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Nom symbolique de la promotion : EPICURE. Affectation de cette dernière : l’IFAG Auxerre. Concrétisation du projet pour ces quatre valeureux étudiants y participant : la plus haute distinction de l’édition 2021 des ECOTROPHEES nationaux, soit la première place ! Ce challenge hexagonal accueillait la fine fleur des apprenants de première année des IFAG à Lyon. Cocorico : c’est l’entité icaunaise qui s’y est distinguée brillamment !

 

AUXERRE : L’enseignement supérieur vu par le prisme auxerrois se porte bien ! Il vient de le démontrer une fois de plus grâce à la récompense nationale obtenue il y a peu par quatre jeunes gens, issus de la promotion « EPICURE », effectuant leur cursus diplômant au sein de l’IFAG Auxerre.

Dans le cadre de la première année du BACHELOR, préparé dans l’Yonne, quatre étudiants, remplis d’assurance, ont mené à terme un projet de développement durable au profit de la société industrielle avallonnaise, CHAUVEAU MECANO SOUDURE.

Concourant à cette édition 2021 des ECOTROPHEES IFAG, les étudiants de l’Yonne avaient comme sujet de réflexion une étude de cas à mener sur la RSE, c’est-à-dire la Responsabilité Sociétale des Entreprises. Un item ô combien d’actualité dans la sphère entrepreneuriale.

Structure professionnelle adhérente à l’UIMM 89 (Union des industries et des métiers de la métallurgie), la PME de Magny fabrique des remorques dont certaines, des bétaillères, sont destinées de manière spécifique à la filière agricole.

L’implication des quatre apprenants de l’IFAG Auxerre était la suivante : apporter un regard de consultant extérieur sur les trois piliers du développement durable à l’entreprise donneuse d’ordre.

 

Une étude de cas et deux soutenances qui ont bluffé la cheffe d’entreprise…

 

En octobre dernier, les consultants en herbe organisaient une visite plus que de courtoisie sur le site de l’Avallonnais. Ils y relevaient ainsi les thèmes essentiels à leur future analyse : la question des fumées de soudure traitée par les gérants qui sont en quête, nonobstant, d’une solution plus efficace afin de garantir un confort optimal de travail à leurs collaborateurs ; l’agencement de la salle de pause et la gestion du recyclage des bobines.

Plusieurs mois de recherches furent nécessaires pour ébaucher les préconisations idoines aux attentes de la PME. Leurs présentations ont fait l’objet de deux soutenances.

Accompagnés par des intervenants experts du développement durable, les jeunes gens présentaient le fruit de leurs travaux, au plan régional, le 28 mai. Avant de réitérer l’exercice, au niveau national lors de ce challenge très prisé par les étudiants de l’IFAG.

Ce défi tombe à point nommé pour les étudiants de l’IFAG qui arrivent dans l’établissement avec seulement leur bac en poche. Il leur permet d’acquérir une méthode opératoire d’analyse des questions issues de la RSE et une posture professionnelle convaincante sur l’émergence de leurs capacités professionnelles. Le défi était donc de taille !

Présentant un dossier bien ficelé, s’appuyant sur des données chiffrées, les quatre compères de la promotion EPICURE (la bien-nommée) eurent tôt fait de séduire les jurés et la cheffe d’entreprise, Patricia CHAUVEAU, bluffée par tant d’audace.

« Les exigences étaient élevées, précise l’un des participants, nous sommes vraiment heureux d’avoir remportés ce concours… ».

Avec ce succès, l’IFAG Auxerre a coiffé la victoire sur le fil aux représentants de l’IFAG Nantes et de l’IFAG Bordeaux. Il n’y a pas à dire mais l’IFAG Auxerre est la meilleure !

 

Thierry BRET

 

 


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La fin de campagne approche pour Irène EULRIET et Jean-Pierre RAOUT. Ils se présentent sous l’égide de la majorité départementale droite, centre et indépendants, sous le nom « Unis pour l’Yonne ».

 

AUXERRE : Quels messages avez-vous envie de faire passer dans cette dernière ligne droite de la campagne ?

