Imprimer cette page

La semaine 41 à la loupe : une rock star dans l’Yonne face aux caméras ? Non ! Une star de la politique en campagne présidentielle…

« Comme une rock star, la candidate à la présidentielle  2022 Valérie PECRESSE en visite dans l’Yonne a eu du mal à se frayer un chemin à la mairie de Venoy lors de son point avec la presse… ». « Comme une rock star, la candidate à la présidentielle 2022 Valérie PECRESSE en visite dans l’Yonne a eu du mal à se frayer un chemin à la mairie de Venoy lors de son point avec la presse… ». Crédit Photo : Dominique BERNERD.

Pas facile d’être une candidate à la présidentielle ! Il faut se frayer un chemin à travers une horde de journalistes avant de pouvoir s’installer au pupitre officiel pour y distiller ses messages ! Valérie PECRESSE a pu tester de visu ce scénario chaotique autour de sa personne à VENOY. Quant à la pierre de l’abbaye Saint-Germain, elle révèle son lourd secret…

 

BILLET : 

Lundi

 

D’année en année, le Père Noël semble remplir de plus en plus tôt les rayons des grandes surfaces. Il y a quelques années encore, il fallait attendre les premiers frimas de novembre pour le voir vider sa hotte. Désormais, tout est en place début octobre, à peine l’été envolé. Encore un peu et il fera sa tournée en bermuda et en tongs ! Une course au profit qui bafoue les règles du temps et qui s’accommodera sans doute cette année de l’effet panique engendré par le risque de pénurie annoncée, conséquence d’une demande mondiale exponentielle et d’un manque de conteneurs, au prix décuplé en un an. Il ne faut jamais courir après le temps, il finit toujours par vous rattraper…

 

Mardi

L’aura et le crédit d’un personnage politique se mesurent-t-ils au nombre de médias qui le suivent dans tous ses déplacements ? Le baromètre semblait être à la hausse à Venoy pour Valérie PECRESSE. Si l’on en juge par le nombre de caméras et micros qui entouraient la candidate à la prochaine élection présidentielle, à l’issue de la présentation de son programme pour l’école. Pas facile pour la presse locale de trouver sa place !

 

Mercredi

 

L’on apprend dans la presse people, que Laetitia HALLYDAY a enfin pu réaliser un rêve d’enfance : prendre le métro ! La veuve de notre rocker national a le carrosse modeste et aime le rappeler, photo à l’appui sur les réseaux sociaux, où on peut la voir lunettes de soleil sur le nez, masquée et chapeautée, risquer l’aventure en famille sur les quais de la station Monceau. En 2013, la candidate UMP à la Mairie de Paris, Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET chantait déjà les louanges du métro parisien évoquant un « lieu de charme » et des « moments de grâce ». Quand on pense à tous ces usagers du quotidien, qui s’y entassent matin et soir, sans mesurer leur bonheur… Les ingrats !

 

 

Jeudi

 

L’histoire s’écrit parfois en lettres de pierre… Comme dans l’enceinte de l’Abbaye Saint-Germain où, sur l’un des piliers bordant le cloître, est gravé un message écrit de la main d’un natif de Villeneuve-la-Guyard. Il s’appelait LEMOINE, conscrit de son état, parti pour les guerres napoléoniennes le 16 octobre 1808, il y a 213 ans… En est-il revenu un jour ? A-t-il été blessé ? Tombé sur un champ de bataille à Eckmühl, Wagram ou Smolensk ? Mort pour la seule gloire d’un homme à l’ambition démesurée, mais vivant pour l’éternité grâce à la mémoire des pierres…

 

Vendredi

 

Une enquête IFOP est parue en septembre dernier, commandée par « Charlie Hebdo », sur l’état de l’opinion en matière de liberté d’expression, de blasphème et de caricatures. On y apprend que 47 % des moins de 25 ans, toutes religions confondues, jugent que les journaux ont tort de faire paraître ce type de dessins. Un jeune sur cinq ne condamnant pas explicitement les auteurs des attentats parisiens. A la veille du premier anniversaire de l’assassinat de Samuel PATY, ces chiffres interrogent et témoignent du long travail pédagogique restant à mener.

 

Samedi

 

On a pu lire dans les colonnes de « L’Yonne Républicaine », qu’un homme suicidaire a pu être sauvé in extremis par des policiers auxerrois. Après avoir réussi dans un premier temps à localiser l’appel et une fois rendus sur les lieux, l’un des fonctionnaires n’a pas hésité à mettre sa propre vie en danger pour empêcher l’individu de se jeter dans le vide une corde au cou. Un acte de bravoure qui rappelle le quotidien amer de ces femmes et de ces hommes souvent confrontés à la misère humaine et à la violence. Ils éclairent de lumière toute une profession.

 

Dimanche

Il y a juste soixante ans, une manifestation pacifique de ceux que l’on nommait alors « Français musulmans d’Algérie » était réprimée dans le sang à Paris. Un massacre devenu symbole d’une terreur étatique et du dévoiement de policiers chauffés à blancs par leurs supérieurs au premier rang desquels le préfet de police de l’époque, Maurice PAPON. Ils étaient peu nombreux alors à s’être opposés à la dérive totalitaire de leurs chefs, jetant un voile sombre sur la mémoire de la profession.

 

Dominique BERNERD