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L’Yonne, terre d’expérimentation pour le RSA : un meilleur accompagnement des allocataires mais des contreparties...
janvier 04, 2023La mesure figurait au programme de campagne du candidat MACRON lors de la dernière présidentielle. Le versement du RSA (Revenu de Solidarité Active) applicable désormais sous certaines conditions. Notamment une contrepartie de quinze à vingt heures d’activité professionnelle hebdomadaire et l’assurance d’un accompagnement plus ciblé pour ses bénéficiaires. A l’instar de 19 territoires (18 départements et Mayotte), l’Yonne, retenu par l’Etat, testera ce chantier expérimental ces douze prochains mois…
AUXERRE : Une fois n’est pas coutume, le territoire de l’Yonne figure au premier plan d’un test expérimental de grande envergure à l’échelle de l’Hexagone, en étant sélectionné par l’Etat. Comme la Côte d’Or et le Loiret, limitrophes. Et dix-huit autres départements de la métropole, auquel il faut ajouter pour les DOM-TOM, Mayotte.
Objectif de cette sélection inhabituelle : expérimenter le nouveau dispositif s’inscrivant dans le cadre du chantier de France Travail, soit la nouvelle dimension conférée au Revenu de Solidarité Active, le fameux RSA.
Cette année, dix-neuf territoires ont donc été choisis pour tenter une expérience unique en son genre qui ne fait visiblement pas que des heureux et des convaincus auprès des représentants de l’opposition (La France Insoumise), voire de certains syndicats et associations telle ATD Quart-Monde.
L’Yonne dans la liste des 19 territoires sélectionnés par l’Etat…
Il est vrai que le dispositif repose sur l’association du versement de ce revenu minima à un certain nombre de contreparties pour les allocataires, à savoir l’obligation de travailler de quinze à vingt heures par semaine au profit d’une entreprise ou d’une collectivité ; tout en bénéficiant de parcours d’accompagnement visant à renforcer l’insertion desdits bénéficiaires du RSA dans la vie active.
Promesse de campagne d’Emmanuel MACRON, cette mesure et son volet applicatif ont été confiés au haut-commissaire à l’emploi et à l’engagement des entreprises, Thibaut GUILLUY. Ce dernier avait d’ailleurs rendu visite à notre territoire à Saint-Florentin en octobre dernier pour y rencontrer les acteurs institutionnels de l’emploi et de la formation, dont ceux de Pôle Emploi.
Est-ce pour cela que l’Yonne – 43 conseils départementaux avaient au préalable fait acte de candidature avant la date limite du 21 octobre 2022 - a été retenue en figurant dans les petits papiers de ce haut serviteur de l’Etat ? Possible ! En tout cas, c’est le ministre du Travail, du Plein Emploi et de l’Insertion, lui-même, Olivier DUSSOPT qui dévoilera à la mi-décembre – le 13 précisément ce qui est donc un porte-bonheur pour notre territoire ! – la liste de ces départements retenus pour tester durant une année ce RSA à la configuration nouvelle. Banco, l’Yonne y figurait bel et bien !
Priorité au recul du nombre d’allocataires du RSA et de leur retour vers l’emploi…
Dans le concret, la gouvernance de ce dispositif expérimental – il pourrait s’élargir à l’ensemble de l’Hexagone après coup – sera assurée par le président du conseil départemental et le préfet du département concerné. Quant au pilotage opérationnel de ce chantier, il a été confié au binôme Département/Pôle Emploi.
Les moyens en matière d’accompagnement social et professionnel vont être renforcés avec la mobilisation des employeurs du privé et du public. Via des périodes d’immersion en entreprises, de préparations à l’emploi mais aussi d’opérations spécifiques de recrutement.
Président du Conseil départemental de l’Yonne, Patrick GENDRAUD se dit très satisfait que « l’Yonne ait été choisi parmi les territoires français retenus pour expérimenter cette approche innovante ».
Il devait rappeler par ailleurs que « notre territoire allait s’engager avec détermination et énergie sur la mise en place de ce dispositif ; le recul du nombre de bénéficiaires du RSA constituant un objectif prioritaire à ses yeux… ».
Aujourd’hui, 7 381 foyers de l’Yonne perçoivent le RSA. Le Conseil départemental souhaite préserver les plus fragiles d’où un redoublement d’efforts de la part de l’exécutif territorial.
