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Baudouin DELFORGE (SMLH) : « Ceux qui promeuvent l’excellence française méritent la Légion d’honneur »

« Recevoir la Légion d’honneur oblige le récipiendaire à des devoirs multiples à la fois d’exemplarité, de probité et d’entraide. C’est l’opinion de Baudouin DELFORGE, président de la Société des membres de la Légion d’honneur de l’Yonne… ». « Recevoir la Légion d’honneur oblige le récipiendaire à des devoirs multiples à la fois d’exemplarité, de probité et d’entraide. C’est l’opinion de Baudouin DELFORGE, président de la Société des membres de la Légion d’honneur de l’Yonne… ». Crédit Photo : Dominique BERNERD.

Mais qu’est-ce donc que la Société des Membres de la Légion d’Honneur ? L’illustre association qui commémorait son centième anniversaire ce week-end à Joigny fédère plus de deux cents adhérents sur le seul territoire de l’Yonne. L’occasion de vous présenter la structure nous est donnée avec la rencontre du président de l’antenne départementale Baudouin DELFORGE. Explication de texte en quelques questions et autant de réponses…

 

INTERVIEW : Pourquoi vous être engagé dans le comité départemental ?

Baudouin DELFORGE : Il y a eu un flottement au moment de la succession du président défunt, avec quelques personnes qui se déchiraient et j’ai dit non, pas de ça ! La Légion d’honneur mérite mieux. Alors j’ai souhaité reprendre les choses en main, avec l’idée première de rassembler tout le monde.

Par définition, c’est un devoir de recevoir cette distinction, mais cela oblige-t-il le récipiendaire à des devoirs ?

Naturellement, je dirai même des devoirs multiples, à la fois d’exemplarité, de probité et d’entraide.

Pensez-vous que la Légion d’honneur soit quelque peu galvaudée de nos jours, éloignée de son sens premier, à l’image de ce récipiendaire, célèbre pâtissier présent sur les réseaux sociaux ?

Je n’ai rien contre le fait qu’un gars comme Christophe MICHALAK, un artisan lunettier ou un ferronnier d’art la reçoive. Ils participent aussi à leur manière, à faire la promotion de l’excellence française. Je suis beaucoup plus réservé quand il s’agit d’un footballeur qui touche des millions et n’est même pas capable pour le moins, d’entonner « La Marseillaise »…

Vous avez été fait chevalier de la Légion d’honneur en 2007, à qui ou à quoi pense-t-on à cet instant précis ?

J’ai beaucoup pensé à ma fille, naturellement, mais aussi à tous ceux des miens, morts pour la France. Avec une pensée particulière pour cet aïeul, premier légionnaire de la famille, qui fut décoré par Napoléon lors de la retraite de Russie.

 

Propos recueillis par Dominique BERNERD