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Il pose tout sourire aux côtés de la mascotte de l’AJ Auxerre. Les deux jumelles, symbolisant l’esprit des Jeux de Paris, ne sont pas très loin de lui, placée sur la grande scène de l’espace quatre mille du Parc des expositions auxerrois. Très à l’aise pour tenir la répartie et la dragée haute – et il en faut beaucoup par ailleurs – au journaliste sportif, Nelson MONFORT, volubile comme à son habitude, c’est un Crescent MARAULT en pleine forme communicante qui s’est donc prêtée au jeu d’une dynamique cérémonie des veux, vécue en mode sportif vendredi soir à Auxerre…

 

AUXERRE: L’exercice se voulait inhabituel pour lui. Lui qui a une sainte horreur de la communication gratuite. Il préfère, et de très loin, l’information se référant à une actualité concrète aux annonces balancées à la légère, juste pour faire le buzz sur les  réseaux sociaux. Très à l’aise sur la grande scène installée par AUXERREXPO, micro à la main, Crescent MARAULT n’aura donc pas démérité dans son rôle de co-animateur aux côtés d’un Nelson MONFORT, très volubile comme à l’ordinaire, se permettant même quelques blagues et autres  plaisanteries, histoire de dérider l’atmosphère !

Placé sous le sceau de l’olympisme et de la pratique généreuse des activités sportives, ce grand show à l’américaine (avec une multitude de surprises et d’invités prestigieux – à lire dans le prochain article de Dominique BERNERD à ce sujet -, des écrans géants et autres light-show) aura permis au président de l’Auxerrois et maire de la Ville d’Auxerre de se mettre en scène, également, sous les projecteurs nourris du Parc des expositions.

Alternant entre les choses sérieuses à dire (toute une série de projets en matière de transport, d’urbanisme, de projets culturels à voir le jour en 2024…) et la légèreté de ton, notamment avec la présence sur scène de quelques belles « armoires à glace » de la sphère de l’ovalie, les rugbymen du Racing 92 qui viendront tester la pelouse de l’Abbé Deschamps par deux fois au mois de mai, lors de deux journées exceptionnelles du « Top 14 », délocalisées avec le concours de l’AJ Auxerre sur les bords de l’Yonne.

 

 

Des séances de vœux jamais ordinaires à Auxerre !

 

Une grande première, il est vrai du côté de notre territoire qui n’en demandait pas tant, pouvant se réitérer – on espère déjà une affiche entre le Stade Toulousain et les parisiens du Racing 92 ! – dans un futur proche. Un prélude idéal avant la venue de la flamme olympique, prévue dans la capitale icaunaise le 11 juillet prochain.

Un millier d’Auxerrois a pu suivre ce grand raout qui ne ressemblait nullement à une cérémonie des vœux ordinaire – décidément, Crescent MARAULT n’en est pas à son coup d’essai pour nous surprendre avec cette traditionnelle manifestation, chacun ayant encore en mémoire la venue de Jean-Marc SYLVESTRE, remplaçant au pied levé le regretté Jean-Pierre PERNAUT, en 2022 -, malgré quelques manifestations d’humeur répétitives parmi l’assistance, concernant notamment le coût du passage de la flamme – un budget de 180 000 euros -, imputable en revanche au seul Conseil départemental. Des opposants de l’olympisme qui visiblement s’étaient trompés de cible ! Ce qui fit rire, un Crescent MARAULT sachant reprendre la balle au bond en taclant gentiment ses « camarades communistes », auteurs présumés de ces interventions intempestives parmi le public, et manifestement très heureux d’être là, dans son presque « seul en scène » digne de belles comédiennes en devenir…

 

Thierry BRET

 


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Pleine comme un œuf, la salle d’audience du palais de justice d’Auxerre. Non, pas que le public venait y assister au procès de la décennie. Mais, plutôt y participer à une cérémonie traditionnelle, coutumière en cette période de vœux, l’audience solennelle de la nouvelle année. Avec en guise d’acteurs les juges du Tribunal de Commerce auxerrois. Un évènement très important pour tâter le pouls des entreprises et de l’activité économique locale.  Avant de basculer sur l’exercice 2024…