Irène : Cette campagne fut forte en rencontres et en discussions vraiment très intenses qui ont fait jaillir plein d’idées de part et d’autre. C’est un exercice très intéressant et sympathique. On a une vision de ce que l’on souhaite faire et on a été à l’écoute aussi des attentes qui ont été exprimées. C’est ce qui fait la richesse des campagnes électorales : ce sont des temps d’échanges très soutenus qui font avancer le débat public et les collectivités. Le message important que nous souhaitons faire passer est que nous poursuivrons le dialogue avec les citoyens durant la durée du mandat si nous sommes élus car nous savons par expérience que c’est une clef essentielle de réussite pour la vie collective. 

 

Et par rapport aux bibliothèques ? Quelle compétence ?

 

Irène : La lecture publique est une compétence obligatoire du Département.  J'ai travaillé sur le sujet en allant à la rencontre des bibliothécaires de l'Aillantais. Ces bibliothèques fonctionnent avec du bénévolat. Elles sont en attente d’une certaine relève et sont dans des formats qui intègrent plus ou moins le numérique avec peu de mises en réseau. Les bénévoles, eux, se plaignent d'avoir un lectorat moins important. L’idée est de pouvoir accompagner ces bibliothèques vers la mise en commun de certaines actions.  

 

 

Qu’entendez-vous par le réseau de chaleur en filière bois ?

 

Jean-Pierre : Le Département a la compétence sur les collèges. Au collège de Charny, une réfection a déjà été entamée et nous souhaitons pouvoir la poursuivre, notamment au niveau de la chaufferie. L’idée est de fournir de la thermie au collège via un réseau de chaleur alimenté par une chaufferie à  plaquettes bois. D’une part, l’enjeu est de développer ce réseau en coopération avec la municipalité pour ses bâtiments publics et les propriétaires privés qui sont dans le lotissement avoisinant. L’intercommunalité sera associée naturellement. D’autre part, il s’agira de créer des circuits courts entre les producteurs locaux de plaquettes et le consommateur principal que sera ce réseau de chaleur. D’autant plus que la ressource en bois est largement disponible autour de Charny. Tout ceci nous aidera aussi à sortir des énergies fossiles.

 

Autre circuit court, l’alimentation ?

Créer des filières ? Oui, on a commencé avec deux plateformes « Agrilocal » et « J’veux du local ». On accompagne financièrement aussi la Chambre d’Agriculture afin qu’elle mène des actions spécifiques autour des pratiques de culture, et surtout on a voté le recrutement de deux personnes pour travailler sur les circuits courts. Mais, c’est surtout en lien avec les territoires, donc avec les mairies et les intercommunalités, que ce sujet doit être travaillé.

 

 

Un mot sur les transports solidaires ?

 

Irène : Le Conseil départemental ne possède pas la compétence transport, c’est la Région et les communautés de communes qui le souhaitent, à l’exemple de la Puisaye-Forterre.

A contrario, le département peut intervenir au titre des solidarités. Donc là il y a vraiment quelque chose à faire, pour les demandeurs d’emploi, les personnes en perte d’autonomie, en trouvant un système totalement en lien avec celles et ceux qui ont la compétence. C’est une idée qu’on a depuis un moment mais c’est un vrai travail de dentelle.

 

 

Votre rôle à vous deux, concerne principalement le canton qui représente quelles communes ?

 

Le canton dans ses nouvelles limites comprend toutes les communes de l’intercommunalité de l’Aillantais, la commune nouvelle de Charny-Orée-de-Puisaye, Paroy-sur-Tholon, Chamvres, et Sépeaux Saint-Romain. On a tout de même trois EPCI différents : Aillantais, Puisaye-Forterre et Jovinien. Ce qui veut dire qu’en tant que conseiller départemental, il faut instaurer un dialogue équivalent en qualité avec les trois structures.

 

 

 

Où en est le projet de la fibre ?

 

C’est le Département qui est chef de file pour son déploiement. L’objectif est de finaliser le déploiement en 2023. Nous aurons pour tâche de veiller scrupuleusement à l’exécution du contrat jusqu’à cette date. Et ensuite de nous pencher sur les usages numériques pour tous.