Grâce à cette phase expérimentale, l’organe institutionnel icaunais va surtout permettre à chacun des allocataires de pouvoir bénéficier d’un diagnostic précis et d’avoir une activité sous une forme adaptée à ses capacités. Sacré challenge en perspective pour répondre aux besoins d’un tissu économique qui est toujours en quête régulière d’une main d’œuvre…
Thierry BRET
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L’envolée des coûts de l’énergie place les boulangers dans le pétrin : Julien ODOUL (RN) appelle à des mesures d’urgence
janvier 03, 2023Avant de rencontrer les fournisseurs d’énergie mardi soir à Bercy pour qu’ils « aident de manière plus significative les petites entreprises confrontées à la hausse spectaculaire des tarifs du gaz et de l’électricité », Bruno LE MAIRE a été le destinataire d’une question écrite dans la journée par le parlementaire du Rassemblement National Julien ODOUL à propos des mesures d’urgence à adopter pour sauver les professionnels de la boulangerie. Ce dernier fustige le gouvernement qui ne protège pas assez les artisans…
PARIS : Le ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle Bruno LE MAIRE s’est vu remettre une question écrite dans l’hémicycle du Palais Bourbon ce mardi après-midi. Une interpellation épistolaire à l’estampille du député RN Julien ODOUL alors que dans le même temps il demandait aux fournisseurs de gaz et d’électricité de « faire davantage, de faire mieux et de le faire tout de suite » pour soutenir les professionnels en proie à de sérieuses difficultés. Dans le viseur de ces métiers en extrême tension sont ciblés les artisans, les TPE, les PME. Parmi les artisans, les boulangers vivent une situation à la limite du catastrophisme.
C’est justement en prenant fait et cause envers les professionnels de la boulange que le député de l’Yonne Julien ODOUL a alerté le ministre du gouvernement BORNE. Appelant à la prise de mesures d’urgence et immédiates pour sauver la corporation.
Le risque d’une vague de faillites sans précédent en France…
Aujourd’hui, après une année 2022 déjà désastreuse pour bon nombre d’artisans, les hausses du coût de l’énergie atteignent des sommets allant parfois jusqu’à 1 000 % !
Julien ODOUL réagissant à cela est catégorique : « La mesure gouvernementale qui consiste à prendre charge une petite partie de la hausse ne suffit pas à faire face à ce tsunami financier. Aujourd'hui, nos artisans et en premier lieu les boulangers se retrouvent au bord de la fermeture avec le risque d'une vague de faillites sans précédent en France… ».
Face à la situation ubuesque, le parlementaire du Rassemblement National en appelle le gouvernement à agir vite et de manière concrète en prenant des mesures sérieuses ; « à commencer par la sortie du marché européen de l'énergie qui force les Français à acheter leur propre électricité aux tarifs du gaz hors de prix ».
Pour lutter contre l'explosion du prix des matières premières (beurre, œufs, farine) et la hausse phénoménale de l'énergie, les boulangers ont été sommés d'augmenter leurs prix de 5 % pour essayer de survivre, faisant ainsi passer la baguette de 1,05 à 1,10 euros. Pas suffisant pour certains qui entrevoient déjà la fermeture sine die de leur établissement, licenciements secs de leur personnel à la clé. Les exemples commencent à se multiplier comme des petits pains aux quatre coins de l’Hexagone.
Triste constat, en vérité.
Sortir des règles européennes de fixation des prix de l’électricité…
« Les 35 % d'aides de l'État n'auront finalement pas été suffisantes pour ces artisans, qui ont tout perdu, explique l’élu de l’Yonne. Certains boulangers qui ont vu leur facture flamber de 1 800 à 6 000 euros tentent de tenir bon en limitant le nombre de jours d’ouverture. Ils ferment la semaine et accueillent la clientèle que le week-end. Une situation qui est une véritable menace pour l'artisanat et démontre une nouvelle fois que le gouvernement est incapable de protéger les petits commerçants français… ».
Quant à la mesure d'amortissement des prix de 20 % pour les professionnels, elle est loin d'être suffisante pour le député bourguignon, voire « totalement déconnectée de la réalité ».
Julien ODOUL a donc demandé explicitement au ministre de sortir des règles européennes de fixation des prix de l'électricité, à l'instar du Portugal et de l'Espagne pour sauver la filière artisanale en profonde détresse.
D’ailleurs, prophétique il prévient que « si cette mesure de bon sens n'est pas mise en place dans les plus brefs délais, ce sont près de 33 000 boulangeries et autant d'artisans-boulangers français qui risquent de baisser le rideau… ».