 

AUXERRE : Tout ce que compte la représentativité institutionnelle, politique et économique de notre territoire ne manquerait pour rien au monde ce rendez-vous annuel intéressant, permettant de se faire une opinion sur l’état de santé de la vie entrepreneuriale locale, inscrit en lettres d’or sur les agendas. Pas étonnant, donc, de voir parmi les premiers rangs de la salle d’audience du palais de justice, la sénatrice Dominique VERIEN côtoyée le député Daniel GRENON et le président de l’Auxerrois, Crescent MARAULT, ou, assis une rangée de sièges derrière, le président des Républicains 89, Guillaume LARRIVE – il est décidément très en vue depuis quelque temps dans le sérail auxerrois – aux côtés de Christophe BONNEFOND, conseiller départemental, l’élu local Vincent VALLE ou l’attaché parlementaire d’André VILLIERS, Yassin KOUACH.

Empreint d’une grande solennité et d’un rituel orchestré au millimètre près, l’évènement offre une vision imposante de ce qu’est un tribunal de commerce dans l’exercice de ses fonctions. Vêtus de leurs robes noires, rappelant le caractère juridique de l’institution, les femmes et les hommes composant l’exécutif de cette instance prennent place les uns après les autres dans un silence quasi religieux. La salle est bondée. Chacune et chacun ayant pu trouver à sa guise une place sur les bancs de la salle d’audience, prêt à écouter avec intérêt le discours prononcé par le président de la vénérable organisation, Pascal BAILLY.

 

On ne change pas une équipe qui gagne au sein du tribunal !

 

Une fois le micro allumé, ce dernier évacue la classique phase des remerciements. Chaleureux, bien sûr. Ils sont adressés à celles et à ceux qui garnissent les sièges de ce temple de la justice. « Votre présence, nous y sommes sensibles. Nous recevons cela comme un encouragement dans les missions qui nous incombent… ».

L’orateur fera de même pour la présentation de ses vœux. La santé, évidemment en tête de gondole. Mais aussi, le bonheur. Sans oublier la réussite dans tous les projets personnels et professionnels. Puis, Pascal BAILLY, le verbe sûr, déroule l’ordre du jour. En trois temps : le bilan de l’année écoulée, les réquisitions du procureur de la République, Hugues de PHILY, avant de clore l’intervention sur les perspectives 2024. Un petit clin amical adressé à l’endroit d’André MARTINI, incontournable greffier et voilà le président du Tribunal de Commerce auxerrois de citer les patronymes de celles et ceux qui ont été renouvelés pour un second mandat : Myriam MADELIN et Cyrille BRASSEUR.

« J’en profite également pour féliciter ceux qui ont été reconduits dans leurs fonctions pour un troisième mandat, Karl ECKERLEIN, Frédéric VAUTRIN et Philippe WATTECAMPS… ».

Visiblement, au sein de cette entité juridique, on ne change pas une équipe qui a fait ses preuves et qui gagne !

Puis, toujours avec le même esprit solennel, l’orateur procéda au bilan de l’année judiciaire 2023. Un bilan qui traduisait l’activité des 129 audiences qui se sont tenues au sein du tribunal de commerce auxerrois, situé à quelques rues de là, réparties en deux chambres bien distinctes.

« Pour mémoire, je vous les rappelle, précisa Pascal BAILLY d’une voix docte, la première, dite « la chambre  du contentieux », est de juger les litiges relevant de la compétence d’attribution du tribunal de commerce et la seconde chambre, celle « de procédures collectives » dont le rôle est d’accompagner les entreprises en difficulté ou défaillantes… ».

 

 

Trois fois sur quatre nos jugements sont confirmés par la Cour d’appel de Paris

 

Entra ensuite en piste, le juge placé à la gauche du président de séance. Michel SAINT-ANTONIN, qui fit le compte-rendu de la chambre du contentieux en sa qualité de président de ladite chambre.