Ce déploiement a été organisé en deux phases. La première a été concrétisée avec un marché de conception-réalisation. La seconde via une délégation de service public.

Je voudrais m’attarder un peu sur le financement car beaucoup de choses ont été dites à ce sujet et il est important d’être le plus clair possible.

Les prises issues de la première phase sont co-financées exclusivement sur fonds publics par le Conseil départemental, les intercommunalités, la Région, l’Etat et l’Union européenne.

La part incombant aux intercommunalités avait été évaluée dans ce cadre à 100 €/prise. 

Grâce au recours à des financements privés via une Délégation de service public, la participation des intercommunalités a pu être ramenée à 33 €/ligne dans un deuxième temps.

J’ai  voté toutes les délibérations en faveur du déploiement de la fibre, dans sa phase initiale et dans sa phase finale, tout comme la majorité départementale d’ailleurs.

Car la clé de répartition budgétaire entre les intercommunalités et le Conseil départemental, si a elle été évolutive, a résulté d’une réflexion concertée avec tous les acteurs  du projet aux différents moments de sa mise en oeuvre.

Cela n’a aucune incidence ni pour le consommateur ni pour le contribuable. Le prix des abonnements est fixé par les opérateurs.

Je crois qu’une des grandes satisfactions du mandat passé est bien d’avoir réussi à lancer ce chantier structurant pour le territoire, avec un délai de livraison qui nous permet déjà de nous projeter dans la phase d’après : les usages.

 

Parlez-moi de votre binôme ?

 

Jean-Pierre RAOUT voulait se présenter depuis 2020. Ce chef d’entreprise bientôt retraité, adjoint d’une petite commune, avait envie de s’investir au service de son département. Il a beaucoup de choses à apporter du fait de sa connaissance du terrain : cela fait 64 ans qu’il vit dans l’Aillantais ! Il connaît son territoire et du fait de son activité forestière, il y est viscéralement attaché. Il a trouvé en moi son alter ego, pour s’associer dans la majorité départementale, et pour défendre ses valeurs. Nos remplaçants, Joëlle MARMOUSET et Michel BEULLARD, sont des personnes vers lesquelles les habitants pourront aussi se tourner si nécessaire.

 

Propos recueillis par Maryline GANDON

 


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Il n’y a pas que le volet sécuritaire qui préoccupe au plus haut point le président du groupe Rassemblement National à la Région. De passage à l’abbaye cistercienne de Pontigny, le 13 juin dernier, Julien ODOUL a réaffirmé sans fioritures sa ferme opposition à la privatisation du domaine de ce bâtiment séculaire, érigé au XIIème siècle. Protéger et valoriser le patrimoine intègrent ses prérogatives pour faire du territoire régional une contrée attractive au plan du tourisme et de l’économie…

 

PONTIGNY : Le joyau cistercien a reçu la visite dominicale de l’un des sept prétendants à la présidence de la Région. Julien ODOUL, chef de file du Rassemblement National en Bourgogne Franche-Comté, a pris soin de découvrir en prenant son temps ce site patrimonial d’exception qui a vu passer quelques figures emblématiques de l’Histoire : de Thomas BECKETT à André GIDE, de Jean-Paul SARTRE à André MALRAUX. Voire encore l’archevêque de Canterbury.

Le candidat profita de cette promenade champêtre en tenue décontractée (le jean plutôt que le costume cravate) pour évoquer ses propositions concernant la protection du patrimoine régional et la culture en règle générale.

S’insurgeant contre la politique à la découpe (« funeste » à ses yeux) subie par le domaine de l’abbaye, l’élu de Sens entend faire de la protection et de la valorisation du patrimoine un étendard favorisant à la fois la relance économique et l’attractivité de notre territoire.

N’ayant toujours pas digéré la privatisation du domaine de la plus grande abbatiale cistercienne du monde, opération adoubée par la présidente Marie-Guite DUFAY en faveur de la Fondation SCHNEIDER, le porte-parole du parti bleu marine rappelle que « le RN a été le seul à se lever contre cette sombre opération de déstockage d’un patrimoine culturel, religieux et historique majeur afin d’y implanter un vaste complexe hôtelier et un centre d’art contemporain ». Et de pointer du doigt les élus des Républicains et leur « abstention coupable ».

