Le bouillonnement artistique de l’Afrique s’apprécie jusqu’au 26 septembre à l’espace expression de la Banque populaire à Auxerre. Par le biais de toiles chamarrées et surprenantes d’un jeune Béninois qui utilise essentiellement des teintes primaires. Entre abstraction et figuration : une vraie réussite. L’événement est aussi soutenu par la Jeune Chambre Economique locale qui encourage ces initiatives culturelles et sans frontière parmi ses actions…
AUXERRE : S’immerger dans les peintures colorées de Rafiy OKEFOLAHAN, c’est transposer son esprit vers des contrées lointaines, propices au vagabondage de l’âme et à la découverte de l’exotisme absolu. Soit un dépaysement salvateur garanti !
Les toiles de l’artiste représentent une invitation au voyage, à la rencontre obligatoire et naturelle avec une culture fondamentale de la terre africaine, celle du Bénin. Petit pays par la taille mais tellement grand par le cœur et la chaleur humaine qui se dégagent de ses habitants.
Visiter la galerie auxerroise, c’est aussi admirer Rafiy parmi ses éléments et ses meilleurs atours : celui du travail. Là, seul, face à son chevalet, avec cette légèreté dans le geste, de la minutie et surtout de la concentration, il couchera sur la toile ou sur du tissu des motifs artistiques, fruits de son imaginaire, à l’aide de divers matériaux comme l’huile, les pigments mais aussi du sable, de la rouille, voire du charbon !
Un artiste encouragé par la JCE d’Auxerre
Habituée à d’autres registres que ceux de la culture (les aspects sociétaux ou les projets purs jus de l’économie environnante), la Jeune Chambre Economique d’Auxerre se présente sur cet événement avec un autre statut : celui de partenaire. La venue de l’artiste béninois répond en effet au soutien à une œuvre caritative, l’association « Chacun cherche son âne », qui agit dans un autre territoire de l’Afrique équatoriale, le Burkina Faso, dans le cadre d’un projet éducatif lié au développement de l’agro-écologie.
Logique que les responsables de la JCE d’Auxerre, Pierre NAUDET son président en priorité, adoubent de leur volonté solidaire cette démarche où ils nous invitent à y contribuer en acquérant les œuvres de cet artiste au talent éprouvé. Veillant ainsi à respecter le vieil adage, connu de tous, joindre l’utile à l’agréable. Surtout pour mieux aider les peuples à reprendre leur destin en main…