« Le ministère de la Justice publie un taux d’appel moyen en France pour les tribunaux de commerce de 27 %, en constante augmentation, année après année. En effet, il n’était que de 14 % en 2020 (pour comparaison ce taux d’appel est de 62 % pour les tribunaux judiciaires). Sur cent jugements rendus par notre tribunal, 97,5 % aboutissent à une décision qui sera appliquée avant ou après appel. L’impression générale est que l’on va vers une complexification des litiges, avec parfois des procédures qui dépassent le cadre légal strictement français puisque faites selon le droit européen transfrontalier ou des droits d’autres nations selon la volonté des parties… ».

Au cours de l’année 2023, l’activité de la chambre de contentieux s’est déroulée au cours de 18 audiences et a vu 101 nouvelles affaires enrôlées. Le nombre d’affaires en cours à ce jour est de 26.

Quant au temps entre l’assignation et le délibéré, il est toujours inférieur à deux ans : il est en moyenne inférieur à 13 mois.

Le délai moyen de rendu d’une décision après audience de plaidoirie est de trente jours (il va de 15 jours à 60 jours suivant la complexité de la rédaction du jugement).

Du côté de la Cour d’appel de Paris, il y a eu en 2023 sur les 16 arrêts de cette instance juridique : un arrêt qui a rendu une décision qui ordonne une médiation (une première pour le tribunal auxerrois) ; quatre réforment en totalité du jugement prononcé, trois arrêts confirmant les jugements et reprenant l’organisation de la motivation mais en modifiant le quantum des condamnations, soit en les aggravant pour deux dossiers, soit en les diminuant pour un. Enfin, huit arrêts ont confirmé toutes les décisions.

Ce qui permettra à Michel SAINT-ANTONIN d’ajouter : « A quelques réserves méthodologiques près, nos décisions sont l’objet d’un appel dans 10 % des cas et trois fois sur quatre nos jugements se trouvent finalement confirmés… ».

 

 

Le travail de prévention autour des procédures amiables porte ses fruits

 

Le président BAILLY reprit la main afin de présenter le bilan des procédures collectives. « Elles restent un indicateur important du tissu économique local et nous avons tenu vingt audiences, souligna l’orateur, au cours desquelles, ont été ouverts une centaine de nouveaux dossiers… ».

A l’énoncé de ces indications, on retiendra parmi ces dossiers six sauvegardes, 28 ouvertures de redressements judiciaires, un rétablissement professionnel et 64 liquidations judiciaires dont 45 ont été opérées sous la forme simplifiée, dont la clôture définitive peut être prononcée en quelques mois. Des chiffres qui reflètent assez bien l’activité de l’ensemble des tribunaux de commerce au niveau national, dixit Pascal BAILLY.

Quant aux procédures amiables, signalons que six ordonnances de mandats ad hoc et 16 ordonnances de conciliations ont été rendues en 2023.

Commentaires de Pascal BAILLY : « Ces chiffres sont en nette progression ! Ce qui en l’espèce montre que le travail de prévention pour faire connaître les procédures amiables, réalisées par le tribunal, mais aussi les experts-comptables, porte ses fruits. En tout, ce sont 415 jugements qui ont été ainsi prononcés par la chambre des procédures collectives en 2023… ».

Puis, le sujet éminemment capital des défaillances d’entreprises fut abordé. Force est de constater que trois ans après la pandémie, la France se rapproche du niveau de défaillances auxquelles elle était accoutumée avant le COVID. Du moins, pas tout à fait pour le président qui déroule son allocution.

« Si on fait une comparaison entre 2022 et 2023, certes, le nombre d'ouvertures de procédures collectives a augmenté de 32,8 % pour se rapprocher au niveau national des 55 000 défaillances. Toutefois, ajoute-t-il, ce chiffre reste cependant encore inférieur à la tendance observée entre 2010 et 2019, où en moyenne ce sont 59 300 défauts qui étaient enregistrés chaque année dans l'Hexagone. Avec un pic enregistré en 2015 frôlant les 64 000 défaillances ! ».