 

 

S’il est élu au perchoir de l’hémicycle régional, il refusera cette privatisation visant à transformer le site chargé d’histoire en un établissement hôtelier haut de gamme.

Mais, l’élu de l’opposition de Sens pousse ses pions un peu plus en avant en proposant de doubler le budget dédié à la préservation du patrimoine régional, à promouvoir le patrimoine industriel, à financer les fêtes de villages et les traditions locales. Sans omettre de protéger le patrimoine immatériel en soutenant les artisans qui font vivre des savoir-faire parfois multiséculaires.

A contrario, Julien ODOUL qui a aussi dans le collimateur les parcs éoliens proposera un moratoire visant les nouveaux projets d’implantation de ces appareils qui défigurent les trésors architecturaux et le patrimoine visuel.

En résumé, pour le candidat RN, « l’exemple de Pontigny témoigne de l’échec cuisant de la politique culturelle de la gauche régionale… ».Dont acte.

 

Thierry BRET

 


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Candidat à sa succession, l’élu divers droite, président de la Communauté de communes de l’Aillantais Mahfoud AOMAR relève des incohérences dans le mode de fonctionnement du Conseil départemental à trois jours des élections. Il réclame davantage de proximité de la part de ces élus envers leurs administrés et des subventions plus importantes pour revitaliser les territoires ruraux…

 

AILLANT-SUR-THOLON : Que retenez-vous de cette campagne électorale ?

On a vraiment fait une campagne de proximité, en distribuant notre programme nous-même. C’est quand même plus de 10 000 boîtes aux lettres à couvrir sur le canton ! On a voulu être innovant, avec l’idée de se réunir et d’inviter les habitants des différentes communes autour d’un « food truck » ou d’un petit café à prendre au restaurant du village. Ce fut très réussi avec une moyenne de cinquante personnes par soirée.

Ce qui était intéressant émanait de toutes ces discussions avec des gens que je ne connaissais pas pour une grande partie. Je me suis rendu compte d’une chose très importante : trois sujets revenaient essentiellement en boucle. Ce sont le désert médical, particulièrement à Charny, la fibre optique et son déploiement, et puis l’inexistence de petits commerces de proximité.

L’équipe a rencontré toutes les générations. Des personnes très attachées au territoire. En prenant le temps de discuter, on constate qu’il y a une réelle déception autour de la classe politique en général, par son manque de proximité. Le fait que l’on soit des candidats libres de toutes étiquettes politiques est très apprécié. Il en ressort ce côté humain bien avant d’incarner un parti politique.

En distribuant les flyers, on a également rencontré pas mal de monde, en cette période où le beau temps revient. Je suis plutôt optimiste quant à la participation aux urnes.

 

Avez-vous découvert d’autres thématiques qui n’étaient pas évoquées dans votre programme au fil de ces rencontres ?

En fait non ! Toutefois, il y a un autre sujet qui est complètement diffèrent et que je vais tenter de mettre en place. C’est celui de la mobilité chez les jeunes pour les aider à trouver du travail.

L’idée est d’acheter des voitures d’occasion et de les mettre à disposition à faible tarif de ces jeunes ayant trouvé un travail ou veulent en trouver un, et cela durant les premiers mois. Cela leur permettrait d’avoir un moyen de locomotion, à faible coût et de leur faire réaliser des économies. On leur donnerait la possibilité ensuite d’obtenir un financement lors de la signature d’un contrat pour acheter ce véhicule ou un autre.

Un autre élément fondamental serait que le Conseil départemental aide plus les collectivités locales dans la rénovation de leurs gymnases. A titre exemple, alors qu’on refait complétement celui d’Aillant-sur-Tholon pour 3,2 millions d’euros, la subvention s’élève seulement à 75 000 euros alors qu’il va servir à 70 % pour le collège.

Il faudrait aussi des aides pour les communes et intercommunalités qui redonnent une vie à leurs piscines, parce que, à ce jour, il n’y a pas de subvention de leur part.

 

 

 

Quel autre constat faites-vous ?

