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Les restaurateurs de l'UMIH expriment leur ras-le-bol : ils ne veulent plus être les « lésés pour compte… »
décembre 08, 2020Tristesse et désolation se sont abattues sur les épaules déjà endolories des professionnels de la restauration de l’Yonne. Ils ne comprennent plus vraiment le sens pratico-pratique des décisions gouvernementales avec ces fermetures répétitives qui nuisent à leurs chiffres d’affaires et à la pérennité de leurs entreprises. Combien de ces artisans passeront le cap de cette fatidique année 2020 ? Nul ne le sait à ce jour…
AUXERRE : Il est au bord des larmes, le président de l’Union des Métiers de l’Industrie Hôtelière de l’Yonne (UMIH). Sa voix tremble. Son regard se trouble derrière ses lunettes légèrement embuées. Mais, sa détermination demeure intacte pour continuer le combat. Surtout lorsqu’il évoque le contexte ubuesque et absurde dans lequel sa corporation est tombée. De Charybde en Scylla !
Tout le monde à Auxerre connaît pourtant la bonhommie et la joie de vivre habituelle de ce chef d’entreprise, un garçon qui exprime à cette heure sa colère froide devant la foule, rassemblée sur le parvis de la préfecture de l’Yonne.
Chaleureux, enthousiaste, plaisant : Eric MOUTARD n’est aujourd’hui plus que l’ombre de lui-même. Mal à l’aise devant ce public d’artisans tout aussi malheureux que lui et d’une tristesse incommensurable. A faire pleurer dans les chaumières…
Affecté au plus profond de son corps et de son âme, le président de l’UMIH 89 l’avoue humblement avec ses mots qu’il peine à prononcer : il a failli mourir. Victime de cette saloperie virale qu’il a contractée et qui aujourd’hui le consume jusque au cœur de son entreprise. Sa raison de vivre professionnelle : sa brasserie, place des Cordeliers, qui présente désormais portes closes. Depuis de trop longues semaines à ses yeux, des jours et des jours de fermeture qui ressemblent à une éternité. Une petite « mort » en vérité…
Du travail et la réouverture des restaurants, un point c’est tout !
Alors quand Olivier TRICON, le président de la CPME de l’Yonne, présent à ses côtés, lui transmet tel un relayeur le temps de parole qui lui incombe, Eric MOUTARD se lâche. Sans fioritures et sans rond de jambes : il n’en peut plus de souffrir en silence depuis des mois.
Lui, les aides de l’Etat, il s’en moque éperdument. Ce qu’il veut en guise de revendications est beaucoup simple à comprendre : du travail ! L’ouverture de son établissement « Le Biarritz » sine die et non pas aux calendes grecques comme le prévoit le calendrier gouvernemental à partir du 20 janvier si les conditions sanitaires le permettent pour qu’enfin il puisse renaître de ses cendres, tel le Phénix qu’il est d’ordinaire.
Du travail pour vivre et redonner espoir à toute une population qui est à bout. Voilà ce que réclame haut et fort le porte-parole de l’UMIH derrière sa banderole. A ce jour, 40 % de son chiffre d’affaires se sont déjà envolés dans les limbes des pertes inéluctables. Triste à pleurer, avons-nous dit…et ce n’est pas fini.
Thierry BRET
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Sa fondation soutient le retour à l’école et vers l’emploi : lumineuse initiative pour le groupe EDF…
décembre 08, 2020Les cibles soutenues correspondent aux personnes les plus fragiles de notre société. Des mires hétéroclites parmi lesquelles s’ajoutent les générations futures. Celles qui doivent retourner à l’école. Celles qui sont en quête d’un emploi. Celles aussi qui ont opté pour un retour à la vie active par le prisme de l’insertion. Celles, enfin qui se reconnaissent dans les valeurs vertueuses de l’économie circulaire. EDF, c’est sûr, ne s’est pas trompé d’objectif dans son engagement éco-citoyen altruiste…
DIJON (Côte d’Or) : Le montant total de l’intervention s’élève à 72 000 euros pour la région Bourgogne Franche-Comté. Une somme rondelette que se répartissent une douzaine de projets issus du milieu associatif.
Obtenue grâce au Fonds d’urgence et de solidarité COVID-19 géré par la Fondation EDF, cette manne financière n’a rien de providentielle. Elle favorisera, en substance, des opérations solidaires en faveur du retour à l’école, vers l’emploi, dans l’insertion et la promotion de l’économie circulaire.