Moyennant quoi, on en serait encore assez loin, d’un point de vue arithmétique, malgré l’avalanche de mauvaises nouvelles conjoncturelles qui semblent plomber la vie économique. Dans la partie deux de notre article, nous examinerons attentivement les perspectives 2024 envisagées par le Tribunal de Commerce auxerrois…

 

Fin de la première partie

 

Thierry BRET

 


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On le savait ! Le président du Conseil départemental de l’Yonne Patrick GENDRAUD a toujours eu un faible pour Jacques CHIRAC dont il a suivi de très près – c’est le cas de le dire – la fulgurante carrière d’homme politique. Au contact du sérail parisien, il a pu croiser d’innombrables personnalités de la sphère publique, à l’instar de la nouvelle ministre de la Culture, Rachida DATI, candidate déclarée à la mairie de Paris. Des relations intéressantes qui pourraient peut-être augurées de belles promesses pour les projets culturels icaunais ? 

 

Lundi  

Record d’entrées pour l’abbaye Saint-Germain à Auxerre en 2023 avec 60 416 visiteurs recensés. Une question demeure, digne du paradoxe de l’œuf et de la poule : sont-ils venus en priorité pour visiter la vénérable abbaye avec dans la foulée un passage par l’exposition gratuite « Echos, voyage sonore » ou inversement ? Quelque soit le scénario, ils ont sans doute eu tout loisir pour admirer les plus anciennes fresques murales de France. En espérant qu’elles subissent moins les outrages du temps que ce panneau installé à l’attention des touristes pour les guider jusque-là…Une nouvelle signalétique est-elle au programme du budget municipal 2024 ? 

 

 

Mardi   

Jacques SEGUELA et sa Rolex peuvent aller se rhabiller ! Depuis aujourd’hui, il semblerait que si à 34 ans « l’on n’est pas Premier ministre, on a raté sa vie »… Même Laurent FABIUS, nommé à cette fonction en 1984 à l’âge « canonique » de 37 ans paraît obsolète au regard du parcours de Gabriel ATTAL, passé en un peu plus d’une décennie, de simple conseiller parlementaire à locataire de Matignon. Après avoir comme il se doit, été le plus jeune ministre de l’Education nationale jamais nommé et benjamin du gouvernement en 2018, en héritant du poste de secrétaire d’Etat, à la jeunesse bien sûr ! Pas de quoi impressionner certains poids lourds de l’équipe ministérielle, à commencer par le patron de la place Beauvau, Gerald DARMANIN, qui la veille avait annoncé son maintien à l’Intérieur. Comme dirait une marque devenue célèbre pour son éthique équitable et responsable, « C’est qui le patron » ?

 

Mercredi  

« Froid record », « exceptionnel », « du jamais vu »… Les médias ont ces dernières heures, rivalisé à grands coups de superlatifs face à une « vague de froid » somme toute banale en cette période de l’année, même si l’on n’avait pas connu pareilles températures depuis six ans… Peut-être faudrait-il plutôt s’alarmer de la douceur inhabituelle à laquelle nous nous étions habitués ces dernières années… Que n’a-t-on entendu sur ce fameux flux « Moscou-Paris » évoqué dans tous les médias pour expliquer cet air glacial s’abattant sur l’Europe. A croire que Vladimir POUTINE et ses chars suivaient derrière ! Une dramatisation de la météo devenue un vecteur supplémentaire pour faire le buzz… De quoi faire froid dans le dos !

 

 

 

 

Jeudi   

SARKO, sors de ce corps ! Cap à droite toute pour la nouvelle équipe gouvernementale, après le choix présidentiel d’y faire entrer le ban et l’arrière-ban de feu l’UMP. Un virage droitier qui met à mal sans nul doute le parti Les Républicains et un sacré coup politique avec une prise de guerre inattendue en la personne de Rachida DATI. L’ancienne garde des Sceaux et actuelle présidente du principal groupe d’opposition au Conseil de Paris face à Anne HIDALGO aurait-elle signé avec la majorité un deal en vue des élections municipales de 2026 ? Réponse dans un peu plus de deux ans, à moins que d’ici là, la justice ne vienne rabattre les cartes, suite à la mise en examen pour corruption dans l’affaire Carlos GHOSN de la désormais ministre de la Culture… Si elle venait à être condamnée, pas certain qu’Éric CIOTTI, président de LR, sorte son mouchoir pour pleurer !