J’ai l’habitude d’être prêt du terrain en tant que maire et président de la Communauté de communes de l’Aillantais. Mais, la campagne m’a fait rencontrer des personnes que l’on connaît moins. J’ai constaté le manque de relation avec les communes de Chamvres, Paroy-sur-Tholon et Sépeaux Saint-Romain.  Elles ont rejoint le canton en 2015 lors du remaniement pour faire de nouvelles circonscriptions électorales mais qui en fait ne sont pas dans les mêmes bassins de vie. Cela peut éloigner le citoyen : ce qui est une erreur fondamentale.

Quand j’ai pris la suite de William LEMAIRE, lors de mes premières interventions, j’ai pu entendre des choses surprenantes dans l’hémicycle : « Vous n’êtes pas là pour parler de votre territoire, ce qui doit vous intéresser, c’est le département ! ».

A deux mois des élections j’entendais tout le monde parler de son territoire autour de moi ! Si le rôle des conseillers départementaux ne se cantonne qu’à la dimension du territoire, et non plus vers la proximité de terrain, cela va couper le citoyen de l’élu.

La plupart des subventions ne sont pas imputables à la seule volonté des conseillers départementaux. Elles s’obtiennent dans un cadre précis, donné de droit. Là où il peut exister de réelles différences, c’est selon les villages, en fonction de leur tissu associatif et selon le milieu culturel, théâtres ou musées.

 

Quels seraient les premiers chantiers auxquels il faudrait s’attaquer ?

A ce propos, l’un des premiers chantiers sera de faire le point autour des entreprises du spectacle qui ont particulièrement souffert cette dernière année. Il est temps de faire le bilan de leurs difficultés afin de redémarrer correctement.

Beaucoup de ces association accueillent des bénévoles : ils ont décroché de leurs fonctions du fait de la pandémie. Pénalisant une fois encore le monde rural.  

Du côté de la santé, un vrai travail de coopération doit s’instaurer entre les communes/intercommunalités et le Département. A ce jour, certaines communes ou des intercommunalités ont en charge ce dossier.

Pour conclure, j’aimerai que le Département avance sur le délicat sujet des protections périodiques pour les jeunes filles, en leur permettant l’accès gratuit. C’est un problème dont on ne parle jamais mais qui est récurent, vu le tarif exorbitant de ces protections...

 

Propos recueillis par Maryline GANDON

 

 


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L’eurodéputé Damien CARÊME était dans l’Yonne cette semaine, en soutien à Stéphanie MODDE, chef de file d’une liste réunissant quatre mouvements écologistes, en lice aux régionales, pour la présidence de Bourgogne Franche-Comté. Au fil de ses trois mandats, l’ancien maire de Grande-Synthe (59) a su mener une politique sociale et écologique ambitieuse, faisant de sa commune, la « capitale française de la biodiversité 2010 ». Regard croisé de la candidate et de son soutien, sur quelques sujets d’actualité autour de la filière bio et des énergies renouvelables…

AUXERRE : Que répondez-vous à ceux qui affirment que l’alimentation bio est élitiste et ne pourra jamais suffire à nourrir le monde ?

Damien CARÊME : « Oui, le bio est plus cher aujourd’hui, mais pourquoi ? Même si c’est moins qu’avant 1992, où les aides allaient directement dans les poches de l’agrobusiness, les primes sont toujours conditionnées au nombre d’hectares et c’est en cela que le bio est défavorisé par rapport au conventionnel… J’ai été maire pendant dix-huit ans, d’une ville populaire et socialement en difficulté et pour permettre au plus grand nombre de mieux se nourrir, nous avons créé des jardins partagés, en ville. Où ces populations parvenaient à subvenir à leurs besoins alimentaires avec leurs propres productions « bio ». Il y a tout un travail pédagogique à effectuer ne serait-ce que de réapprendre aux gens à se nourrir avec des fruits et des légumes de saison. Là où ils ont l’impression de faire des économies en achetant des produits préparés issus de la malbouffe ! Je me souviens de cette gamine de huit ans, me disant lors de nos premières récoltes, que c’était la première fois qu’elle voyait sa mère éplucher une carotte ! »

