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L’Yonne se distingue aux Universités d’été des centristes en y envoyant une forte délégation…
septembre 10, 2019Pour la deuxième année consécutive, les Pyrénées-Orientales possèdent les faveurs du mouvement centriste. L’UDI y a organisé ce week-end, et ce durant trois jours, ses Universités d’été en présence de son état-major au grand complet. L’occasion pour son leader Jean-Christophe LAGARDE de brosser le tableau des prochaines échéances municipales. Présente, la fédération de l’Yonne, conduite par la sénatrice Dominique VERIEN, y était d’ailleurs la plus représentée grâce à une quinzaine de membres mobilisés…
LE BARCARES (Pyrénées-Orientales): Se préparer aux futures échéances électorales en débattant de la stratégie, des enjeux, des orientations et du projet que l’UDI portera en 2020/2021 a constitué le socle prioritaire de ces retrouvailles après la longue trêve de la période estivale.
Temps fort de la rentrée politique pour l’Union des démocrates et des indépendants (UDI), cette université d’été avait choisi comme cadre idéal la station balnéaire du Barcarès pour y jalonner ses différentes interventions, ateliers et conférences. Joindre l’utile à l’agréable, en substance ?
Les nombreuses personnalités du sérail national auront-elles eu pour autant l’opportunité de faire trempette dans la « Grande Bleue » ? On peut en douter à la vue du copieux programme qui attendait les quatre cents participants de ce raout fleurant bon la rentrée des classes.
De probables alliances aux municipales pour barrer le RN...
Bien sûr, la question des municipales demeurait le point culminant de toutes les discussions. La tête de file nationale, Jean-Christophe LAGARDE, a évoqué la possibilité de rapprochements. Cibles visées : LREM et le MoDem. Dans la pratique, le leader de l’UDI a déjà donné quitus à la candidature de Benjamin GRIVEAUX (LREM) dans la capitale.
Dans d’autres villes, l’UDI adoptera une stratégie similaire pour barrer la route au Rassemblement national, l’adversaire principal à abattre. Des alliances avec les Républicains, LREM, le MoDem, et des non-inscrits, représentent de sérieuses possibilités. Une chose s’avère probante : d’ici novembre, tout devrait être validé au niveau des directives.
Le président de l’UDI a profité de cette rentrée politique pour adouber au rang de secrétaire général des centristes, Olivier HENNO. Sénateur et vice-président du département du Nord, ce dernier a désormais toute la latitude pour faire progresser une formation qui peut s’enorgueillir de posséder parmi ses effectifs près de 300 conseillers départementaux, un peu plus de deux cents conseillers régionaux, une quarantaine de maires élus dans des villes de plus de vingt mille habitants, plus de trois cents maires au total.
Bref, la troisième force d’élus locaux en France compte tenir son rang lors des prochaines municipales. Les participants ont pu s’en rendre compte à maintes reprises durant ce long week-end de travail.
L'agriculture thème majeur de l'intervention de Dominique VERIEN...
Ils eurent le choix de pouvoir se former aux techniques politiques en prenant part à des modules instructif au contact d’exégètes de la communication et des relations publiques. Ainsi, parmi les thématiques, pouvions-nous noter les plus récurrents : la visibilité sur les réseaux sociaux, le soin à apporter à son image, la prise de parole en public ou des médias, ainsi que la gestion des collectivités locales.
Quant à la délégation de l’Yonne, conduite par la sénatrice Dominique VERIEN, il s’avère qu’elle aura été la plus nombreuse à présenter des représentants lors de ce séminaire.
L’élue Icaunaise s’est également invitée à la tribune sur une thématique inhérente à la défense de l’agriculture. Elle a aussi évoqué le devenir du service public. Ce qui mettra un terme à ce week-end studieux pour les représentants de l'UDI malgré le soleil persistant !
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Les étudiants de la Brosse déjà à pied d’œuvre sur le terrain !
septembre 09, 2019Une semaine après la reprise de leurs cours, des élèves du lycée agricole icaunais se sont immergés au cœur de l’une des problématiques actuelles vécues par la filière : la diversification des cultures. Ils ont suivi, accompagnés de deux de leurs enseignantes, la copieuse journée « INNOV Action » concoctée par la Chambre départementale d’agriculture…
SAINT-GEORGES-SUR-BAULCHE : Bloc-notes à la main, stylo prêt à être dégainé pour y transcrire la moindre indication, une douzaine d’étudiants du lycée professionnel agricole La Brosse se sont rendus ce lundi en début de matinée aux abords d’une exploitation où pousse du soja.