 

Vendredi    

Coucou le revoilà ! Les élections européennes de juin prochain semblent ressusciter certaines figures de l’arène politique, à voir ces affiches placardées dans les rues d’Auxerre. Même si sa liste « Ensemble pour le Frexit » n’avait recueilli que 1,2 % des suffrages en 2019, François ASSELINEAU paraît être reparti pour un tour, après une éclipse lors de l’élection présidentielle de 2022, où il ne put se présenter, faute d’un nombre suffisant de parrainages. Affichant depuis toujours un sentiment souverainiste, antiaméricain et conspirationniste, le fondateur de l'Union populaire républicaine (UPR), a sans doute vu là une fois encore, la main de l’Oncle Sam… Pourvu que le 09 juin prochain, son parti dépasse la barre des 5 %, sinon, il risque fort de déclarer la guerre aux Etats-Unis !   

 

 

Samedi  

Le 24 novembre dernier, suite à l’appel national lancé par la FNSEA, les agriculteurs de l’Yonne passaient à l’action pour dénoncer une politique de normes et réglementations jugée « contradictoire et lourde de conséquences sur les exploitations », prenant pour cible les panneaux d’entrées des communes dans le cadre de l’opération « On marche sur la tête ». Presque deux mois plus tard, nombre de panneaux retournés ont toujours « la tête à l’envers » alors qu’il suffirait de deux vis à enlever pour les remettre à l’endroit. Faut-il y voir un manque cruel d’employés communaux ? La crainte pour certains maires de se mettre à dos le monde agricole ? A moins qu’il ne s’agisse d’une forme de soutien tacite au puissant syndicat agricole majoritaire, auquel cas une telle décision devrait pour le moins faire l’objet d’une délibération en conseil municipal ! C’est vrai, « on marche sur la tête » !

 

 

Dimanche  

Déjà que sa nomination à un super ministère englobant à la fois les Sports, la Jeunesse, les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, l’Education nationale (ouf !), avait fait débat et entaché les débuts du gouvernement ATTAL, les propos d’Amélie OUDÉA-CASTÉRA jetant le discrédit sur l’école publique ont fait le reste ! L’ancien espoir du tennis féminin tricolore a le droit légitime de mettre ses enfants dans le privé, à l’instar des deux millions d’élèves qui y sont déjà scolarisés, mais de là à argumenter son choix par des absences du corps éducatif tirées de son imagination… Sacré revers ! Bientôt la balle de match et la fin de la partie ? 

Dominique BERNERD

 

 


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Décembre, il accueillait le président national de la CPME, François ASSELIN, en visite sur les terres de l’Yonne. Janvier, à l’identique d’un discours de politique générale prononcé par le premier des ministres, il se présente à la tribune de la Fédération française du Bâtiment de l’Yonne afin d’y souhaiter ses vœux. Baptiste CLERIN, porte-flambeau actuel de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises (CPME) de notre territoire ne chôme pas ! Sa livraison orale, en mode macro-économique plutôt pertinente, aura permis de mieux cerner les attentes du monde entrepreneurial pour 2024.

 

AUXERRE: Il les désire fraternels. D’union. De partage d’expériences. Mais, aussi de combats. « Il faut savoir faire front face à tout ce qui ne va pas ! ».  D’analyse, aussi, afin de bien soupeser tous les enjeux qui se présentent au monde de l’entreprise. Pas n’importe lesquelles, bien sûr ! Ces petites et moyennes structures, ces TPE et PME, voire indépendants, qui souffrent des quatre fers devant un contexte géopolitique et économique qui ne sait plus où donner de la tête ! Bienvenue en 2024 ! Où il est nécessaire de poursuivre « le combat » ! Il a vraiment l’âme d’un syndicaliste pur jus, Baptiste CLERIN ! Oui, mais pas de n’importe quel syndicat. Celui qui prend fait et cause pour le porteur de projets, l’entrepreneur, l’investisseur, l’acteur et décideur économique, bref, le patron !

« En 2024, il nous faut étendre notre réseau. Peser davantage sur les donneurs d’ordre public ainsi que sur les représentants de l’Etat. Mais, aussi, avoir notre mot à dire en nous informant sur les avancées technologiques et les problématiques des ressources humaines afin de continuer le développement de nos entreprises… ».

