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Patrimoine public : Charny-Orée-de-Puisaye n’a qu’un seul credo en tête, les bâtiments à énergie positive !

 « Fortement engagée dans le développement durable au travers de la maîtrise des consommations d’énergie, la commune nouvelle de Charny-Orée-de-Puisaye dirigée par son maire, Michel COURTOIS, projette de remplacer l’éclairage public par des LED avec l’aide du SDEY et de se doter d’un réseau de chaleur bois pour alimenter le chauffage des bâtiments du patrimoine public… ». « Fortement engagée dans le développement durable au travers de la maîtrise des consommations d’énergie, la commune nouvelle de Charny-Orée-de-Puisaye dirigée par son maire, Michel COURTOIS, projette de remplacer l’éclairage public par des LED avec l’aide du SDEY et de se doter d’un réseau de chaleur bois pour alimenter le chauffage des bâtiments du patrimoine public… ». Crédit Photos : Thierry BRET.

Lors d’une récente prise de parole en public, l’édile de la commune nouvelle de Puisaye-Forterre Michel COURTOIS n’a pas manqué de rappeler que sa localité était fortement engagée en faveur du développement durable au travers de la maîtrise des consommations d’énergie du patrimoine public. Avec des exemples de réalisation à la clé…

CHARNY-OREE-DE-PUISAYE : Le maire de la commune nouvelle Michel COURTOIS croit dur comme du fer aux vertus positives et économes inhérentes aux énergies renouvelables.

Preuves à l’appui, il a énuméré lors d’une intervention publique, donnée récemment dans le cadre des « Ateliers de l’Yonne », la liste des bâtiments que la collectivité a réalisée  en un laps de temps très court ce sens. Des édifices qui avaient bénéficié au préalable d’un diagnostic énergétique en prime.

Portant des projets novateurs dans ce domaine (la commune nouvelle a intégré le label de territoire TEPos en 2014), Charny dispose de quelques atouts indéniables dans sa besace.

Ainsi, la cuisine centrale, construite en l’espace de dix mois, accueillie dans un bâtiment à énergie positive (BEPos). L’infrastructure est unique en France pour ce type d’usage.

D’une surface de 110 mètres carrés, le complexe atteint de très hautes performances énergétiques en étant doté d’équipements modernes, conçus pour le travail des produits bruts.

Ouverte depuis mai 2017, la cuisine centrale fournit aujourd’hui six cents couverts journaliers aux services de restauration collective de la localité : EPHAD, établissements scolaires, crèche.

Pour l’édification de ce bâtiment, la collectivité a obtenu une subvention de l’Etat sur les fonds TEPCV (Territoire à énergie positive pour la croissance verte). Le coût global s’élevait à 1,2 million d’euros.

Conçues dans un ancien groupe scolaire d’environ 1 530 mètres carrés, la maison de santé et la Maison France Services sont opérationnelles depuis décembre 2012.

L’édifice a été réalisé en basse consommation d’énergie. Précisons que les architectes ont préconisé l’emploi de matériaux bio-sourcés innovants. Ceux-ci ont permis de réaliser des économies d’énergie.

Mais, ce n’est pas tout. Prolixe sur la question, Michel COURTOIS ajouta à son panégyrique énergétique la salle d’évolution de Villefranche. Sa particularité réside dans le système utilisant les échanges thermiques avec le sol pour réchauffer l’air en hiver et le refroidir dès la belle saison revenue.

La fondation facilite la récupération de l’énergie géothermique du sol ; elle a été conçue de manière creuse afin de faire circuler l’air librement. Conséquence : cela permet de diminuer notablement la consommation énergétique du bâtiment.

 

 

De nouveaux aménagements déjà programmés en 2020…

 

Quant aux nouvelles réalisations, elles ne dérogent pas à la règle de ce code déontologique voulu par le maire. En phase de construction, le restaurant scolaire et la garderie périscolaire bénéficieront eux-aussi de ces avantages tels qu’un bâtiment de basse consommation énergétique peut les concevoir.

Son ouverture est prévue courant 2020. Le projet de création d’une nouvelle bibliothèque/médiathèque devrait s’effectuer de la même manière.

Cette volonté énergétique durable se retrouve dans un tout autre prolongement dans la commune. Pour l’entretien des espaces publics où un plan de gestion différenciée est en cours de définition avec en exergue une expérimentation de végétalisation des cimetières.

« Dans les deux cas, précisa Michel COURTOIS derrière son pupitre, il s’agit de s’adapter à l’interdiction d’utilisation des produits phytosanitaires et de limiter le recours à l’intervention mécanique… ».

Sollicité, le Syndicat départemental d’énergie de l’Yonne (SDEY) étudie la possibilité de remplacer l’éclairage public conventionnel par des LED. A l’instar de ce qui est fait sur le terrain de football.

Pour conclure, l’édile de Charny expliqua qu’un projet de réseau de chaleur bois se profilait dans les tuyaux pour chauffer l’ensemble des bâtiments du patrimoine public.

Ainsi, la mairie, le collège, les écoles, l’EHPAD, la crèche et le gymnase sont concernés par ce projet tout comme les bâtiments collectifs gérés par DOMANYS.