Malgré la présence d’une quarantaine de pays, la jeune société des cousins, Alexis et Vianney MADELIN, a réussi à tirer son épingle du jeu en empochant deux très belles distinctions à l’International Beer Challenge et aux World Beer Awards. Ces épreuves récompensaient les meilleures recettes mondiales de bières artisanales à Londres. Un joli accessit à la certification de boissons élaborées à partir des produits de l’agriculture biologique…
CHABLIS : Les meilleures bières blondes de France se nomment « Porte Romane » et « Moulins des Fées ». Et ces recettes si sympathiques en vertu gustative, conçues paradoxalement sur une terre universellement ancrée dans le domaine viticole, proviennent de la Brasserie de Chablis, la jeune structure portée depuis plus d’un an par la famille MADELIN.
Les cousins, Alexis et Vianney, viennent encore de faire parler d’eux dans le paysage brassicole. De la manière la plus élogieuse possible. Ils ont glané deux titres honorifiques obtenus au cours de challenges internationaux qui se déroulaient il y a peu dans la capitale du Royaume-Uni.
Ces distinctions leur permettent de gagner des labels très intéressants, mettant en valeur leur savoir-faire de brasseurs qui emploie des produits biologiques référencés comme le malt, le houblon et les épices pour composer leurs recettes.
A la conquête de l’Empire du Soleil levant…
Les jurys de ces challenges qui avaient lieu en simultanée à Londres ont su apprécier à leur juste valeur les bières artisanales que les deux garçons prennent un malin plaisir à concocter. Cet ancrage territorial autour du Chablis a su séduire les importateurs du…Japon. Non seulement, les consommateurs nippons possèdent un faible pour les vins du terroir de l’Yonne mais ils semblent désormais succomber, aussi, à ses bières artisanales.
Très aromatiques, équilibrés et sans trop d’amertume, les breuvages fabriqués par les jeunes gens connaissent une forte poussée consumériste dans le pays du Sud-est asiatique. Recherchés par les importateurs, toujours en quête de nouveaux produits étrangers, les bières commercialisées sous la marque « MADDAM » (la juxtaposition des deux patronymes des cousins), rencontrent le succès chez les revendeurs de Tokyo.
Plutôt prometteur quand on sait que la SARL au capital de 10 000 euros n’a vu le jour que depuis octobre 2016 !
Les trois bières standard d’une qualité identique s’exportent vers le Japon, cible privilégiée des deux cousins, mais aussi vers la botte transalpine. 50 000 bouteilles ont été conditionnées au mois d’août, prêtes à inonder ces marchés exotiques. Mais, Alexis et Vianney n’occultent pas de leurs objectifs l’Hexagone et son fort potentiel de développement.
Augmenter la capacité de production à 100 000 bouteilles annuelles…
Qu’elles soient blondes, blanches ou ambrées, les bières MADDAM possèdent des identifications locales, ce qui n’enlève en rien leur finesse et leurs qualités. La restauration, les bars à vin mais aussi les cavistes et les épiceries fines ainsi que les chaînes de magasins biologiques constituent le cœur de cible privilégié de leur mode de distribution sur le territoire français.
Pourvue dorénavant d’une boutique, attenante au lieu de production, la BRASSERIE de CHABLIS envisage de produire 100 000 bouteilles dès l’année prochaine. L’acquisition d’un nouveau groupe d’embouteillage et de conditionnement, pouvant gérer plus de deux mille bouteilles par heure, apportera une nette valeur ajoutée à l’outil de production. En 2017, 500 hectolitres de bières artisanales ont été conçues sur l’unité de Chablis. L’enjeu de la future saison sera d’augmenter la capacité annuelle à 900 hectolitres.
Même si l’univers économique des milieux agricoles s’obscurcit depuis trois ans, la filière reste encore porteuse d’emplois. Les besoins de recrutement existent parmi les exploitations céréalières de la région Bourgogne Franche-Comté. Les bienfaits des circuits courts, issus de productions locales, intéressent, quant à eux, un nombre accru de consommateurs avertis, toujours en quête de produits authentiques. Consciente de ces enjeux, la MFR du JOVINIEN, implantée depuis si longtemps à VILLEVALLIER, prépare la relève professionnelle de ce secteur d’activité, par le biais de formations alternantes qualitatives…
VILLEVALLIER : Le postulat n’a rien d’irrationnel lorsque les jeunes pensionnaires pénètrent dans l’enceinte de leur nouvel établissement. Pour 90 % d’entre eux, le système éducatif traditionnel représente une véritable sinécure à vivre au quotidien. Pire : au plan psychologique, la plupart de ces jeunes gens ont décroché inévitablement du collège.