Stéphanie MODDE : « Les agriculteurs ont effectivement pour vocation, de nous nourrir et en ce sens, l’agriculture biologique a fait énormément de progrès. Il suffit de voir les famines qui persistent, pour se dire que si l’agriculture conventionnelle suffisait à nourrir la planète, cela se saurait ! Après, encore une fois, tout dépend de l’orientation que l’on donnera aux aides de la PAC, qui pour l’heure, nourrissent surtout les plus gros céréaliers… Il nous faut trouver les bons leviers, que ce soit sous forme de bons alimentaires pour les plus précaires, ou en travaillant avec les épiceries solidaires, pour rendre le bio accessible à tous. Il ne le sera que si on change nos modes de consommation, c’est un tout ! ».

Vous plébiscitez dans votre programme des filières plus courtes, notamment en ce qui concerne la restauration collective dans les lycées de Bourgogne Franche-Comté. Pour autant, la filière bio a-t-elle les moyens de ses ambitions pour pouvoir fournir les produits nécessaires de façon pérenne toute l’année ?

SM : « C’est tout l’enjeu de la prochaine mandature, de pouvoir enfin le permettre. Le premier défi étant la recherche de foncier disponible et un travail a déjà été fait en ce sens par la SAFER et les Chambres d’Agriculture. Des marges de manœuvre se dessinent, comme dans la Nièvre, où pas mal de petites communes ont encore un peu de disponibilité, avec pour certaines, la possibilité de contractualiser et faire que le foncier disponible soit redirigé vers les filières bio. Le second levier passe par des contrats pluriannuels et un engagement fort avec la restauration collective, afin d’assurer aux filières plus de débouchés… Concernant l’élevage, j’ai rencontré l’interprofession à Dijon et appris que  pour une question de coût notamment, 80 % des viandes consommées dans la restauration collective, étaient importées alors qu’en même temps, nous sommes dans la région, sur des filières d’excellence, avec des bêtes élevées sur le modèle extensif ! Pour réduire le coût par repas, on peut aussi diminuer le grammage de viande car d’une manière générale, nous en mangeons trop aujourd’hui, et privilégier de la viande de bien meilleure qualité… ».

 

 

Que pensez-vous de la colère des agriculteurs bio vis-à-vis du plan national présenté dans le cadre de la prochaine PAC, visant à maintenir un flou entre le bio et la norme « Haute Valeur Environnementale », leur faisant perdre selon eux, une part importante des aides prévues ?

DC : « Cette norme a de bons côtés, à commencer par le repeuplement obligatoire des haies, une mesure qui aujourd’hui n’est pas imposée en bio. Mais cela reste une norme demandée par l’agro-industrie, apparue parce que l’agriculture raisonnée ne marche pas. Il y aurait je pense, un mix à faire des deux et inventer la « bio HVE » ! (rires)

SM : « Il y a peut-être certaines choses intéressantes, mais pour moi, que cela s’appelle culture raisonnée ou Haute Valeur Environnementale, c’est la même chose, une usine à gaz ! L’important reste bien les pratiques culturales dans les champs, c’est-à-dire moins de pesticides, moins d’intrants, un respect plus grand de l’environnement. A un moment donné, il faut nommer les choses et passer le cap ! Toute une réflexion est à faire, il en va de la survie de notre agriculture ».

Le sujet de l’éolien fait débat notamment dans l’Yonne, où les installations se sont multipliées ces dernières années. Vous êtes candidate à la présidence de la région, quel est votre programme en la matière ?

SM : « L’éolien est une énergie renouvelable, qui s’inscrit dans un mix énergétique où il a toute sa place. Pour autant, nous refusons toute installation d’éoliennes issues d’un fonds d’investissement et sans réelle concertation. Il faut privilégier des projets de moins grande envergure, avec des éoliennes plus petites. La technologie avance sur le sujet, et surtout, en concertation avec les populations, les collectivités et pourquoi pas aussi, des projets citoyens… Il faut que tout soit fait en bonne intelligence, la meilleure énergie étant par définition, celle qui n’est pas dépensée. Oui à l’éolien, mais pas n’importe où, pas n’importe comment et pas avec n’importe qui ! »

 

Propos recueillis par Dominique BERNERD

 


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