Thierry BRET
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L’Aile ou la Cuisse : près de la gare, le MITIGANA à Migennes mérite plus que deux minutes d’arrêt !
janvier 03, 2023La jolie Saône-et-Loire a toujours été un vivier natal d'excellents cuisiniers (MM. DUMAINE, DUCLOUX et BILLOUX antan, CARETTE, CHAPUIS, DOUCET, BROCHOT de façon plus actuelle). Nicolas BRELAUD n'échappe donc pas à la règle puisqu'il est né à Montceau-les-Mines. Après, un parcours éclectique, provincial puis en étoilé parisien, mais aussi dans des ministères, c'est un peu par hasard, en cherchant une affaire, qu'il aura un coup de cœur pour la cité du rail icaunais, reine des constructions BERARD, dont les rotondes du temps passé accueillirent jusqu'à deux cents locos vapeur !
MIGENNES : L'électrification de l'impériale artère du PLM au lendemain de la Seconde Guerre mondiale vit disparaître les imposants panaches de fumée des majestueuses « Pacific 231 », remplacées par les puissantes « 2D2 », puis « CC 7100 ».
Migennes n'est pas forcément la plus gourmande des cités icaunaises, même si, à la fin du siècle passé, on mangeait bien à l'hôtel-restaurant « Paris », un établissement distingué fort légitimement d'un « bib gourmand » Michelin, d'ailleurs !
Au restaurant du Canal, épaulé par son épouse Caroline, notre entreprenant chef se fit rapidement repérer. Trois entrées, plats (poisson, viande et toujours une pâte) et desserts, le tout fabriqué maison, avec un imparable rapport qualité-prix. Il n'en fallut pas plus pour remplir la salle du restaurant et sa terrasse des beaux jours ! Une pensée émue pour les magnifiques tripes qui firent longtemps la joie des amateurs d'abats, et pas seulement en novembre, leur mois dédié ! Oui mais ça, c'était avant…
La tête de veau s’est embourgeoisée en cromesquis !
Depuis l'automne 2021, Nicolas a déménagé ses fourneaux. Oh ! Pas bien loin cependant. Répondant aux sollicitations municipales, il s'occupe des cuisines du tout nouvel hôtel-restaurant de Migennes, le MITIGANA. Là-aussi, le succès fut immédiat. Pas de hasard, pourra-t-on penser ! Nicolas et sa brigade culinaire ont raffiné la gamme, tout en demeurant fidèles à leurs fondamentaux. Adieu aux tripes. Quant à la tête de veau, elle s'est désormais embourgeoisée...en cromesquis !
Au service, exerce un binôme formidable : Gaëlle et Manu. Ils travaillaient chacun à « Paname ». Le post-confinement leur fit débuter un nouveau chapitre de leur vie. Adieu feux rouges incessants et embouteillages ! Vive la vie provinciale ! La dernière brasserie à avoir employé la dynamique Gaëlle s'appelle « Le Verre de Vin ». L'Yonne apparaît ici, telle une belle évidence !
Des croûtons aillés qui croustillent...
Le cadre est lumineux. L’assise est confortable et de fort jolis couverts sur table précédent un goûteux « Américano » ! En entrée, l'œuf et le vin constituent une fort belle surprise : point de faute de goût dans cet œuf bio poché au Chablis (peut-être celui du truculent Daniel SEGUINOT !). Tout y est fort bon, notamment les croûtons aillés qui croustillent (aspect souvent négligé...). Quant à la terrine de pintadeau traité comme un persillé, c'est inattendu et fort bon !
Ensuite, elle fut annoncée la tête de veau en cromesquis, une façon originale de déguster ce mets si légitimement apprécié dans l'Yonne. La bourride de poissons nous amène, l'espace d'un instant, du côté de Sète ! Un plat là aussi aux saveurs étagées et précises, notamment le délicat aïoli.
Un des établissements les plus prometteurs de l’Yonne…
Même le fromage blanc aux herbes est servi élégamment. Cette élégance est comme une image de cette jeune maison, avant de conclure par un dessert léger à l'ananas.
Meilleurs vœux gourmands pour cette année nouvelle qui débute dans un établissement des plus prometteurs. Quai numéro 2, attention au départ !
En savoir plus :
Les - : une gougère par personne pour l'apéritif. Peut-être pourrait-on pousser à deux ! Et avec le café, un « p'tit » chocolat ou autre serait le bienvenu.
Les + : le service est dynamique et souriant.
