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Les secrets des soins prodigués au corps et à l’âme se dévoilent au Musée hospitalier de l’Hôtel Dieu de Tonnerre

« Le Musée hospitalier du Pavillon DORMOIS dans le centre de soins de Tonnerre s’apprécie grâce à une nouvelle scénographie mise en musique autour des soins de l’âme et du corps. A voir pour sa collection exceptionnelle d’instruments de chirurgie et les reconstitutions d’univers et d’ambiance de l’époque… ». « Le Musée hospitalier du Pavillon DORMOIS dans le centre de soins de Tonnerre s’apprécie grâce à une nouvelle scénographie mise en musique autour des soins de l’âme et du corps. A voir pour sa collection exceptionnelle d’instruments de chirurgie et les reconstitutions d’univers et d’ambiance de l’époque… ». Crédit Photos : Thierry BRET.

Quand les sciences et les techniques sont au service des soins du corps et de l’âme. La nouvelle scénographie du Musée hospitalier de l’établissement sanitaire du Tonnerrois offre de manière chronologique une découverte enrichissante et insolite des collections, jusque-là conservées pour la plupart dans les réserves…

TONNERRE : Il aura fallu tout déménager ou presque durant quelques semaines pour que la physionomie du Musée hospitalier soit enfin présentable au jour J de l’ouverture officielle, c’est-à-dire le samedi 01er juillet. Retraçant 700 ans d’histoire, les collections de pièces hétéroclites montrent les évolutions chronologiques de ces ustensiles si précieux permettant de prodiguer des soins aux malades qui n’avaient d’autres choix de fréquenter ces lieux.

Au deuxième étage du bâtiment, celui du Pavillon DORMOIS, des pièces du XVIème siècle appartenant aux comtes de Tonnerre ou à l’Hôtel-Dieu se côtoient parmi un univers qui sait les mettre en valeur. L’art religieux se mêle au matériel médical. Le temps de la prière se conjugue à celui de la thérapie et des soins. Des reconstitutions offrent une vision réaliste d’un bloc opératoire de l’époque ou d’une chambre de malade. Le visiteur peut apprécier la kyrielle d’instruments servant à la pratique de la chirurgie, confinés dans leurs vitrines.

Qu’il soit guidé ou en  individuel. Il y verra aussi une copie de « L’adoration des mages » attribué à Jérôme BOSCH en 1514. Il lui en coûtera dix euros pour changer d’époque et se faire sa propre opinion sur la pratique des soins au cours de cette très longue période couvrant les sept cents ans d’histoire de cet édifice somptueux dont l’Yonne peut s’enorgueillir de posséder…