Seul à la tribune, se référant à ses notes, tout de noir vêtu et portant une chemise blanche où il a fait abstraction de la cravate, Baptiste CLERIN parle. Un exercice oratoire qu’il apprécie. On le sent plus à l’aise que son prédécesseur à la tribune, Cyril CHARETIE, nouveau président comme lui, de la puissante FFB départementale, la Fédération Française du Bâtiment de l’Yonne. C’est devenu une tradition depuis plusieurs années : entre la FFB et la CPME, le courant circule à merveille. Sans faire d’étincelles ! Si ce n’est celle de la camaraderie et de la convergence d’intérêts.

 

Sans syndicat, pas de défense ni de porte-voix…

 

Le combat. C’est un terme qu’il aime employer, le successeur d’Olivier TRICON. Logique, il est chef d’entreprise à part entière. Il sait que dans le quotidien des entrepreneurs, à la tête de ces TPE et PME, la « guerre » (surtout commerciale pour décrocher ventes et contrats) est totale. D’autre part, la défense des intérêts de ses adhérents – environ plus de deux cents au sein de la fédération de l’Yonne – demeure primordiale. L’entrepreneur est une proie pour bien des prédateurs qui leur veulent du mal.

« La CPME, dois-je le rappeler, concède Baptiste CLERIN, reste le premier syndicat patronal de l’Yonne, de la région BFC et de la France. Quant à notre réseau de mandataires – ils sont partout aux postes clés les représentants dudit syndicat !-, il est au cœur même des lieux de débats et de décisions devant relayer les besoins et les demandes des membres… ».   

Le tribun a replacé l’église au centre du village ! Sans ergoter, et avec moult précisions. Baptiste CLERIN remet le couvert, insistant sur la nécessité de rejoindre le réseau.

« Sans syndicat, pas de défense ni de porte-voix, souligne l’orateur, il nous faut continuer à agir en faveur des salariés et la défense de leurs entreprises, de leurs collaborateurs, de l’économie locale et de manière globale de nos territoires… ».

 

 

Des mots qui font mouche parmi l’assistance qui opine de la tête. Puis, vint le temps des bilans. Ceux issus de 2023, une année qui n’aura pas été comme les autres pour le président de la vénérable institution.

Hausse des prix, des matières premières et des matériaux, inflation galopante et généralisée, boom sur les taux d’intérêt, multipliés pour certains par quatre entre l’espace de deux ans : Baptiste CLERIN joue les Cassandre ! Voudrait-il plomber l’atmosphère ? Que nenni ! Il n’explique dans sa longue tirade que la réalité d’une situation économique complexe et perturbée par de multiples critères.

« Heureusement, précise-t-il avec une pirouette, certains secteurs continuent de progresser malgré le ralentissement de la consommation et de l’investissement. Toutefois, prévient-il, nous devons modifier nos rapports à nos collaborateurs, dans nos méthodes de recrutement et plus généralement dans la gestion de nos collaboratrices et collaborateurs… ».

 

 

Le recrutement, talon d’Achille du monde entrepreneurial

 

Baptiste CLERIN n’est pas tendre avec ce qu’il observe dans le cadre de l’emploi. « Il est inconcevable qu’avec un taux de chômage situé aux alentours de 7 % que des pans entiers de notre économie ne trouvent pas de nouveaux salariés. Qu’un candidat puisse choisir son salaire et impose ses conditions de travail, voire de rémunération, ou un plan de carrière, est profondément malsain ! ».

Il balance, monsieur le président de la CPME, avec des vérités à l’appui ! Et cela ne fait que débuter. « Un salarié ne voit pas l’activité de son employeur n’est pas linéaire et que les nouvelles contraintes en matière de sécurité ou d’environnement peuvent plomber la rentabilité de l’entreprise. Voire l’emploi ».    

Quant au discours relatif à la faiblesse des rémunérations, cela lui fait dresser les poils sur les avant-bras, au chef de file de la CPME !