Bref, c’est une aide précieuse qui arrive à point nommé pour faire face aux effets de la crise sanitaire et sociale qui affecte durablement notre territoire. Le premier producteur d’électricité de France ne pouvait rester inactif devant ce contexte si particulier qui aura, d’une certaine manière, anéanti bon nombre de velléités de la vie associative et économique cette année.
Lancé le 10 juillet dernier, le Fonds de solidarité pour pallier les fragilités et encourager la relance de l’activité en France, y compris à l’international, aura un semestre plus tard déjà répondu aux attentes initiales.
Près de 60 000 bénéficiaires peuvent dire merci à la fondation !
A l’heure du bilan, certes encore liminaire en ce mois de décembre, ce sont 89 projets d’associations évoluant dans l’Hexagone mais aussi ailleurs dans le monde (Inde, Kenya, Mozambique, Pérou…) qui bénéficie du million d’euros dont est doté ce fonds. Une démarche soutenue par le mécénat territorial et international.
Aujourd’hui, ce sont près de 60 000 bénéficiaires qui ont pu reprendre le chemin de l’école, effectuer leur retour à la vie active ou développer des projets favorables à une société durable et solidaire.
Ainsi, dans notre région, le groupe EDF, par le biais de sa fondation, a décidé de s’investir aux côtés des clubs Convergences. En offrant tout bonnement un soutien scolaire à des jeunes en difficulté.
Mais, le retour à l’emploi représente un autre item où le distributeur d’énergie a su faire montre de sagacité. L’accès à une forme durable d’autonomie, l’insertion sociale et le soutien à la qualification intègrent les priorités.
Prenons l’exemple de l’association Genèses. Le groupe EDF a décidé d’y jouer un rôle bienveillant en favorisant l’insertion sociale et professionnelle de jeunes gens, considérés comme vulnérables, par le développement du travail au sein d’une micro-ferme.
Un soutien inconditionnel à l’économie circulaire…
Chez Humanity, cette intégration se rapporte aux personnes issues de l’immigration, exilées et réfugiées en France, en leur redonnant le goût de vivre grâce à des stages en immersion dans un centre agro-écologique.
Enfin, le dernier exemple concerne l’association « Les Invités au festin ». Où la Fondation EDF n’a pas ergoté pour contribuer avec son obole à l’insertion professionnelle de personnes psychologiquement fragilisées afin que ces dernières se sentent plus épanouies dans la société.
L’encouragement de nouveaux modèles économiques, et en particulier l’économie circulaire, interpelle les représentants de la Fondation EDF. Favoriser la production locale, créer de l’emploi de proximité et soutenir toutes sortes d’initiatives judicieuses en ce sens se sont manifestés par une aide destinée à TRIVIAL COMPOST à Besançon.
La structure achemine à vélo électrique les bios déchets des restaurateurs vers de petits sites de compostage locaux. Une idée insolite et lumineuse qui aura séduit les responsables du groupe EDF !
Thierry BRET
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L’urgence pour une sortie de crise réussie : commerçants, osez l’inventivité à outrance !
décembre 08, 2020La crise sanitaire a ouvert la boîte de pandore ! Quid des activités des centres villes ? Comment endiguer la faillite des TPE ? Comment contrer la concurrence des géants de la distribution comme « Amazon » ? C’est quoi un commerce non essentiel ? Un journal télévisé nous informe qu’un armurier vend trois fois plus d’armes de défense qu’à l’habitude ! On peut donc conclure qu’il s’agit d’un commerce bien plus essentiel que les fleuristes ou les coiffeurs… Même si les règles de confinement semblent s’assouplir, mieux vaut anticiper le retour de confinements durs et contraignants…
TRIBUNE : Les fédérations de commerçants proposent des solutions pour rouvrir les boutiques et leur éviter le dépôt de bilan. Rouvrir les vitrines pour Noël, c’est éviter la multiplication des faillites ! Parmi les solutions avancées, la mise en place de rendez-vous dans les magasins, par plage horaire et en jauge réduite, a le vent en poupe. Une mesure qui s’ajouterait au protocole sanitaire et au système de « click and collect » déjà existant.
Pour les magasins, Noël c’est 60 % du chiffre d’affaires dont 40 % pour la seule maroquinerie ! Que dire des parfumeries, des fleuristes, des producteurs et distributeurs de sapins de Noël…
Les commerçants ont déjà fait énormément d’efforts pour la mise en place des mesures sanitaires. Mais pour rouvrir, « ils sont prêts à faire encore plus de concessions », assure le président de la CPME François ASSELIN. Les premières solutions proposées peuvent aussi se décliner dans la suite des activités, pandémies ou pas.