Entraînant avec eux une multitude d’interrogations et de doutes quant à la suite de leur existence, partagée avec leurs familles. Combien se sont demandés ce qu’ils deviendraient demain en ne fréquentant plus l’école ?
Soutenir les jeunes en déliquescence avec l’école
Or, il existe d’autres voies. Qui ne se résument pas à un placard ou à une porte vers l’oubli et le chômage. Elles requièrent de l’abnégation et du courage ; elles en appellent au civisme, au respect d’autrui, au sérieux dans l’approche comportementale et surtout à l’envie de…travailler. La MFR (Maison Familiale et Rurale) du JOVINIEN symbolise cette alternative. Ses taux de réussite aux examens le prouvent.
« Notre équipe a pour vocation de guider les jeunes apprenants vers leur devenir, rappelle Yannick VILLAIN, directeur de l’établissement.
Avec le soutien de sa présidente, Sylvie LOGETTE, elle-même parent d’élève, le responsable du site a redéfini le rôle stratégique du moniteur, cet intervenant professionnel qui prodigue conseils et messages forts. « On reprend le suivi de ces jeunes dès le moment où ils nous rejoignent à l’aide d’un enseignement constructifs et pratique. C’est une mise en situation de la réalité offerte par la filière vers laquelle ils vont se destiner… ».
L’alternance : un apport positif pour les jeunes
S’immerger au cœur de l’entreprise procure une chance supplémentaire aux jeunes ayant opté pour cette forme d’apprentissage. A leur rythme, les élèves, issus de 4ème reprennent pied progressivement. Ils ne transgressent pas d’un iota avec le contrat moral établi entre leur famille, le centre de formation et eux-mêmes. La clé de voûte de ce système pédagogique repose sur cette équation. Cocoonés par leurs accompagnateurs, ils partagent leur quotidien entre la vie en cours et l’internat, sans omettre les loisirs, formant petit à petit une vraie famille. Un noyau dur qui n’éprouvera qu’une seule envie à terme : réussir.
Depuis le 28 août, les nouveaux élèves des classes de 4ème et de 3ème s’habituent à leur nouvel environnement. Les plus anciens y retrouvent les lieux avec enthousiasme. Quant aux partenaires des milieux économiques, ils demeurent fidèles à cet état d’esprit véhiculé par le centre de formation. C’est le cas du Conseil départemental de l’Yonne qui, avec quatre collèges dont il assure la gestion, intègrent des apprentis en restauration collective. L’autre filière professionnelle enseignée à la MFR. Mais, c’est aussi l’exemple réussi de plusieurs entreprises qui bénéficient des services du centre. ORPEA, dans le cadre de la logistique mise en place pour ce type d’établissement accueillant des seniors ou de la société ELITE Restauration, un des leaders de la restauration collective en France.
La quatrième édition de ce challenge ouvert aux étudiants d’écoles de commerce, d’agronomie et de boulangerie en France ainsi qu’aux professionnels de la filière blé, farine et pain a pour vocation de faire éclore la créativité. Elle permettra aussi de récolter des fonds au profit de l’œuvre caritative soutenue par l’association « Tout le monde contre le cancer ». L’initiative émane de l’institut ARPEGES, filiale scientifique du groupe bourguignon EUROGERM…
DIJON (21) : Seuls ou par équipe, les candidats du trophée des EPIX d’OR disputé à l’échelle nationale feront valoir leurs aptitudes professionnelles à la conception d’un produit, un service ou une méthode en lien avec la filière blé, farine et pain. C’est l’essence même de ce rendez-vous annuel, décliné après la sélection des dossiers par le jury en deux phases dès 2018 : du 04 au 08 juin et du 24 au 28 septembre.
Quatre items constitueront les domaines référentiels dans lesquels interviendront les challengers. Il s’agit du digital, du développement durable et de la RSE, de l’expérience client et en dernier lieu, des nouvelles tendances de consommation. Pour prendre part à cette épreuve, les futurs candidats devront s’inscrire en ligne (www.epixdor.com) afin de suivre la progression de leurs dossiers jusqu’à la remise des récompenses prévues lors du Salon international de l’alimentation (SIAL) à Paris à l’automne 2018, du 21 au 25 octobre.
