Son chemin de vie ne lui aura pas permis de croiser le vénérable personnage de manière physique malgré ses attaches originelles avec le département de l’Yonne. Pourtant, le chanteur Icaunais GERARD-ANDRE, poète et digne interprète de Louis ARAGON, eut un jour l’incroyable opportunité de pourvoir s’entretenir de longs instants au téléphone avec l’immortel académicien qui vient de nous quitter si brusquement à l’âge de 92 ans. Une conversation que l’émule de Jean FERRAT et de Jean-Roger CAUSSIMON n’oubliera jamais…
ETAIS LA SAUVIN : « La disparition de Monsieur Jean d’ORMESSON me touche. Beaucoup diront mieux que moi qu’il était un très grand homme de lettres. J’appréciais énormément l’entendre parler de littérature car je crois qu’il savait dépasser son MOI.
Mais au-delà de tout ce que l’on va dire sur son œuvre immense, je veux témoigner, à titre personnel, pour dire que c’était aussi un homme de cœur et de parole. Un jour, avant mon arrivée dans l’Yonne, j’ai eu l’honneur de lui parler au téléphone.
L’histoire est simple, très simple, diront certains, mais pour moi (saltimbanque), elle reste indélébile et m’a porté jusqu’à ce jour. Il faut savoir que Monsieur Jean d’Ormesson était un très grand « aragonien ». Je venais de sortir un opus de douze poèmes d’Aragon que j’avais mis en musique. À ma grande surprise (nous ne nous étions jamais rencontrés), il m’appela pour me dire, avec beaucoup de gentillesse et de conviction, de belles choses sur mes choix de poèmes et sur ma mise en musique. La conversation fut assez longue mais peu importe sa durée puisque pour moi elle restera éternelle…
Il récidiva en octobre 2013 pour me dire qu’il regrettait de ne pouvoir assister à ma création, « La Voix des siècles Victor Hugo Louis Aragon » au Théâtre d’Auxerre. Merci Monsieur Jean d’ORMESSON…».
Thierry BRET et GERARD-ANDRE
Deux représentations seront proposées au Théâtre municipal d’Auxerre ce mardi 05 décembre à 20h30 et le lendemain, mercredi dès 19h30, pour mieux approfondir le génie de Molière à travers cette comédie imparable et implacable qu’est « L’école des femmes »…
AUXERRE : Extérieur, jour. Une paisible cour que l'on devine ombragée. Au fond, une bande de terre grasse où poussent des choux... Ne racontait-on pas jadis aux enfants que les bébés y venaient au monde ? Clin d'œil à la naïveté des jeunes esprits et façon habile pour Philippe ADRIEN de planter le décor, si l'on se souvient que la jeune Agnès pense quant à elle que les enfants se font « par l'oreille » !
Le contraire serait étonnant : le vieux barbon Arnolphe a envoyé l'enfant sitôt recueillie au couvent pour être cultivée dans l'ignorance la plus complète. « L'école des femmes » débute avec le retour d'Agnès devenue jeune fille, rappelée par Arnolphe qui entend disposer à son gré d'une idiote soumise et incapable - sa hantise - de lui préférer un autre homme. Sous ses dehors comiques, cette œuvre dépeint une réalité glaçante et l'on dit que MOLIERE atteint pour la première fois avec cette pièce le cœur de son génie.
La mise en scène au cordeau de Philippe ADRIEN privilégie le pastel et la ligne claire pour mieux laisser éclater la force du texte, entre grivoiserie, burlesque et violence ; pour laisser libre cours aussi à la fantaisie du remarquable trio formé par Agnès, Arnolphe et Horace, l'amoureux débarqué d'Amérique. « L'école des femmes » est une mécanique parfaite, une fête de la langue où comme toujours, MOLIERE utilise le rire pour bousculer les prétentions des ridicules et prêcher, toujours, le miracle de l'amour vrai ! A voir sans modération…
BEAUMONT : Samedi 02 décembre à 9 heures sera célébrée en l’église du village la traditionnelle messe de la Sainte-Barbe des pompiers en l’honneur de celles et ceux qui fréquentent le centre d’intervention de Chemilly Beaumont. Cette manifestation a été mise sur pied dès la naissance de l’association en décembre 2014. Cette année, elle revêtira davantage de solennité en mémoire aux deux sapeurs-pompiers de la commune, disparus récemment.
La cérémonie religieuse sera un peu particulière car célébrée par Monseigneur Hervé GIRAUD, archevêque d’Auxerre Sens, assisté du Père Thierry DEBACKER. Le colonel Jérôme COSTE, directeur du SDIS de l’Yonne, a officialisé sa présence à cette manifestation : il souhaite également à l’avenir s’appuyer sur la notoriété naissante, le dynamisme et les diverses initiatives prises par l’association de Beaumont.
Tous les soldats du feu de l’Yonne ont été conviés à venir assister à cette cérémonie spécifique. Le responsable des pompiers de l’Yonne désire créer à l’échelon du département une aumônerie capable, entre autre, de venir en aide aux pompiers traumatisés par les incivilités qu’ils subissent au quotidien. Leur métier devenant de plus en plus difficile, certains rejoignent le camp de la police et de la gendarmerie...