L’une des principales propositions des fédérations serait l’organisation de rendez-vous pour pouvoir aller chez les commerçants. « Un nombre limité de clients pourrait prendre rendez-vous sur un créneau horaire défini. Un peu comme chez le médecin. Une possibilité pour ceux qui ne veulent pas attendre ! ».
Le « click and collect » : une solution complémentaire…
Des solutions déjà structurées lors du premier confinement se développent allégrement. Dont le fameux « click & collect ». Le problème avec ce système, c’est qu’il n’est pas adapté à tous les commerces. D’abord, parce que certains n’ont même pas de site Internet ou de compte Facebook. Ou tout simplement parce que cela ne marche pas pour certains produits. Par exemple, lorsque vous achetez des chaussures, vous ne savez pas toujours quel modèle vous voulez à l’avance, vous devez les essayer. Toutefois, les commerçants peuvent certainement s’organiser collectivement ou individuellement en créant des sites Internet.
Une campagne de mise en place de sites Internet, individuels ou collectifs (association ou groupes de commerçants) est opportune. On peut mobiliser les étudiants pour la création des sites, demander des subventions locales afin de mettre en place lesdits sites, solliciter les journaux locaux pour en assurer la promotion…
Agir suppose sortir des a priori !
A la question : « pourquoi êtes-vous installé à cet endroit ? ». La réponse des commerces est trop souvent : « parce qu’il n’y avait personne ! » ou « parce que ce n’est pas cher ». S’il n’y a personne, c’est qu’il n’y a pas de marché ! Les grandes enseignes s’installent au beau milieu de marchés présupposés et après étude. L’étude de marché est l’une des grandes absentes de la ligne stratégique des petits commerces ! A la suite des confinements successifs, l’étude de marché devient vitale. Pour ce faire, mobilisons les chambres professionnelles, les INRA (Institut National de la Recherche Agronomique), les étudiants des écoles de commerce, ceux des filières « DUT Action Commerciale », en insistant sur la kyrielle de BTS commerciaux (commerce international, digitalisation de la relation commerciale, communication des entreprises, management commercial,…)…
Sortir du désir de vendre ou de produire ce que j’aime bien faire pour mieux s’attacher aux besoins des clients demeure la priorité. S’installer au cœur de la concurrence, là est le marché. Cela permet de rafler la mise avec un service et un savoir-faire différentiateur. Il faut aussi mobiliser les élus qui ne demandent qu’à servir la cité, contacter des journalistes locaux qui sont prêts à réaliser des reportages sur des sujets originaux. L’inventivité est un facteur clef de succès indispensable aujourd’hui comme hier.
Le prix ne fait pas tout eu égard aux nombreux atouts des petits commerces…
On doit contacter son expert-comptable. Il possède aussi des compétences en gestion. Il faut lui demander des prévisions qui sortent des référentiels habituels, avec le calcul du seuil de rentabilité et le moment où il sera atteint. Connaître le volume du chiffre d’affaires minimum qui, compte tenu des charges fixes, permet de réaliser le bénéfice égal à zéro est indispensable. Le plus : identifier le moment dans l’année à partir duquel je commence à gagner réellement de l’argent. Le petit commerce doit sauver sa peau, supplanter les géants du « retail » à plus long terme et autres GAFA !
« La grande distribution, c’est moins cher » ! Certes, pourtant, le prix ne fait pas tout. Le commerce de proximité possède aussi des atouts qui lui sont propres : le conseil, la proximité, le service, l’originalité de l’offre à défaut de sa profondeur, la compétence du personnel, la qualité de l’accueil, l’authenticité du cadre…
La normalisation des rapports humains avec plus d’humanité et de fraternité dans les contacts est un passage obligé. Ce lien humain suscite l’émotion et le plaisir d’acheter. Il reste l’atout numéro un du commerce de proximité : « l’homme est un animal social » nous disait Aristote. C’est la carte maîtresse du petit commerce de nos chers « centres villes ». Il est possible de mettre en place un système collectif de livraisons à domicile : des expériences positives sont déjà menées. En moins d’une heure, on peut se faire livrer fruits, légumes, côtes de bœuf… Des commerçants ont ainsi créé des emplois sans générer des coûts exorbitants. Dans cette course au temps, les petits commerces présentent un atout majeur : les courtes distances et la réactivité d’exécution permet des délais très courts à la demande avec des fenêtres extrêmement précises. La grande distribution n’est pas en mesure de fournir autant de possibilités en centre-ville, du « click & collect », en passant par le coup de téléphone ou l’e-mail, à la livraison « express ». Des situations de concurrence commerciale existent : elles offrent une ponctualité et une flexibilité sans égales et un suivi très précis de la distribution à des coûts réellement compétitifs.