Contact :
Hôtel-Restaurant Le MITIGANA
16, Avenue Roger Salengro 89400 MIGENNES
Tel : 03.58.44.90.11.
Formule à partir de 30 euros.
Sauf lundi et mardi.
Gauthier PAJONA
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Le modèle payant adopté par le SDEY depuis le 02 janvier : des bornes exploitables entre équilibre financier et pérennité du service public
janvier 03, 2023Il ne pouvait en être autrement. Logique, au vu du contexte actuel et de la course folle de l’inflation en matière énergétique que l’on nous promet depuis si longtemps ! Dans un souci d’équilibre financier à long terme, et afin de pérenniser un service public sur notre territoire rural non prioritaire pour les autres opérateurs, le Syndicat départemental d’énergies de l’Yonne (SDEY) a décidé de passer désormais à un modèle payant pour les bornes de recharge des véhicules électriques. Une application effective depuis le 02 janvier…
AUXERRE : Il fallait s’y attendre. Tant les tensions sont palpables et déconcertantes sur tout ce qui touche le volet énergétique dans l’Hexagone depuis plusieurs mois. Mais, il faut bien se rendre à l’évidence. Les choses évoluent selon les soubresauts de la conjoncture et des crises successives qui s’abattent sur le ciel européen. Voire mondial.
Le SDEY, syndicat départemental d’énergies de l’Yonne, n’a eu d’autres choix en effet que de s’aligner sur les évènements qui induisent une forte augmentation du coût de l’électricité dans l’Hexagone. Et encore, nous ne sommes pas à plaindre puisque le bouclier tarifaire voulu par l’Etat a quelque peu réduit la facture énergétique. Qu’elle soit électrique ou gazière en ce début d’année.
Oui mais voilà. A l’instar de bon nombre d’entreprises, de collectivités ou de structures associatives qui désirent exister durablement et apporter de précieux services auprès de nos concitoyens, des ajustements financiers sont indispensables. Ne serait-ce, dans le cadre du SDEY, que pour asseoir dans la durée la notion de service public apporté dans notre département – le développement de la centaine de bornes de recharge pour véhicules électriques – et de préserver pour l’organisme son légitime équilibre budgétaire.
Un point de recharge pour quatre véhicules dans l’Yonne grâce au SDEY…
Ainsi, depuis lundi, le syndicat départemental icaunais a donc décidé d’opter pour une formule payante, à partir d’une grille de tarification dûment étudiée, dans cette offre de service public que représente ce réseau de bornes, nécessaires à l’alimentation des modèles automobiles électriques ; ces derniers connaissant une nette progression au niveau des ventes sur notre territoire.
On le sait, le SDEY s’est investi sans relâche depuis 2015 pour aménager du mieux possible le département de l’Yonne avec ces fameuses bornes désignées sous le sigle technique « IRVE » (Infrastructures de Recharge des Véhicules Electriques).
A date, l’organisme piloté par Jean-Noël LOURY, président et Eric GENTIS, directeur, exploite près de 40 % des infrastructures ouvertes au public aux quatre coins de l’Yonne. Aujourd’hui, la photographie instantanée prise sur ces appareils est plutôt flatteuse puisqu’il existe un point de recharge pour quatre automobiles dans le périmètre icaunais.
Maintenir sa place d’aménageur public principal sur le territoire icaunais…
Sachant que différentes variétés de bornes y ont été installées, même dans les communes les plus reculées du département : on dénombre ainsi 109 bornes inférieures à 25 KW, une vingtaine de bornes offrant une capacité de recharge comprise entre 25 KW et 100 KW ; enfin, deux bornes – de vraies « Rolls-Royce » de la recharge rapide ! – ont été posées par le SDEY sur le territoire.
Un service favorisant la transition énergétique des automobilistes de l’Yonne qui était jusque-là entièrement gratuit et très sollicité en raison de l’adoption de ce mode de déplacement réduisant les rejets de carbone.
Une sollicitation telle de la part des automobilistes qui induit naturellement une usure prématurée du matériel, augmentant au passage les coûts de maintenance et le risque de devoir remplacer lesdites bornes.
Quant à la proposition tarifaire mise en application au 02 janvier 2023, elle est relativement basse en année 1 pour avoir la possibilité de réviser le prix à la hausse ultérieurement.
La mise en place d’une formule abonnement est concrète pour se rapprocher des modèles économiques d’autres acteurs et opérateurs de ce segment d’activité.
