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La distribution exclusive du « Porc plein air du Morvan » renforce les liens entre SCHIEVER et DUSSERT…

« Avant que ne soit officialisé le lancement de ces produits d’excellence, récompensés au Concours général agricole 2019 le 18 mars, le groupe SCHIEVER et les établissements DUSSERT avaient procédé à la signature d’une convention de partenariat à LUZY en janvier. Une manière de consolider des relations durables depuis cinquante ans entre les deux entités…et leurs dirigeants actuels, Vincent PICQ et Arnaud SABATIER… ». « Avant que ne soit officialisé le lancement de ces produits d’excellence, récompensés au Concours général agricole 2019 le 18 mars, le groupe SCHIEVER et les établissements DUSSERT avaient procédé à la signature d’une convention de partenariat à LUZY en janvier. Une manière de consolider des relations durables depuis cinquante ans entre les deux entités…et leurs dirigeants actuels, Vincent PICQ et Arnaud SABATIER… ». Crédit photo : SCHIEVER.

La signature d’un contrat d’exclusivité entre ces établissements équivaut à la pose d’un jalon original et inédit dans la relation commune qui anime depuis cinq décennies ces deux entités. Désormais, et sur une période s’étalant de mars à décembre, le groupe international aux 7 100 collaborateurs et aux quinze enseignes a l’opportunité de commercialiser un produit d’exception : un jambon sec « Porc plein air », obtenu à partir d’animaux élevés durant six mois sur le terroir du Morvan, puis affiné pendant douze mois…

AVALLON: C’est le 18 mars prochain que sera officiellement lancé en magasin le jambon sec à l’appellation déjà si appétissante sur le papier : « porc élevé plein air du Morvan ».

En présence des dignitaires de la Confrérie du Jambon du Morvan, des dirigeants de la société Fernand DUSSERT, esthète dans la fabrication de charcuteries sèches et de ceux du groupe SCHIEVER, le distributeur qui rayonne bien au-delà de ses frontières régionales, Vincent PICQ évoquera la genèse de ce rapprochement inédit.

Depuis le 31 janvier dernier, les deux structures ont apposé leurs paraphes au bas d’un document qui les unit durablement. Les premiers jambons dont l’affinage a débuté en janvier 2019 seront en effet disponibles sous la marque « bi1 » dès le 18 mars. Les consommateurs les trouveront ainsi parmi le rayonnage charcuterie traditionnelle des cinquante-neuf magasins « Maximarché », « Atac », « Auchan » et « bi1 » de Bourgogne Franche-Comté. Un choix stratégique qui s’avère particulièrement judicieux pour le patron du groupe SCHIEVER, Vincent PICQ.

«  Ce nouveau chapitre que nous développons avec les établissements DUSSERT (le partenariat originel remonte à plus de cinquante ans), souligne ce que nous avons toujours défendu. A savoir, les filières courtes, la valorisation des productions locales et le bien-être animal… ».

Sur une longueur d’ondes similaire, l’artisan entrepreneur Arnaud SABATIER y voit « la concrétisation d’un beau projet local, d’une démarche engagée depuis plusieurs années qui aboutit grâce à la réelle implication de toute la filière… ».

 

Le particularisme d’un jambon sec pas ordinaire…

 

Récompensés en 2019 par le Prix d’excellence du Concours général agricole, organisé par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, les établissements DUSSERT élaborent le véritable jambon sec du Morvan, selon des méthodes ancestrales depuis 1906.

C’est à Arleuf (Nièvre) que la TPE d’une dizaine de personnes, dirigée par Arnaud SABATIER, issu d’une longue lignée de charcutiers originaire de Dijon, réalise ses prouesses gustatives sur ce produit phare de ce terroir.

Membres de l’association « Jambon du Morvan », à l’instar du groupe SCHIEVER, les établissements DUSSERT ont sollicité l’ensemble des acteurs de la filière porcine pour créer ce jambon.

L’initiative des deux partenaires a été soutenue également par la Chambre d’agriculture de l’Yonne et le Parc du Morvan.

L’étape suivante eut lieu l’année dernière avec le regroupement de sept éleveurs de bovins de ce territoire à cheval sur plusieurs départements qui acceptèrent de diversifier leur activité afin de participer à la conception de ce jambon si emblématique.

Ils ont contribué ainsi à élever des porcelets jusqu’à l’âge de six mois en leur dédiant une partie de prés inutilisés. Ils ont respecté le cahier des charges très strict faisant mention d’obtenir des cochons robustes et résistants de six mois  minimum, élevés en plein air dans des espaces de 120 mètres carrés par animal.

Chaque semaine, ce sont entre quinze et vingt jambons qui sont mis au sel à partir de ces porcs. Parallèlement, l’association « Jambon du Morvan » a initié une opération de référencement IGP, indication géographique protégé.

Derrière ce concept qui verra son aboutissement le 18 mars, c’est aussi le développement économique de tout un secteur géographique, le Morvan, qui est dans la balance. Un projet qui a su prendre en compte les attentes qualitatives du consommateur…