Devra-t-il revoir ses plans, le coureur de l’extrême en quête d’un challenge un peu fou, celui de relier Auxerre à Dubaï à bicyclette ? Devant prolonger son séjour dans l’une des villes les plus orientales de l’Anatolie, Van, l’athlète auxerrois rencontre de sérieuses difficultés pour franchir la frontière iranienne, éloignée à quelques kilomètres de là. En attendant que les choses se bousculent, il tue le temps en faisant du tourisme…à vélo : cela ne s’invente pas, preuves à l’appui !
VAN (Turquie) : La moutarde ne lui monte pas encore au nez mais il commence à s’impatienter quelque peu, le champion icaunais à l’assaut de cette fabuleuse pérégrination cycliste à travers une dizaine de pays devant le mener au pied de l’une des plus hautes tours du monde, à Dubaï.
Poursuivant à son rythme (plutôt soutenu pour le commun des mortels) son périple en Turquie, Abderrazzack EL BADAOUI n’a pu franchir la frontière iranienne comme il l’espérait ce mardi.
Dès lors, le valeureux coureur a rebroussé chemin vers sa base arrière, la métropole de Van, l’une des dernières grandes agglomérations, sur cet axe si aride et pittoresque reliant l’Anatolie à l’ancien royaume perse.
Dans l’impossibilité de rentrer dans le pays des mollahs, pour le moment, Abder a converti son temps habituel de circulation sur les routes désertes et montagneuses, par une excursion touristique de Van et de ses environs. A bicyclette, histoire de ne pas perdre la forme physique ! En attendant que les choses s’améliorent ou de trouver un plan B ?
Thierry BRET