Plusieurs personnalités politiques et institutionnelles de notre territoire sont attendues dans les travées de la petite église de la bourgade. Sont annoncés le député de l’Yonne et ancien président du Conseil départemental, André VILLIERS, le vice-président du Conseil départemental et président du SDIS (Service départemental d’incendie et de secours), Christophe BONNEFOND et peut-être Patrice LATRON, le nouveau préfet de l’Yonne…
AUXERRE : À Moscou, nous rappelle Guilhem FABRE, le rapport à la musique classique est une véritable passion populaire ! Est-ce parce qu'il y a étudié que le jeune pianiste aime porter l'amour de son art sur les scènes les plus inattendues ? À son agenda, un projet de camion-scène pour emmener la musique partout où on ne la trouve pas...À son actif, des collaborations fécondes avec le théâtre : en mars 2016, il fut pianiste et joua le « Roi de France » pour une tournée taïwanaise du « Lear » d’Olivier PY. En 2017, on l'a vu au Festival d'Avignon avec Olivier PY encore, à nouveau pianiste et comédien dans « Les Parisiens ». Auparavant, il s'est distingué par un parcours d'excellence placé sous les mânes de grands interprètes contemporains auprès desquels il aime parfaire son art, parmi lesquels - pour ne citer que lui – François-René DUCHABLE, un autre passionné de transmission déjà plébiscité la saison passée au Théâtre d’Auxerre : « Napoléon à Sainte-Hélène ». Mozart, Schumann, Chopin, Tchaïkovsky, Rachmaninov, Prokofiev, Shchedrin : le romantisme et la Russie sont les deux entrées de cette soirée pour laquelle Guilhem FABRE a concocté un programme qui résonne comme la promesse d'un magnifique moment de musique et de poésie... et qui ménagera bien sûr son lot de surprises !
Théâtre d’Auxerre le jeudi 30 novembre à 20h30.
Faisant preuve d’un bel élan de générosité en achetant deux pièces des présidents d’une valeur de 410 000 euros au profit de trois associations caritatives, la fameuse maison beaunoise a confirmé son leadership d’acquéreur numéro un à l’occasion de la 157ème édition de la célèbre vente de vins, en présence de Charles AZNAVOUR. En sa qualité de mécène, la Maison Albert BICHOT a soutenu par le passé la candidature des climats de Bourgogne au patrimoine mondial de l’UNESCO…
BEAUNE (21) : Pour la sixième fois de l’histoire de la prestigieuse vente bourguignonne, l’une des plus huppées de France, les Domaines Albert BICHOT, maison à la renommée internationale fondée en 1831, ont marqué les esprits des observateurs en faisant l’acquisition de deux pièces des Présidents destinées à soutenir les œuvres caritatives d’associations solidaires et sociales.
Certes, la générosité demeure le maître mot de ce rendez-vous traditionnel de novembre en Côte d’Or. Si la passion du vin reste le moteur des aficionados de cet événement très prisé, il n’empêche que les acquéreurs n’hésitent pas à pousser les enchères afin de surenchérir pour de nobles et justes causes ayant une résonnance salvatrice et humaine pour ses bénéficiaires. Ce fut encore le cas cette année…
115 des 787 pièces proposées par la vente reviennent à la Maison BICHOT !
Propriétaire de plus de cent hectares, répartis sur toute la Bourgogne, de Chablis aux crus du Beaujolais, la Maison Albert BICHOT a établi un nouveau record historique en achetant 16 % du montant total de la vente en valeur et 14,5 % en volume. Pour atteindre in fine un montant de 1 746 000 euros !
Pour le compte d’un ami et client chinois, l’entreprise viticole beaunoise s’est également portée acquéreur des deux pièces des présidents, c’est-à-dire deux pièces de Corton Grand Cru Clos du Roi d’une valeur de 410 000 euros. Ces pièces ont été vendues au profit de structures associatives : la Fondation pour la recherche sur Alzheimer soutenue par le comédien/chanteur Charles AZNAVOUR, présent à la manifestation, la Fondation Tara Expéditions représentée par Agnès B. et l’actrice Julie DEPARDIEU ainsi que la Fédération pour la recherche sur le cerveau, mise en avant par l’animateur de télévision et journaliste radiophonique, Marc-Olivier FOGIEL.
Depuis deux décades, la Maison Albert BICHOT s’illustre à travers ces enchères reconnues et suivies dans le monde entier. « Encourager le soutien d’institutions caritatives à vocation locale, nationale et internationale intègre notre mission d’acteur économique souhaitant assurer le rayonnement de la région et de ses vins sur la scène mondiale, devait rappeler Albéric BICHOT, dirigeant de la société à l’issue de la cérémonie protocolaire.
Record de vente historique au-delà de 11 millions d’euros !
Globalement, cette 157ème vente des vins des Hospices de Beaune aura atteint des sommets avec l’établissement d’un nouveau record : 11 145 000 euros pour un total de 787 pièces. Quant aux cours, ils ont enregistré une hausse de 8,60 % par rapport à l’an dernier (3,15 % pour les rouges, 29,65 % pour les blancs). A propos des blancs, on retrouve les cours du millésime 2015 qui avaient subi une baisse importante l’année dernière de 35,94 %. La hausse des rouges demeure, quant à elle, modeste…