« Cela m’est insupportable, dit-il, que de dire que nous ne payons pas correctement nos salariés, que les conditions de travail soient encore trop pénibles ou que nous ne tenions pas assez compte des situations personnelles de nos collaborateurs. Nous avons répondu favorablement à tous ces points en aménagement les plannings de travail et en augmentant les salaires… ».

Valorisant le rôle des TPE et des PME (94,5 % des entreprises opérationnelles dans l’Hexagone), le responsable de la CPME a évoqué l’engagement de son syndicat en faveur de la revitalisation du territoire et des sites industriels menacés. « Non seulement, nous intervenons pour aider au reclassement des salariés de ces entreprises locales, mais en outre, nous sommes là pour aiguiller les décideurs politiques et les représentants de l’Etat dans les investissements à réaliser afin de soutenir les bassins économiques touchés… ».

En substance, dans le cas présent en 2023, celui de l’Avallonnais (SKF), de Saint-Florentin avec SICLI, de MARELLI à Saint-Julien-du-Sault et de BENTELER, à Migennes.

Parlant de 2024 – année où le taux de croissance du PIB ne devrait pas excéder 1 % -, Baptiste CLERIN demande à ce que la CPME resserre les boulons et surtout les liens avec les différents acteurs du financement dont les acteurs des milieux bancaires et BPI, en particulier.

Inquiet par les défaillances d’entreprises – fin 2023, on aura noté plus de 400 défaillances d’entreprises par mois en France et il est prévu que ce chiffre devrait être supérieur cette année -, le patron départemental de la CPME se veut très vigilant à ce propos.

« Le président du tribunal de commerce d’Auxerre et mandataire CPME, Pascal BAILLY, répond présent en aidant celles et ceux qui en ont besoin pour rebondir ou clôturer leur activités dans des conditions acceptables ».

Si le secteur industriel et les services arrivent encore à maintenir la tête hors de l’eau, Baptiste CLERIN, via ses analyses détaillées, pense que la désinflation et la hausse des salaires devraient soutenir davantage la consommation et le revenu réel. En croisant les doigts pour que l’inflation revienne en dessous de 2 %...

Dernière statistique édifiante qui ne manquera d’étonner notre interlocuteur : pour la première fois, le taux de productivité national est négatif alors qu’il restait en moyenne situé entre 1982 et 2022 aux alentours de 1,7 %. 2023 aura même vu l’instauration de la production horaire négative avec – 1,3 % !

De quoi alimenter les arguments de Baptiste CLERIN qui entend bien poursuivre le combat en faveur des chefs d’entreprises.

 

Thierry BRET

 

 


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Elle aura résisté presque jusqu’au bout de son intervention orale. Avant que les sanglots ne viennent couvrir sa voix. Provoquant un grand silence, pesant sous les voûtes des Celliers de la préfecture, parmi l’auditoire. Collègues, amis, proches, élus et journalistes étaient tous là, réunis pour partager ces instants, a priori de…joie. De peine, aussi visiblement, pour la jeune femme de quitter volontairement une direction de la communication qui lui avait tant apportée. Figure du Conseil départemental de l’Yonne, Laurence VEE a donc tiré un trait définitif sur son poste. Se retrouvant ainsi de l’autre côté du micro pour y prononcer un ultime au revoir…

 

AUXERRE : Les larmes de Laurence. Elles coulent inexorablement sur ses joues, après lui avoir embuées les yeux. Que dire de ses collaboratrices ! Proches d’elle, près du pupitre lui ayant permis de prononcer son premier et dernier discours officiel – c’est le lot d’une directrice de la communication du Conseil départemental de l’Yonne que de faire s’exprimer les élus en temps ordinaire -, Valérie BENARD et Fanny VAN DER HULST – elle a repris le flambeau du poste laissé vacant jusqu’à nouvel ordre – se décomposent à vue d’œil. Leurs visages pâlissent petit à petit au fil de l’allocution, traduisant leurs émotions. Intenses…

Le départ de Laurence VEE ne laisse personne indifférent, c’est le moins que l’on puisse dire ! Déjà Patrick GENDRAUD, dans sa longue intervention conçue à l’improviste et sous le sceau d’une imagination fertile, avait déjà posé les jalons de cette émotivité à fleur de peau, palpable tout au long de cette cérémonie qui décidément n’a rien de commune avec les autres. On y reviendra dans un autre article : cet homme sait vraiment parler avec son cœur et sans langue de bois dans les grandes occasions, il nous l’a déjà prouvé maintes fois…