Participant au programme pédagogique, « INNOV ACTION », mis en place par les services techniques de la Chambre départementale d’agriculture et différents partenaires de la vénérable institution, ces jeunes gens, filles et garçons, encadrés de deux enseignantes, ont pu bénéficier à loisir des précieux renseignements distillés çà et là par le propriétaire du site, Stéphane HOGUET. D’autres agriculteurs faisaient part également de leur retour d’expérience en la matière.
Mobilisés sur l’ensemble de l’animation qui s’ouvrait vers d’autres plantations (sorgho, tournesol, millet), les studieux étudiants purent ainsi se forger leur propre opinion au contact de ces professionnels sur les phases évolutives et les enjeux du milieu agricole de demain, notamment dans l’approche des diversités végétales à appréhender du fait du réchauffement climatique…
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Retour d’expérience depuis l’Ukraine avec le Crédit agricole : à la découverte de nouvelles potentialités
août 29, 2019Les possibilités agricoles offertes par l’Ukraine s’apparentent à de l’exceptionnel de l’avis des spécialistes. D’anciens membres des Jeunes Agriculteurs de la Haute-Marne y ont même tenté une aventure peu singulière mais ô combien probante au beau milieu des années 2000 : le projet « AGRO KMR ». Un concept entrepreneurial qui avait obtenu à l’époque la bénédiction morale et surtout les lignes de crédit nécessaires de la Banque Verte. Cette dernière ayant donné une suite favorable à ce dossier pour le moins insolite. Le 13 septembre, les dirigeants de l’établissement bancaire régional reviendront sur les arcanes de cette aventure vécue dans ce pays de l’ex-empire soviétique lors d’une conférence testimoniale…
DIJON (Côte d’Or) : Le Crédit Agricole Champagne Bourgogne sait encourager les initiatives entrepreneuriales même les moins conventionnelles ! En 2006, en accordant son soutien à l’initiative portée par quatre jeunes agriculteurs de la Haute-Marne, l’établissement bancaire contribua au succès de l’opération « Ukraine » qui allait s’étaler sur plus d’une décennie. Et sur près de huit mille hectares.
Rigoureux, audacieux mais entrepreneurs jusqu’au bout des ongles, Jean-Paul KIHM, Jean-Louis MICHEL et les frères, Alain et Florent RENARD, aidés par les autorités locales, ont su poser de précieux jalons dans ce pays de l’ex-bloc soviétique. Avec à leur suite, une trentaine de collaborateurs motivés.
C’est un voyage d’étude en 2003 conçu par Dijon Céréales qui leur aura permis de découvrir l’Ukraine et son formidable potentiel agricole. Là-bas, ils s’immergent dans un ancien kolkhoz en faillite, en friches depuis plusieurs années (2 600 ha).
Tous les ingrédients sont alors réunis pour faire de cette expérimentation originale en terre inconnue une réussite. Ainsi naquit la société « AGRO KMR », pourvue de son acronyme en forme de clin d’œil aux initiales de ses fondateurs.
Gagnant la confiance des propriétaires terriens locaux, la structure enregistre des résultats positifs depuis son installation. Petit à petit, elle s’agrandit en 2010, puis en 2012, gagnant de la surface.
L’un des représentants de la société « AGRO KMR », Jean-Paul KIHM, apportera son témoignage lors d’une soirée conférence organisée au Domaine de Pont-de-Pany en Côte d’Or. Ce sera une excellente opportunité de tirer les enseignements de cette décade prodigieuse tant au plan personnel que professionnel vécu par ces agriculteurs champenois dans les plaines ukrainiennes…
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Il désapprouve le CETA à l’Assemblée nationale : Guillaume LARRIVE refuse un accord « bancal »…
juillet 23, 2019Considérant que le CETA, l’accord international qui doit faciliter les échanges commerciaux entre l’Europe et le Canada, est « bancal », le député de l’Yonne, Guillaume LARRIVE, s’est exprimé contre son approbation lors de la séance de vote, ce mardi après-midi à l’Assemblée nationale. Il s’en explique…
PARIS: Il a beaucoup consulté autour de lui avant de prendre, en son âme et conscience, sa décision finale. Le député des Républicains, à la conquête de la présidence nationale du parti dont il défend les couleurs, n’a donc pas validé dans les urnes de l’hémicycle du Palais Bourbon l’accord de libre-échange voulu entre l’Union européenne et le Canada.
