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Le plein de gasoil n’était pas fait : le TER Paris/Avallon prend une heure et vingt minutes dans la vue !
août 22, 2023Ce samedi 19 août, il est 09h25 sur le quai 1 de la gare de Sens. Le TER 891223 en provenance de Paris et à destination d’Avallon y est annoncé à l’heure. Tout va bien ! Après Sens, les billets sont contrôlés : un fait suffisamment rare pour être précisé. Avant que ne survienne la surprise du jour. Et de taille, celle-là !
BILLET : C’est à Laroche-Migennes que les choses se gâtent. La ligne en direction d’Auxerre - Avallon n’étant pas électrifiée, les rames y circulent encore avec du gasoil.
Or, défense de rire, le plein n’ayant pas été effectué avant le départ du train, il nous faut donc quitter, nous autres pauvres voyageurs, la rame.
Peu après, des agents de la SNCF nous distribuent des bouteilles d’eau de marque « Cristalline » (merci Guy ROUX !).
Initialement prévu de trente minutes, notre retard sera finalement d’une heure et vingt minutes !?
Quatre-vingt minutes pour faire un plein de gasoil dans une locomotive, qui dit mieux côté efficacité ?
En guise de conclusion, j’ai une pensée émue pour nos navetteuses et navetteurs de l’Yonne, qui, si souvent, subissent ces inadmissibles aléas qui découlent d’un bien triste constat : le côté « j’m’en foutisme » du monde cheminot…
Gauthier PAJONA
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Santé : la recherche de praticiens s’affiche sur les murs…comme une bouteille jetée à la mer
août 21, 2023Cà et là, elles fleurissent partout, ces curieuses banderoles incitatives à la recherche d’emploi. Accrochées aux murs des collectivités ou positionnées idéalement près d’un sens giratoire afin que l’automobiliste n’en manque pas une miette de son contenu dès qu’il ralentit. Dans le cas présent, c’est la recherche de médecins et dentistes qui aura motivé ses auteurs (en l’occurrence, entre autres, la Communauté de communes de Puisaye-Forterre) à la placer là. Parfois, ce sont les employeurs eux-mêmes qui les posent près de leurs entreprises, faute de candidatures…
AUXERRE : On savait d’ores et déjà que dans notre pays, il suffisait de traverser la rue pour trouver un job avec une relative facilité ! Voilà que désormais les offres d’emploi viennent à nous en version calicots et s’affichent publiquement aux yeux de tous quand il y a nécessité, voire une certaine urgence à les pourvoir !
D’ailleurs, c’est bien ce mot, « urgence », qu’il convient d’utiliser lorsqu’il s’agit de trouver les perles rares, notamment celles qui interviennent au quotidien dans le domaine des métiers de la santé.
Epiphénomène se répandant comme une traînée de poudre depuis peu ou technique de communication réellement éprouvée par ses auteurs, la pose de banderoles, aux endroits stratégiques les plus fréquentés par la population, s’avère désormais d’une banalité presque anodine, dans le landerneau. On ne compte plus en effet le nombre de ces supports plastifiés et pancartes qui éclosent au grand jour tels des fleurs des champs après la rosée.
Ici, il est question de médecins et dentistes qui sont vivement sollicités afin de se manifester si intérêt à l’installation. Là, c’est peut-être un ophtalmo ou un allergologue que l’on ciblera en écrivant le plus gros possible le précieux numéro de téléphone à contacter. Il pourrait en être de même pour les rhumatologues, les cardiologues, les dermatologues, les anesthésistes, etc. Des filières professionnelles qui se raréfient à la vitesse grand « V » par chez nous.
Un manque de plus de 6 000 médecins dans les campagnes
La désertification médicale est telle dans ces départements ruraux que sont ceux de la Bourgogne septentrionale (Nièvre, Yonne) que les collectivités locales en sont réduites à jeter une véritable bouteille à la mer en matière de communication pour espérer décrocher le Graal : l’installation d’un praticien dans leur campagne en s’en remettant au fruit du hasard. Fut-il généraliste ou spécialiste.
