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Son conseil d’administration participe à la marche de soutien aux salariés de BENTELER : la CPME 89 solidaire !

 « La CPME de l’Yonne ira soutenir les salariés de l’entreprise industrielle BENTELER en proie à une profonde tourmente après l’annonce de fermeture du site de Migennes. Olivier TRICON, président de la CPME 89, rappelle que les emplois de l’Yonne ne sont pas délocalisables… ». « La CPME de l’Yonne ira soutenir les salariés de l’entreprise industrielle BENTELER en proie à une profonde tourmente après l’annonce de fermeture du site de Migennes. Olivier TRICON, président de la CPME 89, rappelle que les emplois de l’Yonne ne sont pas délocalisables… ». Crédit Photo : D.R.

Etre la force de ce territoire en matière de défense des emplois et de l’attractivité des entreprises se montre aussi sur le terrain. C’est le cri de mobilisation lancée par les responsables de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne, présente ce mardi après-midi à Migennes pour y soutenir les 400 salariés de BENTELER…

 

AUXERRE : Ils se retrouvaient aujourd’hui pour leur traditionnelle séance de travail en conseil d’administration, les responsables du syndicat patronal de l’Yonne. Ils ont décidé de chambouler leur programme de ce tantôt en se rendant sur place sur le site de l’industrielle BENTELER, entreprise de la sous-traitance automobile dans la tourmente après l’annonce du projet de fermeture.

Un projet qui mettrait dans le fossé plus de quatre cents collaborateurs dont 120 couples y exerçant leur savoir-faire.

Les membres du Conseil d’administration de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de notre territoire iront donc soutenir les salariés de BENTELER en grève depuis plusieurs jours, à la suite de cette décision pour le moins inattendue et choquante.

« Nos petites et moyennes entreprises locales vivent grâce à ces 400 salariés qui consomment sur place, précise Olivier TRICON, président de l’organisme, il est de notre devoir de nous engager à accompagner les reclassements des salariés car chez nous, les emplois ne sont pas délocalisables ! ».

Pour l’heure, il sera surtout question de manifester en se montrant présents contre le principe de cette fermeture inique…

 

Thierry BRET