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PICQ ET CHARBONNIER souhaite donner une impulsion environnementale forte à la filière transport et logistique

« La maîtrise des matières premières et le transport des marchandises en mode environnemental animent le dirigeant de PICQ ET CHARBONNIER depuis plus de trois ans. L’ouverture de la septième station-service proposant du GNL (gaz naturel liquéfié) est déjà synonyme de victoire pour Christophe CHARBONNIER… ». « La maîtrise des matières premières et le transport des marchandises en mode environnemental animent le dirigeant de PICQ ET CHARBONNIER depuis plus de trois ans. L’ouverture de la septième station-service proposant du GNL (gaz naturel liquéfié) est déjà synonyme de victoire pour Christophe CHARBONNIER… ».

Réalisant 21 millions d’euros de chiffre d’affaires à l’année et disposant d’un parc de tracteurs routiers de 110 véhicules, le transporteur PICQ ET CHARBONNIER se positionne depuis plusieurs saisons sur un terrain où d’autres ne s’aventurent pas : la sauvegarde de l’environnement. L’édification, en juin dernier, de la septième station de gaz liquéfié française à Auxerre représente une preuve manifeste de cette volonté intangible en faveur de la protection de la planète et de l’amélioration de la qualité de vie de ses habitants…

 

AUXERRE : Réduire de moitié les nuisances sonores. Diminuer de 20 % les rejets de gaz carbonique dans la nature. Ne produire aucune particule fine dans l’environnement. Ce n’est pas un inventaire à la Prévert mais bel et bien les objectifs vers lesquels tendent les responsables de ce groupe leader du transport et de la logistique au plan national.

Lors d’une récente intervention, proposée devant les membres Icaunais du réseau Entreprendre Bourgogne, Christophe CHARBONNIER, dirigeant de la structure qui achemine des colis, des palettes et du fret aux quatre coins de l’Hexagone, a tenu à clarifier sa position et son engagement vis-à-vis de la prédominance de transports propres au sein de la filière.

Son entreprise n’a pas hésité à investir dans l’acquisition de 17 poids lourds, de marques IVECO, utilisant le GNL, le gaz naturel liquéfié si performant. Des véhicules qui développent jusqu’à 1 500 kilomètres d’autonomie.

Le test de la station GNL s’avère concluant…

Adhérent du groupement professionnel FLO, le PDG de PICQ ET CHARBONNIER aimerait devenir le porte-fort de cette logistique « verte » qui s’impose progressivement dans les esprits des chefs d’entreprise de la filière.

« Avec l’aide de notre partenaire, le réseau indépendant GAZUP, l’idée est de créer un vrai maillage de stations-service, proposant du gaz naturel liquéfié aux transporteurs mais aussi à destination des particuliers. Nous avons investi 1,5 million d’euros pour concevoir le site de distribution d’Auxerre, fonctionnel depuis le mois de juin, l’exploitation en est assurée par GAZUP » explique Christophe CHARBONNIER.

Outre les transporteurs routiers, les collectivités via leurs filières de gestion du traitement et ramassage des ordures ménagères sont directement impactées par ce nouveau besoin qui depuis plusieurs semaines interroge dans le landerneau. Jusqu’à présent, il n’existait en tout et pour tout que six stations fonctionnelles à l’identique sur le territoire national.

« Après quelques mois d’exploitation du site, je peux vous affirmer que l’essai s’avère très concluant, ajoute le patron de PICQ ET CHARBONNIER, nous n’avons observé aucune difficulté sur le mode opératoire qui est décliné sur ce lieu… ».

Un seuil de rentabilité à 40 camions utilisant la station…

D’ici un an, il est prévu de construire une douzaine de stations de ce type en France et d’intensifier le nombre de rotations des poids lourds. Adopter ce carburant plus économique et écologique suppose de fait l’achat de nouveaux camions. Attentive au développement de la transition énergétique, la région Bourgogne Franche-Comté favorise par ailleurs l’initiative en fournissant une aide financière conséquente à hauteur de 15 000 euros pour l’achat d’un poids lourd pour l’ensemble des transporteurs qui s’engageraient à se fournir en carburant sur la station.

« Certes, ajoute Christophe CHARBONNIER, un poids lourd fonctionnant au gaz naturel liquéfié est plus onéreux à l’achat mais ce carburant se situe 20 centimes d’euros moins cher que le gazole… ».

L’avenir de la station de l’Yonne, unique en Bourgogne, passe par la mise en place de pompes qui distribueront du « biométhane », un carburant obtenu par les centrales de méthanisation. Celles-ci ayant de belles perspectives sur le sol de France…