Histoire, aussi, pour certaines d’entre elles, d’alimenter en représentation physique leurs maisons de santé, nouvellement apparues, dans le paysage.
Alors que 30,2 % de la population hexagonale vit dans un désert médical, il manquerait selon une étude produite en 2022 par l’Association des Maires Ruraux de France plus de 6 000 praticiens dans les campagnes françaises. Autant dire un gouffre abyssal qui n’est pas prêt de se résoudre alors que la courbe démographique de la vieillesse est optimale !
Et si le Code de la Route s’en mêlait !?
Si l’idée de ces pancartes incitatives à dispatcher çà et là à travers le paysage rural n’est pas mauvaise en soi – « qui ne tente rien n’a rien » dit l’adage ! -, quels en sont les réels effets sur la motivation profonde des intéressés, à condition qu’ils les aient vus, lus et qu’ils y soient sensibles ?
Vu le nombre de postes médicaux à pourvoir dans la France rurale (environ 6 000 avons-nous dit), en matière de signalétique, il n’y a plus, pour la rendre efficace, que le Code de la Route qui peut y répondre favorablement pour en changer la donne, en créant un nouveau panneau directionnel qui indiquerait le bon endroit où le médecin pourrait s’installer ! Un vœu pieu, bien sûr…
Thierry BRET
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Le Handball Club Auxerrois lance sa saison : c’est déjà du costaud avec le Trophée des « Champ’Yonne »
août 21, 2023C’est le prélude à une passionnante saison sportive. Elle se terminera en apothéose à Paris, l’été prochain, avec l’accueil des Jeux olympiques. L’une des disciplines qui en est reine et réussie aux équipes de France qu’elles soient féminines et masculines se nomme le handball. Tout attaché, côté grammatical, car le mot est originaire d’outre-Rhin. Un sport qui possède ses aficionados dans l’Yonne, grâce au Handball Club Auxerrois, organisateur du « Trophées des Champ’Yonne ».
AUXERRE : Le rendez-vous tient d’ordinaire toutes ses promesses. Gageons qu’il en sera encore de même avec cette édition 2023 qui verra s’affronter sur le terrain du gymnase René-Yves AUBIN ce mercredi 23 août en fin d’après-midi la fine fleur des équipes féminines régionales. De celles qui tutoient avec accoutumance les sommets. Soit en division 1. Soit dans la classe inférieure, en nationale 2.
Une initiative que les responsables du Handball Club Auxerrois – le président Raphaël BESANCENOT en tête ! – se plaisent à réitérer chaque année, à pareille époque presque au sortir de l’été afin d’arrimer de nouvelles recrues, un nouveau public et des partenaires potentiels qui désirent encourager ce sport si spectaculaire et indécis tant les formations sont proches l’une de l’autre dans leurs championnats respectifs.
Le plateau 2023 est de qualité. La JDA Dijon, l’ES Besançon – deux des ténors de la D1, mais aussi Longvic – la Côte d’Or reste une terre de prédilection pour l’essor du handball qui fait appel aux universitaires -, et Fleury, localité proche d’Orléans. Du lourd et de la technicité. De la haute voltige, assurée, devant les cages adverses.
Innovation, cette année, l’entière gratuité de l’évènement. Un choix mûrement réfléchi par les dirigeants du club auxerrois qui veulent vulgariser à l’extrême la beauté et l’intensité de ce sport offrant le plus souvent de superbes joutes. En outre, l’évènement permettra de mettre en lumière l’esprit sportif en règle générale à travers de ses dignes représentantes. A apprécier sans modération…
Le programme :
Date : mercredi 23 août à partir de 17h00.
Lieu : Complexe Sportif René-Yves AUBIN Auxerre
17h00 : ouverture du village handball
18h15 : inauguration de neuf places du club, avec son nouvel habillage : ce sera l’occasion de remercier les partenaires dont la ville d'Auxerre, le Conseil départemental de l'Yonne, la région Bourgogne Franche-Comté et les partenaires privés.