Ce fameux CETA dont le président de la République Emmanuel MACRON se fait pourtant le garant. Mais que beaucoup de spécialistes économiques dépeignent comme étant un accord empli de chausse-trappes.
Malgré ce vote négatif, l’élu de l’Yonne reste favorable à la liberté des échanges internationaux. Oui, mais pas à n’importe quelles conditions ! Précisément, le parlementaire icaunais désapprouve les zones d’ombre qui subsistent autour de ce texte qui n’offrirait pas les garanties nécessaires en matière de réciprocité et de transparence.
Tenant à s’expliquer sur son choix lors du scrutin, Guillaume LARRIVE affirme qu’il aurait aimé pouvoir approuver cet accord entre ces deux partenaires.
« L’histoire économique de notre planète démontre que la liberté des échanges commerciaux est source d’amélioration du bien commun… ».
Un sérieux point noir qui fait de l’ombre…
Le député de la famille gaulliste n’a pourtant pas été au bout de son raisonnement positiviste. La raison en est simple : il a décelé, comme d’autres parlementaires, une zone nébuleuse en ce qui concerne la garantie sanitaire des produits carnés importés en France.
« Aujourd’hui, précise-t-il, le gouvernement français est dans l’incapacité de rassurer les consommateurs de l’Hexagone sur la dangerosité de ces viandes de bœuf. Sachant que ce cheptel a été nourri au préalable à base de farines animales… ».
Là n’est d’ailleurs pas le seul et unique problème observé par le chef de file de la droite bourguignonne. Le risque économique s’avère bien réel, celui-ci, au grand dam de notre agriculture.
Cette dernière serait directement impactée par une trop large importation de ces viandes d’Amérique du Nord sur notre sol dès demain.
« Je ne peux accepter que l’on déstabilise nos éleveurs français de viande bovine, commente-t-il, surtout si de surcroît on importe ces produits carnés de la filière canadienne élevés dans des conditions inacceptables… ».
Devant ce constat amer d’un bilan coûts/avantages qui tournerait in fine en défaveur de la France et de sa filière élevage, Guillaume LARRIVE a assumé ses responsabilités en rejetant tout de go le CETA, sans autres atermoiements.
Même si la première année d’application de ce contrat a amélioré le solde du commerce extérieur, en permettant aux sociétés françaises exportatrices de vendre leurs vins ou leurs fromages vers la « Belle province » découverte par Jacques CARTIER en 1534…
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Quel film remarquable, ce « Petit paysan », qui a été diffusé dernièrement sur Arte ! Ce long-métrage d’un réalisme frappant est profondément dramatique. Il présente le courage et le désarroi d’un jeune éleveur français qui doit faire face à l’adversité. La dernière image de ce professionnel dont les vaches étaient frappées d’une maladie était bouleversante. L’agriculteur n’avait d’autre choix que d’abattre son cheptel. C’était un triste soir où marchant seul sur un chemin le menant à sa ferme, nous ne pouvions que partager à ses côtés son drame et son émotion….
TRIBUNE : Le procès des dirigeants impavides de France Telecom est significatif des dérives de l’économie contemporaine : « le malheur aux vaincus de Brennus » devient le « malheur aux humbles », à celles et ceux qui travaillent, qui ne sortent pas d’une grande école mais qui depuis des siècles font la France.
Face à la vague de suicides provoqués par une stratégie mercantile et inhumaine, le président de France Telecom avait eu cette phrase d’un cynisme et d’un mépris absolus : « Le suicide devient une mode dans cette entreprise ! ».
Mais parle-t-on des suicides qui frappent le monde agricole ? Ils sont bien plus nombreux que chez l’opérateur en téléphonie. Car, ils sont répartis sur 550 000 km², où ils passent totalement inaperçus.
Ecrasés par le rouleau compresseur de l’économie dite moderne, de la productivité à outrance, de la mondialisation impitoyable, les agriculteurs subissent les maux communs à ceux qui se battent pour survivre, y compris le poids de la solitude.