Une réflexion autour des chèques-cadeaux…
Aujourd’hui, les services de livraison remettent ainsi les commerces de proximité en selle face à leurs grands concurrents. Nous connaissons l’adage : « no parking – no business ». Les communes sont dans l’obligation de poursuivre leurs efforts vers davantage de flexibilité dans l’amélioration des conditions de parkings gratuits lors des périodes « court terme » des courses. Les conditions de circulation et d’arrêts momentanés dans les zones piétonnes, voire la création de nouvelles aires de stationnement s’imposent…
La crise sanitaire fait naître la solidarité et la fraternité entre les commerçants, elle mobilise les énergies. Les chèques-cadeaux, distribués par les comités d’entreprises pourraient, par exemple sur une proposition de Bercy, voir leurs montants augmenter, assortis d’une incitation à les dépenser dans les petits commerces. Bercy réfléchit à ces mesures incitatives pour les entreprises distributrices de chèques cadeaux qui peuvent aussi s’orienter vers le commerce de proximité. On en est encore au stade de la réflexion…On peut aussi lui suggérer de supprimer (ou réduire) la TVA sur certains articles sur la durée des cadeaux de fin d’année…
Nous devons sortir impérativement de nos habitudes, du ronron quotidien, des solutions éculées et inopérantes du passé,…Même notre Premier ministre trouve des solutions originales qui sortent des sentiers battus : « On va pouvoir aller dans les stations de ski mais sans skier (sans remontées mécaniques, ni hôtels, ni restaurants, ni boîtes de nuit…) » ! Vous savez du genre : « Les salles de cinéma sont ouvertes mais sans projection de films… » ! Ce serait risible si ce n’était pas tragique !
Le petit commerce doit croire en son avenir : il en a un !
Le commerce de proximité se trouve à une époque charnière où, pour ne pas péricliter, il lui faut saisir les opportunités de la technologie et de l’évolution des modes de vie pour se réinventer. Cela ne réclame pas d’investissements énormes. Mais, il faut être prêt à se retrousser les manches et à faire le pari de l’innovation. Pour les commerçants, le moment est venu de croire en l’avenir. N’attendons pas que les solutions viennent de « l’Etat providence ». Développons notre propre créativité. Donnons une belle finalité aux solutions proposées : plus de solidarité et davantage de fraternité. Encore 17 dodos et c’est Noël ! Encore trois confinements et c’est l’été : que du bonheur !
Jean-Paul ALLOU
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L’urgence climatique se rappelle à notre bon souvenir : Citoyens pour le Climat et Auxerre Ecologie en appellent à la mobilisation...
décembre 07, 2020« Il faut remettre l’urgence climatique au cœur de l’actualité ! ». Il est vrai que les vagues successives qui déferlent en cascades depuis plusieurs mois sur notre quotidien (sanitaire, sécuritaire, économique…) en auraient presque fait oublier les grands enjeux sociétaux propres au réchauffement du climat. Pourtant, il y a cinq ans, 195 pays étaient signataires de l’« Accord de Paris ». Une promesse de limiter coûte que coûte la prolifération des gaz à effet de serre…
AUXERRE : Après les manifestations contre la loi « Sécurité globale » et son très décrié article 24, et les revendications professionnelles de plusieurs syndicats patronaux pour recouvrer le droit de travailler en rouvrant les établissements de l’hôtellerie/restauration, voilà le réchauffement climatique et ses conséquences apocalyptiques pour la planète Terre qui font un clin d’œil narquois à l’actualité ! Celle-ci n’en demandait pas tant, faute d’éléments informatifs à se mettre sous la dent à l’heure actuelle !
Rappel des faits : il y a cinq ans, le 12 décembre 2015, se signait dans la capitale de l’Hexagone le fameux « Accord de Paris » ! Ce texte ratifié par 195 pays dont les Etats-Unis qui depuis l’ont dénoncé sous l’ère de Donald TRUMP, visait à limiter le réchauffement climatique de la planète en diminuant la propagation des gaz à effet de serre, qualifiés de très dangereux pour notre équilibre.