19h00 : Match élite entre la JDA Dijon Handball et ES Besançon Féminin
20h30 : Remise du trophée
21h00 : Match N2 : Fleury – Longvic
Thierry BRET
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L’Aile ou la Cuisse : « Le Paris Nice », étape gourmande de Joigny, a changé de mains…
août 19, 2023Paris-Nice, ce sont 1 088 kilomètres ferroviaires par la voie classique du PLM. C'est aussi une course cycliste renommée, symbole du début de saison. Dans la cité des « maillotins », ce nom évoque un établissement connu de longue date : dès les années 50 dans le guide Michelin. Ses chambres comportaient alors le chauffage central, la salle de bains avec bidet à eau courante ! En 1955, il y avait aussi trois tables étoilées à Joigny : le « Modern'Hôtel » des frères GODART, « L'Escargot », mais aussi la « Rôtisserie jovinienne », sise route de Montargis…
JOIGNY : Notre « Paris-Nice », quant à lui, sera référencé au Michelin jusqu'au milieu des années 80. Plus tard, viendra à sa tête, un jeune couple valeureux Claire (une fille GODART) et David, son mari en cuisine. Comme Serge LAMA qui chantait aimer les ports de l'Atlantique, c'est au bord de l'eau saline qu'ils se sont désormais établis.
En ce début août, on penserait légitimement s'installer en terrasse, jouxtant le pratique stationnement. Las ! Ce jour-là, une sorte de « mousson icaunaise » en décida autrement ! A l'entrée, un panonceau indiquait le changement de propriétaire. En poussant la porte, on aperçut Auguste le jeune chien débonnaire de la maison, qui telle une sorte de maître d'hôtel canin, faisait discrètement le tour des tables !
L’ADN de la maison : des assiettes bien copieuses !
La salle est lumineuse. Elle est aux couleurs du moment (gris et variante) et décorée de diverses cartes des terroirs vineux de France. C'est alors que, fort élégamment, le verre de vin au verre commandé pour l'apéritif est servi à la bouteille (et non point apporté directement depuis l'office... comme trop souvent).
Divers menus sont proposés au déjeuner : l'ardoise du jour (22 euros) et le menu découverte, sans oublier celui intitulé « La Cuisine du Paris-Nice » qui fut mon choix. Le service s'active, il est efficace et sans précipitation.
Un des invariables « ADN » de la maison, ce sont des assiettes copieuses, peut-être un peu trop parfois d'ailleurs ! En entrée, l'original crumble d'escargot est apprécié. Je choisis l'indémodable salade César, un classique des tables du monde entier, créé voici un siècle au Mexique, par le chef Cesare GARDINI. Ce plat est bon. Son assaisonnement douceâtre s'éloigne de la recette originelle. Mais, cette entrée est plaisante et inattendue avec ses lardons fumés.
Un flan de légumes aussi insipide que pâteux…
En plat, le vol au vent de la mer m'a quelque peu déçu. L'assiette me semble un brin trop copieuse (lieu noir, saumon, moule...) et ce, même pour un convive au solide coup de fourchette, suivez mon regard ! Quant au feuilletage, il est tout détrempé, car baignant dans la sauce. Il perd ainsi de sa croustillance, mais aussi de son intérêt. C'est dommage. Car, la sauce est bonne, et un brin plus travaillé, ce plat gagnerait quelques lettres de noblesse !
Quant au flan de légumes, c'est à l'unisson que nous pouvons écrire...qu'il n'est franchement pas terrible. Il est aussi insipide que pâteux. Comme le disait antan fort légitimement, M. PAUL, le général de GAULLE de la gastronomie française, « de temps en temps, les cuisiniers devraient goûter leur cuisine ! ». En effet, ce flan n'a pas sa place dans cet agréable restaurant, me semble-t-il...
La tarte Tatin : un régal qui mérite le détour !
