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Une initiative de l’U2P pour découvrir l’artisanat : Nicolas SORET n’est pas dans le pétrin et met la main à la pâte !

« Deux rencontres dont l’une chez le maître artisan boulanger-pâtissier Laurent BISSON aura permis à Nicolas SORET, vice-président de la Région BFC, de partager le quotidien d’un chef d’entreprise lors de l’opération « Printemps de la Proximité », concoctée par l’U2P régionale »… « Deux rencontres dont l’une chez le maître artisan boulanger-pâtissier Laurent BISSON aura permis à Nicolas SORET, vice-président de la Région BFC, de partager le quotidien d’un chef d’entreprise lors de l’opération « Printemps de la Proximité », concoctée par l’U2P régionale »… Crédit Photos : Thierry BRET.

Cela ressemble étrangement à la fameuse émission qui fit les beaux jours du monde cathodique, « Vis ma vie ! ». Sauf que dans le cas présent, ce fut moins long et immersif ! Mais, qu’importe les comparaisons ! Le vice-président de la Région en charge des finances, du développement économique et de l’emploi s’est prêté de bonne grâce à l’exercice sans renâcler : concevoir ses premiers éclairs et croissants aux côtés de l’un des maîtres de la boulange icaunaise, Laurent BISSON !

 

CHEVANNES : Plantons le décor. Celui-ci est pour le moins singulier. Le lieu, déjà, est sans équivoque. L’arrière-cour de l’une des plus gustatives boulangerie-pâtisserie, grâce à ses produits, de notre territoire, celle tenue par Laurent BISSON, et son épouse. Des esthètes des métiers de bouche et de l’artisanat, avec un grand « A ». Un maître de l’apprentissage et de la transmission des valeurs. Là, dans les soupentes de leur très belle vitrine se déroule presque un « conseil de guerre » autour de la filière qu’il est impératif de préserver, voire de sauver tant les contraintes et les charges actuelles pèsent sur les épaules endolories des professionnels qui ne savent plus à quels saints se vouer. A défaut de ne pouvoir recruter convenablement et honorer ainsi les carnets de commandes.

 

 

Un tablier de professionnel comme tenue de travail !

 

Face au couple qui tient vaille que vaille le cap malgré tous les aléas de l’existence – le mental chez lui est primordial -, un petit aéropage d’institutionnels, heureux de se trouver là. On y recense Dominique NUNES, porte-étendard de la CNAMS de Bourgogne Franche-Comté, Jean-Marc THIRION, secrétaire général de l’U2P régionale – l’Union des entreprises de proximité, celles que préfèrent et de très loin les Français ! -, David MARTIN, son représentant sur le territoire de l’Yonne et Jean-Pierre RICHARD, ce dernier possédant la double casquette d’ambassadeur de la CAPEB de l’Yonne – une confédération positionnée sur le bâtiment, domaine un peu trop éloigné des métiers de bouche sauf si on loupe la cuisson de son pain en le rendant dur comme du fer ! -, et de présider à la destinée de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat depuis l’automne.

Tous n’ont d’yeux que pour l’un des invités qui ayant revêtu un tablier de professionnel va dans quelques instants (et en quasi exclusivité devant nous) s’adonner à une technique – un art ? – qu’il n’est pas censé maîtriser, soit la conception d’un éclair, avant de réitérer l’expérience dans une autre partie de l’atelier où se confectionnent les croissants.

 

 

 

La boulangerie-pâtisserie, le matin ; l’ébénisterie, l’après-midi…

 

Exercice périlleux de surcroît pour les non-manuels, auquel vont tous se soumettre les visiteurs du jour (sauf Jean-Pierre RICHARD qui préfère se concentrer sur la dégustation desdits croissants produits lors de la fournée du matin, en quoi il a parfaitement raison car élaboré avec du beurre, ils sont très goûteux !).

Découverte originale que celle-ci ! Elle s’inscrit dans le cadre de l’excellente opération de l’U2P, baptisée sobrement « le Printemps de la proximité ». Une sensibilisation concrète, sur le terrain, servant à mettre en lumière les secteurs et métiers issus de cette « proximité ».    

D’ailleurs, dans sa déambulation du jour, Nicolas SORET – c’est bien de lui dont il s’agit pour ouvrir le bal de l’éclair le plus réussi en manipulant la douille emplie de pâte – hérite de deux points de chute dans sa mini-tournée artisanale : la boulangerie-pâtisserie de Laurent BISSON à Chevannes et l’atelier d’ébénisterie d’art de Julien CORDIER, à Irancy, un professionnel habitué aux visites officielles. N’avait-il pas accueilli un jour le préfet de l’époque Patrice LATRON qui s’était essayé avec bonheur à la découpe de bois en utilisant une scie ?!

 

 

Un « apprenti » boulanger qui a réussi son travail…

 

Nicolas SORET a donc endossé l’habit d’artisan du jour. C’est-à-dire que l’élu régional s’est mis dans la situation (un bref instant) du boulanger-pâtissier pour préparer les ingrédients servant à sa production matinale.

Les éclairs, tout d’abord (pas si facile que cela de leur donner un aspect digne de ce nom sur une table de travail !), puis ensuite, les croissants dont il faut savoir rouler entre les doigts, et avec technicité, la pâte avant d’obtenir le résultat définitif, après l’avoir découpée à l’aide d’un cutter !

Le maire de Joigny aura été également très attentif aux propos de ses hôtes lors des échanges oratoires, prenant soin d’écouter la suite de difficultés et problématiques rencontrées au quotidien par ces professionnels lève-tôt puisqu’exerçant leur labeur dès potron-minet.     

Quant à la production du jour, de l’avis de Laurent BISSON, elle fut bonne à mettre à la cuisson. Le jeune « apprenti » boulanger Nicolas SORET s’est donc bien sorti du pétrin en mettant la main à la pâte !

 

Thierry BRET