Côté pratique, le dépôt des candidatures est fixé au vendredi 27 octobre minuit. La remise des dossiers, permettant d’étayer le projet, ne se faisant qu’en date du 05 mai 2018.
En parallèle, les organisateurs de ce trophée, mêlant astucieusement la solidarité au professionnalisme, ont décidé en accord avec leurs partenaires financiers de remettre les fonds récoltés durant l’épreuve à la structure associative « Tout le monde contre le cancer ».
Cette enveloppe sera affectée à l’opération « Toques en truck », qui propose une formule itinérante en une vingtaine de dates sur le territoire français pour que les enfants hospitalisés puissent goûter aux joies de la restauration rapide qu’ils affectionnent.
Louable, cette dernière initiative bénéficie également du soutien financier du groupe EUROGERM, spécialiste en ingrédients et solutions dédiés à la filière blé, farine et pain. L’entreprise pèse 94,5 millions d’euros de chiffre d’affaires au terme de l’exercice 2016 et emploie près de 310 collaborateurs.
3,10 % bruts versés au titre de l’année 2016. Le chiffre est tombé après quelques semaines d’attente. Il rassure les sociétaires investisseurs et correspond à la rémunération très intéressante que percevront les bénéficiaires des certificats mutualistes, ce nouveau mode de placement lancé au printemps dernier par le spécialiste de l’assurance et de la prévoyance, GROUPAMA.
ORLEANS : Lors de l’assemblée générale de la Caisse régionale Paris Val de Loire au printemps, les élus et représentants du groupe ont approuvé le montant de la rémunération des nouveaux certificats mutualistes. Elle ne constituera pas, pour autant, une référence récurrente pour les années à venir. Précisons que ce montant s’apprécie avant prélèvements sociaux et impôts.
L’année dernière, nombreux furent les sociétaires de l’assureur mutualiste à avoir acheté ces titres perpétuels, sans droit de vote, émis par les caisses régionales. Ce sont au total près de 14 millions d’euros de titres qui ont été souscrits pour la seule caisse Paris Val de Loire, comprenant sept départements dont le seul de Bourgogne Franche-Comté, celui de l’Yonne.
Rappelons que la caisse régionale Paris Val de Loire représente 605,5 millions d’euros de chiffre d’affaires global pour 295 980 clients et sociétaires et 407 % de ratio de solvabilité 2.
A l’aide de ce nouveau dispositif d’épargne, l’assureur mutualiste accentue sa prégnance sur le territoire. Parmi les exemples d’engagements qui bénéficieront de cette manne financière supplémentaire : un fonds sur les domaines agro-santé-distribution et industriel, des aides aux PME régionales au niveau de leur infrastructure, l’amorçage de nouveaux projets économiques ainsi que du capital développement à destination des entreprises. Le succès aidant, de nouveaux titres de ces certificats mutualistes si attractifs ont été proposés dès le 01er janvier 2017…
Le responsable de la société GEOCHANVRE, Frédéric ROURE, confirme un changement de cap au niveau de la distribution de ses produits. En se rapprochant d’une société de prestataires de service ayant conçu une plateforme numérique, certains de ses produits conçus à base de chanvre sont désormais distribués sur du e-commerce.
LEZINNES : L’entrepreneur de LEZINNES avait reçu cet hiver la visite des représentants de la société, MATINOFR (Lionel CHEVALIER et Adrien CAPONY, deux experts en grands travaux et docteurs en matériaux), en vue de préparer les modalités techniques de ce partenariat commercial en ligne.
Localisée à Pont de Vaux (01), l’entreprise MATINOFR se positionne sur la vente en ligne de produits naturels français dont ceux élaborés à partir de chanvre. Opérationnel depuis le mois d’avril, ce site de e-commerce cible les collectivités et les professionnels.
Mais, la clientèle de particuliers est aussi amenée à pouvoir le consulter et à acheter des articles sur cette référence numérique. Une dizaine de produits fabriqués par GEOCHANVRE figurent déjà au catalogue de ce spécialiste du e-commerce.
Au plan stratégique, l’entrepreneur icaunais confirme ainsi sa volonté de diversifier ses canaux de distribution en empruntant la voie moderniste des réseaux multimédias…