Gloire aux valeureux paysans nourriciers de la France
Depuis quinze siècles, les paysans de France ont nourri le peuple. Ils ont payé l'impôt, ils ont fourni les soldats qui ont défendu notre territoire pied à pied, de Bouvines à Verdun, puis ils sont devenus ouvriers, acteurs de la révolution industrielle dans des conditions de vie si bien décrites par Victor HUGO et Emile ZOLA. Enfin, après 1945, lors des Trente glorieuses, ils ont créé « l’or vert » de notre territoire. Une véritable industrie de pointe, de la terre nourricière à l’industrie agroalimentaire, sans oublier notre gastronomie de renommée mondiale.
Grâce à la conjonction d’une nature généreuse et du travail constant et méticuleux de nos paysans, notre pays était un paradis en Europe. Si bien que nos voisins allemands ont forgé ce dicton : « Heureux comme Dieu en France ».
Mais la France est en train de perdre la bataille de l’agriculture : « l’agriculture française se meurt ». « Elle n’est point encore morte », comme « Madame » selon Bossuet. Mais, elle en prend le chemin : revenu dérisoire de la majorité des agriculteurs, prix de vente inférieurs aux prix de revient, exploitants et salariés agricoles dans la précarité. Bref, un sombre tableau de la réalité.
Mais comme ils ne se battaient pas encore assez contre des difficultés qui les submergent, une commissaire européenne qui ne sait probablement pas distinguer un cheval d’un âne, a décidé d’imposer aux paysans français une concurrence déloyale. Comment ne pas voir que les paysans français assujettis à de multiples charges, à d’innombrables règlements, à des contrôles sans fin, tandis que leurs homologues d’Amérique latine, ne sont point enserrés dans un tel carcan et ont des salaires et des charges sociales dérisoires voire même inexistantes, sauf, bien sûr, la minorité de riches exploitants !
Malgré la somme de règlements sanitaires qui règnent en France, nous avons déjà eu et continuerons d’avoir toutes sortes de scandales alimentaires. Que va-t-il se passer avec des importations massives de pays où toutes ces règles sont quasi inexistantes ? Même si elles existent un peu sur le papier, nous savons tous qu’elles ne sont pas appliquées car il y règne une corruption généralisée.
En Amérique latine, environ 50 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. On ne sait combien ne mangent pas à leur faim. Probablement un très grand nombre ne goûte que très rarement à la viande. On pourrait penser que l’objectif premier des dirigeants d’Amérique latine serait de nourrir leur population convenablement avant d’exporter leurs produits agricoles en Europe.
Quelle idée candide ! Non, les millions de tonnes de viande bovine ne sont pas faites pour nourrir la population d’Amérique latine mais pour venir inonder les marchés européens et pousser à la faillite et au désespoir les éleveurs français. Les vaches blanches du Charolais sont connues dans le monde entier mais les éleveurs du Charolais et, bien sûr, de toutes les régions de France sont en proie à de grandes difficultés.
Sauver la planète en exportant des produits agricoles à l’autre bout du monde
Ajoutons encore : on ne parle plus que de sauver la planète, de réduire les émissions de carbone, de limiter les transports polluants. Et que fait-on ? On va transporter des millions de tonnes de viande et de produits agricoles sur des milliers de kilomètres à l’autre bout de la planète !
La Commission Européenne interdit la fusion de la branche transport de Siemens et d’Alstom mais un ayatollah de la concurrence veut mordicus aggraver la situation des paysans européens et en particulier celle des paysans français qui est sous ses fourches caudines.
Savez-vous combien gagne un Commissaire européen, quels sont ses avantages innombrables, quel est le montant de sa retraite et à quel âge il la prend ? Renseignez-vous ! Et comparez leur somptueux traitement et tous leurs avantages avec le revenu d’un paysan français, le montant de sa retraite et la protection dont il bénéficie ou, plutôt, dont il ne bénéficie pas !
Car, ce dernier ne subsiste que dans la précarité la plus totale face à l’adversité. Et après cela, étonnez-vous que le Rassemblement national et ceux qu’on appelle les populistes voient leurs flots d’électeurs grossir à chaque élection…
« Liberté, que de crimes on commet en ton nom ! » disait Madame Rolland. « Libre concurrence, que de crimes on commet en ton nom ! »…
Emmanuel RACINE
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