Parmi les promesses faites, pleines de bons sentiments : la limite de ce réchauffement pour qu’il se situe nettement en dessous de 2° par rapport aux niveaux préindustriels d’ici 2100.
Cinq années plus tard, soit le week-end du 11 et 12 décembre prochain, de nombreuses associations se réuniront de par le globe pour célébrer le cinquième anniversaire de cet accord.
De belles pancartes écolos et une petite bougie…
Un accord qui malheureusement est très loin d’avoir atteint ses objectifs initiaux alors que le scénario catastrophe nous guette en permanence avec l’accélération de la fonte des glaces, la montée des eaux, la multiplication des phénomènes météo extrêmes (ouragans, pluies diluviennes, crues rapides, sécheresse et incendies…).
Aussi, des associations qui ont pour nom « Friday for Future », « Youth for Climat », « Unis pour le Climat », « Extinction Rébellion » ou encore « Citoyens pour le Climat » en appellent à la mobilisation générale lors d’une action planétaire en faveur de la sauvegarde de la planète.
Dans l’Yonne, à Auxerre, c’est le collectif « Citoyens pour le Climat » qui servira de structure coordinatrice à l’organisation de cet évènement devant se dérouler sur les quais de l'Yonne, à proximité de la passerelle, esplanade Irène Jolit-Curie.
Leurs responsables (Laura TOURNAND et Laurane BEGUINE, pour le collectif « Citoyens pour le Climat » et Florence LOURY et Denis ROYCOURT, pour Auxerre Ecologie) suggèrent aux Icaunais de venir à cette manifestation munis de leurs plus belles pancartes aux slogans écologistes évidents et d’une petite bougie.
Ces objets joueront un rôle prépondérant lors de ce rassemblement pacifique. Chacune d’elles sera disposée sur le sol afin d’y écrire dans la langue de Shakespeare la locution suivante (« fightfor 1point5 ») ; ce qui signifie après traduction, « se battre pour les 1,5 degrés ».
Une allusion toute en lumière et en finesse au fameux signe de ralliement de cet évènement mondial…
Thierry BRET
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Poussée de fièvre dans l’Yonne : cinq nouvelles villes adoptent le port du masque obligatoire contre le virus
décembre 07, 2020Auxerre et Sens ne sont plus les seules des agglomérations d’importance de l’Yonne à devoir adopter le port du masque rendu obligatoire dans leurs cœurs de ville. Un nouvel arrêté préfectoral en date du 04 décembre s’applique désormais à d’autres localités : Avallon, Joigny, Migennes, Saint-Florentin et Tonnerre. Preuve manifeste que l’épidémie connaît une surprenante recrudescence à quelques semaines de Noël…Inquiétant.
AUXERRE : Compte tenu des résultats négatifs observés à l’heure actuelle autour de la propagation de la COVID-19, le préfet de l’Yonne n’avait d’autres alternatives que de réagir. Vite et avec pragmatisme.
Un nouvel arrêté est entré en vigueur ce vendredi 04 décembre. Le texte préfectoral oblige désormais celles et ceux qui se déplacent dans les limites de l’acceptable eu égard aux conditions imposées par le confinement dans les cœurs de ville de se munir obligatoirement d’un masque.
Une mesure contraignante pour la qualité d’une saine respiration mais ô combien nécessaire dans le but de se protéger et de préserver les autres que les Auxerrois et les Sénonais connaissent bien.
Les habitants des deux agglomérations de l’Yonne pratiquent cet exercice de sauvegarde sécuritaire depuis plusieurs semaines dans la plupart des rues qui composent leur centre-ville.
Dorénavant, cinq autres localités devront s’y conformer. Il s’agit d’Avallon, de Joigny, de Migennes, de Saint-Florentin et de Tonnerre. Des villes qui enregistrent des hausses dans le nombre de cas de contamination.
Se référant aux derniers avis de l’Agence régionale de Santé (ARS), Henri PREVOST rappelle que le port du masque concerne toutes personnes âgées de onze ans et plus susceptibles de déambuler, avec des motifs circonstanciés et autorisation de sortie, dans les rues de ces villes.
Vécu pour beaucoup comme une contrainte, le port du masque n’en demeure pas moins l’élément névralgique majeur de ces gestes barrières qui empêchent le coronavirus de circuler librement autour de nous.
Leur acceptation et leur respect relèvent de la prise de conscience et de la responsabilité de chacun. Au nom de la citoyenneté et de l’esprit d’altruisme envers autrui.
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