tri sont de 20 %, quand ils ne dépassent pas 13 % dans le système de porte à porte… On ne comprend pas cette stratégie qui est absurde… ».

Au programme de ces prochaines semaines également, un déplacement à Grenoble vendredi 08 décembre, afin de visiter les installations de la métropole en matière de traitement des déchets (déchetterie moderne, usine de réemploi, centre de compostage…). Autant d’exemples pertinents qui sont susceptibles d’inspirer les rédacteurs de la future contre-proposition au projet porté par la municipalité en place.

 

 

 

Parmi les propos entendus :

 

Mani CAMBEFORT, élu du groupe « Pour Auxerre » et délégué communautaire
« Cela fait trois ans que l’on questionne le maire-président à l’occasion de budgets successifs, sur les obligations réglementaires de la loi AGEP notamment et cela fait trois ans que nous n’avons pas de réponse. Ce n’est que le 28 septembre que nous avons eu ces éléments. J’appelle cela « forcer » la main du Conseil communautaire, des élus et des habitants… ».

Isabelle POIFOL-FERREIRA, élue du groupe « Pour Auxerre »
« Si la Commission environnement composée d’élus a initié la manœuvre, ce mouvement n’est pas une organisation avec une couleur politique… Il est normal que des élus s’en emparent car ils vous représentent. Mais, c’est bien vous qui serez à la manœuvre si vous souhaitez vous engager et nous vous encourageons à la faire ».

Didier MICHEL, ancien adjoint au maire dans la mandature précédente
« Mon cœur est quand même assez triste ce soir parce que tout ce que vous faites là, c’est très bien, mais demain ce sera quoi ? Que va-t-il se passer aux prochaines élections municipales ? Va-t-on recommencer une division comme la dernière fois, c’est-à-dire un boulevard pour le maire actuel ou va-t-on réussir à s’unir ? ».

 

Dominique BERNERD

 

 


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