En dessert, la tarte tatin est délicieuse. La pâte beurrée est délicatement croustillante. Les pommes sont compotées, comme il le faut. La boule de glace surmontant ce bon dessert semble aussi superflue qu'inutile, car la vedette gourmande de cette fin de repas, c'est bien elle, cette tarte, une pâtisserie solognote très ancienne, mise à la mode par les sœurs TATIN en leur hôtel-restaurant de Lamotte-Beuvron (Loir-et-Cher), département popularisé aussi par la chanson de l'excellent Michel DELPECH ! ). Voici un siècle, CURNONSKY, prince des gastronomes, contribua à la faire connaître lors de son tour des provinces gastronomiques !
La poursuite du parcours de cet établissement réputé depuis de longues années fait plaisir aux Joviniens, mais aussi à tous les autres ! Sur la route de Paris, Nice (ou d'ailleurs), il fait bon s'y arrêter !
En savoir plus :
Les - : désolé, mais ce flan de légumes, c'est non ! Il n’est pas au niveau de l'ensemble du repas.
Les + : le vin au verre est servi à la bouteille. On a apprécié le service des miettes enlevées avant le dessert !
Contact :
Hôtel-Restaurant Le Paris Nice
8, Rond-point de la Résistance
89300 JOIGNY
Fermé le lundi
Tel : 03.86.62.06.72.
Gauthier PAJONA
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L’amour « cadenassé » du Pont des Arts se découvre grâce à Phileas au Musée Romain Rolland de Clamecy
juillet 28, 2023Huit cents. Pas un de plus, pas un moins. Mais, au bout du compte, c’est une collection d’objets hétéroclites et insolites de par leur diversité et leur provenance qui est présentée là. Phileas peut donc endosser le titre honorifique de « sauveur » - le Messie dans le langage divin ! – de ces innombrables cadenas, accrochés çà et là sur le Pont des Arts de la capitale hexagonale, arborant autant de messages d’amour éternels, entrelacés et gravés dans le métal. Une exposition à découvrir au Musée Romain Rolland de Clamecy jusqu’au 13 août prochain…
CLAMECY (Nièvre) : Phileas FIQUEMONT est un « sauveur ». Presque au sens « biblique » de l’expression ! Un « Messie » des temps nouveaux qui est venu au secours de ces centaines de cadenas – objets ô combien ordinaires – accrochés sur les grilles du Pont des Arts de Paris par une myriade de touristes venus des quatre coins de la planète pour y clamer leur amour. Amour de l’autre, l’être aimé(e) dont la pose de ce petit objet si familier qui aide à protéger des secrets et son territoire en obstruant toute tentative de pénétration dans la vie intime.
Lors de ses diverses pérégrinations sur le fameux pont parisien, Phileas s’est ému de la situation d’alors : enlever tous ces objets mémoriels le plus vite possible qui garnissaient le Pont des Arts ; c’était le choix de l’équipe municipale. En juin 2015, le garçon, originaire de l’Yonne, coach et artiste dans sa tête et son cœur, a pu en prélever huit cents exemplaires. Une paille alors que la fameuse construction enjambant la Seine en accueillait plus d’un million de ces cadenas.
Aujourd’hui, il écrit la suite de l’histoire, si pittoresque et atypique qui fit la une des médias de la planète, en exposant ses « trophées ». Ces cadenas de l’amour, sauvés par Maître Phileas – le prénom idoine pour vivre de pareilles aventures qui n’auraient pas déplu à Jules VERNES – sont dévoilés pour la première fois sous les projecteurs médiatiques dans des compositions que l’artiste, vivant depuis peu à Armes, souhaite partager.
Ils sont accueillis au Centre culturel du Musée Romain Rolland de Clamecy jusqu’au 13 août. Le public y découvrira des œuvres présentant des fragments de grilles, identiques à celles d’origines, proposant un flash-back sur le Pont des Arts à l’époque. Nous aurons l’opportunité d’en reparler…
En savoir plus :
Exposition Les Cadenas d’Amour de Paris sauvés par Phileas
Du 01er au 13 août
Musée Romain Rolland de Clamecy
De 15h à 19 h
Renseignements : www.cadenasdamour.paris
Instagram @cadenasdamourparis
Facebook @cadenasdamourparis
Thierry BRET
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