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Elle veut développer un élevage de cervidés dans l’Auxerrois : Juliette MOREAU, tel père, telle fille !

« A bonne école aux côtés de ses parents qui gèrent une exploitation agricole et un élevage de cervidés à Brienon-sur-Armançon, Juliette MOREAU en compagnie de son père Hervé souhaite développer sa propre affaire dans l’Auxerrois en implantant un complexe à CHEVANNES… ». « A bonne école aux côtés de ses parents qui gèrent une exploitation agricole et un élevage de cervidés à Brienon-sur-Armançon, Juliette MOREAU en compagnie de son père Hervé souhaite développer sa propre affaire dans l’Auxerrois en implantant un complexe à CHEVANNES… ». Crédit Photos : Thierry BRET.

S’il reçoit les autorisations officielles, le projet pourrait voir le jour avant la fin de l’année 2021. Peut-être au tout début de 2022. Il serait en tout cas unique dans l’Auxerrois. Un centre d’élevage de cervidés qui permettrait à la jeune Juliette MOREAU et à son compagnon de vivre une très belle aventure entrepreneuriale. Celle-ci se situant aux confins de l’univers animalier et de la pédagogie. Avec un modèle économique à la clé, de surcroît…

CHEVANNES : Existera-t-il un jour une ferme d’élevage de cervidés dans l’Auxerrois ? Tout porte à le croire, en effet, si l’on en juge l’avancée du projet initié par Juliette MOREAU, future cheffe d’entreprise icaunaise.

Avec son compagnon, cette dernière qui œuvre déjà au quotidien auprès de son père Hervé, gérant de la société des « Cerfs de Bourgogne » et exploitant de la Ferme Saint-Loup à Brienon-sur-Armançon, espère voir aboutir dans les prochains mois ce sympathique concept. Celui-ci allie le retour à la nature, l’élevage d’animaux dans un biotope 100 % naturel et la mise en exergue d’activités commerciales espérées lucratives.

Non seulement, la jeune femme a pour projet de reprendre l’exploitation de cervidés paternelle qui a reçu la visite cette semaine du préfet de l’Yonne Henri PREVOST et du président de la Chambre départementale d’agriculture Arnaud DELESTRE. Mais, en outre, elle entend bien développer cet élevage à proximité d’Auxerre.

La municipalité de Chevannes aurait donné son accord de principe pour que l’installation de la future activité agricole se fasse sur une zone naturelle, composée de bois et de prairies. Une surface de près de cinquante hectares, indispensables à l’épanouissement de ces animaux.

 

 

Une production d’objets décoratifs et l’accueil de scolaires dans une ferme pédagogique…

 

Profitant de cet espace de verdure, les cerfs pourraient s’y nourrir sans aucune difficulté. L’idée d’accueillir des scolaires est déjà à l’étude dans le cadre d’une ferme pédagogique avec les services de l’Education nationale. En outre, le couple exploitant produirait des articles connexes issus de ce cheptel, dont le nombre d’animaux n’a pas encore été spécifié.

Ils seraient à vocation décorative en utilisant la matière première que peuvent être les peaux, les cornes ou le cuir.

Côté budget, les premières estimations chiffrées se rapportent à la construction d’un laboratoire qui nécessiterait une enveloppe de cent mille euros. Les frais de clôture délimitant ce vaste enclos avoisineraient un budget de 60 000 euros.

A ce jour, Juliette MOREAU est dans l’expectative. Elle attend avec impatience des réponses à ses demandes d’obtention de certificats et autorisations d’usage pour placer son projet sur une véritable rampe de lancement…