Précisons que le SDEY doit être en mesure d’assumer des coûts importants sans rentabilité à court terme afin d’occuper l’espace et de maintenir sa place d’aménageur public principal de l’Yonne.
En savoir plus :
925 MWh ont été distribués en 2021 sur les bornes du SDEY.
1 333 MWh ont été distribués sur les bornes du syndicat de l’Yonne entre le 01er janvier et le 30 septembre 2022.
Les tarifs pratiqués :
Puissance inférieure à 25 KW, 0,50 euros du kWh
Plus 0,30 centimes la minute dès la quinzième minute après le temps de charge.
Tarif abonné : 0,40 euros du kWh
Puissance comprise entre 50 et 100 kW, 0,70 euros du kWh
Plus de 0,40 euros du kWh la minute dès 15 minutes après la fin de charge.
Tarif abonné : 0,60 euros du kWh.
Puissance de plus de 100 kW, 0,90 euros du kWh.
Plus 0,50 euros la minute dès 15 minutes après la fin de charge
Tarif abonné : 0,80 euros du kWh.
Quant aux prix et avantages de l’abonnement, ils sont les suivants, 14,99 euros par mois, avec une exonération de la composante « temps », entre 21h et 06 h du matin.
Thierry BRET
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Le Comité régional de la Fédération bancaire française élit son dirigeant : Laurent HARO succède à Emmanuel VEY
janvier 03, 2023Le mandat court sur deux années. Suffisant pour y imprégner sa griffe personnelle et représenté convenablement l’ensemble des banques françaises et étrangères qui exercent sur notre territoire. Succédant à Emmanuel VEY, son directeur général au sein du Crédit Agricole Champagne-Bourgogne, Laurent HARO – il exerce lui-même les responsabilités de numéro deux dans l’établissement vert – prend les rênes de cet organisme, la FBF régionale, cheville ouvrière de la vie bancaire territoriale…
DIJON (Côte d’Or) : La passation de pouvoirs entre ces deux connaissances professionnelles – ils pilotent ensemble aux côtés de leurs équipes la destinée du Crédit Agricole Champagne-Bourgogne – s’est faite au mois de décembre. Succédant à Emmanuel VEY, directeur général de la banque verte, Laurent HARO s’installe donc dans le fauteuil de président du Comité régional des banques de la Fédération bancaire de France (FBF) de Bourgogne Franche-Comté pour un mandat de vingt-quatre mois qui trouvera son terme en décembre 2024.
Une nomination qui n’est pas une surprise en soi tant ce cadre dirigeant s’est déjà investi au fil de sa carrière, au bénéfice du secteur bancaire.
Elu par le comité régional de l’organisme fédérant l’ensemble des banques hexagonales et internationales qui exercent leurs activités en France, Laurent HARO jouera un rôle représentatif primordial sur les huit départements de la Bourgogne Franche-Comté.
Des banques régionales solides et ouvertes à la proximité…
Première déclaration de l’intéressé à l’issue de sa désignation : « Je suis honoré de représenter notre profession sur notre territoire régional et de succéder ainsi à Emmanuel VEY… ». Dont il a salué le travail.
Indispensables partenaires et vecteurs de la vie économique de notre région, les banques accompagnent quotidiennement la clientèle de particuliers, de professionnels et de collectivités dans la réalisation de leurs projets.
« Nos banques sont solides, a précisé le nouveau responsable du Comité régional de la FBF, elles ont pour valeur essentielle la proximité… ».
Un atout qui est d’ailleurs reconnu par 89 % des habitants du territoire bourguignon franc-comtois qui en possèdent une excellente opinion selon une étude réalisée par l’IFOP sur les « Français, leurs banques et leurs attentes ».
Avec leurs 10 900 collaborateurs, les banques de Bourgogne Franche-Comté pèsent par leur présence physique avec 1 380 agences et vitrines commerciales tout réseau confondu sur le territoire et injectent chaque année 87 milliards d’euros de crédits en faveur de la consommation et de l’économie.
En savoir plus :
La Fédération bancaire de France rassemble 334 établissements français et étrangers depuis 2001. Ceux-ci exercent des activités dans l’Hexagone.
Il existe 103 comités régionaux et départementaux qui sont présents sur tout le territoire national.
La FBF dispose d’un bureau à Bruxelles.
Son rôle est d’intervenir sur les questions réglementaires et financières aux niveaux national, européen et international. L’organisme aborde également tous les sujets relatifs à la place de la banque dans l’économie et la société.
Le secteur bancaire emploie plus de 350 000 salariés en France.
Thierry BRET
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