 

22 ans consacrés aux métiers de la communication

 

Mais, revenons, à cette chère Laurence VEE. Que la caste des journalistes départementaux connaît et apprécie depuis qu’elle a pris ses fonctions en 2002 dans le sérail. D’apparence détendue aux prémices de sa prise de parole – elle se permettra même quelques plaisanteries savoureuses en évoquant « son discours qui ne sera pas interminable comme elle a déjà dû l’entendre parfois » (gloussements appréciateurs dans la salle), la vedette du jour eut un mot de sympathie pour sa famille, ses enfants et son fiancé, Stéphane, qui l’encourageait du regard.

Quant à son parcours, il est des plus limpides : ayant consacré dix ans de son existence dans l’évènementiel et douze ans dans la communication, Laurence VEE a donc estimé qu’il était grand temps de passer la main et entamer de nouvelles aventures professionnelles.

En 2002, elle quitte la coopérative de presse L’Yonne Républicaine et ses 235 salariés de l’époque (« une SCOP avec beaucoup d’idées et peu de moyens ! ») pour rejoindre le Conseil général de l’Yonne avec beaucoup de moyens et beaucoup d’idées ! Humour, quand tu nous tiens !

 

 

 

Un travail exercé sous le sceau du langage du cœur

 

Directrice du bureau du festival international « Musique et Cinéma » - Auxerre était à alors à l’apogée de sa gloire évènementielle !-, Laurence VEE y vivra une expérience magique de tous les instants. Cycle de conférences, projections de films, soirées VIP… : grâce à ce festival et ses neuf éditions, Auxerre aura connu son parfum de Croisette à l’instar de Cannes, avec de très belles retombées médiatiques hexagonales (voire européennes) et économiques. Mais ça, c’était avant !

Excusez du peu mais la venue des plus grands compositeurs de musique de films (Ennio MORRICONE, Francis LAI, John BARRY, Maurice JARRE…) dans la capitale de l’Yonne, conférait à cet évènement une certaine classe et notoriété. Sans oublier la quarantaine de partenaires nationaux et régionaux, côté montage financier. Bref, une totale réussite à l’époque et les regrets, empreints de nostalgie exprimés par l’oratrice : « pourquoi le président du Département d’alors, Jean-Marie ROLLAND, a pris la décision de stopper cet emblématique évènement ? ».

Chère Laurence, beaucoup se posent encore la question plusieurs années après !

Puis, elle accompagnera la communication institutionnelle, celle de la vénérable maison qui l’emploie, qui allait connaître bon nombre d’évolutions et de transformations, notamment avec le digital.

Rappelant sa manière de travailler aux côtés du Président GENDRAUD – « Nous avons toujours su dissocier les aspects professionnels et l’amitié, sous le sceau du langage du cœur, confie-t-elle -, l’ex-directrice de la communication s’attarda sur la période très complexe avec la COVID et de sa gestion de crise. « La vie a repris son cours : j’ai travaillé sur la refonte du site intranet qui facilite le partage des informations de tous en 2021… ».

 

 

Mon travail que j’adore va me manquer…

 

De nombreuses missions menées grâce à son équipe. Avant, le long silence qui suivra cette information. « C’était obligé, lâche en sanglotant l’oratrice gagnée par son émotivité. Toute l’équipe l’entourera alors de sa bienveillance. Le temps que se sèchent les larmes. « J’ai toujours pu compter sur le meilleur de vous et vous avez donné le meilleur de vous-même… ».

Puis, reprenant son souffle, elle ajoute : « aujourd’hui, je quitte cette collectivité et cela me crève le cœur. Mon travail que j’adore va me manquer et chacun d’entre vous, aussi… ».

Le développement personnel et le processus d’individuation devraient être le fil d’Ariane de sa future carrière. Une piste qu’elle devrait désormais explorer…afin de mieux reboiser l’âme humaine de ses plus belles valeurs.

 

Thierry BRET

 

 


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